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L'air de rien on étouffe (Dracéna Warrens et libre)

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Sujet: L'air de rien on étouffe (Dracéna Warrens et libre)
Dim 2 Avr - 12:29


L'air de rien on étouffe
Ft. Dracéna Warren

Son père. Elle avait revu son père. Elle n'arrivait toujours pas à y croire. Son image, son visage dégoûtant au rictus haineux et méprisant dansait encore devant ses yeux. Ses mots lui vrillaient encore les oreilles. OK, il n'avait, pour cette fois, rien dit qui ne fasse concurrence à tout ce qu'il avait pu leur balancer comme saletés tout le temps qu'il était encore avec elles. Sa soeur, sa mère, et elle. Mais rien que le fait de voir qu'il n'éprouvait aucun regret, qu'il n'avait pas changé d'un iota faisait remonter les pires souvenirs qu'elle gardait de lui. Les cris, les hurlements, les insultes, les fois où il tapait du poing sur la table à s'en briser les os. Comme si les voir terrifiées était le seul plaisir qu'il avait vraiment.

Effy n'avait jamais rejoint ses amis aux Trois Balais, elle qui trépignait d'impatience à chaque sortie à Pré au Lard. En fait, elle ne s'était pas attardée une seconde de plus dans le village sorcier qu'elle appréciait tant. Crispée comme jamais, les poings serrés à s'en percer les paumes de ses ongles, elle s'était contentée de remonter dans une des calèches qui faisaient quelques navettes dans la journée entre ici et le château. Le concierge s'était étonné d'un retour si tôt, et la couva d'un regard méfiant jusqu'à ce qu'elle ait disparu au détour d'un couloir. Sans doute pensait-il qu'elle préparait encore une crasse à faire, une de ses blagues qui ne faisaient rire qu'elle. Mais aujourd'hui, elle n'en avait pas grand chose à faire. Elle était remontée dans la Salle Commune des Gryffondor, où elle était encore à peu près sûre de se retrouver au calme. Le temps était encore radieux (comme s'il la narguait, au moment même où sa journée et son humeur étaient désastreuses) et même ceux qui n'avaient pas encore l'autorisation de se rendre au village sorcier en profitaient dans le Parc. Et elle avait eu raison.

Lorsque le portrait de la Grosse Dame avait pivoté pour la laisser entrer, elle s'était vite aperçue qu'à part un ou deux premières années, il n'y avait personne. Tremblante, se tordant furieusement les mains dans tous les sens, elle était allée se jeter dans un fauteuil. Pour se relever immédiatement après. Faire les cent pas. Se rassoir et repartir juste après. Elle était fébrile, ne sachant même plus quoi faire d'elle, et ses pensées continuaient de tourbillonner dans son esprit, l'assaillant de reproches et de questions sans réponses. Pourquoi elle avait fait cette connerie monstrueuse, pourquoi il avait pas changé, pourquoi il regrettait pas ce qu'il leur avait fait, pourquoi il les haïssait ?
Jusqu'à ce qu'elle trouve tout insupportable, jusqu'à la présence des deux pauvres premières années, qui la regardaient faire son manège. -MAIS CASSEZ VOUS, DEGAGEZ ! Hurla -t- elle soudain, à bout de nerfs. Ils ne se le firent pas dire deux fois, heureusement, et déguerpirent, terrifiés. L'idée lui vint qu'ils étaient peut être chercher un préfet et qu'elle allait salement se faire remonter les bretelles. Non merci. Elle avait pas besoin de voir leurs sales petites têtes de lèches-bottes en chef !
D'un pas rageur, elle alla se calfeutrer dans le dortoir des cinquième années, tentant vainement de se remettre d'aplomb en trouvant refuge sur son lit si chaud et moelleux. Mais ça ne suffisait pas, évidemment. Dans un grand cri furieux, elle envoya tout balader, rejetant les couvertures et tout ce qui se trouvait dessus valdingua : sa guitare qui tomba au sol dans un bruit sonore, les livres qui volèrent en tous sens, et même son chaton Bryn qui dut détaler en feulant d'un air outragé. Et maintenant qu'elle était lancée, elle avait du mal à se calmer. Ses gestes devenaient flous et compulsifs, au point qu'à un moment, elle ne savait plus trop comment, elle se retrouva debout sur son lit, les tentures de ses baldaquins arrachées des tringles. Le constat lui ficha une telle claque qu'elle se roula en boule, la tête contre les genoux, la respiration de plus en plus cahotique, et des tremblements de plus en plus marqués agitant ses bras.

