J’avais toujours vu les Sombral. Toujours n’était peut-être pas la mot, mais je ne me souvenais pas exactement de la première fois où j’avais vu ses créatures tirer les diligences qui amenaient les plus anciens élèves jusqu’à Poudlard. Je savais seulement que j’avais commencé à les voir, sans pour autant être sûr de ce que cela voulait dire. Je me souvenais à l’époque m’être affirmer que je n’avais jamais vu la mort de près, pas aussi jeune. Mais ce n’était qu’avec le temps que j’avais compris que dans les absences que me procuraient mon don, je l’avais surement vu, vécu d’une certaine manière me permettant de les voir. Certains élèves devaient les percevoir également, devaient les affronter, ces créatures qui semblaient emplis de tristesse. Mes pas m’avait conduit jusqu’à eux, sans même que je fasse attention, empruntant des couloirs sans croiser personne au moment où tous mangeaient dans la grande salle pour le repas du soir, le cœur lourd de ce que j’avais appris quelques minutes auparavant. Je ne pouvais pas tout lâcher ainsi, pas en craignant qu’on puisse me voir, qu’on puisse me poser des questions. Alors j’avais fermé mon esprit, je m’étais concentrer sur le néant qui m’enveloppait, avant de sentir la morsure du froid de novembre sur ma peau, rafraichissante. La nuit était tombée. Les étoiles jouaient à cache-cache avec les nuages et je ne serais pas surpris s’il commençait à pleuvoir dans quelques temps. Mon cœur était si lourd à porter, ma gorge se serrait, une boule se formant à l’intérieur et les yeux commençaient délicatement à s’humidifier. J’avais marché, sans savoir où aller, observant les arbres qui se détachaient à peine dans la pénombre.
Et je m’étais finalement arrêter, loin sous les feuillages, loin d’un éventuel regard sur ma personne. Mon corps avait fini par lâcher prise, le dos s’adossant au tronc, et j’avais fermé les yeux. Il n’avait suffi que d’une journée. Une soirée pour être exact. Une journée où mon cœur s’était emporté d’un bonheur de pouvoir la revoir, de pouvoir à nouveau la prendre dans mes bras comme autrefois. Mais une fraction de seconde pour que la réalité ne soit avouée dans l’impossibilité de ce que nous avions vécu. Les années d’écarts ne m’avaient pas dérangé, tout comme elles semblaient n’être qu’un détail pour elle, mais c’était bien la salle qui nous avait entouré, sa signification qui avait été le problème. Elle était jeune. Bien plus que moi et avait tant de choses à voir. Je me souvenais des mots que j’avais prononcés des mois auparavant, conscient qu’un jour elle verrait des choses, elle voyagerait, accompagnée ou non et qu’elle pourrait tracer sa route. Je savais qu’elle trouverait ce qu’elle cherchait, je le sentais. Mais pendant plusieurs moments j’avais espéré pouvoir partager sa route. Que ce soit l’espace de quelques jours, ou simplement un peu plus longtemps, j’avais eu cet espoir. De pouvoir l’entendre parler encore plus que lors de nos échanges de l’été, de l’écouter exposer doutes et joies, mais cela n’était pas possible. Dans le déni, dans la crainte de la perdre, j’avais supposé que l’on pourrait, un espoir fou ramener par les lèvres qui se rencontraient à nouveau. Mais j’avais dû la laisser filer.
