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Leçon d'empathie n°13 : aider un ami - feat. Niklaus [Potsdam]

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Sujet: Leçon d'empathie n°13 : aider un ami - feat. Niklaus [Potsdam]
Dim 4 Déc - 20:50
Home, let me come home. Home is wherever I'm with you.
Dimanche 15 juillet 2018 - Potsdam, Allemagne ••• La chaleur s'était abattue sur Potsdam comme une chape de plomb. A peine les Worczinski étaient-ils arrivés qu'ils ruisselaient déjà de sueur.
Il était quinze heures trente. Une fois leurs affaires sorties de leur valise et rangées, Zacharias et Samuel avaient enfilé leurs maillots et avaient engagé une bataille d'eau endiablée avec leur famille pour se rafraîchir, et sur balais s'il-vous-plaît. Les bombes à eau fusaient depuis une bonne demi-heure sans que personne ne s'en soit encore lassé : y participaient les jumeaux, leur cousine Zara plus jeune qu'eux d'un an, et leur tante Leni. Seul Jakob fut soulagé de se retirer du combat pour s'occuper du plus jeune enfant de sa sœur, le petit Tomas, âgé d'un an, tout fluet et en retard de croissance. Un beau tableau familial soudé et qui aurait dû être parfait si le mari de Leni avait pu s'y joindre, mais son travail de médicomage le retenait dans un hôpital magique allemand.

Jakob dût cependant vite rappeler à Zacharias qu'il devait se rendre à la gare pour accueillir Niklaus, à qui il avait donné rendez-vous à 16h. Zach prit le temps de se sécher et se rhabiller avant de revenir vers la cheminée de la demeure. Il y rentra avec son papa après avoir salué tout le monde.
« Potsdam Hauptbahnhof ! »
Ils réapparurent dans un grand hall, essentiellement constitué de cheminées de marbre blanc comme celles dans laquelle ils se tenaient et de bancs pour permettre aux sorciers d'attendre les arrivants. Un café à l'allure chaleureuse avait également été installé dans le fond de la salle. Cet espace sorcier avait été construit sur le modèle du quai 9 3/4 : son entrée se trouvait dans la gare moldue, dans le recoin d'un mur situé derrière les toilettes des hommes. Un endroit où aucun moldu ne s'aventurerait naturellement, et où l'un d'eux n'y trouverait de toute manière que du béton à l'odeur  et à la teinte douteuses.

Puisqu'il leur restait bien vingt minutes avant l'heure du rendez-vous, Jakob et Zacharias allèrent s'installer au café agréablement climatisé, pour y commander deux bièraubeurres. Le diplomate trouvait son fils bien silencieux... ce qui était à peu près aussi normal qu'un chat sans moustaches. « Qu'est-ce qui se passe, mon grand ? »
Zach se mordit la lèvre. Il ne voulait pas se faire comprendre des gens autour d'eux, aussi passa-t-il au polonais. « Comment on fait pour réconforter quelqu'un quand on est pas sûr de pouvoir l'aider ? » Jacob resta pensif un moment. « C'est à propos de Niklaus ? » Zach hocha la tête. « Qu'est-ce qui lui arrive ? »
Zach hésita un moment. Il n'était pas certain de vouloir tout dire tout de suite à propos de son camarade, car après tout, qui de mieux placé pour raconter ses soucis que le principal concerné ? Mais il voulait apaiser ses propres inquiétudes, et au moins, de cette façon, ses pères sauraient à quoi s'attendre. « J'ai pas trop compris... Mais je crois que c'est la m... euh... le bazar chez lui. Il s'engueule avec ses parents parce qu'il est pas bon, y'a aussi des soucis avec ses frères je crois. T'as bien vu comment c'était quand t'as dû convaincre ses parents. Et puis, il m'a dit que son grand frère de 17 ans était parti de chez eux. Ca ressemble à l'histoire de papa-Czes, tu trouves pas ? » Jacob semblait avoir noté la ressemblance, surpris. « Ils sont pro-sang-pur ? » « Ça m'étonnerait, c'est des Dubois. Mais ils ont pas l'air tendres non plus. Fin... on est pas si proches que ça, alors je connais que les grandes lignes et pas les détails. »

