birth

Des pleurs puissants résonnent, ceux d’un nouveau-né. A eux s’accompagnent l’émotion de premières larmes de joie et de bonheur après un travail compliqué qui aura de lourdes conséquences pour l’avenir de famille Yaxley. Un enfant. C’est tout ce qui leur est permis. C’est plus que pour certain, et c’est trop peu pour ceux qui en auraient souhaité davantage. Mais Keylian est là, pour le plus grand bonheur de ses parents. Un petit héritier mâle qui perpétuera leur nom et la pureté de sa lignée. Un enfant qui ne manquera d’absolument rien, qui n’aura qu’à regarder ce qu’il convoite pour l’obtenir d’un tour de main.

childhood

Comme beaucoup d’enfants issus d’une famille de sang pur, Keylian a côtoyé d’autres enfants partageant la même pureté du sang. Sa famille étant proche de celle des Lestrange, c’est davantage avec les enfants de ces derniers qu’il a passé une bonne partie de son enfance. Un lien indéfectible a fini par voir le jour, les rendant inséparable malgré les chamailleries infantiles. A l’approche de ses dix ans, ses parents ont fait le choix d’organiser ses fiançailles avec l’héritière de la famille Macnair : Freyja. Il a toujours su que ça arriverait un jour, parce qu’il est de coutume pour les familles de leur sang d’organiser des unions afin de s’assurer de leur pérennité. Keylian a accueilli la nouvelle comme si ce n’était pas quelque chose de réellement important. A dix ans, on ne peut pas attendre d’un enfant qu’il prenne la pleine mesure de ce que cela implique. Comme tout petit garçon, il est plus impliqué dans la mémorisation des différents noms des joueurs de Quidditch que dans les relations amoureuses. Il n’a pas encore l’âge pour ça. D’ailleurs, Freyja, il ne la connaît pas plus que ça. Il la croise de temps en temps, fait bonne figure lorsque les Macnair sont là, mais sont-ils amis ? Pas vraiment… Pas comme avec les Lestrange.

hogwart

Fêter ses onze ans est synonyme de grand changement dans la vie d’un jeune sorcier. Sa lettre pour Poudlard est arrivée précisément ce jour. Il est attendu pour le 1er septembre à 11h00 sur la voie n°9¾. Keylian est déterminé à profiter de cet instant pour vivre pleinement sa vie de jeune adolescent. L’immense château impressionne. C’est plus immense que ce qu’il n’a jamais vu auparavant. Entouré de ses amis, il pénètre dans ces lieux qui vont être sa seconde maison pour les sept prochaines années à venir. Sans la moindre surprise, il est envoyé à Serpentard. Il n’a pas fallu longtemps au choixpeau pour prendre sa décision. Et c’est à cet instant précis que les choses sérieuses ont commencé.

Chaque jour fourré en compagnie d’Adrian et de Celiano, ils font ensemble les quatre cents coups. Ils aiment particulièrement tester les limites du règlement de l’école. Mais ce n’est qu’à partir de la troisième année que les trois larrons ont découvert la véritable facette de l’adolescence. C’est le hasard qui les a menés à leur première fête clandestine. S’ils se sont montrés un peu timides au départ, ne sachant pas trop à quoi s’attendre, ils ont fini par y nager comme des poissons dans l’eau. Au fils des fêtes passées, Keylian est devenu l’organisateur de plusieurs d’entre elles ; des party comme certains n’en ont jamais vu auparavant. Être le fils Yaxley a ses avantages. Il ne lésine pas pour offrir ce qu’il y a de mieux. Impossible qu’une de ses fêtes ne fasse pas un carton plein. Et surtout, personne n’en ressort indemne. Pas même lui qui a bien trop souvent fini la tête à l’envers, emmêlé dans des draps à côté d’une frêle silhouette féminine.

