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I solemnely swear that I am up to no good. /Libre [Abandonné]

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Sujet: I solemnely swear that I am up to no good. /Libre [Abandonné]
Mer 30 Sep - 19:41

I solemnely swear that I am up to no good.
It does not do to dwell on dreams and forget to live ••• Le soleil avait entamé sa descente vers la ligne d'horizon depuis un bon moment, puisqu'il effleurait doucement la cime des arbres de sa silhouette ronde parfaite en apparence. Dans les bois, une d'automne flottait dans l'air. Cela s'accompagnait par l'odeur des pins et une subtile odeur d'humus provoquée par les feuilles qui tombaient petit à petit des arbres. Dans la forêt, tous s'affaissaient à préparer l'hiver, cette saison qui se faisant encore bien sentir en Angleterre. La Forêt Interdite commençait à se peindre des couleurs bien connues de l'automne, offrant à l'oeil une myriade de nuances de orange et de brun. Le bois paraissait plus sec, plus âpre encore qu'il n'en avait l'air en temps normal, creusé par les sillons de son écorce. C'était comme si la nature se paraît d'une carapace pour endurer les faibles températures. Les bruits habituels de la forêt se faisaient plus discrets. Les oiseaux commençaient à migrer, laissant leur maison d'été en proie à un silence qui suspendait les lieux dans le temps. Ce qui était magnifique avec l'hiver, c'était cette impression d'avoir mit la vie sur pause le temps que le pire ne soit passé. Une légère brise faisait frémir les arbres, et dans le dédale de verdure on put bientôt deviner ma silhouette.

Emmitoufflé dans ma robe de sorcier, j'avançais promptement dans les bois, les connaissant fort bien depuis tout ce temps. Mon écharpe aux couleurs vertes et argents était remontée sur mon nez qui, lorsqu'il n'était pas couvert par la laine, rougissait sous l'emprise du froid. Il avait beau faire un temps magnifique, les températures empêchaient n'importe quel étudiant de profiter pleinement du soleil. Sous mes pas les brindilles craquent et les brindilles se brisent. Je n'avance pas de façon particulièrement discrète, mais peu importait. Je ne cherchais pas à me cacher, bien que ce n'était pas très prudent de faire autant de bruit. Après tout, la forêt n'était pas interdite pour rien. J'observais le sol, me méfiant des racines noueuses de ces arbres qui pour la plupart devaient avoir une centaine d'année si ce n'était davantage. Cela ne m'empêchait pas de trébucher de temps à autre, mon corps menaçant de s'écrouler à chaque fois. Je n'avais même plus l'esprit à râler de ma maladresse.

Ces derniers temps avaient été pour moi un petit enfer personnel.

En plus d'avoir récolté des notes catastrophiques en ce début d'année – quoiqu'il y avait bien heureusement une ou deux notes acceptables -, je me posais sérieusement des questions sur mon avenir. Mes notes aux BUSES seront décisives afin de m'orienter vers le métier d'auror et mon premier devoir en Défense Contre les Forces du Mal s'est soldé par un E. En temps normal, je n'obtenais jamais de notes aussi basses dans cette matière dans laquelle j'avais la chance d'exceller jusque là. Mon incapacité momentanée à me concentrer provoquait en moi un profond agacement. En plus de cela, la petite bande d'imbéciles qui appréciaient tant me mener la vie dure semblaient plutôt motivés cette année pour m'en faire baver plus que d'habitude. Ils ne manquaient pas d'imagination pour me jouer de mauvais tour. Cela ne participait donc pas à me mettre sur les rails. La Salle Commune n'était plus un endroit agréable où me réfugier depuis l'année dernière, quand une septième année avait jugé bon de prévenir tout le monde sur la réputation de ma famille et avait lancé des rumeurs à mon sujet chez les verts et argents. Elle m'avait humilié en public et ce n'est pas son départ qui a calmé les choses. Je suppose que me retrouver dans le même dortoir que Augustin Hastings n'allait pas augmenter mes chances de passer une année tranquille.
Pour couronner le tout, ma mère avait pris de nouvelles habitudes. Mais ces habitudes étaient étranges. Je recevais une lettre d'elle chaque semaine depuis ma rentrée à Poudlard. Dans ses lettres, elle m'écrivait qu'elle me soutenait, qu'elle était fière d'avoir un fils comme moi, qu'elle n'aurait put rêver d'un « meilleur héritier », qu'il fallait à tout prix que je fasse honneur à ma famille, qu'il fallait que je sois préparé pour la vie « au-dehors », que je ne devais pas me laisser influencer par des personnes qui ne comprenaient pas me condition. Parfois – pour ne pas dire souvent - ses mots la faisaient passer pour folle. Je me rendais compte avec le recul que plus j'approcherais du moment de rupture où je devrais choisir ma voie, plus elle m'encouragera, me caressera dans le sens du poils. Pour me mettre dans sa poche. Pour m'apprivoiser comme un hiboux. Pour elle, mon désir de devenir auror n'était qu'une lubie. A l'en croire, ce serait même un bon « stratagème ». Une bonne couverture. Mais elle ne parlait jamais de façon très explicite au sujet de mon avenir, comme si elle savait déjà ce à quoi j'étais promis.