Jakob sirota sa bièraubeurre pour réfléchir à sa réponse. Il la posa calmement ; si certains parents auraient tout de suite haussé le ton, lui était le genre de père à vouloir connaître tous les détails d'une situation avant de la juger ou de faire des remontrances. « Nous sommes-nous rendus complices d'une fugue ? » Zach écarquilla les yeux. « Ben non, puisque vous avez organisé le séjour avec ses parents ! C'est juste qu'il a besoin d'un... break... je crois... et de conseils. » « Il va si mal que ça ? » « J'en sais rien. Mais il était hyper bizarre quand il m'écrivait. Un peu... grandiloquent ? » Jakob adoucit son ton. « Tu sais, quand on est triste ou énervé, on a tendance à dramatiser, à amplifier la situation, et à avoir besoin de montrer ce qu'on ressent d'une manière ou d'une autre. Peut-être que c'est ce qui s'est passé. »
Zach réfléchit à son tour. Oui, ça, il pouvait le concevoir. « Ça doit être ça... alors voilà, il a sûrement besoin de prendre une pause loin d'eux, et je me suis dit que papa-Czes serait le mieux placé pour l'aider à se sentir mieux. J'ai bien fait ? » Jakob tendit le bras au-dessus de la petite table pour ébouriffer les cheveux encore humides de son fils. « Oui. C'était la bonne chose à tenter... tu verras bien si ça l'aide. Mais avec tout ça, puis Ludwig dans dix jours, je ne vais pas beaucoup te voir ! » Zach pencha la tête pour la faire reposer dans la paume de son papa. « J'viendrai te faire des câlins... mais pas trop devant Nik. Je veux pas avoir l'air de le narguer. Et pour ma question, alors ? » Jacob sembla impuissant. « Je ne peux pas te dire tout de suite... Il faudra voir comment il est, déjà, pour savoir comment s'occuper de lui. On en reparlera plus tard si tu veux. »

Les minutes étaient vite passées et 16 heures approchaient à grands pas. Zach fixait les cheminées derrière la vitrine du café pour ne pas manquer Nik. Il avait passé du temps la veille à choisir ses vêtements, un t-shirt blanc imprimé, un pantalon beige et des baskets blanches, pour paraître le plus présentable possible ; il avait tenté de passer en revue toutes les situations possibles pour savoir comment se comporter avec lui ; et il venait de demander conseil à son papa. Pourtant, il doutait encore, et l'appréhension qu'il ressentait n'avait rien d'agréable. Il était si choyé que le fait que quelqu'un puisse se sentir rejeté par sa famille lui semblait presque irréaliste, et savoir Nik dans cette situation le chamboulait. Il réalisa qu'il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il fallait faire dans ces circonstances.
Bon sang, ce qu'il détestait ne pas avoir le contrôle de la situation.
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Sujet: Re: Leçon d'empathie n°13 : aider un ami - feat. Niklaus [Potsdam]
Lun 5 Déc - 5:07

Leçon d'empathie n°13
Niklaus & Zacharias


Dimanche 15 juillet 2018

Les au revoir étaient froids. Ulricht été resté sur ses marches, Klaus n'était pas là, Ludwig était aux Etats-Unis. Sa mère avait encore les yeux rougis et de la colère et de l'incompréhension semblait briller dans les yeux de son père. La mine sombre, Niklaus fit une bise au jeune Ceilian avant de rentrer dans la cheminée. Valise contre lui, le garçon fixa le mur avant de fermer les yeux. Il devait se calmer pour ne pas mal prononcer la destination.

Respirant profondément, le jeune gryffondor tenta d'ignorer les regards dans son dos. Il s'imagina sous les gradins du terrain de quidditch, là où il avait aimé se ressourcer durant l'année. Là où personne ne pouvait l'atteindre. Tendant sa main vers le pot de poudre de cheminette en serrant sa valise de l'autre, le garçon laissa cette dernière s'écouler en prononçant d'une voix sombre « Potsdam Hauptbahnhof !  »

Tout tournoya alors autour de lui dans un nuage de poussière et il dû tendre les bras pour se réceptionner sans tomber. Il était arrivé.

Frottant ses mains l'une contre l'autre pour en enlever la suie, le jeune Dubois sortit de l'âtre en tirant sa valise derrière lui. Le visage pâle, des cernes trahissaient son manque de sommeil et sa mine grisâtre allait bien avec son t-shirt des goules de Köln, son équipe de quidditch favorite. Il se sentait perdu dans cet endroit qu'il ne connaissait pas mais il sentait néanmoins le poids dans le creux de son ventre légèrement diminuer.

En tout cas, les regards de jugements de ses parents n'étaient plus posés sur lui. Observant l'endroit dans lequel il venait d'arriver, le signe de main de Zach' attira son regard derrière la vitrine d'un café. Lui lâchant un léger sourire en lui rendant son signe de manière gauche, Niklaus commença à se diriger dans sa direction.

Dix milles questions lui traversait l'esprit. Était-ce son père du Ministère avec lui ? Allait t-il lui poser des questions ? Comment est-ce qu'Ulricht allait ? Est-ce qu'il lui en voudrait ? Est-ce qu'il le comprendrait ? Est-ce que Zach' était content de le voir ? Comment était sa famille ? Allait t-il encore se faire remarquer en mal ?

Poussant la porte, le gryffondor s'arrêta un court instant.

Il avait peur.

Lui le lion fier et hardi avait peur. N'était-ce donc pas paradoxal ?

En attendant c'était l'heure et le moment. Il ne pourrait plus reculer.

Déposant sa valise contre une chaise vide, Niklaus lâche un « Guten Tag » mal à l'aise, s'accrochant au regard de son ami comme à une bouée de sauvetage. « Merci d'avoir accepté de m'accueillir. C'est vraiment gentil de votre part. Euh... J'espère que vous m'attendez pas depuis trop longtemps... » ajouta t-il en jetant un œil aux verres de Bierraubeurre déjà bien entamés de Zacharias et son père.

