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Un prince à la rescousse [Zach]ProfilDate d'inscription : 01/02/2023 Messages : 231 Date de naissance : 15/02/2008 Age : 16
| Sujet: Un prince à la rescousse [Zach] Lun 29 Mai - 10:22 Un prince à la rescousse Le mois de novembre s’est écoulé très vite. J’ai préparé la chorale avec tous les animaux pour le bal. J’ai adoré passer tout ce temps avec ces créatures mais il a fallu que je conjugue cela avec la nécessité de continuer de travailler et d’obtenir des bons résultats dans l’ensemble des matières. Autant dire que j’ai très peu vu mes amis durant cette période. Une pause nécessaire après ce qui s’est passé dans les tribunes. Je ne peux empêcher cette peur de blesser quelqu'un de continuer de grignoter mon coeur. Les entraînements avec les héritiers et Seika m’aident à apprendre à maîtriser mes émotions et mon don. Le temps que ce soit le cas, il est peut-être préférable que j’esquive ceux que j’apprécie. Je travaille aussi beaucoup sur la maîtrise de mon don même en dehors des entraînements. La méditation est devenue une part intégrante de mon emploi du temps grâce aux conseils de l’ami de Seika. J’ai embarqué Léonie dans cette préparation de la chorale. C’est ainsi que le mois de novembre a filé puis le bal a eu lieu. Les vacances de Noël approchent et la perspective de les passer en partie avec Zach m’enthousiasme. Il est prévu que nous allions passer au moins une nuit dans la forêt près de chez moi. J’ai hâte qu’il découvre à mes côtés la faune et la flore de ma région. Je sais qu’il y prendra autant de plaisir que moi. Je ne sais pas si nous pourrons nous rendre dans un des jardins dont il m’a parlé. J’aimerais beaucoup mais il y a tant de choses que j’aimerais avec lui. Je voudrais lui parler de mon nouvel ami aussi. J’ai hâte de lui présenter même si cela va impliquer que nous fassions une excursion dans la forêt interdite. J’espère qu’il acceptera de me suivre car je sais que franchir ainsi les interdits n’est pas dans ses habitudes. Là n’est pas la question pour l’instant de toute manière. La journée de cours s’achève et je file ramener mes affaires dans la salle commune. Je les dépose et alors que je redescends, je croise le chemin d'Anguille qui vient voler près de moi pour réclamer un peu d'attention. Je lui accorde des caresses et une friandise que je sors de ma poche. Je lui propose de venir avec moi et il volete de joie m'indiquant son accord. Quentin ne semble pas être dans les parages mais il va se douter qu'Anguille a trouvé une personne pour lui accorder de l'attention. Je file, le jobarbille voletant derrière moi. J'avais prévu de me rendre dehors pour méditer en contact avec la nature mais un regard vers la bestiole me convainc qu'il ne va pas aimer le programme de méditer dans la neige. Un voletage frénétique vient me confirmer qu’il préfère que je change de destination. Je lui sourit affectueusement et je me dirige dans un des couloirs déserts de Poudlard. Il fera bien plus chaud pour le jobarbille. Je m’installe en tailleur dans un coin et je me concentre sur ma méditation. Plus rien n’existe autour de moi alors que je cherche à faire le vide, à me centrer uniquement sur moi-même en recherchant cette sensation de sérénité. Anguille se blottit sur mes genoux et se pose ainsi. Il semble apprécier ces moments où je suis sereine, moins un tremblement de terre sur pattes qui risque d’exploser à tout moment. Le temps passe ainsi et je ne vois pas ce qui se passe autour de moi. Je ne sens pas une personne s’approcher de moi et c’est quand j’entends le nom du sort que mes yeux s’ouvrent. “ Oppugno”. Je n’ai pas le temps de réagir que des cordes apparaissent autour de mon corps. Un garçon s’approche de moi et me soulève ainsi immobilisé contre le mur. “ Cela