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φ Et si on travaillait ? [libre] | Cassandre Swithen-Leroy [Abandonné]

Kathleen Evans
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Sujet: φ Et si on travaillait ? [libre] | Cassandre Swithen-Leroy [Abandonné]
Ven 11 Sep - 16:27
Et si on travaillait ?


Depuis sa rentrée à Poudlard, Kathleen n’avait cessé de travailler à la bibliothèque. Cette année, elle voulait exceller dans tout ce qu’elle entreprenait, bien consciente que les notes aux B.U.S.E seraient décisives pour son avenir et sa carrière de sorcière. Aujourd’hui, elle traînait devant le rayon des animaux fantastiques à la recherche d’un manuscrit qui pourrait l’aider à développer ses connaissances dans l’un des cours d’option auxquels elle assistait depuis la troisième année : Soins aux créatures magiques. Cette matière représentait un intérêt certain pour elle, dont le cœur balançait encore entre la carrière d’Auror et celle de Gardienne de dragons. Elle avait d’ailleurs dévoré tous les volumes qui traitaient de ces bêtes majestueuses et se disait qu’il était temps de s’intéresser à d’autres choses. Pour cette raison, elle n’avait pas hésité une seule seconde à saisir l’un des volumes qu’elle n’avait pas encore consulté dans tous les rayonnages confondus -  Les Noueux, histoire et mode de vie. Jusqu’ici, elle n’avait pas trouvé la foi de s’intéresser à ce type d’animal, qui ressemblait bien trop à une espèce moldue à ses yeux, mais il fallait parfois se faire violence. Dans cet esprit, avec une motivation inoxydable et un moral d’acier, Kathleen emporta le volume jusqu’au fond de la bibliothèque, où une table vide et peu éclairée l’attendait. Sa table, son havre de paix. Là-bas, personne n’osait venir la déranger et percer sa bulle de tranquillité.

Arrivée à destination, elle posa le manuscrit sur la table et prit le temps d’en admirer la couverture – un subtil alliage de velours, de cuir et de dorures qui donnait l’impression de tenir un petit trésor au creux de la main. C’était toujours ainsi que la sorcière avait considéré les livres – comme de petites merveilles qui existaient pour instruire, distraire et émerveiller les lecteurs chevronnés. Elle prit place sur la seule chaise disponible et ouvrit une page au hasard. Quand elle s’instruisait, elle consultait toujours les ouvrages de façon tout à fait aléatoire, préférant ‘picorer’ les idées plutôt que de lire des pavés de caractères les uns derrière les autres sans retenir la moitié des informations données. C’était son petit secret pour étudier de manière optimale et formatrice, et il lui arrivait parfois de se demander si elle était la seule à suivre cette méthode. Quand la question se posait dans son esprit, elle faisait automatiquement le vide et tâchait de se souvenir qu’elle s’en fichait. Elle essayait de se convaincre que l’avis des autres ne l’intéressait pas, et y parvenait la plupart du temps.

La page sur laquelle elle venait de tomber traitait d’un passage sur le comportement des Noueux à l’égard de la nourriture. Instantanément, ses yeux bleus circulèrent d’une ligne à l’autre, avides de savoir. « Le Noueux entretient un rapport très particulier avec la nourriture, surtout quand il s’agit d’une offrande de la part d’un humain, chez les moldus comme les sorciers. Il faut redoubler de vigilance. À l’inverse du hérisson, il considérera toujours l’offre d’autrui comme un piège et s’empressera de ravager les lieux où il se trouve. » Oh. Cela pourrait expliquer le nombre incalculable d’enfants moldus ayant fait l’objet d’une condamnation pour vandalisme, alors qu’il s’agissait probablement des foudres impitoyables d’un Noueux en colère pour la plupart des incidents.  Étonnantes petites créatures… ! Intriguée, Kathleen poursuivit sa lecture, survolant un gros bloc de texte qui n’avait pas l’air très alléchant, puis passa à la page suivante. Elle était tellement absorbée par ce qu’elle lisait qu’elle n’avait pas entendu le bruit de pas se rapprochant dangereusement de son spot de travail.

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Sujet: Re: φ Et si on travaillait ? [libre] | Cassandre Swithen-Leroy [Abandonné]
Sam 12 Sep - 1:36
Ton sujet m'intéressait, je me suis donc permis d'y répondre. J'espère que ça ne te dérange pas ! Smile

Et si on travaillait ?