Pourtant les marches que nous avions descendues, interminables marches, nous avait rappeler dans des conversations si simples à avoir, dans cette facilités que nous avions tout les deux à parler de choses et d’autres. Sans la moindre forme de jugement. Comme autrefois. J’aurais pu la contredire encore longtemps, j’aurais pu, je le savais. Et elle m’aurait écouté. Elle aurait répondu. Encore une fois. Je sentis l’humidité couler de mes yeux, la réalité de ce qui ne pourrait être devenant trop grande, commençant délicatement à se faire sentir en moi. Je ne souhaitais que son bonheur. Et lui demander de mentir n’aurait apporter que du malheur. Dans mon cœur j’espérais sincèrement pouvoir à nouveau converser avec elle, qu’un jour les choses changeraient, deviendraient différentes, mais je l’ignorais. On disait pourtant que les voyants avaient un certains instinct pour ce genre de choses. Mais nous observions pour les autres, jamais pour nous. Nous pouvions sentir les frasques de visions futures pour ceux qui nous étaient chers mais quand ça nous touchait de trop, jamais rien n’arrivait. Pouvais-je avoir la vision de nos deux corps enlacés ? Uniquement dans mes souvenirs de ces journées d’août. Et j’allais continuer à la voir à travers les couloirs, je continuerais à observer son regard, devant faire comme si rien n’avait réellement exister. J’ouvris mes yeux, sentant ma respiration être difficile dans ma poitrine, une trop pleins d’émotions, un aveu de cet attachement que j’avais pour elle. Simplement la laisser partir.
***
Quelques jours étaient finalement passés. Simples et rapides à mon goût, laissant les mots filer dans des explications qui me semblaient perdre de leur contenance. Il me semblait avoir tenus bon, avoir continuer à être attentif et à sourire parfois. Mais chaque soir, chaque moment où je me retrouvais seul assit à ce bureau, je revoyais cette conversation. Je la voyais elle, telle une ombre, tel un souffle qui se glissait sur ma peau. Son sourire triste, ce regard, cette envie, cette impossibilité. Les insomnies étaient revenues, interminables au point que j’ignorais combine de temps j’avais réellement dormi dernièrement. Les angoisses étaient revenues, se mêlant aux multitudes de pensées qui sommeillaient déjà en moi et une seule m’animait sans cesse. Il me suffisait de fermer les yeux pour la voir elle, pour sentir mon cœur se serrer et j’ignorais si dans mes rêves je n’obtiendrais pas une quelconque vision de son avenir. Cela m’effrayait. Oublier me semblait impossible, même accepter ce fait me semblait inatteignable, alors que je ne l’avais pas revu depuis ce jour. Pas encore, mais je savais qu’à un moment ou un autre mon regard se poserait sur elle tel un papillon devant une lumière. Oublier. Je m’étais redresser, les cours terminés depuis quelques heures maintenant, prétextant de maux de ventre pour ne pas venir manger de manière habituelle dans la grande salle le soir. Les cernes se discernaient sous mes yeux, alors que je descendais finalement les marches de la tour Nord. Les pas me guidèrent presque instinctivement vers l’extérieur où un air frais du mois de novembre venait à se poser sur mon visage. L’envie de fuir était tellement présente, de partir ailleurs, pour quelques jours, pour quelques semaines. Essayer. Mais j’avais simplement commencé à marcher, pour franchir les portes du château en direction du petit village Ecossais non loin. Il ne suffisait que de l’atteindre. Tout me rappelait à elle, absolument tout, m’arrêtant parfois alors que je discernais les lumières des maisons que j’avais déjà put contempler des mois auparavant. Dans une ruelle sombre, à l’abris des regards, un seul moment où …
Je transplanais quand j’en eus la possibilité. Mon cerveau avait réfléchi rapidement, trop rapidement, cherchant du réconfort parmi les amis que j’avais, certains que Nymphéa, Astoria et même mon meilleur ami ne comprendraient pas si j’en venais à exposer ce qu’il se passait pour moi. Ils écouteraient, surement, me dirait que c’était au mieux, mais une partie de moi refusait de l’écouter. Pas encore. Ce n’était qu’un murmure qui soufflait délicatement, une sensation horrible, que je désirais taire. Je l’avais déjà fait, je l’avais que trop fais me rappelant la douleur que j’avais ressentis à la suite de cela. Je savais comment faire, mais je me l’étais refuser. Et toujours cette sensation horrible qui m’habitait, une voix qui se faisait chuchotement, un instinct qu’au fond peut-être ma malédiction n’englobait pas uniquement mes visions, mais ma propre personne. Sans attache, sans pouvoir un jour m’accrocher à quelqu’un sans risquer de le perdre. Incapable de les garder auprès de moi. Je marchais sans réellement savoir où je me dirigeais, ayant l’impression que des mots de tête venaient taper contre mes tempes, alors que mon corps se guidait de lui-même. Et un immeuble m’apparut. Les souvenirs se firent, me rendant compte que peut-être mon instinct avait choisit la personne de mon entourage la mieux adapté à ce que je vivais et en même temps je n’en étais pas certain. Je montais pourtant les marches. Eileen Fields était une amie, une jeune femme bourrée de curiosité et qui semblait avoir une manière d’être de forte tête, une vraie gryffondor qui fonçait dans le tas sans avoir besoin d’autres consignes que la sienne. Je l’appréciais réellement, nos discussions étaient toujours intéressantes. Peut-être n’aurais-je tout simplement pas l’obligation de parler. Ou d’autre chose. Oublier.