fait des mois que je t’observe, tu es si belle. Nous avons enfin du temps ensemble”. Je sens sa bouche qui s’approche de la mienne et je secoue ma tête dans tous les sens pour qu’il ne me touche. “ Dégage! Laisse-moi tranquille”. Je résiste de toutes mes forces pour ne pas utiliser mon don de la terre, ne voulant pas risquer de créer un trop gros tremblement de terre et que des personnes soient blessées. Comme cela ne concerne que moi, j’ai suffisamment de maîtrise pour ne pas laisser éclater mon don. Je tente de lui donner un coup de tête pour qu’il me lâche. “ Je sais que tu m’aimes aussi, je te vois me regarder”. Je suis totalement incrédule. “ Je ne vois rien du tout, tu n’es rien pour moi alors je vais sûrement pas t’accorder la moindre attention. Je ne sais même pas qui tu es”. Je sens que je l’ai vexé alors qu’il me plaque un peu plus contre le mur. “ Pourtant tu n’as pas arrêté de me regarder, ne me mens pas! Je t’ai vu!”. Il tente une nouvelle fois d’approcher ces lèvres des miennes et je tourne de nouveau la tête dans tous les sens. “ Lâche moi immédiatement”. Les paroles de Seika sur les garçons me reviennent en tête en cet instant et je prie qu’elle soit dans le coin ou Quentin. Je me mets à hurler, espérant alerter quelqu’un même si l’aspect désertique du couloir rend la chose peu probable. Je ne me suis pas rendu compte qu’Anguille a profité de sa petite taille pour s’éclipser. Il volette dans les couloirs de manière hagarde. Il recherche son humain pour qu’il vienne aider l’humaine qu’il apprécie tout de même. Son vol est erratique, exprimant une forme de panique. Il vole en direction de l’endroit le plus probable pour trouver son humain: le terrain de Quidditch. Il n’est pas toujours le plus malin mais il connaît par cœur les habitudes de Quentin. Pourtant, alors qu’il arrive dans les vestiaires, pas de Quentin à l’horizon. Mais une autre tête blonde est présente et c’est un humain qui pourrait réagir. Anguille volette pile devant les yeux de la tête bouclée et s’agite ainsi dans tous les sens. Il lui exprime par son vol une certaine urgence à le suivre. S’il ne comprend pas, il ose même lui donner des coups de becs légers avant de reprendre son vol. Dès qu’il a compris, Anguille reprend le chemin en sens inverse, volant aussi vite qu’il le peut en s’assurant être bien suivi. |
| Sujet: Re: Un prince à la rescousse [Zach] Jeu 1 Juin - 19:02 Un prince à la rescousse Décembre, déjà. Comme le temps passe vite, songea Zach Brown, adolescent aux boucles dorées, à la démarche légère, à la carrure d'un piquet qui aurait pris forme humaine (un joli piquet) et à la voix affreusement grave pour un chérubin de grande taille. Il en avait pleuré un moment, devant quelques rires de quelques camarades témoin de sa période 'je mue et je veux mourir pour ça', avant de bomber le torse, puissant, parce qu'au moins il avait quelque chose de carrément masculin. Enfin. Pas aussi pleine d'hormones MÂLES que d'autres, mais suffisamment pour surprendre ceux qui l'avait connu avant et après ET ceux qui ne le connaissaient pas, tout court, et qui s'attendaient à ce qu'une voix fluette ne sorte de sa bouche. L'araignée humaine en pleine mutation – parce qu'il grandissait toujours, oui - se posa un instant dans un coin de la cour à ciel ouvert pour cogiter après une partie de baveboules éprouvantes l'ayant jeté dans la douche une heure avant cela. Il cogita pour faire le point. Le club était en phase de s'ouvrir. Ne manquait plus que l'accord d'un professeur dont il avait déjà préparé le speech pour le faire céder. Speech validé par ses amis et futurs membres. Ses dessins et ses transactions diverses se portaient bien. Ses liens amicaux étaient de sucre. Et ses liens discordiaux, de sel dont il évitait de tremper ses journées. Sa famille ? R.A.S. Parfait. Quant à ses liens ou plutôt son lien 'love', s'il n'avait pas disparu totalement de son coeur (parce que l'amour est envahissant, imposant et difficile à domestiquer, mais aussi parce qu'il n'est pas alchimiste de son état et que donc transformer amour en amitié prend du temps), il avait pour ainsi dire disparu de son regard. De ses pensées, moins. Presque. Mais alors de visu... Annah brillait par sa transparence. À croire qu'elle l'évitait. Ce qui, aussi rageante soit l'idée, tombait au fond, il fallait l'avouer considérant ses projets de Déni-Reni, plutôt à point nommé. Ou peut-être l'avait-elle cramé et prenait-elle tout simplement ses distances. À cette pensée, un tentacule sembla se tourner et se retourner dans son estomac. Il n'avait pourtant rien mangé en lien avec la mer, ni n'avait mis un pied ces derniers temps dans le lac noir de Poudlard. L'adolescent grimaça, secoua la tête, puis quitta la cour venteuse pour se rendre sur le terrain de Quidditch où une petite sortie sur balai lui ferait plus que du bien pour démêler le tout. Ou pour oublier tout ça ! Rendu dans les vestiaires, perdu dans ses pensées sur une silhouette aux cheveux d'or, plus brillants que les siens à ses yeux, et de sourires enthousiastes, il fut instantanément réveillé et passablement ennuyé par l'arrivée d'une créature volante, bruyante et, comble de la poisse, collante. Et agressive, en prime, puisqu'elle se mit à le picorer comme s'il n'était qu'un épis de maïs. « Mais oust, enfin ! » Piétina l'adolescent avant de soupirer, de reposer son balai et de suivre le jobarbille dont il avait fini par comprendre le « message ». Eilea avait-elle perdu sa baguette magique ou son talent pour lui envoyer des lettres en forme de papillon ? Si c'était le cas, il lui déclarerait qu'il préférait de loin la version papier que sa version vivante et agitée qu'il ne pouvait pas dégommer parce que c'était, encore une fois, vivant. Bon. Ok. Il n'était pas du genre à dégommer les choses, mais quand même ! On n'envoyait pas des bestioles à bec attaquer des gens pour délivrer des messages absents des serres ! Et ainsi arriva-t-il après dix bonnes minutes dans un des nombreux couloirs désertés (parce qu'il est grand le château, oui) de l'école – et dix bonnes minutes de souffrance pour le tête-à-tête entre Annah et le lourdingue complètement creepy. Et ainsi finit-il par entendre une voix familière dont il avait presque oublié la douce sonorité. Sa voix à elle. À Annah. Plus loin. Un peu plus loin. Et vu le timbre de voix, le volume et les propos, le sang en ébullition, Zach fonça comme un bulldozer sans même savoir ce qu'il ferait une fois arrivé. Et en fait, peut-être parce que son subconscient savait qu'il ne gagnerait pas avec une baguette, ou peut-être parce que tout sembla se figer dans son regard quand il la vit, sans considérer plus aucune pensée – en eut-il eu en cet instant – son corps torpilla vers l'ennemi d'Annah. Et le sien par extension. Dépassant d'un coup de vent à faire tournoyer le jobarbille, son corps long, propulsé à la vitesse d'un cognard avec pour batteur un sens de la justice et un être aimé en difficulté, se jeta à l'assaut du bourreau de sa muse. Bourreau qui eut juste le temps de le cadrer des yeux, pas davantage, choqué, surpris, incrédule, de voir un chérubin en pétard, avant de se faire souffler comme une bougie sur le côté. D'arracher un souffle, un cri et la prise du malotru sur la prisonnière, avant de terminer dans une chute lourde et douloureuse sur les pavés froids du couloir. « Mais qu'est-ce qu'tu crois faire, heinnnn, heinnnn, HEINNNN, t'es taré, tu la touche pas, putain. Tu la touche pas. » Il était rarement grossier. Vraiment. Et voilà que deux adolescents roulaient librement sur le sol, nœuds de jambes et