L'année des ASPIC. C'était l'année des ASPIC. Et si Cassandre aimait beaucoup passer quelques moments de détente à faire des stupidités qui lui valaient des mois de retenue, elle n'en oubliait pas pour autant de travailler, bien au contraire. Ses études étaient importantes pour elle. Elle les mettait sur un piédestal, loin devant tout le reste. Ne pas réussir n'était pas une option envisageable pour elle et sa trop grande ambition. Elle voulait réussir ses examens à la perfection, et elle travaillait très dur pour ça. Ainsi, il n'était pas rare de la trouver à la bibliothèque, le nez penché sur ses parchemins, de gros bouquins ouverts juste à côté. Elle passait la majeure partie de son temps à étudier, à emmagasiner des informations pour pouvoir les digérer et les ressortir parfaitement, à la manière d'une encyclopédie. Si elle était à Serpentard, Cassandre savait pourtant qu'elle aurait pu avoir une petite place à Serdaigle. Elle partageait certaines de qualités des aigles, l'érudition en tête de liste. Mais jamais elle n'avait remis en question le choix du Choixpeau. Le serpent la représentait plutôt bien, à vrai dire ; sournois, déterminé, impitoyable. Et elle avait toujours senti qu'elle avait sa place chez les vert-et-argent. Sûrement un peu plus que chez les Serdaigles, dont le calme ne lui allait pas. Elle n'était pas calme. Elle n'était jamais calme. Elle adorait passer des heures le nez dans des livres, elle adorait agrandir ses connaissances, mais elle n'était ni sage, ni réfléchie.

Quoi qu'il en était, Cassandre était bien décidée à profiter d'une heure de liberté pour aller travailler à la bibliothèque. Elle avait un devoir de traduction extrêmement compliqué et imposant à rendre en Études des Runes pour la semaine suivante, et elle voulait s'y mettre au plus tôt pour ne pas être rattrapée par le temps. Ainsi, le sac alourdi par des dictionnaires et des manuels à n'en plus finir, elle se déplaça dans les couloirs de l'école avec la bibliothèque comme objectif. Pour l'occasion, elle avait même attaché sa masse de cheveux blonds en un chignon strict et parfaitement structuré qu'elle avait mis un certain à réussir avec la perfection qu'elle attendait. Ne laisser aucun détail au hasard, c'était un peu l'état d'esprit permanent de Cassandre. Il était rare, très rare, qu'elle ne soit pas présentable. Peut-être dans certains de ses jeux avec Lexie. Mais avec Lexie, il s'agissait de petits moments à part. Lexie, c'était l'amusement et le laisser-aller. Elle n'avait pas besoin d'être tirée à quatre épingles pour passer du temps avec elle. Ses pas la guidèrent jusque devant les portes de la bibliothèque, alors qu'elle revenait à l'instant présent pour chasser les quelques pensées qui l'avaient fait rêvasser en chemin. Elle entra, et sans la moindre hésitation, elle se dirigea vers une table isolée, au fond de la bibliothèque, qu'elle avait toujours apprécié pour sa tranquillité.

Le seul petit problème ? La table, sa table, était déjà occupée. Par une demoiselle plongée dans un ouvrage, qui appartenait à la maison des aigles. Peut-être que Cassandre l'avait déjà croisée dans les couloirs, probablement même... Mais elle ne la connaissait pas personnellement. Sans faire de bruit, pour ne pas la déranger dans sa lecture – elle ne voyait pas vraiment l'intérêt de faire une scène pour une table – la Serpentard alla tranquillement s'emparer d'une chaise pour la mettre en face de la demoiselle inconnue, et commença doucement à poser ses affaires sur le bout de table libre. « Visiblement, on a le même coin fétiche. » dit-elle à l'attention de la demoiselle lorsqu'elle fut à peu près certaine d'avoir été repérée. « Écoute. Je ne veux pas me fâcher avec qui que ce soit. Tu étudies, j'étudie également... J'ai l'habitude d'étudier dans ce coin de la bibliothèque, toi aussi visiblement ; alors je te propose un partage équitable de la table. Moi là, toi là. Et on est même pas obligées de discuter, c'est ça le meilleur. » Elle était sincère. Tant qu'on lui foutait la paix, et qu'elle pouvait faire son devoir de runes tranquillement, elle n'avait aucune raison de se montrer particulièrement méchante avec la demoiselle qui se trouvait là. « Par contre, je ne partirai pas. J'utilise cette table pour mes devoirs depuis ma première année, je n'irai pas autre part. » Se sentit-elle tout de même obligée d'ajouter, avant de sortir un parchemin et une plume, et de commencer à ouvrir son manuel et ses dictionnaires en se concentrant sur le travail qu'elle avait à faire.