Elle était en colocation depuis peu, je le savais, ignorant si son colocataire était présent également, ni même qui il serait réellement, venant à frapper à la porte d’entrée. La porte mit un moment avant de s’ouvrir sur le visage familier de l’auror. J’eus un souffle, une sorte de soupir, avant de prendre la parole. « Bonsoir Eileen ! » Autant nous nous rencontrions souvent par hasard, autant je connaissais son adresse, autant je devais être surprenant à voir à cet instant et surtout en soirée. J’observais la jeune femme un instant, avant de baisser légèrement la tête. « Ok ! Je m’invite un peu, j’aurais probablement dû envoyer un hibou, mais je viens de transplaner à Londres, après on va dire une semaine réellement difficile et j’ai vraiment besoin je crois de me changer les idées. » avouais-je, laissant mes pensées finalement prendre le dessus les mots venant trop naturellement. « Et je crois que mon cerveau a décidé que tu serais la meilleure personne pour ça. » Apparemment au vu de tout ce qui se passait dans mon esprit, j’ignorais qui réellement avait choisi, si c’était un forme d’instinct, comprenant qu’elle pourrait m’aider à tenter d’oublier, ou si je l’avais réellement décidé.
electricbird.
Eileen Fields
ProfilDate d'inscription : 01/11/2022 Messages : 169 Date de naissance : 06/06/1998 Age : 26
Les événements font leur chemin dans la tête de la jeune femme. Une épreuve qui laisse sa marque dans les mémoires par son calme et son issue sereine. De quoi faire monter la pression artérielle des jeunes sorciers sans pour autant avoir véritablement mis leurs vies en danger. Les tribunes plus amènes d’attirer l’attention et encore là – rien ne dénote. Des divergences d’opinion qui peuvent hérisser le poil certes, mais non changer le monde, ou le retourner. Pourtant, c’est dans les silences que le mal se fait le plus néfaste. Des visages reconnaissables bien discrets, se mêlant à la masse comme un virus qui se propage. Les preuves inexistantes, microscopiques pour pouvoir en tirer profit. De quoi faire enrager, la hargne et la colère au ventre dans les dédales du Ministère quand tout le monde semble favorable à la paix, aveugle à la guerre qui sommeil.
La louve gronde, la forme animale adoptée pour s’en aller. La forêt est bienvenue, de quoi aggraver les rumeurs de bêtes féroces aux alentours de Londres. Le poil blanc et la carrure imposante. Moins haut que d’autres certes, mais plus massif, plus puissant ! Le louveteau suit, la course bienvenue tant elle est appréciable. Les proies se terrant, ne sachant que trop bien qu’un museau mal caché finira en diner. Le jour passe et file, la lueur lunaire en devenir quand les pattes reprennent un beige humanoïde. « Peluche ? » Moon attire l’attention de l’auror sur l’horloge qui trône au mur. « Mmh… Soit il bosse, soit il est en vadrouille. L’un dans l’autre… » Les vêtements se font balancer sur le canapé, de quoi retrouver la chaleur d’une douche qu’elle fait éterniser. Les pensées s’évadent, la réflexion sur bien des choses responsables. C’est quand l’eau commence à refroidir qu’Eileen se décide à sortir. Le froid ne la dérange jamais, mais elle ne peut gaspiller les gallions non plus. Aussi, la silhouette se dirige vers la chambre où le désordre règne. Des parchemins, des vêtements, des bandages… De quoi faire perdre une louve dans son terrier, alors que d’autres tissus rejoignent le lit défait dans la recherche d’un accoutrement confortable. « Perf ! » Un legging noir légèrement transparent sur le côté, et une brassière assortie fera l’affaire. La veste sportive blanche mise rapidement complète le tout, et l’auror commence à se diriger – sans même ranger quoi que ce soit – vers le salon.