Je me prends le pied dans une racine. J'avais accéléré le pas, à la limite de la course. Les jointures de mes doigts me faisaient souffrir tant je serrais les poings. Je me rattrape de justesse en prenant appui sur un tronc d'arbre avec ma main, que j'écorche au passage.
Il était temps de m'arrêter.

Je me rends compte que je suis allé plus loin que d'habitude dans la forêt, mais je garde mes repères dans j'aperçois le lac. Je m'approche de ce dernier. Lorsque j'observe au-dessus de la cime des arbres, je peux voir le château. Non, je n'étais pas perdu. Pas au sens propre en tout cas.
Je m'approche de la rive de cette large étendue d'eau, m'évadant en pensant à tout sauf à ma mère. Le professeur de Magie des Element avait dit qu'il était bon de se trouver en tête à tête avec la nature afin de trouver son élément. Chose que je n'étais pas parvenu à faire bien entendu. Je m'assois au bord du lac, me mettant à découper soigneusement des feuilles mortes du bout des doigts, l'esprit ailleurs.

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Sujet: Re: I solemnely swear that I am up to no good. /Libre [Abandonné]
Jeu 1 Oct - 4:27


   I solemnely swear that I am up to no good
   Et moi qui voulait être seule

Ç
a m'a reprit. D'un coup comme ça, dès la fin de la journée. Ce besoin vital de solitude. De s'isoler quelque part pendant quelques heures et de ne voir personne. Que ce soit si tôt dans l'année ne m'étonne pas, après tout, j'ai passé tout l'été toute seule, il faut que je m'habitue à nouveau a la sociabilité, mais que j'ai l'impression d'étouffer en présence de quelqu'un ça s'est une première. Je ne me suis pas trop posé de questions sur le moment, j'ai presque couru dehors chercher mon balai en prenant à peine le temps de mettre correctement mon écharpe, direction le Parc et la Forêt Interdite, le château étant encore trop fréquenté.
Dans ces moments-là, mon taux de sociabilité et d'envie de voir même une personne équivaut à zéro, il est donc préférable que je ne croise personne, ça m'évitera de leur imposer une humeur passagère. Récurrente, mais passagère.
Ce n'est jamais régulier, en 15 ans de vie, je n'ai jamais pu établir de « calendrier » de mes baisses de régimes, mais si je devais établir une moyenne, je dirais que ça m'arrive une a deux fois par mois. Enfin ça m'arrivait parce que depuis la rentrée, je me suis isolée trois fois… Quatre si on compte celle-là. C'est peut-être un peu trop en juste un mois… Peut-être... Je n'ai pas envie d'y réfléchir, si je m'interrogeais sur le pourquoi de ces « besoins » et de leur affluence soudaine, je sais de source sûre que ça soulèverait des sujets douloureux et en tout sincérité… Je n'ai pas le courage nécessaire pour ça.