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Dernière édition par Effy Rees le Sam 6 Mai - 19:15, édité 1 fois
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Sujet: Re: L'air de rien on étouffe (Dracéna Warrens et libre)
Jeu 20 Avr - 18:08

L'air de rien on étouffe


Dracéna Warren & Effy Rees

      

C'était la journée de sortie à Pré-au-lard. Tout ceux qui avait le droit à cette sortie (sortie qu'on avait le droit à partir de notre troisième année d'étude) trépignait d'impatience de s'y rendre. Tout le monde attendait ces sorties avec la plus grande impatience moi y compris. A chaque veille de sortie, je gigotais dans mon lit comme un gamin dans un magasin de jouet. J'avais du mal à dormir et ne cessais de me retourner dans tout les sens. Et quant on est aussi hyperactive que moi, c'était pas un gigotement tout les demi-heure non bien sûr que non, c'était plutôt toutes les secondes et généralement j'empêchais de dormir les autres, à force de tourner dans tout les sens.

Mais peu importe. La nuit était passé et nous voilà en route vers pré-au-lard !!!! Le matin j'avais fais un peu les boutiques de farce et attrapes mais j'avais surtout passé mon temps dans une boutique juste complètement gé-niale ! Plein de nouveauté sur le monde de la magie, des livres, des nouveauté en sortilèges et un tout plein de recherches sur différents sujets complètement MA-GNI-FI-QUE. Oui c'était le cas de le dire, j'étais aux anges ... comme un gamin dans un magasin de jouet !

Quand j'étais dans ce magasin je ne voyais pas l'heure passé. Aussi quand je consultais ma montre, je me dépêchais de tout ranger, de saluer le propriétaire avec qui j'avais fini par lié une amitié vu que je passais mon temps dans sa bibliothèque, puis couru jusqu'à l'autre bout de pré-au-lard pour rejoindre les trois-balai. J'avais rendez-vous la-bas avec une bande d'ami(e)s pour prendre une bière au beurre comme on avait l'habitude. Arrivée la-bas, j'étais presque en retard. Mes amis était déjà rentrés dans le pub mais commencé tout juste à s'asseoir à table. Je les rejoins et lancée et leur fit un petit coucou de la main vite fait en m'excusant de mon retard.

Je n'étais pas la seule a être en retard, Effy n'était toujours pas arrivée.  

Je trouvais ça bizarre qu'elle soit en retard aux trois-balais. Elle était comme moi à trépignais de sa sortie à pré-au-lard et n'étais jamais en retard au trois-balais ! Jamais.


- Effy n'est pas encore arrivée ? Personne ne l'a vue ?

Tout le monde fit non de la tête. Je me faisais du soucis. La serveuse arriva pour commander, je demandais deux bières aux beurres pour moi et Effy qui n'étais toujours pas arriver. Avant que la serveuse ne reviennent avec nos commandes, j'avertis les autres que je partais à la recherche d'Effy. Ils avaient pas l'air inquiets plus que ça de son absence, mais moi oui. Je la connaissais comme le fond de ma poche.

Si elle n'était pas au trois-balai, je doute qu'elle soit ailleurs dans pré-au-lard aussi, je pris une des calèches pour revenir au château. J'étais quasi sûre qu'elle était rentré et qu'elle devait se cacher quelques part. Lorsque je franchis les portes du château, le concierge grommela que j'étais la deuxième de ma maison à rentrer plus tôt par un aussi joli temps et que les jeunes ne savaient pas profiter de la nature et bla bla bla bla bla.
J'avoue que je n'avais pas vraiment écouter ce qu'il avait dit, surtout après "la deuxième de la maison Gryffondor". J'en étais sûre ! C'était Effy, la première.

Je montais jusqu'au septième étage ou je vis deux premières années sortirent en courant des dortoirs de Gryffondor avec la douce voix d'Effy qui gueulait de jolis mots doux. Les deux premières années passèrent devant moi en me lançant un regard désespéré et surtout terrifié.