Là, debout, il attendait un signe pour voir s'il devait s'asseoir ou pas où ce qu'il devait faire. Il avait l'impression que le moindre faux pas le ramènerait chez lui et confirmerait le fait que 'comme Ludwig', il 'tournait mal'. Et il n'avait vraiment pas envie que cela arrive.

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Sujet: Re: Leçon d'empathie n°13 : aider un ami - feat. Niklaus [Potsdam]
Dim 18 Déc - 20:36
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Dimanche 15 juillet 2018 - Potsdam, Allemagne ••• « Ah ! » fit Zach en apercevant Niklaus de l'autre côté de la vitre, une exclamation à la fois surprise et stressée. L'expression de son appréhension.
Il trouva que Nik faisait peine à voir. Frissonnant un instant en jaugeant l'épaisseur de ses cernes, il se demanda s'il avait seulement dormi un peu. Il ne s'était jamais montré dans cet état à Poudlard, ou du moins pas devant lui…
L'espace d'un instant, il eut un doute. Le poids de la responsabilité avait commencé à peser sur ses épaules. Lui qui était si malhabile dans son souci des autres, il allait devoir réconforter un Nik dans cet état… ? La tâche lui sembla soudain insurmontable, et il détourna le regard de celui de son ami pour chercher de l'aide dans les yeux de Jakob. Il la trouva. Il trouvait toujours de l'aide chez son papa, rassurant, protecteur. Un solide pilier sur lequel il pouvait compter. En analysant cette dernière pensée, il se rendit compte qu'il aurait été injuste de ne pas le partager avec Niklaus.
Ça allait bien se passer. Il était fort. Il savait s'adapter. Il allait y arriver.

Lorsqu'il regarda à nouveau Nik, il s'était redressé sur sa chaise et avait retrouvé son assurance habituelle.
« Non non, t'inquiète, on était juste en avance ! Tu euh… » Il jeta un coup d'œil en biais à son père. « On va 'têt' rentrer plutôt ? »
« Doucement, Zach », répondit Jakob avec un sourire. La douceur qui émanait de sa personne pouvait étonner ; musclé, taillé comme l'ancien judoka qu'il était, Jakob Ebstein avait l'air de tout, sauf du gentil papa que Zach connaissait. C'était pourtant celui qui donnait le plus de câlins dans le couple. Trapu, large mais pas très grand, il avait tout de même une certaine classe ; pas une goutte de sueur n'était visible sur son t-shirt malgré la chaleur. Ses cheveux roux carotte coupés en brosse et ses yeux bruns achevaient de lui donner un air un peu étrange. On ne pouvait pas dire qu'il était beau, mais dès qu'il s'exprimait, il devenait rassurant, chaleureux. Un gros nounours roux, en somme.
« Je ne me suis pas présenté, je suis Jakob Ebstein, je travaille à l'ambassade allemande au Ministère anglais, pas loin de mon mari. Tu peux m'appeler par mon prénom. » Il avait tout de suite enchaîné en allemand et s'était levé pour lui serrer la main. Vaguement mal à l'aise, Zach était resté assis et s'était contenté d'un sourire. « Assieds-toi donc un instant, j'aurais quelques petites choses à te dire avant que nous rentrions. »

Même Zach était pris au dépourvu par cette dernière phrase. Il sirota son fond de Bièraubeurre qui avait tiédi, en écoutant la suite. « Zacharias a cru que nous n'avions pas conscience des… soucis que tu as en ce moment, et que nous mettre devant le fait accompli au dernier moment nous empêcherait de te renvoyer chez toi. » Zach ouvrit la bouche pour répliquer, visiblement à un volume élevé, mais Jakob l'arrêta d'un signe de la main et enchaîna pour ne pas le laisser parler. « Mais nous avons parlé de tout ça avec tes parents, alors nous nous doutions plus ou moins que tu cherchais un endroit où faire une pause… Et nous sommes évidemment prêts à te le fournir. Tu m'as l'air de tout, sauf d'un mauvais garçon. »
Le soupir que poussa Zach en s'avachissant sur la table de café fut si évocateur que Jakob éclata de rire. « Taiiin, papa, tu m'as fait peur… » « Ah, excusez-moi, les enfants, ce n'était pas mon intention ! » Il se tourna vers Niklaus. « Ce que je voulais dire, c'est que… nous serons là pour toi, mon mari et moi, tout le temps où tu en auras besoin. » Zach trépigna sur sa chaise, se sentant oublié. « Et Zacharias aussi, bien sûr. » « Ouais, y'a plein de trucs à faire ! On peut voler, on peut s'arroser pour se rafraîchir, on peut euh… juste être tranquilles, regarder des films moldus et tout… enfin si ça te va… »

Zach eut un silence, visiblement pas très sûr d'avoir bien fait d'intervenir, mais le regard de Jakob se fit rassurant. Il se reporta sur Niklaus. « Tu dois avoir beaucoup à dire. Veux-tu le faire maintenant ou te reposer d'abord ? »
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Sujet: Re: Leçon d'empathie n°13 : aider un ami - feat. Niklaus [Potsdam]
Dim 18 Déc - 23:24
Leçon d'empathie n°13
Niklaus & Zacharias


Dimanche 15 juillet 2018

La peur au ventre, Niklaus restait debout les bras ballants et le souffle court. Il ne s'était jamais encore senti aussi mal à l'aise. Il avait l'impression d'être un funambule dont le moindre faux pas précipiterait la chute. La première réponse vint du jeune serpentard mais cela ne fut pas suffisant pour calmer son appréhension. Il avait beau être à l'heure, il ne savait pas ce que les parents des jumeaux penseraient de lui.

