Amelia est née de parents tous deux sorciers de Sang-pur, à New-York, aux Etats-Unis. Très tôt, elle a appris que son sang lui donnait à la fois un statut plus important que les autres, mais également des responsabilités non moins grandes. Elle apprit dès son plus jeune âge à se tenir et à respecter les convenances. Elle apprit aussi l’obéissance et le respect des traditions. Amelia n’avait jamais osé élever la voix en présence de ses parents. Les contredire était même impensable pour elle. Elle apprit très tôt à se taire, à paraître, à ne répondre que quand on lui posait une question et toujours à la perfection.

Les exigences de ses parents étaient élevées et les punitions en cas de manquement n’étaient pas enviables. Si Amelia avait un statut élevé, elle le payait sur son quotidien, à ses yeux. Le départ pour l’école d’Ilvermorny fut un soulagement pour la jeune américaine qui, si elle maintenait son image même à l’école, appréciait de se sentir enfin loin des yeux inquisiteurs de ses parents. Elle n’ignorait pas, cela dit, qu’il se trouvait parmi ses aînés d’autres yeux inquisiteurs qui remonteraient certainement tout manquement. Il ne devait donc pas y en avoir. Elle s’efforça donc qu’il n’y en ait pas.

Cette retenue l’empêcha de forger de réelles et profondes amitiés, se contentant de nouer des liens avec les personnes qui pouvaient servir ses intérêts. C’était généralement comme cela que les choses fonctionnaient dans sa maison du Serpent Cornu et cela convenait finalement bien à Amelia qui n’était pas trop obligée de se dévoiler. Si les bons résultats lui étaient dus, les mauvais se soldaient invariablement par des reproches et des punitions. Ne parvenant pas à exceller dans tous les domaines, Amelia se mit à craindre les retours à la maison, et plus encore, à craindre fondamentalement ses parents.

Mais à cette époque, encore, tout était possible pour la jeune femme, qui avait un cœur dissimulé derrière tous ses faux-semblants, un cœur peut-être même trop fragile pour une Sang-pure, un cœur qui serait une menace aux yeux de ses parents. Et un jour, Amelia fit cette erreur. Amelia tomba amoureuse. Et Amelia en paya le prix. Elle qui avait toujours voulu vivre loin de cette famille étouffante accepta pourtant de les suivre en Angleterre après ses études. Elle y fit la connaissance de cet homme.

Edward était moldu. Amelia n’aurait jamais dû le rencontrer, mais il s’était perdu dans le quartier où elle habitait avec ses parents. Consciente qu’il valait mieux qu’il ne reste pas dans ce coin où les Moldus ne valaient guère plus que des rongeurs, elle le raccompagna à l’abri à quelques rues de là, où il put retrouver son chemin. Mais il revint. Le charme de la jeune femme avait séduit cet homme qui ne pouvait concevoir de ne jamais la revoir. Sa nature pure, sincère, entière, toucha Amelia qui ne parvint pas à lui refuser ces rendez-vous secrets qu’elle n’aurait jamais dû laisser se produire. Au fil des mois, leur relation devint de plus en plus profonde jusqu’à ce qu’ils devinssent amants.

Et puis, vint le jour terrible. Edward et Amelia avaient rendez-vous. Elle l’aimait tant qu’elle l’avait convaincu de partir avec elle, loin de sa famille, pour se marier en secret. Mais il ne la rejoignit pas. Elle l’attendit, longtemps, puis elle finit par renoncer et regagna la maison. Un elfe l’informa que ses parents l’attendaient dans le bureau de son père. Le spectacle qui s’offrit à elle lui coupa le souffle. Edward était là, à genoux devant ses parents, la baguette de son père posé sur son cou. Il était évident à le voir qu’il avait déjà dû subir le sortilège de la torture.

Son père ne haussa pas la voix, ne cria pas. D’un ton monocorde, il ne lui parla que de déception, face à cet intérêt pour ces êtres pitoyables, ces insectes, ces nuisibles. Il n’y avait qu’une seule chose à faire avec les nuisibles, les écraser. A cet instant, Amelia comprit ce que ses parents avaient l’intention de faire, une seconde avant que la lumière verte ne mette fin à la vie du jeune homme, sous ses yeux. Pleurant pour la dernière fois de sa vie, plus fort qu’elle ne l’avait jamais fait, son cœur brisé en elle, elle tomba sur le corps sans vie de celui à qui elle avait donné son amour. Ses parents l’enfermèrent, lui interdisant de sortir jusqu’à lui avoir trouvé un mari convenable.

Dans la nuit, alors qu’elle ne pouvait contenir sa douleur, celle-ci se propagea dans tous son être, se localisant au creux de son ventre. A la lueur de la lune, elle vit le sang tâcher les draps, le sang d’un enfant qu’elle était en train de perdre, le sang d’Edward qui mourait une seconde fois. Cette double perte la brisa complètement et elle se promit de ne plus jamais laisser à son père l’occasion de la blesser de cette façon.

Une partie d’elle était morte dorénavant. Docilement, elle prit époux. Celui que ses parents lui désignèrent. Elle eut la chance de tomber sur William Blake, un sang-pur de nature assez doux et gentil. Si aucun amour ne naquit entre eux, il se développa une certaine amitié qui leur valut de pouvoir compter l’un sur l’autre au quotidien. Une vie sans saveur, mais sans violence pour une jeune femme qui avait vécu avec depuis toujours. Quand elle apprit que ses parents avaient été arrêtés et envoyés à Azkaban, elle aurait dû en être soulagée, mais elle n’arrivait plus qu’à se sentir infiniment seule.

