La pratique n'est pas dangereuse, le professeur de botanique a été ferme la dessus, raison pour laquelle il a demandé à Rafael García de veiller au bon déroulement de l'examen. Alors, le garde-Chasse, ayant accepté, fait ce qu'on attend de lui (même si la description de la fonction n'incluait pas ce point...). L'examen de 3ème année, se déroulant en parallèle avec celui des 5ème année, se déroule dans la première serre, ceux des 5ème dans la seconde sous la supervision du professeur Londubat qui, avant cela, a tenu à souhaiter bonne chance aux jeunes élèves.
« Il vous interdit de toucher la plante qui se trouve derrière vous sans avoir terminer la partie théorique avant cela. A mon signal vous tournez la feuille sur votre bureau, celle-ci contient quelques questions sur des sujets vus en cours ainsi que des explications sur ce que l'on attend de vous pour la pratique. Si c'est bien clair pour tout le monde, vous pouvez y aller. »
Et le signal est donné.
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Consignes :
1) Rédigez sous forme de oneshot votre examen.
2) La partie théorique s'étend sur des sujets variés allant de la Mimbulus Mimbletonia au Lierre grimpant à pic vu en première année et rappelé en troisième année, vous pouvez en dire ce que ce vous voulez, indiquez brièvement comment vous répondez à ces questions de base (bien, avec difficultés ou non), ne cherchez pas à trop détailler, la suite vous donnera l'occasion d'exploiter votre imagination. La dernière question théorique qui vous est demandé est d'étaler votre connaissance sur - le 'Trèfle à cinq feuilles du Bangale (complètement inventé, pour toi Math), - le Pommier Multivers (complètement inventé, pour toi Lily) - le sorcier Arthy Shaw (complètement inventé, pour toi Henry) pour lequel vous pouvez en dire tout ce que vous voulez : la personne l'ayant découverte, ses propriétés, la manière de la traiter, en quoi elle diffère de x autre plante ou se rapproche d'une autre etc etc etc....
3) La partie pratique, se déroule derrière vous, il s'agit de traiter le 'Millepertuis Vitae'. Pour chaque élève il y a un pot avec cette plante dedans ainsi qu'un mini conteneur en plastique pour recueillir ce que l'on attend de vous. Vous devez en tirer délicatement les minis pétales blanches situées sous les pétales de tailles normales. Celles-ci se retire à l'aide d'une petite pince semblable a une pince à épiler. Ces minipétales sont affreusement délicates donc soyez méticuleux ! Plus vous prendrez de temps à ce niveau, mieux cela sera. Être le plus rapide sur ce point ne vous aidera pas à réussir votre examen, loin de là. Pour vous aider, en dehors de la pince, vous pouvez imaginer n'importe quel matériel, celui ci sera à votre disposition. Il n'y a aucun danger à pratiquer sur cette plante, on vous demande juste d'être délicat et précis.
X Si vous personnage est doué en botanique, lancez 4 dés à 6 faces. Le premier chiffe reflètera le temps que vous mettez (1 = 10 minutes, 6 = 60 minutes) si le premier résultat ne vous plait pas, rabattez vous sur le second chiffre. Le troisième et quatrième chiffres sont a cumuler et indique le nombre de pétales total que vous avez récupéré pendant le laps de temps. Autant dire que si vous avez de la poisse et que votre résultat = 12 pétales en 10 minutes, cela ne sera pas vu comme bon...
Ex : 2 x lancer de dés à 6 faces = 2 et 4 3 x lancer de dés à 6 faces = 6 et 2
= En quarante minutes, xxx a récolté 8 pétales intactes.
X Si votre personnage n'est pas très doué en botanique ou moyen, lancez 4 dés à 6 faces. Le premier chiffre reflètera le temps que vous mettez, les deuxième et troisième, cumulés représenteront le nombre de pétales amassés, enfin le dernier chiffre représentera le nombre de pétales que vous avez abimés.
Ex : 1 x lancer de dés à 6 faces = 2 2 x lancer de dés à 6 faces = 3 et 4 1 x lancer de dés à 6 faces = 5
= En vingt minutes, xxx a récolé 7 pétales intactes et en a abimé 5 autres.