La silhouette se tourne vers une fenêtre, ou le rebord est assez long et large pour s’y asseoir à moitié. De quoi attraper une cigarette et se l’allumer, la fumée se perdant dans l’habitation au même rythme que les iris balayent la ruelle. C’est à cet instant que l’on frappe à la porte, Moon grognant légèrement, avant de venir se mettre méfiant sur le canapé. « Ouais ouais, j’arrive. Qui c’est qui… » La poignée tourne, et le bois grince pour que mieux laisser la lumière éclairer le visage de ce cher Axel. « Bonsoir Eileen ! » La surprise se lit sur la frimousse de la louve, le papillonnement parlant, alors qu’elle recrache la fumée vers l’intérieur, jaugeant la présence qui s’invite. Non pas qu’elle soit mécontente, la conversation toujours intéressante et la présence agréable. Mais il n’est guère dans les habitudes de ce cher voyant de venir la trouver chez elle en soirée de cette manière, le hasard rythmant bien plus leurs rencontres de manière générale. « Axel, Salut… Qu’est ce que tu…. » La question reste en suspens quand le visage du concerné se baisse, le laissant s’expliquer quelque peu. « Ok ! Je m’invite un peu, j’aurais probablement dû envoyer un hibou, mais je viens de transplaner à Londres, après on va dire une semaine réellement difficile et j’ai vraiment besoin je crois de me changer les idées. » Les paupières plissent, la mine soucieuse. Lui qui est si léger d’habitude semble en effet perturbé, mais la louve sait oh combien niveau conseil elle est la moins bien placée - à moins que ce soit des ennuis sérieux que le professeur s’est dégoté. « Et je crois que mon cerveau a décidé que tu serais la meilleure personne pour ça. » « Okay… » Les cils papillonnent à nouveau, la fumée recrachée une nouvelle fois avant que la silhouette ne laisse son ami entrer dans un certain sourire, montrant que oui, elle l'apprécie. « Tu sais bien que j’ai toujours préférée l’impulsivité aux bienséance, Monsieur le prof. Aller entre, fais comme chez toi. »
Elle le laisse ainsi pénétrer l’appartement, refermant derrière lui. « Moon laisse une place tu veux ? » Le concerné venant renifler et léchouiller la main du sorcier, avant de descendre de son bien pour lequel il se bat avec Darrel, et rejoindre le moelleux du lit de sa partenaire. « Whisky ou rhum ? » Le regard observe une paire de seconde celui de Axel, avant de prendre une décision elle-même. « Les deux, ça sera pas de trop. » Les bouteilles résonnent, avant qu’elle ne vienne les déposer sur la petite table. Eileen s’assoie par terre une jambe relevée, et l’autre en tailleur, le confort peu féminin à l’œuvre. Sa main vient alors prendre l’une des bouteilles amenées, celle à l’odeur boisée pour remplir un verre où se trouve déjà un glaçon qui ne fond jamais. « Il est fort, il vient des montagnes ce whisky. Mais j’ai dans l’idée que c’est justement ce que t’es venu cherché je me trompe ? » Le second verre est rempli, la cigarette continuant d’être aspirée jusqu’à ce que celle-ci se termine, et qu’elle soit posée dans un cendrier aux formes celtiques. « Bon, tu veux en parler ou tu veux juste te retourner la tête ? Toi qui vois. De toute, tu sais que je juge pas.»