de bras, de coups et de griffes, une guéguerre adolescente qui ne finirait pas, si elle s'éternisait ainsi, par la victoire de l'angelot qui avait eu pour seul coup décisif la surprise, laquelle était déjà derrière, alors que l'ennemi, lui, avait l'avantage de la force et il s'y mettait bien. Annah ? Elle ? Pas oubliée, mais il espérait qu'elle avait pris ses jambes à son cou. S'il arrivait à réfléchir. Et s'il y arrivait avec toute sa tête, il comprendrait que ce ne cadrait pas avec son pro fil. Fils et cordes dont elle devait encore, d'ailleurs, se détacher de son côté. - Spoiler:
| ProfilDate d'inscription : 01/02/2023 Messages : 231 Date de naissance : 15/02/2008 Age : 16
| Sujet: Re: Un prince à la rescousse [Zach] Mer 7 Juin - 23:11 Un prince à la rescousse L’impuissance, pouvoir simplement débattre sans la moindre efficacité alors qu’il s’est assuré que je ne puisse ni me servir de ma magie ni de mes poings. Je sais me battre mais pourtant une fois les liens autour de mon corps, je ne peux tout simplement plus rien faire. Des coups de tête, des tentatives de morsure dès qu’il approche trop près de moi sont mes seules tentatives de défense. Ainsi que de crier même si les chances d’être entendus sont très faibles. Quelle idée aussi de venir dans un endroit aussi isolé pour méditer. Les conseils de Seika me reviennent en mémoire bien trop tard. A de multiples reprises, il tente de m’embrasser de force. Il continue de me parler, de me dire à quel point il me trouve belle. Que cela fait longtemps qu’il m’observe, qu’il souhaite m’aborder et que là, il ne peut plus se retenir. Je réagis toujours vivement quand c’est les autres qui se font agressé. Que ce soit moi me plonge dans un état de sidération. Je n’ose pas utiliser mon don. Il pourrait m’échapper et des personnes pourraient être blessées. De toute manière, je suis complètement sidérée et je finis par ne plus trop réagir. Les mouvements de défense persiste mais mon cerveau est incapable de pondre une réaction adaptée. Il est simplement passé en mode survie. Le temps semble très long, s’étirer dans une boucle sans fin et sans issue. Je ne réalise pas tout de suite les changements qui surviennent. L’élève qui se fait plaquer au sol. C’est la voix qui me sort de ma sidération. Une voix que je connais bien, même très bien. Une voix qui me provoque un certain bonheur rien qu’à l’entendre. Mais c’est surtout l’incertitude. Est-ce vraiment lui? Que fait-il là? Des questions que mon cerveau n’est pas réellement capable de se poser. Tout semble flou et c’est l’Anguille qui vient me donner des coups de becs. Affectueux mais c’est une ancre qui me permet de me raccrocher peu à la réalité. Je redeviens maîtresse de moi-même et je sens Anguille qui vient couper les cordes avec son bec. Le temps que cela prend me permet une fois libéré de pouvoir agir de nouveau. Me rendre compte que les deux sont au sol, roulant et se débattant. Je pourrais m’enfuir mais je ne le ferai pas. Voir mon ami ainsi aux prises avec l’autre me donne des ailes. Je dois lui venir en aide alors qu’il est venu me secourir. Je ne suis pas en état de réfléchir, mon corps réagit. Je viens saisir le mec par le col alors qu’il est un instant sur le dessus. Je le tire en arrière puis j’enchaîne des coups. Moins efficace qu’habituellement car je suis encore tremblante de ce qui s’est passé. Mais l’entraînement m’a rendu suffisamment efficace. Assez pour le mettre au sol un instant. Se rendant compte de son infériorité numérique, je l’observe filer mais mes jambes ne me portent plus pour lui courir après. Il s’enfuit alors mais sa course est stoppée par l’arrivée d’un préfet. “ Que se passe t’il ici?”