Ne bougeant pas, le gryffondor épiait le moindre mouvement de l'homme aux cheveux roux. Il surveillait le moindre tressautement de son visage et à vrai dire, il avait surtout l'impression que ce dernier l'analysait aussi. Cela se remarquait toujours. Le regard était plus vif et plus intense. Pourtant, l'homme ne semblait pas menaçant. Sa voix était chaleureuse et au vu de son visage, Niklaus n'avait pas l'impression qu'il mentait.

En même temps. Pourquoi aurait-il mentit sur son identité ?

Serrant maladroitement la main de Jakob, Niklaus pris place à table lorsque ce dernier l'y invita. Triturant ses mains, il regardait autour de lui tout en écoutant l'agent du ministère. (Cela se remarquait par les brefs regards qu'il lui lançait de temps à autres pour prouver qu'il l'écoutait). Cependant, les propos de l'homme eurent vite fait de faire réagir Niklaus qui lança un regard surpris à Zacharias. Mettre devant le fait accompli ? Cela s'annonçait mal non ? D'ailleurs Niklaus aurait bien protesté lui aussi mais en voyant Zach fermer sa bouche sous le simple signe de son père, le gryffondor préféra demeurer silencieux alors qu'il se tendait de plus en plus et ne cessait de chipoter avec ses mains. Il ne savait pourquoi mais il sentait les remarques arriver. Peut-être à cause de certains mots ? En attendant... Il ne pouvait que lancer un regard de détresse à Zacharias qui semblait aussi anxieux que lui. Mince. C'était pas bon signe ça. Surtout si les parents des jumeaux avaient parlé avec ses parents. Qu'est-ce qu'ils s'étaient dit ?

Sourcils froncés, Niklaus fixait Jakob en sentait son coeur battre de plus en plus fort. Il n'aimait pas ça. Il n'aimait pas ça. Il n'aimait...pas ...ça.

Fixant le menu replié devant lui, le jeune gryffondor se concentrait sur les lettres qui bougeaient magiquement sur ce dernier. Il ne fallait pas qu'il perde le contrôle. S'il refaisait comme parfois à Poudlard, tout allait être pire. Il allait être envoyé à Sainte-Mangouste ou pire... Alors il devait se calmer. Ne pas perdre le contrôle.

Mais alors qu'il sentait son coeur accélérer à nouveau, une espèce de rupture se fit sentir en lui tandis que les lettres du Menu semblèrent hésiter sur les mots à former.

Redressant la tête incompréhensif alors que Zach se laissait aller sur la table rassuré, Niklaus resta la bouche ouverte. Que ? Quoi ? Pas punis ?

Ils...Ils voulaient bien de lui ? Ils pensaient pas que c'était quelqu'un de mauvais ?

Là. Il était littéralement stupéfait. Les yeux écarquillés, il se pinça discrètement mais non, il ne rêvait pas. Loin de là.

Reprenant son souffle lorsque son ami pris la parole, Niklaus lui lança un sourire dans lequel un immense soulagement et une sincère reconnaissance pouvait se lire. Au fur et à mesure que ce dernier lui parlait d'activités, le jeune Niklaus sentait une douce chaleur monter en lui tandis que les derniers mots de Zacharias laissaient une mine incompréhensive et curieuse à Niklaus. Des films ? C'est quoi ça des films ?

En attendant, Jakob avait pris la parole en lui demandant s'il voulait parler maintenant ou se reposer d'abord.

« Euh ».

Il ne savait pas trop. Parler serait difficile. Il essayait déjà d'emmagasiner toutes les infos. Déjà, Zacharias était né moldu, enfin ou ses pères, ou un de ses pères. Il avait parler de s'arroser. C'était pas une mauvaise idée, la chaleur devenait franchement harassante surtout après avoir passé autant de mois dans la fraîcheur de l'Ecosse. Il avait parler de voler aussi et cela, Niklaus était toujours partant pour...

Puis Jakob avait parlé du fait qu'il avait parlé avec ses parents.

« Ils ont dit quoi ? »

La question s'échappa des lèvres du jeune garçon. « Enfin mes parents...Excusez-moi. Je me demandais ce qu'ils avaient bien pu dire. » Se mordillant les lèvres en se balançant légèrement sur sa chaise, Niklaus lança un regard à son ami, cherchant du réconfort ou du soutient dans ses yeux. « C'est juste que... je sais bien que je les déçois. A vrai dire au début de l'année j'avais peut-être envie de les décevoir c'est vrai. J'espérais même être envoyé à Serpentard... » Se retournant soudain vers Zach, le jeune gryffondor se rattrapa précipitamment. « Pas que Serpentard soit une mauvaise maison hein ! La preuve : t'en est un... Mais mon père est de la vieille génération alors voilà... »

C'était fou comme expliquer tout ça lui faisait du bien. Peut-être était-ce la présence de Zacharias qui l'aidait ? Ou le fait de se sentir écouté sans jugement ? En attendant, comme lors de son dernier jour à Poudlard, un flot de paroles intarissable sortait de la bouche du jeune Dubois. Comme s'il les avait retenues si longtemps qu'une fois libérées, elles allaient sans s'arrêter tel un tsunami.