/!\ Si vous avez du mal à interpréter votre résultat, contactez moi en message privé sur @Neville Londubat ou sur mon discord.
La Botanique. Matt allait être à son affaire. Il n’était pas un fan invétéré de la période des examens. Rester assis pendant des heures à écrire pour répondre à des questions en se fiant à sa mémoire, voilà qui n’enthousiasmait jamais le jeune garçon. En plus, il n’avait pas vraiment une mémoire à toute épreuve et il n’était pas certain de se rappeler tout ce qu’il fallait savoir pour répondre à ses différents contrôles. Mais en Botanique, il ne se faisait aucun souci, il n’avait pas besoin des cours pour répondre aux questions, en réalité. Il lui suffisait de se fier à ce qu’il savait de chez lui.
Les questions de base ne lui donnèrent aucune difficulté. Il eut seulement du mal à ne pas trop s’étaler. Il s’agissait de ne pas répondre aux questions en une page à chaque fois. Il donna donc des réponses précises, mais qu’il se força à ne pas détailler trop. Lorsqu’arriva la partie rédactionnelle, là, il fut à son affaire. Il connaissait par cœur ce trèfle pour en avoir appris l’histoire auprès de son père et en avoir étudié quelques plants aux serres. Il en avait même vendu plusieurs. Il avait donc tout particulièrement connaissance des recommandations qu’on faisait à son sujet en en procurant.
Une fois la partie théorique expédiée, il fut temps de passer à la pratique. Là encore, il n’y eut pas de surprise pour Matt. Il avait ces plantes à la serre et il avait déjà dû les récupérer à plusieurs reprises en compagnie de son père. Lui qui était du genre à se presser et à courir partout se montrait particulièrement concentré et efficace quand il s’agissait de prendre soin d’une plante, il était littéralement transfiguré. Il y avait toute une tactiques pour récupérer les pétales sans les abîmer, et il ne fallait surtout pas aller trop vite.
Matt commença par choisir une pétale bien positionnée. Pour ne pas abîmer la pétale d’en dessous, la clef était de ne pas tirer comme un fou, mais de manifester de la délicatesse. Et il fallait aussi se faciliter l’accès à la pétale en déplaçant délicatement la plus grande. Avec une petite pelle adaptée qu’il passa entre les deux pétales, Matt les sépara et repéra celle qu’il devait récupérer. Il positionna la pince à épiler à la limite entre la pétale et la plante et sectionna discrètement le lien. Six minutes pour une pétale. Ca pouvait sembler long, mais il valait mieux prendre son temps.
Cinquante minutes plus tard, alors que sonnait la fin de l’épreuve, Matt avait huit pétales parfaitement préservées dans le récipient prévu à cet effet. Il n’était pas sûr que son résultat soit optimum mais il n’en avait pas abîmée et la plante n’avait pas souffert de son travail. C’était l’essentiel pour le jeune garçon. Et puis, il était certain que son parrain connaissait suffisamment ses compétences pour l’évaluer à sa juste valeur. Il avait fait de son mieux et il pouvait être fier de lui-même. La suite ne serait pas aussi simple.
Rédaction:
Le trèfle à cinq feuilles du Bengale est, comme son nom l’indique, apparu pour la première fois au Bengale. On ne sait pas exactement quand un humain et même quand un sorcier en a découvert la première fois, mais il intégra l’histoire de la sorcellerie au VIIe siècle quand les peuples du monde d’alors commencèrent à voyager et à parcourir le monde. Entre les combats menés sur ce sol, les Européens moldu ont découvert cette plante qui leur rappelait le trèfle à quatre feuilles censé apporter chance et bonheur. Ils en cueillirent des brassées et les ramenèrent en Europe, faisant également en voyager des spores sans le savoir.
Les spores se disséminèrent petit à petit dans les contrées d’Europe et le trèfle à cinq feuilles devint une rareté aussi prisée, voire plus, que son cousin à quatre feuilles, ce qui favorisa sa dissémination. Ce fut néanmoins en l’an de grâce 1079 qu’un sorcier, qui se dissimulait derrière le statut honorable de l’emploi d’herboriste, commença à étudier cette plante de près. Eudaffius Eisébus découvrit alors que le trèfle à cinq feuilles du Bengale avait des propriétés hydrophile. Infusée ou ajoutée à une boisson, elle diminuait la perte de liquide, ce qui pouvait être utile pour les autochtones du Bengale.
