Sometimes quiet is violent

Eileen & Celestina

Se concentrer était assez difficile pour Eileen ces derniers temps, n'importe où elle allait, tout la dérangeait. Alors pourquoi être venue à la bibliothèque, l'endroit où il y a le plus d'étudiants qui lui sont inconnus ? Aucun idée, mais elle avait besoin d'une table, une chaise, et de tranquillité, de calme. Elle était venue seule, parce qu'elle ne pouvait supporter personne, même pas elle-même. Elle ne se sentait pas d'humeur à répondre à des "Pose-moi des questions sur ci, viens je t'interroge sur ça". Elle ne voulais rien entendre, rien voir.

Le nez plongé dans un bouquin d'Histoire de la Magie, elle révisait, se faisait un plan sur un bout de parchemin, mémorisait, fermait les yeux, répétait, écrivait, les yeux toujours fermés. Puis elle ferma le bouquin, et fit un résumé de ce qu'elle avait retenu, et normalement appris. Elle avait assez de mal en Histoire de la Magie. Encore elle pouvait se permettre de ne pas travailler comme une fourmi dans les matières où il y avait de la pratique. Mais dans tout ce qui ne nécessitait pas la baguette magique, elle se devait de faire travailler son cerveau un peu plus que d'habitude.

Mais sa théorie comme quoi on ne peut être tranquille nul part s'avérait être vraie. Elle en était à réviser la révolte des Gobelins, partie qui l'intéressait le moins et qui lui était donc le plus difficile. Elle avait vraiment besoin du calme de la bibliothèque, mais une pimbêche ne voulait pas le lui donner apparement. Elle n'arrêtait pas d'élever la voix, pour rire ou pour se plaindre, et malgré les interventions de la bibliothécaire ou des autres élèves, elle continuait. Soit elle était demeurée, soit elle le faisait exprès. Elle ouvrit alors les yeux, et lui lança un regard noir en coin. Ceux qu'elle sait impeccablement faire. Une Gryffondor, évidemment. Il n'y avait qu'eux pour être si bête.

Ne tenant plus, Eileen ferma d'un coup sec son livre d'histoire, pour montrer son énervement et attirer l'attention de la sauteuse de trouble.

- Tu vas fermer ta gueule, oui ?! Laisse les gens doté d'intelligence travailler !

Elle avait été vulgaire et la bibliothécaire le lui ferait surement remarquer. Mais contrairement à ce qu'elle fait imaginé, un "Mademoiselle!" sévère de sa part, elle était restée bouche bée. Voir Eileen, qui respectait le silence religieux de la bibliothèque depuis sa première année et qui en plus était préfète, s'emporter de cette façon devait surprendre Eleni. Bien qu'elle faisait du bruit elle aussi en cet instant même, elle savait que les élèves qui voulaient le silence tout autant que la Serpentard le lui pardonneraient. Il fallait combattre le feu par le feu.

Sometimes quiet is violent

Eileen & Celestina

Après quelques secondes de silence pendant lesquelles la Gryffondor essayait probablement de trouver une répartie (le seul silence qu'elle avait réussit à faire jusqu'à présent), elle prit la parole. Eileen se sentit stupide d'avoir crue qu'elle avait enfin compris qu'elle devait se taire plutôt que d'émettre des sons. Mais il fallait croire que manifestement, les idiots veulent toujours avoir le dernier mot.

La Serpentard eu quelques centième de secondes de déconcentration face à la remarque de la sixième année (comme le prouvait la couverture du livre posé devant elle). Si elle savait qu'elle genre de parents elle avait ! S'il y avait une chose qu'elle avait appris d'eux, c'était de ne pas aimer.

Son insigne de préfète, elle l'avait presque oublié, comme la plupart du temps. Elle ne tenait pas du tout sérieusement ce rôle. Mais maintenant, que son adversaire pointait ce détails du doigt, elle pensait sérieusement à lui refiler une ou plusieurs heures de colle.

Ignorant alors le "Mesdemoiselles!" de Ms. Hall, Eileen répliqua, sans se soucier de son accent Irlandais qui faisait probablement re-surface :


- Je pense que de nous deux la plus mal élevée, ce doit être toi ! T'es dans une bibliothèque et y'en a qui travaille pour leur examens ! On te l'a demandé poliment mais apparemment ça ne marche pas, donc dehors ou je te colle !

Il indiqua du doigt la sortie, au cas où le rouge et or serait trop stupide pour s'en rappeler. La cinquième année savait que tout le monde la regardait. Et qu'il y avait probablement des gens comme elle dans la salle, qui trouvaient son intervention inutile car elle ne faisait qu'empirer les choses. Pour ce qu'elle savait, quelqu'un d'autre pourrait venir leur demander de se taire.