« Mais bon j'ai fini à Gryffondor. Le Choixpeau est un têtu et il voulait rien savoir. Il m'a dit que c'était un acte de courage que de vouloir renier sa vraie nature pour poser un acte de résistance devant sa famille. J'ai pas tout compris au début mais bon... je crois que je comprends ce qu'il voulait dire maintenant. Sauf que c'était certainement plus idiot que courageux. »

Soupirant, le gryffondor se passa la main dans les cheveux en grimaçant légèrement. « J'voulais être renvoyé parce qu'on m'avait pas envoyé dans la même école que mon frère Ludwig. Mais ... j'aurai perdu des amis précieux... et ma baguette même si bon... Zach' peut vous dire que je suis un désastre une fois qu'on parle de baguette. »

Petit rire mal à l'aise pour essayer de détendre l'atmosphère, Niklaus ne put néanmoins s'empêcher de soupirer. « Bref. Ce que je voulais dire c'est que j'imagine qu'il vous ont pas parlé de moi qu'en bien alors voilà. J'ai du mal à comprendre pourquoi vous avez pas fini par les croire... Enfin Zach' avait sans doute raison quand il me parlait de vous en me disant que vous étiez des gens bien... Mais en général les adultes ne prennent pas vraiment mon parti. Ils ne cherchent pas à me comprendre. Alors ça me surprend v'voyez ? »

Sa voix s'était brisée dans les aïgus alors qu'il reprenait son souffle en attendant une réaction du père de Zach, tout en donnant des regards discrets à ce dernier comme pour voir ce qu'il pensait de tout cela. Allait t-il le trouver ridicule ou capricieux ? Ou trop fragile ? Ou pas assez courageux ?

N'était t-il pas à la hauteur ?

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Sujet: Re: Leçon d'empathie n°13 : aider un ami - feat. Niklaus [Potsdam]
Mar 27 Déc - 13:59
Home, let me come home. Home is wherever I'm with you.
Dimanche 15 juillet 2018 - Potsdam, Allemagne ••• Nik eut l’air d’avoir du mal à se lancer. Ce n’était pas vraiment surprenant pour Zach ; il y avait tant de choses qu’il ne savait pas sur son ami… la liste de ce qu’il avait sur le cœur devait être bien longue.
Jakob ne sembla pas dérangé que Niklaus demande des détails sur sa discussion avec ses parents. Cela le concernait directement, après tout. Mais il préféra le laisser parler avant d’expliquer tout cela, pour ne pas le couper dans son élan. Même si Zach ne s’y connaissait pas beaucoup en expressions faciales, il comprit que le Gryffondor se libérait peu à peu, enfin capable de s’exprimer sans être grondé, ou pire, ignoré.

Le rouquin fut surpris d’apprendre que pour le garçon, les choses avaient commencé bien avant cette année scolaire, mais en y réfléchissant, c’était logique. On ne construisait pas un mal-être bien ancré en un an. Les confits devaient avoir modelé son enfance.
Lorsque Niklaus parla de Serpentard, Zach secoua les mains en tentant de le rassurer d’un « T’inquiète, t’inquiète, je sais ! » sincère. La rivalité entre leurs deux maisons ne datait pas d’hier. Et puis, en y repensant, pour lui qui était si fier d’avoir été réparti dans la maison de papa-Ja… N’était-ce pas aussi idiot de vouloir à tout prix se retrouver chez les Serpents et de présenter leur maison comme la seule valable, que de les éviter comme la peste comme le faisaient les certains Gryffondor à leur première rentrée ? Une pensée à méditer.

Alors que Nik en évoquait la possibilité, il s’imagina un instant que son ami se fasse renvoyer. Toute l’école rassemblée. La directrice prononçant des paroles dures, sévères, à son encontre, puis brisant sa baguette devant tout le monde… Il eut un mauvais frisson, pris d’une envie violente de retrouver sa propre baguette de cèdre pour s’assurer qu’elle était en bon état. Assurément, cela aurait été le meilleur moyen de faire mal tourner Niklaus, en lui donnant le plus net des sentiments de rejet et de honte.
Mais il ne trouva rien à redire au fait qu’il était mauvais avec une baguette. C’est faux ? Il l’avait vu de ses propres yeux, plusieurs fois, durant toute l’année. C’est pas grave ? Bien sûr que c’était grave. Aux yeux de Zach, l’échec scolaire était tout simplement la pire chose qui puisse arriver ; plutôt mourir que de se prendre un Acceptable alors que ses notes ne descendaient jamais en-dessous d’Effort Exceptionnel. Et puis… s’il choisissait de mentir, il n’était pas certain d’être crédible. Il ne s’était encore jamais testé à formuler un mensonge en étant ainsi sous pression et mal à l’aise, et ne comptait pas le faire maintenant. Pas dans une situation où l’enjeu était bien défini, bien réel.