La débauche à l’état pur. Voilà comment on en vient à caractériser l’éphèbe. Sa réputation est sans précédent. Il enchaîne sans faillir les fêtes et les coups d’un soir. Une fille différente à chaque fois – ou presque. Sans attache, sans amour, sans sentiment. C’est sa règle à lui. Profiter de l’instant présent, de ce que la vie a à donner avant de se retrouver marié. Il a essayé une fois, avec Arya. C’est sa première petite copine. Une première tentative d’être un gars bien. Il l’aimait bien, Arya. Il l’aime toujours, d’ailleurs. Mais pas de la manière d’un mec amoureux. C’était facile avec elle, ils se connaissent depuis toujours. C’était évident pour tout le monde. A croire qu’une fille et un garçon ne peuvent pas être juste ami. Il ne sait pas s’il a été un bon petit ami pour elle, mais il a essayé. Ça n’a pas fonctionné. Et puis, il a repris ses mauvaises habitudes. Ça lui correspondait davantage. Les contraintes, ce n’est pas trop son truc à Keylian. Il n’aime pas se sentir enchaîné. Il préfère se sentir libre de ses mouvements et de ses actions, pas de devoir des comptes à quelqu’un.

S’amuser, c’est tout ce qui compte. Qu’importe le comportement déviant qu’il a fini par développer, surtout à l’égard de cette pauvre créature qui est fatalement tombée dans ses filets. Deux ans. Pendant deux ans, Keylian lui a vendu monts et merveilles. Il lui a menti chaque jour pendant sept cent trente jours. Il a joué le rôle du parfait petit ami dégoulinant d’amour. Il s’est amusé avec elle, et à ses dépens. Pendant qu’elle le croyait sagement dans son dortoir en train de dormir, le jeune homme se trouvait avec une autre beauté, s’enlisant dans le stupre encore et toujours. Elle était si naïve cette pauvre Camille, à le croire lorsqu’il lui affirmait qu’il l’aimait, qu’il allait faire annuler pour elle, une sang-mêlée, ses fiançailles avec Freyja afin de l’épouser et lui offrir la vie de château. Keylian a pris un plaisir malsain à la voir gober chacune de ses paroles comme un doux bonbon sucré déposé sur sa langue. Il lui a pris sa virginité et bien plus, sans le moindre état d’âme. Et elle, elle s’évertue à le surnommer Charmant, comme s’il était un prince sorti tout droit d’un conte de fées. La bonne blague !

I know you're scared of me, you say that I'm too eccentric

Tel un bouton de rose, Freyja est devenue une jeune femme séduisante. Keylian ne sait pas trop définir à quel moment il a commencé à porter un œil neuf sur elle, mais elle dégage quelque chose qui apaise ses déviances et le fait rentrer dans la catégorie des mecs normaux. Il lui semble évident qu’avec elle, il n’a pas envie d’être comme avec les autres. Alors que les ASPIC arrivent à grand pas, ils se rapprochent. Il est conscient de ce qu’elle pense de lui. Tout le monde pense la même chose, et son comportement n’a jamais changé pour laisser croire le contraire. Mais ensemble, ils font un premier pas l’un vers l’autre.

En un rien de temps pour le dire, les ASPIC sont passés et la fin de la septième année a sonné. Les vacances d’été ont pris place et avec elles, la liberté de pouvoir profiter et ne rien faire de ses journées. Le mariage d’Arya arrive à grand pas, et avec lui, le discours que Keylian doit impérativement écrire en tant que témoin du marié. Avant cela, chose inédite, il a accordé un peu de temps à Freyja en la retrouvant chez Fortarôme pour partager une glace. C’est sans aucun doute le truc le plus mièvre qu’il ait jamais fait de sa vie, mais comme elle était à l’initiative de cette invitation, il n’a pas eu le cœur à refuser. Et puis… il avait envie de la voir et de passer du temps avec elle pour apprendre à mieux la connaître. Pourquoi pas aussi essayer de trouver ce qu’elle lui fait ressentir ? Pendant leur rendez-vous, l’éphèbe s’est révélé être un gentleman. Peut-être pas parfait à cent pour cent, mais la volonté était là. Il ne sait pas pourquoi il agit de cette façon lorsqu’elle est à proximité… C’est comme s’il cherchait à se racheter une bonne conduite, ou quelque chose dans ce goût-là. Au fond de lui-même, Keylian n’a pas envie qu’elle le regarde comme tous les autres le font : avec du jugement plein les iris. Autant essayer de partir sur des bases saines avant qu’il doive lui passer la bague au doigt, peut-être que cela aidera à créer un mariage relativement heureux ? Dans tous les cas, cette rencontre chez le glacier s’est terminée avec un premier baiser échangé et le début de quelque chose qui mérite encore de grandir…