. Sa voix résonne. Geignarde. “ Ils s’en sont pris à moi sans raison et m’ont frappé dans ce couloir en s’y mettant à deux. J’ai eu si peur”. Il se plaint, se présentant comme une victime. Le préfet se tourne vers nous. La colère gronde dans mon cœur et je m’emporte. Ma voix monte dans les tours. Je n’ai jamais su me contrôler face à ce qui me semble injuste de manière aussi flagrante. “ C’est injuste, c'est lui qui m’a attaqué. Il a voulu m’embrasser, il m'a jeté un sortilège pour m'immobiliser et Zach est venu pour me secourir”. Je n'ai pas l'habitude de mentir mais je ne connais pas bien ce préfet. Je m’énerve et je veux m’approcher. " Arrête de jouer les victimes. Assumes tes actes". Je ne supporte pas ce genre de faiblesse. L'honnêteté est une valeur essentielle à mes yeux. Mes jambes tremblent et s’effondrent sous moi, m’empêchant d’avancer plus loin. Même l’Anguille s’agite devant le préfet, tentant de lui faire comprendre dans un langage incompréhensible pour un humain classique. Il n’aime pas non plus l’injustice et cherche à défendre les deux humains qu'il apprécie. La colère continue d'embraser mon coeur et je lutte de toutes mes forces. Je sers les poings pour ne pas déclencher mon don. Ne pas créer de tremblement de terre. - Reste-t'il ou non?:
1-2: Rien à faire le mec, reste défiant Annah et Zach 3-4: il veut s'enfuir mais se fait intercepter par un préfet qui a accouru à cause du boucan 5-6: Il s'enfuit, prenant ses jambes à son coup et ne demande pas son reste
Dernière édition par Annah Smith le Mer 7 Juin - 23:47, édité 1 fois | ProfilDate d'inscription : 24/08/2015 Messages : 3027
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| Sujet: Re: Un prince à la rescousse [Zach] Mer 7 Juin - 23:11 Le membre 'Annah Smith' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| Sujet: Re: Un prince à la rescousse [Zach] Dim 16 Juil - 12:34 Un prince à la rescousse Le chérubin aurait clairement passé un sale quart d'heure si le combat avait duré, mais pouvait-on seulement parler de combat devant une vision de deux poupées de chiffon tournoyant sur elles-mêmes sur les dalles froides d'un couloir déserté ? On était, en effet, très loin des grands combats de caïds, à la limite de l'épiques, où la vue du sang émoustillait et propulsait l'adrénaline à taper plus fort, plus vite, plus loin, sans que plus rien ne compte. Ce qui était certain, en revanche, c'est que la surprise étant passée, ce n'était plus qu'une question de minute avant que Zach Brown ne se retrouve en fâcheuse posture. Ce qu'il évita donc par l'intervention de la belle en danger qui écarta le prédateur et continua de s'occuper de son cas avec plus d'aplombs que l'angelot avait pu en fournir. Zach resta là, une fois debout, les bras ballants, à observer sa fougue sous un ta-ta-tam infernal provenant de son cœur en émoi. Qu'elle était belle, en colère ! Qu'elle était féroce, son Annah -na ! Mais se rappelant qu'il ne pouvait (ou plutôt ne voulait) pas penser ainsi d'elle, se secoua la tête et le ciboulot afin de rebondir au mieux dans cette situation et d'être surtout plus efficace de ses quelques années en plus – d'autant que malgré ses coups, sa défense et sa riposte magnifique, elle avait vécu un moment d'impuissance redoutable qui pouvait la mettre à genoux à tout instant. Il aurait pu se sentir honteux de voir le bourreau de son amie s'en aller la queue entre les jambes après l'avoir affronté elle, et non lui, mais il éprouva surtout un grand soulagement à l'idée qu'Annah puisse de nouveau respirer, se remettre de ses émotions avec lui pour la distraire au mieux... sauf que, bien sûr, cela aurait été trop beau. Parce que l'affreux tomba sur un préfet. Parce que l'affreux se posa en victime. Parce que dès lors Zach retroussa le nez, dégouté, et bomba le torse prêt à s'époumoner d'outrage. Mais ce fut Annah qui s'exprima la première et son allié senti alors à quel