Je ne sais pas trop depuis combien de temps je vole... Quelques heures peut-être ou peut-être moins, je n'ai pas de but précis à vrai dire, je vais juste au grès de mes pensées et du vent, tant que c'est loin de la société ça me va.
Quand on y pense, c'est une saison déprimante l'automne. C'est la saison de l'agonie. Dans le sens où c'est le moment où la nature se meurt, se met en pause, elle ne se renouvelle même pas puisque pour ça, il faut attendre le printemps. Les feuilles vertes prennent des teintes orangé et se dessèchent, le temps se refroidit et les animaux se préparent à hiberner. Tout se tait. J'y pense en survolant la Forêt Interdite, là où en été, on entend les oiseaux en grande conversation il n'y a plus que le silence. Rien de bien enthousiasmant.
Il est  à la fois oppressant et rassurant le silence. Je ne sais pas trop si je l'aime ou pas, après tout, il est impossible d'avoir un silence total, il y aura toujours du bruit quelque part. Même de là-haut, j'entends le bruissement des arbres dérangés par le vent et le passage invisible des habitants de la forêt.

Rien qu'arriver à entendre ça, c'est un exploit avec le sifflement du vent qui me vrille les oreilles et me décoiffe sans vergogne. J'ai les cheveux qui me fouettent le visage, la bise mordante et fraîche s'attaque aux moindres parties découvertes de mon corps, se glisse sous mes vêtements et mes mains sont congelés mais je n'arrive pas a m'en plaindre. Comment pourrai-je quand en contrepartie de quelque inconvénients, j'ai les idées remise en place, le cerveau d'habitude en ébullition rafraîchit et surtout quand je me sens aussi vivante ? Ça fait du bien de se souvenir qu'on est en vie quand le moral n'est pas au beau fixe et voler est le seul moyen que j'ai trouvé pour me le rappeler. Enfin, le meilleur et le plus efficace moyen.

Mon moral pour l'instant, il va. Je crois. Ça ne fait qu'un mois qu'on est rentré après tout, il n'y a pas trop eu le temps de se passer des choses intéressantes, donc je suppose que je vais bien. Il n'y a que la reprise de la routine poudlarienne. Quoique je ne pourrais jamais m'habituer au rejet de Nils, mais ça s'est une autre histoire. Si je me suis pas mal complainte sur mon sort à son arrivé et les années qui ont suivi, maintenant, c'est fini. Il me donnera des explications qu'il le veuille ou non, j'ai le droit d'en avoir, je suis sa sœur par merlin ! Comment a-t-il pu autant changer ? Que c'est-il passé ? J'ai un tas de questions à lui poser et tellement de choses à lui raconter. Principalement a propos de nos parents, peut-être a-t-il appris des choses dont je ne suis pas au courant, peut-être qu'il pourra m'aider a savoir si notre mère vit encore ou pas.
J'ai le sentiment que oui, elle vit, comme un instinct filiale, mais je me méfie de mon instinct il dit parfois de grosses bêtises.
Dans tous les cas, Nils ne s'échappera pas. Il me sous-estime l'enfant, c'est une grave erreur, il s'en mordra les doigts…
Toute a mes projets pour faire parler mon petit frère, je passe au-dessus d'un lac que je ne calcule que quelque mètre plus loin, pilant net. Eh, mais je le connais celui-là, il m'est arrivé de m'y arrêter lors de mes quelques (et rare) expéditions dans la Forêt Interdite. Mes chances d'y croiser quelqu'un sont quasi-nulles surtout avec un temps pareil. Ehehe la chance est avec moi.