Le mariage d’Arya et de Celiano, aussi magnifique a-t-il été, a ouvert les yeux à Keylian sur ce qu’allait potentiellement être le sien dans un avenir de plus en plus proche. Il espère sincèrement que lorsque leur tour viendra, leur journée se déroulera de façon totalement identique : sans la moindre anicroche et avec autant d’émotions. Sa relation avec Freyja s’améliore de jour en jour. Ils apprennent délicatement à se connaître réellement. Il ne peut pas nier qu’elle fait ressortir le meilleur de lui-même. Au fond de lui-même, il se sent mille fois plus serein, comme si elle représentait ce qui lui avait un jour manqué.

Cependant, il y a une leçon qu’il n’avait pas encore apprise jusqu’à ce jour, c’est que dans la vie, tout à des conséquences et que tout se paye. Un bébé pénètre brutalement dans l’équation. Il a réussi à engrosser Camille. Quand la nouvelle tombe, il feint d’être heureux. A l’intérieur de lui, c’est le bordel. A l’aube de ses dix-huit ans, il ne peut pas se permettre de se retrouver père d’un bâtard. Surtout au moment où sa relation avec Freyja prend un tournant considérable. Ses instants de solitude sont un cauchemar. Ça tourne et retourne dans sa tête. Ça le hante, nuit et jour. Ça pèse douloureusement sur ses épaules. Il n’y a qu’une seule personne avec qui il peut discuter de ça, et c’est donc avec désespoir qu’il retrouve Arya pour lui confier son fardeau. Bien évidemment, sa plus chère amie n’a pas sauté de joie en apprenant cette nouvelle. Et autant avouer que s’il a eu le courage d’en parler à Arya, il n’en aura pas pour l’annoncer avec Freyja. Il sait déjà ce qu’il va se passer : elle va le détester. Ce bébé même pas né est bon pour foutre en l’air cette relation naissante, encore aussi fragile qu’un château de cartes…

I'm crying all my tears and that's fucking pathetic

Son retour à Poudlard à la rentrée ne se fait pas sous les meilleurs hospices. Sept ans plus tôt, Keylian a débarqué dans ce château avec des rêves pleins les yeux. Aujourd’hui, il a l’impression de porter tout le poids de la vie. Faire un choix d’orientation pour sa première année à l’Université n’a pas été simple, et son envie d’être là est dorénavant foutue en l’air. Freyja le fuit comme la peste. Il n’est pas idiot. Il sait pourquoi. Arya a parlé. Cela ne le surprend pas. Les femmes ont une espèce de code d’honneur qui les intime à ouvrir leurs bouches pour déballer les derniers potins croustillants. Mais au fond de lui, n’espérait-il pas, justement, qu’elle lui parle ?

Si Freyja le fuit, Keylian, lui, fuit Camille comme la peste. Pourtant, il va bien falloir qu’il mette fin à cette mascarade. Autant dire que la fin de leur pseudo relation est houleuse et pleine de rancœur. Le fameux Charmant fait tomber le masque, il révèle s’être uniquement servi d’elle pour s’amuser, qu’il n’a jamais compter mettre fin à ses fiançailles avec Freyja pour l’épouser elle, une sang-mêlée. Il refuse tout simplement de devenir le père de cet enfant. Il n’en veut pas. Il faut bien reconnaître que Keylian est loin d’avoir la maturité nécessaire pour en élever un. Il sera obligé, un jour, de passer par cette case avec Freyja, si elle accepte encore de se marier avec lui. Mais plus tard. Beaucoup plus tard. Peut-être quand il aura un travail ? Un manoir ? D’ailleurs, Freyja ne l’avait-elle pas questionné sur l’endroit où il souhaiterait vivre ? Il faut déjà avoir tout ça avant de songer à avoir un enfant entre les pattes, non ? Il n’en sait foutrement rien. S’il avait réellement le choix sur la question, à l’heure actuelle, il répondrait qu’il n’en veut pas ; parce que ça revient à devoir s’occuper de quelqu’un d’autre que de lui-même, et ça, il ne sait pas faire.