point elle avait grand besoin d'un support. De quelqu'un de sérieux et réfléchi et non d'un adolescent tourmenté par ses émotions, ce qu'il était pourtant. « Ou sinon on peut très bien régler ça avec un professeur et demander à ce qu'on puise en nous le souvenir de ce qui vient de se passer. Zach fit son possible pour respirer lentement, s'exprimer clairement sans ciller même s'il ne pouvait s'empêcher de lancer des regards plein de mépris au « trépassé ». Je ne suis pas le plus doué en magie, mais je sais qu'on peut difficilement modifier les souvenirs, alors s'il faut en arriver là, je suis partant. Le « connard » grimaça, mais ne se démonta pas. Ou on peut toujours gagner du temps s'il dit la vérité, s'excuse à Annah et promet de ne plus l'approcher, là, il grondait légèrement de sa voix et de son regard angélique devenu électrique. Ses mains étaient serrées en des poings tremblants, ses cheveux étaient à ce point désordonnés que sa magnifique cousine aurait fait un scandale si pas davantage devant son œil gonflant à vue d'œil et le coin de sa lèvre en sang, sa tenue débraillée aurait fait quant à elle pleurer Eilea Fuller. La potion de vérité, aussi, ajouta le blondinet qui tenait plus de l'épouvantail que de l'ange en cet instant, il voulut ajouter quelque chose, mais la fausse victime l'interrompit : - Genre, ça va aller jusque-là ? Les professeurs n'ont pas que ça à faire, tu sais, Brown, quant au Véritassérum, espèce de débile, elle vaut une fortune alors l'utiliser pour des élèves, laisse moi rire.
- C'est clair, c'est cher, et si Annah en vaut la peine (il releva le menton, sincère à mort), toi tu ne vaut même pas une noise... mais s'il faut payer, je le ferai. Parce que la vérité, c'est que tu as attaqué Annah et a voulu lui faire... des choses... et que je suis arrivé à temps. Qu'on s'est battu, ouais, pour que tu la laisses tranquille. Et que si on fait le bilan de nos comportements respectifs, t'es le plus douteux de nous trois. Parce que si Annah avait quelques heures de récurage chaudrons à son actif, lui, Zach Brown, n'en avait aucune... tandis que l'amoureux fou d'Annah, lui, en avait des tonnes. Le préfet sembla peser le pour et le contre, posant son regard sur les trois personnes avant de s'arrêter sur la fausse victime. - On pourrait bien aller voir le professeur Rockwood. Elle est peut-être aveugle, mais elle est capable de voir énormément de choses, fit le préfet d'un ton plein de respect en lisant le dégoût manifeste pour ce professeur dans les yeux de la « victime » qui serait en fait 'fausse victime'. Il y eut un moment de silence avant que ce dernier ne soit crevé par le préfet lui-même en voyant au loin un vieux cadre : ou on pourrait tout simplement demander ce qu'en pense cette fermière, fit-il en se dirigeant sous les protestations (et les insultes sur les paysans) de la 'victime autoproclamée'. Se plantant devant le cadre, observant une ferme dans le lointain et ses verts pâturages, il attendit l'arrivée de la fermière qui, sans attendre, narra ce qu'elle avait pu voir et entendre avant de rentrer dans sa fermette horrifiée et profondément traumatisé par ce 'rustre personnage' dont elle pointa du doigt le torse de la fausse victime à présent au visage déconfit. Lumière est faite sur cette histoire, Smith, as-tu des revendications particulières ? Demanda le préfet en plantant son regard sur la véritable victime. Mais sache avant tout que j'en referais aux directeurs des maisons concernées, à savoir Poufsouffle et Serpentard. »- Spoiler:
1-2 : le préfet repère un vieux cadre mettant en scène une ferme et ses pâturages, une silhouette, celle d'une fermière, s'avance au devant du cadre, témoin de la scène. 3-4 : c'est la fermière du cadre qui intervient. 5-6 : Zach remarque le cadre et le mentionne.
