Felix avait superbement dormi. Normal, il avait ronflé à en faire trembler Poudlard, comme souvent d'ailleurs. Il avait donc bondi du lit à six heures trente, en pleine forme, prêt à faire swinguer toute l'école, comme souvent d'ailleurs ! Il s'étira, bailla bruyamment, puis s'exclama joyeusement de toute la force de ses poumons :
- Debout debout les belles endormies, une superbe journée nous attend, on se réveiiiiiiiiiille !
Tel un farfadet des chiottes, ils bondit hors de son lit pour filer vers celui de Fartel, dans les cheveux de qui il se mit à souffler avec toute la douceur dont il était capable.
- Blanche-Neige ? Blaaaaaanche-Neiiiiige ?... HEY DEBOUT POCAHONTAS Y'A TON GROS CUL QUI CRAME !
Il éclata de rire et, sautant à pieds joints sur le lit de son ami, rebondit dessus à plusieurs reprises, faisant tressauter son camarade au passage, camarade dont il ignora superbement les plaintes, avant de se précipiter vers le lit de Caleb.
Doux, le Felix. Trop, en fait. Il sortit sa baguette magique, un petit moulinet du poignet, et un pet tonitruant se fit entendre venant de la direction du doublant. Tordu de rire, le petit cassos s'écroula par terre, articulant tant bien que mal, tant il avait du mal à respirer sous l'effet de sa propre plaisanterie :
- Dis donc Baxter... je sais pas... ce que t'as... hihihihihi... bouffé hier soir mais... ahahahahah... toi t'es clairement pas une princesse !!!
Code par Phantasmagoria.
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Sujet: Re: Dortoir 7e année (Felix Caleb Oliver)
Jeu 5 Mai - 14:53
ft Felix Cook & Oliver Prescott
Lundi 26 Février
Un réveil en beauté
Ce matin un bruit épouvantable réveilla Caleb. Même son réveil se montrait plus doux et agréable à l’oreille. Pour tenter misérablement de ne pas entendre ce boucan plus longtemps et éventuellement, prolonger sa nuit, le noiraud plaça son oreiller sur sa tête. Maigre isolation sonore. Sa baguette, la traitresse, se trouvait bien trop loin pour qu’il puisse s’en servir. Son cerveau encore endormi analysa pourtant parfaitement que s’il se montrait capable d’utiliser la magie, c’est que le Gryffondor était parfaitement réveillé. A quoi bon chercher à se rendormir pour trente à quarante pauvres minutes.
N’arrivant pas à comprendre ce que le bruit disait le jeune homme grogna. Quant au bout d’un moment il comprit que le dindon qui gloussait et lui gâchait déjà sa journée n’était autre que Felix, il détendit son bras et envoya son oreiller en plein dans la tronche du nuisible. Accompagné d’un grognement qui devait signifier « la ferme ». Heureusement son bras de batteur aguerri avait plus de force et de précision le matin que sa gorge. Il put donc obtenir quelques secondes de répit mais surtout de silence. Quelle plaie ce type. Caleb regrettait ses anciens camarades de chambre. Le seul qu’il appréciait vraiment dans ce dortoir, c’était Oliver. Lui il avait la faculté d’être vraiment calme.
Voyant qu’il ne servait plus à rien de chercher à se rendormir à présent, Cal se leva. Difficilement. Prit le temps de s’étirer –d’éviter l’oreiller qu’on lui renvoyait à la figure- avant de prendre ses affaires et sa baguette pour aller se doucher. Et il se douchera avec sa baguette. Parce que les débilités de Felix le matin, comme le reste de la journée d’ailleurs, n’avait malheureusement pas de limites. Valait mieux être préparé à tout. Il verrouilla sa cabine de douche avant d’ouvrir le jet d’eau chaude pour se détendre enfin. Merlin qu’il ait la paix pour cette douche. Qu’Oliver ait pitié de lui et retienne le monstre dans leur dortoir.