Le temps est long jusqu’au jour où enfin, Freyja le confronte. Lui, il n’a pas eu le courage d’aller la trouver. Il n’a pu que l’observer de loin, noter son mal-être si semblable au sien. Si auparavant il avait eu peu de considération pour ce qu’elle pense de lui, aujourd’hui, plus rien n’est pareil. La façon dont elle le regarde est important pour lui. Et elle ne le fait même plus. Elle l’ignore, fait comme s’il n’existait pas. Et Keylian s’enfonce un peu plus dans son trou au fil des jours qui passent. Ses paroles pour lui sont dures. Bien plus qu’elles ne l’ont jamais été ; même quand elle ne lui faisait pas encore totalement confiance. Le pire, c’est le voile de colère et de tristesse qu’il voit dans ses jolis yeux marrons. Ça lui tord les trippes de la plus douloureuse des façons. Il ne mérite pas de seconde chance. Il mérite qu’elle fasse tout annuler. Ce serait bien fait pour lui, après tout. Il ne lui resterait ainsi que le déshonneur d’avoir engrossé une gamine naïve qui croyait dur comme fer à ses pseudo déclarations d’amour. D’ailleurs, Keylian se rend bien compte de la puissance de ces trois petits mots : « je t’aime ». Ils ne sont pas anodins. Il ne doit plus les prononcer à la légère comme s’ils n’avaient aucune conséquence. La prochaine fois qu’il les dira, ce sera par sincérité. Lui parler à cœur ouvert ne l’aide pas forcément à aller mieux, mais il a ce besoin de lui exprimer ce qu’elle représente pour lui. Il ne la voit pas comme une fille naïve mais bien pour ce qu’elle est réellement. Et c’est ça qu’il souhaite. Lui qui s’est toujours montré capricieux pour obtenir ce qu’il désire, Keylian est bien forcé d’apprendre à faire preuve de patience et d’humilité. Est pris celui qui croyait prendre. Qu’elle lui laisse une seconde chance est inespéré. Pourtant, il compte bien se montrer digne de celle-ci. Qu’importe le temps que ça lui prendra.

Et on ne peut pas dire que Keylian ne fait pas absolument tout pour se faire pardonner. Il va même jusqu’à acheter une bague de fiançailles en espérant qu’elle l’accepte même s’il n’a pas encore obtenu pénitence. Lui qui jusque lors vivait sans jamais penser aux conséquences, commence à mesurer chacun de ses actes et chacune de ses paroles. Freyja est devenue l’électron autour duquel il gravite. Rien n’est jamais de trop pour la satisfaire, pour faire naître ce petit sourire qui fait palpiter son cœur à une allure effrénée. Quand est-il tombé désespérément amoureux de cette femme ? Il n’en sait foutrement rien. Ça lui est tombé dessus, comme ça. Et s’il lui avait prêté davantage d’attention auparavant ? Aurait-elle été la seule fille ? Sans doute. Mais il n’y a pas que lui qui a changé. Freyja se montre bien plus entreprenante avec lui. Elle fait savoir à quiconque qu’il est à elle. Les baisers qu’elle initie ont la saveur du paradis. Il essaie de lui offrir tout ce dont elle a besoin, tout ce qui peut la rassurer sur ses intentions. Il ne lui refuse absolument rien.