Son mariage ne lui suffisait plus, elle avait même envie de mourir, de fuir cette vie qui lui avait donné tant de peine. Mais Amelia n’était pas femme à se tuer, et comme toujours, sa détermination et sa volonté de s’en sortir firent la différence. Avec l’appui de son mari qui n’avait jamais songé à la brider, elle prit des cours du soirs, étudia durement et intégra le Ministère de la Magie au département des Langues de Plomb. Les recherches qu’elle mena là-bas étaient suffisamment passionnantes pour la maintenir en éveil, et lui redonner un certain goût à la vie. Jusqu’à ce que la solitude se fisse à nouveau sentir. Elle avait un vrai besoin de contact humain, ceux qu’elle avait eus avant son mariage étant aussi pitoyables que déplorables.

Elle repartir de nouveau vers les études afin de se réorienter. Et cette fois, ce fut l’enseignement qui l’attira. Au milieu du monde, au contact des élèves, elle espérait retrouver un peu de cette énergie qu’elle avait connue pendant ces heures fugaces avec Edward. De retrouver l’étincelle en elle qui lui permettrait de retrouver un peu de sourire. Le métier lui plut beaucoup, mais les challenges n’étaient pas vraiment à la hauteur. Pourtant, elle ne se voyait pas laisser tomber. Ce travail la raccrochait à quelque chose de concret.

Et puis, il apparut. Celui qui réussit à faire battre de nouveau son cœur, même si elle n’aurait jamais osé l’avouer à quiconque. Il s’appelait Alexander Lestrange, il avait du charisme, du pouvoir, une force dans laquelle elle se reconnaissait. Le pouvoir qu’il aurait pu lui donner l’attirer, même si elle n’aurait pas su mettre ce désir en mots. Il l’attira indéniablement et ce ne fut que lorsqu’elle se demanda si elle l’attirait en retour qu’elle se stoppa net, interrompant les folies de son cœur instantanément, elle qui s’était promis de ne jamais replonger dans tout cela.

Mais il vint vers elle. Il ne lui proposa peut-être pas ce qu’espérait son cœur, mais il décela en elle ce qui lui manquait dans son travail, ces enjeux, cette envie d’aller plus loin. Il lui offrit un échange. Sa protection, la richesse, le pouvoir, en échange de services et d’une loyauté sans failles. Elle accepta. Quel que soit ce qui allait ressortir de cet accord, elle en sortirait grandie, elle en avait l’intuition. Plus forte, plus puissante, plus à même d’avoir tout ce qu’elle voulait. Sa première mission, veiller sur les jumeaux de Lestrange et les guider. Pour Amelia, c’était un regard différent qu’elle portait sur eux. Dans une autre vie, ils auraient pu être siens. Et elle veillerait sur eux. Comme s’ils étaient vraiment siens. Comme si leur père, lui aussi, était sien.

Re - Bienvenue  @Amelia Blake  sur Impedimenta.

Tu viens tout juste d’être validé et de rejoindre le noble groupe des Professeurs. Je suis persuadé que tu as vraiment hâte de débuter l’aventure parmi nous, que dis-je tu ne dois pas avoir hâte, tu dois sûrement être impatient de venir RP avec nous.

Patience mon petit chou. Avant de pouvoir débuter pleinement l’aventure, il te faut en amont passer sur la section « Recensement » du forum, là-bas, tu pourras recenser ton avatar, ton personnage, ton métier (si tu es adulte), ton patronus (si tu n’es pas trop jeune pour en faire un), ton épouvantard et faire intégrer ou non ton personnage à l’équipe de Quidditch de l’école. Tu pourras également t'inscrire à l'un des Clubs si tu le souhaites.

Cette étape est obligatoire, tout comme ton passage dans le Registre des familles de sangs-purs ou celui des familles de sang-mêlés/moldus.

Nous te conseillons vivement ensuite d’ouvrir ta fiche de lien et ta fiche de rp sur le forum. En parlant de gringotts, sache que tu viens d’être crédité de 250 gallions correspondant à notre « pack de départ » (pour en savoir plus, n’hésite pas  à interroger le staff si nécessaire). Il te faudra égalementposter dans cette section Carnet pour l’ouverture de ton carnet de joueur sur le forum (il te servira à présenter brièvement ton personnage, à insérer ton niveau et tes différentes notes et il aura encore bien d’autres fonctionnalités au fils des évolutions du forum).

Avant de te laisser voler de tes propres ailes, je tiens à finir ce message de validation avec quelques conseils :
 Si tu rencontres des difficultés à trouver un partenaire, n’hésite pas à aller faire un tour du coter de la section pimenter son RP ;
 Tu pourras gagner des points un peu partout sur le forum, mais également en votant (toutes les deux heures), en proposant des idées, en réalisant des défis, des quêtes ou encore en jouant un PNJ via notre système de personnages partagés. Tu peux à tout moment décider de les dépenser ou de réclamer tes points en suivant ce petit lien. (Cela vaut également pour les gallions).

Sur ces belles paroles, j’ai terminé de t’embêter, je te laisse donc rejoindre tes camarades dans la salle commune.