Demi-tour et je me pose près de la rive. Mon balai a mes pieds, je contemple quelques instants l'obscurité à peine rassurante des arbres en tentant en vain de démêler mes cheveux. Merlin que c'est calme, impressionnant, j'ai la sensation que si je fais un bruit un peu trop fort, je vais gêner le sommeil de la nature environnante. Très étrange, tout ça… Mais moins que ce bruit de feuilles séchées un peu plus loin sur ma droite.
Fronçant les sourcils, je tourne la tête et constate la dure réalité. Il y a quelqu'un, un garçon pour être précise, et un Serpentard qui plus est au vu de  son écharpe. La chance avec moi hein ? Pfff ….
Encore que sa maison m'importe peu, je n'ai pas de préjugés là-dessus. Je pars du principe que si moi, allergique aux études, j'ai été intégré a Serdaigle il y a forcément des gens sympa a Serpentard comme partout ailleurs. D'ailleurs pour avoir connu des vert et argent de toutes sortes a l'orphelinat, j'ai encore plus de difficulté à tous les ranger dans une seule et même case. Ce n'est juste pas logique dans ma tête.

Non, non ce qui me dérange, c'est qu'il est là au moment où je crève d'envie d'être seule. Mais je ne peux pas le virer, d'une ça ne se fait pas et de deux techniquement, c'est moi qui dérange puisqu'il était là avant. D'ailleurs, je n'ai pas l'impression qu'il m'est remarqué… Et il y a des chances pour qu'il ne m'ai jamais remarqué si je n'avais pas éternué soudainement, mais le  « AATCHOOUUM !! » que seul les enrhumés savent faire et qui résonne très fort. M'apprendra à mettre mon écharpe une fois sur trois  en sortant.
Bon, je suppose qu'il sait que je suis là maintenant, le pauvre la peur que j'ai dû lui faire. Un poil gêné, je remets en place mon écharpe bleue et argent autour de mon cou en m'excusant avec un petit sourire, l'air de dire « je ne suit pas méchante, désolée, désolée »

- Désolée, je ne voulais pas te surprendre.
WILDBIRD
 
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Sujet: Re: I solemnely swear that I am up to no good. /Libre [Abandonné]
Lun 19 Oct - 11:48

I solemnely swear that I am up to no good.
It does not do to dwell on dreams and forget to live ••• Un petit théâtre se mettait tranquillement en place dans mon esprit. J'essayais de remettre les choses au clair dans ma vie, de savoir précisément où est-ce que j'en étais, ce que je voulais pour l'avenir et ce que je ferais concrètement de tout ça. Au fur et à mesure que mes pensées s'orchestraient, je rassemblais des souvenirs qui passaient régulièrement dans ma tête depuis plusieurs années déjà. Je me souvenais de mon enfance, pas vraiment libre, pas vraiment en cage. Les allées et venues des représentants du Ministère de la Magie dans une des vieilles demeures familiales des Lestrange que l'on avait accordées à ma mère, puisque le reste avait été saisit par la justice magique. Je me souvenais de mes leçons, des longues, très longues leçons sur l'importance du métissage entre sorciers et nés-moldus. On m'avait appris, répété cent fois les choses comme l'on parlait à un gamin idiot que l'on voyait déjà tomber dans la magie noire.

Crac. Crac. Un cadavre de feuille.

La délivrance à l'idée de quitter le domicile. La délivrance à l'idée de ne plus avoir les mêmes discours servis tous les jours, de ne plus entendre la morale citée par le calendrier apporté par mon professeur à domicile. Son air pincé, son regard froid. J'avais eu des cours comme en aurait eu un petit moldus, pour m'ouvrir l'esprit, ne pas le laisser de faire corrompre par le flegme des familles de pro sang-purs.
Puis les portes du chateaux qui s'ouvrent. Un sourire sur mes lèvres. On appelle les noms et je suis au milieu de la liste. Les regards. Les murmures. La salle s'agita d'un petit doute lorsque je me suis avancé vers l'estrade, sans oser jeter un regard en arrière. De peur de voir le mépris. Je me souvenais de Neville Londubat, qui m'observait le visage fermé, seulement un léger sourire courtois mais pincé. Il m'a rappelé un instant mon professeur, qui m'avait apprit ce qu'apprenaient les petits moldus. Alors, je l'ai tout de suite moins apprécié. Je me souviens de la voix du Choixpeau, qui a marmonné quelque chose d'incompréhensible avant de m'envoyer à Serpentard.
Le soir même, j'avais décidé d'oublier.