Lorsque Niklaus conclut, Zach était plus attristé que déçu. Se mordillant la lèvre, il l’observa d’un air désolé qui ne lui était pas familier. Il se demanda un instant s’il serait comme ça, lui aussi, une fois adulte ; insensible aux petits cœurs des enfants et à leurs tracas, persuadé que les siens étaient plus importants… Alors que tout se jouait maintenant pour son camarade.
Il préféra laisser Jakob répondre, plutôt que d’enfoncer Niklaus. « Nous n’avons pas de raison de ne pas prendre ton parti… comment juger une situation sans connaître le point de vue de chaque participant ? Chacun a son mot à dire. » Le regard de Zach se fit insistant et il se trémoussa un peu sur sa chaise, comme pour rappeler à son père que son ami avait demandé quelque chose plus tôt. Mais aussi parce qu’il était resté longtemps immobile et que cela commençait à lui peser. « Je vais répondre à ta première question. Peut-être que savoir ce qui se dit de l’autre côté t’aidera.
« Tes parents… ont le sentiment d’être dépassés et démunis. J’ai cru comprendre que les violentes disputes entre tes deux frères aînés les avaient conduits à les séparer pour essayer de vous épargner, toi et ton jeune frère, pas pour t’attrister. Surtout qu’ils ne semblent pas s’être calmés malgré leur visite chez le psychomage, de ce que j’ai compris. »
Zacharias nota mentalement l’existence d’Ulricht, dont il n’avait pas idée jusqu’à présent. Il avait plutôt imaginé Nik comme étant le benjamin des Dubois, laissé pour compte devant ses deux aînés… mais l’un n’empêchait pas l’autre. « Je ne sais pas si tu les déçois, il en faut beaucoup pour que des parents soient déçus de leurs enfants… ils ne savent simplement pas quoi faire pour t’aider à avoir de meilleurs résultats. En revanche, ils m’ont aussi affirmé que tu ne faisais aucun effort en cours – » « C’est pas vrai ! » répliqua immédiatement Zacharias en se redressant d’un bond sur sa chaise. « Puis même les profs ont qu’à faire quelque chose si ça les soûle qu’il y arrive pas, plutôt que d’attendre comme si ça allait se résoudre tout seul ! » « Je sais bien, mon cœur. » La voix de Jakob s’était adoucie comme pour calmer Zach, ce qui sembla fonctionner puisqu’il se rassit correctement, avec une petite moue révoltée. L’adulte se tourna de nouveau vers Niklaus. « Et j’ai bien davantage tendance à croire quelqu’un qui était sur place toute l’année. » Une manière de dire discrètement qu’il se doutait que les Dubois, qui lui avait fait part de leurs emplois du temps chargés, ne s’étaient pas beaucoup occupés de Niklaus durant cette année scolaire. Comment expliquer sa « fugue », sinon ?

« Dans tous les cas, se sentir incompris n’aide pas vraiment à améliorer son comportement. Tes professeurs ont dû le comprendre d’une manière ou d’une autre, si tu es passé en deuxième année… Et si tout le monde y met du sien pour améliorer la situation, toi, tes professeurs et tes parents, il n’y a pas de raison que tout aille aussi mal cette année. N’est-ce pas ? » Jakob sourit à ces derniers mots, et Zach fit de même en tentant de transmettre un peu de sa détermination à Niklaus. (Pas toute entière. Il en avait besoin aussi.) « Comptes-tu voir un psychomage pour en parler ? Cela pourrait aider. Surtout si tes parents s’y prêtaient également. Nous pourrons parler de tout cela ensemble, si tu acceptes que nous les rencontrions, mais nous ne sommes pas des professionnels en psychologie… Peut-être ne pourrons-nous pas te fournir tout le soutien dont tu as besoin. » « Surtout pas moi... » marmonna Zach devant son verre vide, presque pour lui. Il avait bien hâte que le petit Ziegler vienne l’aider ; lui au moins, il saurait forcément remettre un sourire sur le visage de Nik.
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Sujet: Re: Leçon d'empathie n°13 : aider un ami - feat. Niklaus [Potsdam]
Dim 8 Jan - 22:03
Leçon d'empathie n°13
Niklaus & Zacharias

Spoiler:

Dimanche 15 juillet 2018

Alors qu'il se trouvait au milieu d'inconnus avec pour seul repaire Zacharias, Niklaus se sentait de mieux en mieux. Chaque nouvelle parole du père de ce dernier le rassurait. Pourtant, il en avait été apeuré. Un agent du ministère cela se devait d'être austère... même s'il était homosexuel et que selon Ludwig les homosexuels étaient des gens très extravagants qui adoraient le rose. Enfin ça c'est ce qu'il disait pour se moquer de Klaus mais ce que Niklaus ignorait c'est que son sombre frère n'était pas parti innocemment aux USA. En attendant, l'homme face à lui ne correspondait à aucun des deux stéréotypes.