A l’instar du tournoi, l’éphèbe a préféré offrir de son temps et du soutien à sa belle dont la présence de son père a perturbé les sens. Un moment à marquer d’une pierre blanche car cette fois-ci, c’est elle qui s’est ouverte à lui en se confiant sur son don et les suspicions à l’encontre de son père sur le décès de sa mère. Ce n’était pas la première fois qu’elle laissait supposer cela, mais avec cette confession, Keylian comprend d’où proviennent ses doutes. Loin de la regarder comme une bête curieuse, il prend la pleine mesure de qui est Freyja Macnair et à quel point il aurait pu passer à côté d’une personne exceptionnelle s’il n’avait pas fini par accepter pleinement l’idée qu’ils allaient se marier prochainement, et s’il ne s’était pas ouvert à elle afin d’apprendre à la connaître. Ce fut aussi la toute première déclaration de la demoiselle à son égard, et ce qu’il a ressenti à cet instant a été fort et puissant.

and if you want to use me, I could be your puppet

Malgré le froid de l’hiver qui prend doucement place, et ses dix-huit ans approchant, Keylian a l’impression de vivre les plus beaux jours de sa vie. Jamais auparavant il n’a ressenti autant d’énergie en lui. Il se consacre bien plus à ses études, il passe chaque instant possible en compagnie de Freyja… Bref, il a l’impression d’être un tout nouveau gars, et ce dernier ne lui déplaît pas tant que ça. Si un an auparavant on lui avait dit qu’il deviendrait ce type rangé, ne descendant plus son pantalon sur ses chevilles à tour de bras, il ne l’aurait pas cru. Un rien peu changer la vie d’un homme. Parfois, il se trouve niais à souhait, mais bizarrement, ça le dérange beaucoup moins qu’il ne l’aurait pensé. Alors c’est ça, être amoureux…

Un matin, un hibou est venu déposer une lettre rédigée de la main de sa mère, lui demandant de venir la retrouver à Pré-Au-Lard pour passer un peu de temps ensemble autour d’un repas. S’il ne s’était pas senti aussi léger dans sa tête, Keylian aurait trouvé ce courrier suspicieux, et peut-être aurait-il finalement dû l’être puisque c’est au cours de ce repas que sa mère lui a annoncé être enceinte. Tout d’abord décontenancé, il n’a pas su réagir tout de suite à la nouvelle. Il était à mille lieues de songer qu’une telle chose pouvait encore arriver. Les médicomages s’étaient montrés catégorique lors de sa naissance : Sapphire Yaxley ne pourrait plus tomber enceinte. Cette nouvelle grossesse sort de nulle part, alors la surprise est de taille, n’est-ce pas ? Il lui a fallu quelques instants pour que son cerveau se remette en marche et les félicitations ont été de mises. Néanmoins, il ne peut pas nier le fait que l’idée de ne plus être fils unique lui semble étrange. Avec ce grand écart entre eux deux, auront-ils un lien fraternel ? A-t-il envie de faire partie de la vie de son futur frère ou de sa future sœur ? Pourra-t-il seulement en faire un peu partie étant donné qu’il va bientôt se marier ? Beaucoup trop de questions qui s’entremêlent et qui se confondent avec un tout autre bébé dont la naissance approche à grand pas : celui dont il refuse d’entendre parler, mais qui a profité de cette annonce pour venir à nouveau se créer une place dans son esprit. Faire l’autruche lui semble être une excellente idée sur l’instant…

Avec Freyja, Keylian apprend ce que c’est que d’être en couple avec quelqu’un. Et cela n’a strictement rien à voir avec sa petite expérience avec Camille. Si avec cette dernière, l’éphèbe s’amusait à jouer à Monsieur Parfait, avec sa fiancée, il n’est que lui-même, profitant de quelques instants de légèreté. Et puis, plus il découvre Freyja, plus il l’aime. Est-ce qu’il y a une limite à l’Amour ? Ou est-ce que ça peut continuer de grandir à l’infini ? N’y a-t-il pas un moment donné où celui-ci va frôler la déraison et causer plus de mal que de bien ? Aimer, c’est bien. Trop aimer, c’est mal. Ces questions sont vite balayées dès que la belle entre dans le paysage. Il n’y a plus rien d’autre que Freyja.