Leonie est née dans une famille tout ce qu'il y a de plus moldue et avec deux grandes sœurs, elle est donc la cadette. Elle a beaucoup d'amour pour sa famille même si ceux-ci ne comprenne pas toujours son besoin de liberté tel qu'elle le ressent elle-même. Dès l'instant où elle commence à marcher, la petite fille court partout, escalade tout et n'importe quoi aussi, n'ayant cure aux bleus et aux bosses qu'elle peut se faire. On l'a même retrouvée un jour tout en haut de l'armoire de la chambre de ses parents et au début ses parents n'ont rien compris de comment elle avait réussi à grimper là-haut. Elle n'avait que quatre ans à l'époque et donc un peu tôt pour démontrer des pouvoirs magiques comme ses sœurs l'avaient fait avant elle. Pourtant, ce n'est que quelques semaines plus tard qu'ils se rendent compte que ses pouvoirs commencent réellement à se manifester lorsqu'ils la retrouvent... sur le toit de la véranda après qu'elle ait essayé d'escalader la gouttière en vain plusieurs fois. L'évidence se fait en eux : elle n'a pu arriver ici que par magie ! Une petite fille de 4 ans ne pourrait pas monter sur le toit d'une véranda toute seule à moins d'avoir de l'aide...

Leonie était très excitée par tout cela. Elle était très impatiente et posait à ses sœurs quantités de questions sur la magie, sur l'école de magie où elles allaient déjà, sur les cours qu'elles avaient. Elle était intarissable de questions. Leonie espérait juste une chose : que son apprentissage n'empiète pas sur ses besoins de liberté. Plus encore que les robes et les jupes qu'elle avait en horreur, elle détestait se sentir enfermée. Sa mère l'appelait la petite chèvre parce que depuis qu'elle était petite et qu'elle savait marcher, elle passait son temps à grimper aux arbres, crapahuter partout où elle pouvait aller et qu'en classe elle avait bien du mal à rester assise pendant une heure d'affilée pour « apprendre des choses ». Ce n'est pas qu'elle n'était pas intelligente – bien au contraire, elle n'avait juste jamais eu de grandes passions pour les livres. Pour elle, il y avait tant d'autres formes d'intelligences autour d'elle et tellement de choses merveilleuses à découvrir dans le monde (y compris la magie) et elle voulait découvrir tout cela avant d'être « trop vieille » (selon ses dires).

Tous les matins depuis qu'elle sait marcher, Leonie se réveille avec les délicieuses odeurs qui s'échappent de la boulangerie que tiennent ses parents. C'est l'odeur du pain et des croissants qui la tire du sommeil et sur les coups de sept heures elle descends piquer  un petit pain tout chaud sous l'oeil mi-exaspérée mi-amusée de sa mère et elle file le manger dans sa chambre. Ensuite, elle se prépare, s'habille et s'en va à l'école... Mais ce qu'elle préfère le plus c'est s'amuser avec ses copines dans la cour de récréation, faire des blagues et rigoler avec elles. Elle est du genre à ne pas se prendre la tête. D'ailleurs, c'est à l'école qu'elle commence à échanger avec ses copines des cartes Pokémon et par inventer des jeux dont elles sont elles-mêmes les héroïnes. Plusieurs fois, Leonie s'imaginer voler sur le dos d'une créature imaginaire et magnifique dotée d'ailes et d'une grande queue de dragons avec la tête d'un cheval. Leonie ne manque pas d'imagination.

Elle a grandi avec un petit chaton pour lequel elle a eu beaucoup d'affection. Elle le promenait elle-même dans le jardin, jouait avec lui toute la journée et s'endormait le soir avec la boule de poils à ses pieds. Pelote a grandi dans l'amour de la petite fille (et du reste de la famille mais c'est surtout Leonie qui passe du temps avec). Leur lien est très fort alors quand survient un accident de voiture qui cause la mort du chaton, la petite d'alors huit ans est inconsolable. On lui dit qu'il n'a pas souffert dans l'accident mais Leonie ne le crut pas et quand bien même elle le crut, elle a pleuré à chaudes larmes pendant des semaines et des semaines. Il avait vécu huit années d'amour et elle a tant de souvenirs de lui mais il aurait pu vivre encore longtemps. Quelques années plus tard, ils adoptent un nouveau chat mais cela ne sera jamais pareil pour Leonie parce qu'elle pensait toujours autant à sa petite Pelote. Elle n'en perd pas le moins du monde la vie et demeure la même petite fille énergique, joyeuse et impulsive qu'elle l'a toujours été, elle continue de courir et de préférer grimper partout plutôt que s'asseoir pour lire un livre.