©️ charney
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Sujet: Re: φ Et si on travaillait ? [libre] | Cassandre Swithen-Leroy [Abandonné]
Jeu 17 Sep - 15:29
T’inquiète, y a pas de soucis, bien au contraire ♥

Et si on travaillait ?


Au fur et à mesure de sa lecture, Kathleen s’interrogeait sur la nature de l’épreuve de Soins aux créatures magiques. Et si cette dernière portait sur les Noueux ? Elle n’imaginait pas un autre sujet d’étude que celui de la nourriture, qui faisait leur spécificité par rapport aux hérissons classiques, présents dans n’importe quel jardin moldu. Mais, d’un autre côté, n’était-ce pas trop évident ? Il était monnaie courante chez les professeurs de Poudlard de fuir les évidences comme la peste. Elle ne pouvait donc pas décemment s’attendre à un tel présent de leur part. Non. Elle imaginait plutôt un cas pratique sur les licornes, les niffleurs ou les botrucs. À cette pensée, une question fusa automatiquement dans son esprit : quel sortilège faudrait-il utiliser pour calmer les foudres d’un botruc enragé ? En effet, lorsqu’elles étaient menacées, ces créatures pouvaient parfois se montrer impitoyables. Désireuse de trouver une réponse à sa question, Kathleen se leva précipitamment de sa chaise… et trouva une vert-argent à sa table. Cette dernière, sans doute consciente des tensions dans l’air, lui coupa l’herbe sous le pied.

« Visiblement, on a le même coin fétiche. (À cette remarque, elle plissa les yeux.) Écoute. Je ne veux pas me fâcher avec qui que ce soit. Tu étudies, j'étudie également... J'ai l'habitude d'étudier dans ce coin de la bibliothèque, toi aussi visiblement ; alors je te propose un partage équitable de la table. Moi là, toi là. Et on est même pas obligées de discuter, c'est ça le meilleur. Pendant toute sa tirade, Kathleen réalisa l’exploit de ne pas l’interrompre. Toutefois, elle ne put se retenir plus longtemps.
- C’est étrange, je ne t’ai jamais vue par ici. Pourtant, j’occupe cette partie de la bibliothèque depuis cinq ans maintenant, et crois-moi, c’est un lieu que je fréquente plus que de raison. Sa voix était plus sèche qu’elle ne l’aurait voulu – mais si l’on partait du principe qu’elle n’adressait jamais la parole à personne à part pour hausser le ton, c’était plutôt prometteur.  Elle se pinça les lèvres. Mais puisque tu es là pour travailler, tout comme moi, alors très bien. Faisons comme ça. Peu satisfaite de sa réponse, elle se sentit dans l’obligation de surenchérir. Mais ne va pas t’imaginer des choses pour autant. Ta présence ne me ravit pas. »

Sur ce, elle se leva pour de bon et se mit en quête du livre qu’elle désirait. Ses yeux parcoururent les étagères avant de trouver l’objet souhaité, et ses mains le saisirent sans plus attendre. En rejoignant sa place, elle s’obligea à garder le silence. Elle ne voulait en aucun cas entamer de discussion avec la serpentard ou pire encore – se lancer à corps perdu dans une dispute sans queue ni tête qui lui coûterait un temps monstrueux et l’empêcherait de travailler correctement. Ce n’était pas acceptable. Non, il fallait qu’elle prenne sur elle pour le bien de ses études. De son avenir. Il le fallait.

C’est donc en jouant la carte de l’ignorance qu’elle s’installa de nouveau à la table, les yeux rivés sur le manuscrit fraîchement emprunté. Elle l’ouvrit sans se faire prier et en débuta la lecture, ne pouvant toutefois s’empêcher de jeter de brefs coups d’œil à sa voisine d’en face. Cette dernière s’était lancée avec ferveur dans une rédaction sur Merlin-sait-quoi, et Kathleen ressentit alors une vague d’émotion qu’elle reconnut sur le champ : un sentiment de rivalité. Elle avait l’impression que cette sorcière, un peu trop sûre d’elle, était une très (trop) bonne élève.  Dès lors, elle plissa les yeux et reconnut quelques symboles qui ressemblaient à des runes. Sans hésiter, elle se racla la gorge. « Tu n’as amené aucun exemplaire du Syllabaire Lunerousse » Ce n’était pas une question. De toute évidence, elle désirait tester ses connaissances sur le sujet et, plus généralement, son potentiel en termes de sorcellerie.

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