Lorsque j'entrais dans la salle commune de Gryffondor, Effy avait disparu, je montais les escalier en direction du dortoir des cinquièmes années. Au passage le chat d'Effy détala les escaliers manquant de me faire tomber. Lorsque je poussais la porte la guitare était à terre de même que la plupart des livres, des couvertures, un vrai foutoirs en somme. Je lançais un regard indigné à Effy quand je vis l'état dans lequel le livre de métamorphose et de potions était.
Je ramassais quelques livres (bon d'accord tous), je les mis au pied du lit et remontais sa guitare avant de m'asseoir au près d'une Effy qui s'était roulé en boule sur son lit et trembler de tout son corps. Je lui caressais les cheveux en lui répétant que ça irait mieux. Quand sa respiration repris un rythme plus normale et qu'elle semblait un peu apaisé je me permis de lui demander :


- Qu'est-ce qui ne va pas Effy ? Est-ce à cause de ton père ?


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Sujet: Re: L'air de rien on étouffe (Dracéna Warrens et libre)
Ven 21 Avr - 19:18


L'air de rien on étouffe
Ft. Dracéna Warren

Elle ne savait pas combien de temps elle était restée comme ça, ses ongles griffant l'intérieur de ses bras avec fureur, marmonnant des insanités et des menaces en Gallois. Tout son corps tremblait désormais, et il lui semblait qu'elle n'aurait jamais la force de redresser la tête et de continuer comme si rien de tout ça n'était jamais arrivé. Dans le dortoir, il lui semblait vaguement qu'on s'agitait autour d'elle, mais c'était ridicule. Tout le monde était à Pré-au-Lard, et avec un peu de chance, personne ne se serait rendu compte qu'elle manquait à l'appel. Personne ne reviendrait avant des heures. Bercée par cette certitude, Effy laissa libre cours à sa colère, sa peine et sa douleur, tremblant avec d'autant plus de vigueur que les sanglots secouaient maintenant sa maigre poitrine. Pleurer et crier jusqu'à l'épuisement, voilà qui était une excellente idée. Et demain, il ne subsisterait rien de cet affreux cauchemar. Parce que c'était touce que c'était, pas vrai ? Un cauchemar ?

Mais soudain, une main se posa sur le sommet de son crâne, caressant avec douceur ses longs cheveux. Complètement perdue et surprise, Effy mit un instant à reconnaître la voix de Dracéna, sa meilleure amie. Elle se tendit brusquement. Elle avait envie de rester seule, c'était si difficile à comprendre ?! Un grognement, noyé au milieu des sanglots et des mots sans queue ni tête aurait dû suffire à la faire partir, mais en vain. Et puis elle n'avait pas vraiment la force de l'affronter et de lui crier dessus à elle aussi. Au fur et à mesure que Dracéna continuait de la cajôler et de lui parler avec douceur, Effy sentit la vague de panique commencer à refluer, délaissant presque à regret ce corps tendu à l'extrême qu'était le sien, pour ne plus laisser derrière qu'elle qu'une vague lassitude, l'épuisement, et assez de lucidité pour que, dans une vague d'affection pour son amie, elle se sente vraiment reconnaissante à son égard. Encore une fois, tiens.

Petit à petit, au bout d'on ne savait trop combien de temps, Effy desserra l'étreinte de ses doigts sur ses avant-bras, relevant doucement la tête. Elle n'avait pas belle allure. Outre ses cheveux "légèrement" ébouriffés, elle avait un teint crayeux, et les yeux très rouges. Mais son regard bleu pâle, ressortant de manière dérangeante dans ce mélange de couleur, n'exprimait que le vide et la douleur qu'elle ressentait. Elle avait mal partout, pour s'être autant crispée et à cause de cette crise d'hyperventilation. Elle se tourna vers Dracéna pour poser la tête sur son épaule, en quête absolue de réconfort et de chaleur humaine. -Ouais. J'te l'ai pas dit parce que je savais pas comment, mais j'ai retrouvé sa trace cet été, par hasard. Et je... J'ai essayé... Enfin je l'ai revu. Balbutia -t- elle d'une voix rauque, abrégeant les explications de peur que la panique et la colère ne reprenne le dessus. Au moins la bombe était lancée.

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Sujet: Re: L'air de rien on étouffe (Dracéna Warrens et libre)
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