Lors de ses dix ans, il y eut le mariage d'un de ses oncles et pour lequel sa mère lui a acheté cette très jolie robe alors qu'elle sait pertinemment qu'elle déteste tout ça. En réalité, sa mère n'essaie même plus de la forcer à porter quoique ce soit qui ressemblent de près ou de loin à une robe ou une jupe... En revanche, les mariages et les baptêmes sont l'exception où elle tente malgré tout de faire tenir sa fille dans une robe. Aussi belle la robe soit-elle, ce n'est pas pour Leonie et elle fait bien connaître son opinion à sa mère à chaque fois. Elle n'est pas du genre à garder quelque chose pour elle de toutes façons. Quand elle a quelque chose à dire, elle le dit. Et là, ce jour-là, cela fait déjà une heure qu'elle se trouve debout dans sa chambre à attendre que  sa mère ajuste sa robe sur elle. Leonie a l'impression d'étouffer et de ne pouvoir bouger. Elle se trouve ridicule, elle se sent ridicule aussi.

« Leonie, veux-tu bien tenir en place oui ?! Tu es très jolie comme ça ! » lui dit sa mère,  Hélène. « Tes sœurs n'ont pas fait pas tant de simagrés pour enfiler une robe ! »
« Je suis une personne bien distincte de mes sœurs maman, tu devrais le savoir ! Et moi je... Je déteste toutes ces robes !! Et c'est pas vrai, je ne suis 'jolie' dans ça, je me sens ridicule. » s'écrie la petite dont le visage se transforme en une moue boudeuse et qu'une grimace boudeuse exagérée y apparaît, ses petits bras sur sa poitrine. Elle déteste ces robes, elle déteste les gens qui poussent les petites filles à porter des robes juste pour satisfaire leur plaisir personnel de voir une jolie robe sur une petite fille. Comme une poupée. Tout ce qui est jupe, robe, Leonie déteste. Elle n'est pas à l'aise dedans. Au moindre coup de vent, ça se soulève en plus et ce n'est vraiment pas pratique pour grimper aux arbres.
« Que vont dire tes cousins et cousines voyons ? »
« Ils diront rien, ils s'en fichent que je mette une jupe ou un pantalon à un baptême! De toutes façons, tu sais très bien qu'elle ne restera pas en état... »

La dernière fois que sa famille a été invitée à un mariage et qu'elle a été obligé de porter une robe, Leonie a fini par grimper dans un arbre afin de récupérer un chat tout roux de son perchoir trop haut pour descendre, et forcément, elle n'a pris aucun soin de sa robe qui s'est retrouvée toute déchirée par cet exercice. La jolie robe n'a pas duré deux heures que Leonie devait déjà la changer. Elle ne s'est pas fait grondée en public mais il est évident que sa mère n'a pas vraiment apprécié de voir la robe déjà ruinée surtout qu'elle y a mis un bon prix. Ils n'ont qu'à pas gaspiller leur argent pour m'en acheter une! Leonie n'a pas réfléchi. Elle est comme ça depuis toute petite. Elle a vu ce chat en détresse, elle a donc réagi instinctivement, intuitivement. Un animal a besoin d'aide. Elle ne se voit pas ne pas lui venir en aide. Une robe ne signifie rien par rapport à la vie d'un pauvre petit animal pris au piège. Quand elle a avancé cet argument à sa mère, celle-ci n'a que moyennement apprécié...

Si elle a hâte de recevoir sa lettre de Beaubâtons, c'est pour pouvoir voir de ses yeux les décors que lui ont décrits ses sœurs et pour se promener dans les jardins qui selon elles sont sublimes. Leonie n'en peut plus d'attendre et c'est donc avec une excitation réelle qu'elle reçoit sa lettre durant la rentrée de ses onze ans. Elle passe les grandes vacances dans une hystérie extrême et continue presque de harceler ses sœurs de ses questions. Celles-ci commencent même à en avoir marre de devoir constamment répondre à ses questions mais elles ne peuvent pas l'arrêter. Par contre, Leonie est beaucoup moins enthousiaste quand sa mère l'emmène avec elle pour acheter son uniforme. Elle avait demandé si elle pouvait avoir un pantalon et une chemise à la place mais les règles de l'école étaient catégoriques. Jupes ou robes pour les filles et même le chapeau qui allait avec (qu'elle fera exprès de perdre plus tard dans sa première année). Pourquoi ne pouvait-elle pas porter un pantalon ?! Elle espère bien que la direction changera bientôt mais ça ne semble pas être pour tout de suite. Elle est prête à signer toutes les pétitions possibles en tous cas pour qu'on autorise un uniforme mixte dans l'école ! Si elle est prête à composer des tracts pour militer pour ? Totalement ! Par contre, ce qu'elle a le plus adoré quand elle est allée faire les courses pour sa première rentrée, c'est la façon dont les baguettes choisissent leur baguette. Ses sœurs le lui avaient décris mais ça reste en-dessous de tout ce qu'elle pense. C'est une expérience unique et pour la première fois, elle se sent vraiment privilégiée surtout qu'elle vient d'une famille moldue et que normalement les moldus n'ont pas de pouvoirs magiques.