PS : je ne cite pas de nom pour le préfet/la préfète pour que son caractère puisse correspondre à qui le veut.
Dernière édition par Zach Brown le Dim 16 Juil - 13:03, édité 1 fois | ProfilDate d'inscription : 24/08/2015 Messages : 3027
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| Sujet: Re: Un prince à la rescousse [Zach] Dim 16 Juil - 12:34 Le membre 'Zach Brown' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé à six faces' : 2 | ProfilDate d'inscription : 01/02/2023 Messages : 231 Date de naissance : 15/02/2008 Age : 16
| Sujet: Re: Un prince à la rescousse [Zach] Mer 30 Aoû - 17:02 Un prince à la rescousse Je ne me suis jamais senti aussi impuissante, surtout avec mon refus total de perdre le contrôle de ce don. Je suis totalement paralysée et je suis incapable de réagir d’une quelconque manière. Tout me semble flou jusqu’à ce qu’enfin il ne me tienne plus. Je mets quelques secondes à me rendre compte de la situation. Zach qui est venu à ma rescousse et qui est en train de se battre juste pour me défendre. Je vois bien qu’il ne pourra pas tenir indéfiniment ainsi, alors l’adrénaline reprend le dessus. Je fonce dans le tas, maîtrisant celui qui s’en est pris à moi. Les coups pleuvent et nous roulons en boule. Je ne réfléchis pas, jusqu’à ce qu’il finisse par s’échapper. Il est stoppé dans son élan par l’arrivée d’un préfet. Il tente alors de retourner la situation contre moi, de venir m’accuser. J’entends Zach me défendre et je serre les poingts devant le toupet. J’apprécie énormément tous les efforts que mon ami déploie simplement pour me soutenir. Cela me touche beaucoup qu’il soit ainsi présent pour moi. Le préfet semble douter, ne sachant pas qui croire. Je n’ai pas le temps de réagir et en même temps, il n’est pas certain que j’aurais pu proposer quoi que ce soit. Je ressens une profonde colère face à l’injustice de son comportement. Il n’assume même pas, rejetant la responsabilité sur moi alors que c’est lui qui a commencé. L’injustice est ce qui provoque le plus de colère en moi. Pourtant là, je me sens totalement démuni, bien incapable de faire quoi que ce soit à part laisser le préfet gérer. Pour Zach, j’ai pu reprendre le dessus tout à l’heure mais là je me sens tel un pantin désarticulé. Il propose alors d’en référer à la directrice des poufsouffles. Une idée que j’approuve de la tête contrairement à l’autre. Je sais qu’elle sera juste et qu’elle ne manifestera de faveur pour personne. J’ai une grande confiance en elle. Il n’en est absolument pas de même pour l’autre élève alors que je peux lire le dégoût sur son visage. Une autre idée vient à l’esprit du préfet alors qu’il propose d’interroger la fermière du tableau. Celle-ci confirme ma version et celle de Zach, permettant ainsi au préfet de pouvoir trancher. Je suis incapable de répondre alors qu’il me demande si j’ai des revendications Je voudrais répondre mais je suis encore sous le choc sans m’en rendre réellement compte. J’hoche négativement la tête et je m’éloigne, les jambes tremblantes. Je veux juste m’isoler, oublier tout cela. Je laisse le préfet gérer et je n’entends pas réellement ce qu’il me dit. Je chancelle ainsi dans les couloirs de Poudlard, complètement déconnectés du reste de la réalité. Tout me semble flou et je sens l’adrénaline qui commence à redescendre. Je ne sais pas si Zach me suit mais en réalité je ne sais absolument pas ce que je veux. Juste ce besoin de bouger et de reprendre un peu mes esprits. Je serre encore les poings, sentant la colère toujours présente dans mon être. |
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