Jusque maintenant il s'exprimait d'une voix calme et avec un regard bienveillant. Niklaus était littéralement dérouté. En attendant, Niklaus s'était un peu détendu tandis qu'il ne quittait du regard le père de Zacharias que pour jeter des regards à ce dernier, cherchant toujours son avis et une éventuelle approbation. Approbation de quoi ? Il n'en savait trop rien.

Lorsque l'homme parla de psychomage, l'incompréhension put se lire sur le visage du gryffondor. Un psychomage? Mais quel psychomage ? Ils avaient été voir un psychomage ?

Sidéré et paumé, le petit Dubois avait mille questions qui tournoyaient dans sa tête au point qu'il ne s'offusqua pas lorsque Jakob annonça que ses parents pensaient qu'il ne faisait aucun effort. Il était resté bloqué sur l'information que ce dernier venait de lui révéler. Lui qui avait toujours cru que ses parents s'en fichaient de la violence qui régnait entre ses aînés, voilà qu'il apprenait qu'ils avaient essayé quelque chose.

Pourquoi il était pas au courant ? Pourquoi ?

En attendant, la voix de Zacharias protestatrice le tira de ses pensées. Yeux écarquillés, il regardait ce serpentard qu'il ne connaissait finalement pas tant que ça le défendre. Ce serpentard aux points incroyables qui brillait avec son jumeau et Robbie sur le podium des meilleurs élèves de leur promotion. Il le comprenait. Ou du moins, il remarquait ses efforts.

Le mieux, c'était que son père le croyait. Il les croyait ! Mine surprise et légèrement rougeoyante sous l'émotion, Niklaus n'arrivait plus à prononcer un mot tant il était reconnaissant. Il lâcha un léger sourire plein de bonté à Zacharias avant de se retourner vers Jakob qui venait de reprendre la parole. Et il n'avait pas si tort. Les choses semblaient s'annoncer moins sombrement qu'il l'aurait cru. Hochant doucement la tête, le gryffondor lâcha un « Oui » encore tout timide et sidéré d'être si bien reçu sans être démonté de toute part. Cela lui changeait.

Quant à la suite, elle arracha une grimace à Niklaus. Un psychomage ? Il savait pas trop. Est-ce que ça aidait vraiment les gens ? Haussant les épaules légèrement, il lâcha un « Je sais pas...peut-être » pas très assuré avant de secouer la tête face aux propos de Zacharias. « Faut pas que tu dises ça. T'es le seul...enfin...le seul quoi. » à l'avoir compris et à avoir vu sa détresse ... mais ça, Niklaus arrivait pas à le dire tout haut alors à la place il secoua à nouveau sa tête avant de se balancer légèrement sur sa chaise.

La conversation lui avait fait du bien mais aussi un peu fatigué. Il n'avait pas l'habitude de parler de lui et de se confier et ce n'était pas pour lui un exercice facile. Il n'avait pas non plus l'habitude de rester immobile. Mais bon... C'était pas à lui de décider du départ. Alors il se contenta de lancer un autre sourire à son ami avant de jouer distraitement avec la carte de restauration.

Il se sentait bien.

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Sujet: Re: Leçon d'empathie n°13 : aider un ami - feat. Niklaus [Potsdam]
Dim 12 Fév - 18:11
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Dimanche 15 juillet 2018 - Potsdam, Allemagne ••• Zach releva la tête aux propos de Niklaus.
Le seul ? Lui, Zacharias, à qui Friedhart avait dit récemment qu’il n’avait pas encore tout compris aux gens ? Lui qui avait traité un ami comme son larbin toute une année ? Lui qui connaissait à peine Nik ?
Il secoua la tête. Impossible. Il ne pouvait pas y croire. Ce n’était pas logique. « Mais non... » Les autres avaient forcément fait, ou même tenté quelque chose, même si Nik ne les avaient pas vus. N’est-ce pas ?

Niklaus avait l’air fatigué, et Zach devait ABSOLUMENT se dégourdir les jambes ; la position assise devenait intenable. Ce fut donc le bon moment pour rentrer à la maison. Un coup de poudre de cheminette, et ce fut fait. Mais Zach eut vraiment du mal à comprendre l’accueil que leur fit Samuel… pourquoi une telle mine ? Ce n’était pas comme s’il ne savait pas qui était Nik, ou comme s’ils venaient d’annoncer son adoption. Bah, il en parlerait à Friedhart, lui aurait sans doute une explication. Samuel était parfois bien trop difficile à déchiffrer. Ou étaient-ce les gens en général ? Peu importait.

Zach mit un point d’honneur à faire passer une excellente soirée à Nik. Certes, il s’était retrouvé plusieurs fois un peu perplexe, se demandant ce qu’il allait bien pouvoir lui faire faire, mais finalement, ils avaient bien rempli leur soirée : d’abord de la cuisine pour tout le monde avec Jakob, puis un bon repas, et enfin un film moldu après vingt bonnes minutes passées à expliquer le principe à Nik – Czeslaw l’ayant stoppé lorsqu’il se fut mis à parler de binaire pour lui expliquer ce qu’était le numérique. Mieux valait ne pas pousser l’analyse trop loin.