Ce qu'elle préfère dans l'école, c'est définitivement parcourir les jardins à la recherche de quelque chose hors du commun  ou simplement en exploration de ceux-ci. Leonie n'est pas très grosse ni en taille ni en largeur. Elle est d'une taille particulièrement fine, légère, passe-partout littéralement – elle peut se faufiler partout.  Elle revient souvent de l'extérieur salie ou griffée par des ronces ou autre chose mais avec une bouille si heureuse et embellie par l'air frais du dehors. Un jour pendant sa troisième année, lors d'une de ses pérégrinations, elle s'est fait embêtée par une groupe d'élèves au sang-pur qui l'ont insultée sous prétexte qu'elle était une né-moldue. Alors même qu'elle ne leur avait rien fait. Elle ne comprends pas ces gens-là. Ne peuvent-ils tout simplement laisser les gens qui ne sont pas comme eux vivre leur vie sans s'en occuper ? C'est notamment grâce à Margaux, la fille de la directrice, qu'elle a put continuer de vivre une scolarité pleines de découvertes et de curiosités sans s'occuper du fait qu'elle était une « née-moldue » et sans s'occuper des gens de tous ces gens qui se pensent supérieurs sous prétexte qu'ils ont un sang « pur ».

Elle passe beaucoup de temps dehors, dénigrant même souvent ses devoirs. Ce qui nous arrive à parler des cours. Ah... Les cours. Non pas qu'elle n'est pas intelligente mais tous ses professeurs sont d'accord là-dessus, elle ne démontre pas tout son potentiel. Elle manque souvent des cours, arrive en retard, prétexte une raison qui fait qu'elle n'a pas pu faire un devoir. Ses amis, et ses professeurs sont là pour l'aider et ils espèrent qu'elle pourra se reprendre et améliorer ses notes. Surtout que ses notes en Métamorphoses sont plutôt surprenantes. Etrangement, elle a toujours eu des facilités en Métamorphoses et n'a pas beaucoup besoin de travailler pour avoir des bonnes notes. Son professeur, Izan Martinez, très attentif à ses capacités, a découvert un peu tardivement que ses notes étaient bien plus médiocres dans les autres matières et il ne semble pas comprendre car pour lui Leonie a du potentiel. Depuis que la jeune fille veut devenir Animagus, il a promis de l'aider à condition qu'elle obtienne des bonnes notes aux examens. Ainsi, depuis quelques temps déjà, il l'aide dans son apprentissage et ils passent beaucoup de temps à discuter ensemble. Cela a boosté un peu la jeune fille pour obtenir au moins ses examens avec des notes acceptables. Par contre, elle est plutôt douée en Quidditch et sans surprise aucune, adore voler sur un balai. A partir de l'âge légal, elle a rejoint l'équipe de sa Maison au poste d'Attrapeur. On dit d'elle que sa petite taille et sa légèreté est un atout pour attraper le Vif d'or.

Depuis qu'elle est arrivée avec la délégation de Beaubâtons, Leonie est tout simplement fascinée par cet arbre qu'elle a aperçut au loin (le Saule Cogneur que l'on appelle) et elle aimerait s'en approcher de plus près. La forêt interdite aussi l'attire... Mais il paraît que c'est interdit...  Pourquoi tous les meilleurs endroits sont-ils toujours interdits ?

En ce qui concerne le Tournoi des trois sorciers qui a lieu cette année, elle est fascinée par lui et se joindra aux gradins avec bonheur pour suivre tout ce qui se passe lors des différentes tâches. Pourtant, elle n'est pas très sûre que ce soit une bonne idée d'y participer. Ça a tout l'air dangereux et de ce qu'elle a lu sur les précédentes éditions au fil des années, il y a toujours eu des accidents. Pas qu'elle tient énormément à Ezio (car il participe évidemment au tournoi), mais elle n'a jamais souhaité non plus qu'il lui arrive quelque chose lors d'un tournoi ou qu'il meurt.