Cric. Crac. Encore un autre.

J'arrache encore des morceau de feuilles mortes, mes doigts devenant de plus en plus raides à cause du froid. Une légère buée s'échappe de mon écharpe à cause de mon souffle, une des seules sources de chaleurs aux alentours. Je me redresse un instant, pour observer le reflet du ciel sur la surface argentée du Lac. Je revis mes premiers moments avec mes caramarades, ma rencontre avec Augustin, avec Dominique. Mes disputes avec le Serpentard, puis la façon qu'il a eut de me regarder quand il a su que je n'étais pas comme ma mère. Un air renfrogné se peignit sur mon visage. C'était le genre de choses qui me froissaient, que je ne parvenaient pas à comprendre. Cette année, mon jeune cousin Scorpius Malefoy est entré à Poudlard, et je ne peux qu'admirer en quelque sorte son assurance apparente. Il se fiche bien du regard des autres. Pourtant, ce n'était pas une mince à faire. De toute façon, au fur et à mesure de l'année, il finira soit seul à être trop arrogant, soit il changera d'avis sur les croyances que ses parents lui ont inculquées. Je ne me suis jamais très bien entendu avec les membres de ma famille. Seule ma tante Narcissa se montrait un tant soit peu clémente avec moi, m'offrait toujours un paquet de bonbons supplémentaire à Noël. La seule autre personne avec qui je m'entendais bien était Scorpius, mais je doutais que cet amour familial sera éternel. En dehors de cela, je n'ai jamais su comment cerner Drago, ni son attitude envers moi. A la fois proche et distante. Je me souviens juste très bien du jour, le Noël de mes neuf ans, quand il a dit devant l'attablée familiale – peu nombreuse – que de toute façon nous étions tous dans le même bateau. Lorsque son regard s'était posé sur moi, j'avais sentit que quelque part, il s'adressait surtout à moi.

Je fis un bond lorsque j'entendis quelqu'un éternuer. Le cœur battant, je sortis ma baguette, la pointant dans la direction de la forêt, sans savoir où donner de la tête. Réaction peut-être excessive, puisque je vis peu de temps après une jeune fille sortir des fourrées. Je la connaissais de nom, étant donné que nous étions de la même promotion. Grâce à son écharpe, je pus me souvenirs qu'elle appartenait à la maison de Rowena Serdaigle. J'abaisse immédiatement ma baguette.  

« Désolée, je ne voulais pas te surprendre. »

Dans mon regard nuancé de gris et de bleu, on pouvait lire le froid d'un métal. Il y avait quelque chose d'accusateur dans ma façon de l'observer. En quelque sorte, je me sentais idiot d'avoir paru aussi surpris. Je n'étais pas le seul à me promener dans la forêt.

« C'est rien. J'étais... occupé. »

Je n'avais rien trouvé de mieux à dire, mais je savais qu'il fallait que je parle. Après tout dépouiller les feuilles de leur manteau végétal se montrait être une activité très lucrative quand on n'avait rien d'autre à faire. Peut-être devrais-je lui demander de partir, parce que je sentais ma tête aussi embrumée que si je sortais du sommeil. Depuis combien de temps étais-je assis là, dans le froid ? J'apporte mes mains à mes lèvres, les plaçant en étau et j'y souffle un air chaud qui me fait du bien. Je frictionne mes mains énergiquement, un blanc s'installant entre la Serdaigle et moi. Pourquoi était-elle ici ? C'était bien la seule question qu'il ne me servirait à rien de lui poser. Si l'on venait par ici, c'était qu'on avait généralement le besoin d'évacuer.

« Tu es Lynn, c'est ça ? »

Je ne m'étais jamais vraiment sociabilisé avec elle alors que cela faisait cinq ans que nous avions cours ensemble.
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Sujet: Re: I solemnely swear that I am up to no good. /Libre [Abandonné]
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