Lorsque vint l’heure de se doucher et d’aller dormir, les cheveux encore humides pour se rafraîchir, il pensait qu’il serait assez fatigué… mais non. Il ressentait encore ces décharges d’énergie partout dans son corps, signe que ce n’était pas suffisant. Peut-être était-ce dû à la présence de Nik, masse de chair chaude non loin de lui. A trente centimètres pour être exact, dans le lit jumeau au sien. Il se tourna sur le flanc pour mieux le voir. Son dos se soulevait régulièrement au rythme de sa respiration… Quel sentiment étrange, de savoir que cette masse avait des sentiments. Et même plutôt négatifs en ce moment. Pour Zach, il n’aurait pu être qu’un tas de viande, s’il n’avait pas eu la certitude aujourd’hui que c’était un être pensant, au même titre que son frère, ses pères, lui-même. Nik venait de franchir un pas dans son estime, passé de sac de chair à personne à part entière. Peut-être même ami ? Il était trop tôt pour le dire.

Sous l’effet de l’ennui, il remua encore dans son lit, avant de chuchoter : « Tu dors… ? Il fait grave chaud... » Il lui fallait bien une excuse pour démarrer cette discussion nocturne. « Ca va, tu gères ? Tu te plais ici pour l’instant ? »
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Sujet: Re: Leçon d'empathie n°13 : aider un ami - feat. Niklaus [Potsdam]
Ven 17 Fév - 17:20
Leçon d'empathie n°13
Niklaus & Zacharias

Dimanche 15 juillet 2018

La discussion sérieuse se termina. Mine de rien cela avait été stressant et fatiguant et Niklaus fut ravi lorsqu'ils se dirigèrent à nouveau vers le réseau de Cheminette. Une fois chez les Ebstein-Worczinski, le jeune gryffondor observa la maison les yeux grands ouverts. Elle était aussi grande que la leur, peut-être un peu plus...difficile à dire. En tout cas on pouvait voir un grand jardin par la fenêtre ce qui contrastait clairement avec son chez lui qui n'en avait qu'un petit. De toute façon, chacun y restait dans sa chambre ou alors ils jouaient dehors. Il y avait une plaine de jeu pas trop loin de chez eux de toute façon...

Mais ici tout était étrange. Des lumières au plafond qui ne brillaient pas comme chez lui à la musique qui provenait d'une boîte comme celle d'étude des moldus.

Saluant Samuel poliment, Niklaus regarda Zacharias en l'interrogeant du regard en voyant que pour une fois le poufsouffle ne cherchait pas à coller son jumeau. Enfin il restait toujours dans les parages mais il préférait être sur un étrange objet avec un cache oreille qui possédait un fil. Un ordinateur d'après Zacharias. Quelque chose qui permettait de faire plein d'autre choses comme parler aux gens qui étaient loin. Et là il parlait à Miles d'après Zacharias. (Niklaus avait bien vu le visage de Miles scotché sur l'écran par dessus l'épaule de Samuel mais cela lui paraissait juste dingue. Comment les moldus arrivaient à faire cette magie?)

Mais déjà, une autre magie moldue attira son attention. Les images qui bougent et qui parlent dans la groooosse boite noire que l'autre papa de Zacharias regardait... Mais bon, il devait ranger ses affaires. A l'étage.

Le reste de la journée se passa bien entre les discussions sur le quidditch, la cuisine tous ensemble (concept dingue aux yeux du Dubois) et la découverte de la télévision avec ''Retour vers le Futur''. Un film rempli de truc dingues. Niklaus avait pas tout compris mais il trouvait ça vachement cool (et vachement compliqué en entendant les explications de Zacharias).

Le soir en avait profité pour tomber et les trois garçons furent bien vite envoyés dormir. Ici aussi chacun avait sa chambre. Niklaus avait eu le choix de dormir dans la chambre d'amis mais il avait préféré rester au côté de son ami. Il le rejoignit d'ailleurs une fois sa douche prise. La fenêtre ouverte permettait d'aérer un peu la chambre que la chaleur estivale rendait presque étouffante. Alors que Niklaus s'était retourné une nième fois pour essayer de dormir (en ayant aussi retourné son coussin), la voix de Zacharias lui parvint d'un peu plus haut.

« Fait chaud... Ouais... On se croirait au centre d'un volcan... » se contenta t-il de répondre en chuchotant lui aussi avant de se mettre sur le dos, les yeux aux plafonds, souriant aux propos suivants de son ami. « Ouais c'est vachement cool... C'est dingue tout ce que les moldus inventent... Puis tes pères ils sont vachement cool ! Vous faites même la cuisine ensemble... C'est dingue... Mais j'ai l'impression que ton frère il est pas content de me voir. »

Niklaus rigola doucement. Samuel n'avait jamais l'air content de le voir à vrai dire. Pourtant le gryffondor lui avait jamais rien fait mais bon... Il n'était pas forcé de s'entendre avec le jumeau de son ami n'est-ce pas ?

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Leçon d'empathie n°13 : aider un ami - feat. Niklaus [Potsdam]

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