Elle fut par la suite utilisée pour des potions permettant de survivre dans des endroits où l’eau peut venir à manquer. Les herboristes, les potionistes et les apothicaires n’hésitèrent pas à en utiliser sous différents supports, et il fut tellement exploité que certains territoires s’en retrouvèrent privés. Heureusement, il lui suffit de quelques spores pour se développer de nouveau et les nombreux voyages des moldus, toujours fascinés par ses plantes dites porteuses de chance permettaient de repeupler les zones vidées par les sorciers. Les plus passionnés partaient jusqu’au Bengales pour en ramener des brassées qui leur permettrait d’en produire.
Il y eut quelques dérives au fil des temps comme, par exemple, une période où ces produits furent très populaires auprès des étudiants, qui en prenaient en grande quantité afin de perdre moins de temps à se rassasier et on constata par la suite, de gros problèmes de rétention d’eau chez un certain nombre d’étudiants, au point qu’ils faiblissaient et qu’il fut nécessaire de réaliser un drainage et des soins pendant plusieurs semaines. Cet incident fit que les sorciers qui concevaient ces produits préconisèrent une utilisation mesurée de ce qu’ils créaient.
Le trèfle à cinq feuilles est assez répandu sur la planète de nos jours, et la plupart des spécialistes en botanique magique en possèdent des plants chez eux. Elle s’est étendue jusqu’aux Amériques et même en Australie, grâce à la volatilité et la résistance de ses spores, principalement par des voies moldues. De nombreux botanistes et potionistes spécialisés travaillent ensemble pour chercher d’autres potentiels usages en espérant pouvoir l’utiliser et le rentabiliser, cette plante étant assez facile à trouver pour une personne dotée d’une certaine expertise, et surtout facile à cultiver et à reproduire. Cela dit, ces recherches n’avancent que peu dans les dernières années.
Résultat:
En cinquante minutes, Matthew a récolté 8 pétales intactes.
Aujourd'hui, c'était l'examen de botanique du coup après avoir pris mon petit-déjeuner, j'allais dans la serre où allait se passer l'épreuve et visiblement, le professeur Londubat ne nous avait pas épargné pour la théorie puisqu'il fallait faire une rédaction et en ce qui me concernait, c'était sur le pommier multivers.
Je pris donc mon parchemin et ma plume et commencer à rédiger la rédaction en mettant toutes les informations donc je me souvenais néanmoins, je regardai le temps qu'il me restait afin de pouvoir tout de même me relire puis une fois que je fus satisfaite de ce que j'avais fait, je le rendis à l’instituteur avant de me rendre là où se passait la pratique.
Il fallait donc récolter des pétales à l'aide d'une petite pince, mais il fallait être plutôt délicat ce qui me rendait nerveuse du coup, je tremblais même en les retirant ce qui en abîma certaine.
ft. Neville Londubat & les 3ème
Rédaction:
Le pommier multivers est un arbre sur lequel pousse des pomme cependant, elles ne ce sont pas banales, il faut bien le reconnaître. Celui-ci fut découvert il y a bien longtemps déjà aux XIIème siècle par une sorcière qui voyageait beaucoup dans le monde, il faut savoir ce que ce pommier vient d'Italie.
Le fruit de cet arbre est un peu à double tranchant en effet, il peut être soit remède soit un poison selon qu'il soit mur ou pas donc il faut faire bien attention à la façon dont on l'utilise. La pomme peut être mangée, bue sous forme de jus ou encore dans une potion néanmoins, il n'y a pas que le fruit qui est intéressant, le bois de cet arbre est aussi utiliser par les fabricants de baguette magique.
Les différences entre le pommier multivers et un standard sont très minimes, il a des feuilles un peu plus petites et le bois est légèrement plus clair néanmoins, la façon de le traiter est exactement la même. Enfin, pour terminer, la pomme de cet arbre est la nourriture préférée des sombrals.
Résultat du dé:
En soixante minutes, Lily a récolé 12 pétales intactes et en a abimé 3 autres
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Dernière édition par Lily L. Potter le Mar 8 Mar - 18:53, édité 1 fois