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Sujet: Re: Dortoir 7e année (Felix Caleb Oliver)
Ven 6 Mai - 0:29
Un réveil en beauté
Profondément endormi après s'être réveillé plusieurs fois dans la nuit, Oliver ne comprenait pas très bien ce qu'il se passait. Il ne savait plus très bien s'il était réveillé ou s'il était en train de rêver. Mais alors quand il reconnu la voix de Felix, il su qu'il était réveillé. Il ne rêverait jamais de Felix ! Pourquoi le ferait-il? Il ne pouvait qu'en faire des cauchemars.
Les yeux encore fermés, le sommeil le rappelant, il sentit soudainement l'haleine de son ami sur son visage. En le maudissant, il fit un grimace, lui adressa un très poli geste de la main et se retourna, montrant son dos à Felix qui lui criait des noms de princesses qu'il connaissait vaguement.
Le court instant où Felix ne parlait plus avait donné trop d'espoir à Oliver qui se rendit compte que son camarade de chambre tait désormais sur son lit, en train de sauter dessus. Depuis sa première année il avait eu droit à ce genre de réveils. Lui et ses autres camarades n'étaient pas trop surpris, avaient même l'habitude, et il plaignait Caleb qui devait supporter ça pour la première fois, n'ayant pas été dans le même dortoir que l'abomination les années antérieures.
"Putain, Fe-Fartel merde quoi !" s'écria-t-il avec son accent prononcé, utilisant le nom débile que lui donnait son ami débile, tandis que Felix sautait sur une de ses jambes.
Il passait sur le lit de Caleb et Oliver remercia Dieu de tout son coeur pour cette trêve. Mes les conneries bruyantes de Felix ne s'arrêtaient pas pour autant, et quand la voix du Gryffondor s'arrêta de dépasser le palier du supportable dans l'oreille d'Oliver, celui-ci ouvrit les yeux pour voir que Felix avait été vaincu par un oreiller de Caleb. L'aîné du dortoir alla alors prendre sa douche, laissant Oliver se débrouiller avec Felix.
"Tu t'arrêteras que quand tu seras mort toi, hein?" lui dit-il, après s'être redressé sur son lit. Bien que Felix soit un vrai emmerdeur, il ne pouvait s'empêcher d'éprouver de la sympathie pour lui. Et puis, il était assez divertissant quand il ne vous emmerdait pas à vous.
Alors qu'il se tordait de rire, se balançant d'avant en arrière, son camarade redoublant lui envoya son oreiller en plein dans la tronche. Felix tomba à la renverse et s'étala sur le sol, ébahi, avant de se redresser.
- Eh bah dis donc, bravo l'artiste t'as manqué de me tuer, qu'est-ce que t'as foutu là-dedans ?!
Il prit l'oreiller entre ses mains aux longs doigts noueux et le considéra avec circonspection, puis releva la tête, tandis que son visage s'illuminait d'un sourire niais. Il secoua le traversin avec vigueur.
- Entre nous Baxter, se branler avec du gruyère, c'est vraiment pas net. Et puis tu pourrais trouver des endroits plus hygiéniques pour les mettre, bonjour les rats que tu vas nous ramener !
Sur ce, il lui rendit son polochon en utilisant une trajectoire directe rapide (bon, il le jeta sur lui quoi), mais son aîné fut plus rapide que lui, et l'oreiller atterit sur la porte de leur dortoir qui se fermait.
- C'est ça, va te cacher pervers ! s'écria-t-il joyeusement.
"Tu t'arrêteras que quand tu seras mort toi, hein?" - Tu me sous-estimes.
Affichant un sourire radieux, il revint s'asseoir sur son lit où il s'assit en tailleur, juste en face de Fartel, avant de s'étirer langoureusement comme un chat au réveil. Pour un peu, il passait la jambe par-dessus la tête et se léchait les parties génitales. Enfin, c'était pas faute d'avoir essayé, mais il n'était pas assez souple pour ça, à son grand damn. Il souleva une fesse pour émettre un pet sonore, poussa un soupir de soulagement, puis son regard se reporta sur son ami.
- Fartel ? demanda-t-il avec un calme inhabituel. Il attendit que celui-ci lui réponde, puis reprit : le dernier arrivé à la Grande Salle est une crotte de Scroutt à Pétard et ira se prostituer chez le vieux Hagrid !
Poussant un cri de victoire et sans l'attendre davantage, il se rua hors du dortoir, en caleçon, pour prendre son petit déjeuner.
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