L’invitation est là, car elle sait pertinemment que ce n’est pas forcément pour des conseils sages que son cerveau ou son instinct l’a guidé jusqu’à elle. Soit l’affaire est complexe et peu orthodoxe, la folie en maitresse… Soit l’esprit a besoin simplement de s’aérer jusqu’au stade de ne plus pouvoir penser à ce qui semble lui miner l’humeur.
C’est pas d’être un bon cogneur qui compte, l’important c’est de se faire cogner et d’aller quand même de l’avant, c’est de pouvoir encaisser sans jamais flancher. C’est comme ça qu’on gagne. by anaëlle.
Le cœur au bord du gouffre, mes pas avaient décidé de quitter tout ce qui me rappelait de près ou de loin les souvenirs d’Aster. Pré-au-lard, lieux de notre rencontre, Poudlard et ses couloirs ou à tout moment je pouvais croiser son regard et où je devais faire comme si rien n’avait existé entre nous. Et toujours ce coup au cœur se posait à l’intérieur de moi, d’une tristesse que je n’avais pas ressentie depuis des années, que je savais pouvoir tarir dans les plus profondes noirceurs. Oh oui je le savais, mais pour m’en défaire j’avais dû passer par des choses encore plus douloureuses qui m’avaient presque rendu fou, qui avait rappelé qui j’étais de manière trop brutal au point que j’avais espéré mourir sur le coup. Presque six ans auparavant et je continuais à sentir cette douleur serpenter dans mes veines, cette sensation horrible et insoutenable qui me rappelait ce qu’un adolescent de treize ans avait vécu. Quel était le pire ? Entre l’envie de lutter contre un don et la douleur d’un sort, quand on priait pour que tout s’arrête aussi rapidement que c’était venu. Oui je savais comment réussir à calmer mes angoisses, comment les oublier, mais je savais aussi que la solution d’antan n’était pas la meilleure des choses. Alors j’avais laissé la journée passé, j’avais laissé les élèves m’écouter, les monologues me gardant ancré dans la réalité, quand je désirais uniquement m’enfermer dans un pièce et attendre que les émotions passent. Cela pourrait durer longtemps et si je l’avais pu je me serais enfuit à l’autre bout du monde pour ne plus y penser. Les sentiments, les malédictions de ne jamais pouvoir obtenir ce qu’on désirait, de toujours voir pour les autres, de ne jamais connaitre le bonheur ou le futur pour nous. Mes pas avaient quitté le village écossais, se téléportant loin, les souvenirs d’un immeuble en tête sans même que je m’en rende compte. Et il s’était trouvé devant moi, marquant une pause dans ma course, dans ce cœur qui s’accélérait du froid de novembre. Elle pourrait surement m’aider, je n’en avais aucune idée, mais de tout ceux que j’avais croisé dans ma vie, tout ceux qui m’étaient proches, elle serait la mieux placé pour ne pas juger. Je pouvais entendre déjà le mutisme d’Irvin camouflant ses réflexions, je pouvais voir le regard d’Astoria sur ma personne, l’offuscation de Nymphea si elle l’apprenait … mais face à Eileen le pire que je pourrais obtenir serait un rire. Et cela serait surement bien plus plaisant à entendre.
Les escaliers avaient été grimpé, la main avait toqué contre la porte en bois, ignorant pourtant si c’était réellement la solution, attendant un moment la voix portés à travers la porte, quand son visage et sa tenue décontracté s’infiltra à travers l’ouverture. Les salutations passèrent, les questionnements perlèrent sur ses lèvres, mais les pensées trop nombreuses s’échappèrent de mes lèvres pour venir dans un visage baissé avouer que je m’invitais chez elle ce soir, par envie d’oublier la semaine que je venais de vivre. Et elle était la mieux placé pour cela. Mon cerveau en avait décidé ainsi. Eileen était forte, elle était curieuse et les nombreuses discussions que j’avais eu avec elle me montrait que je pouvais lui faire confiance. Peu importe la différence d’âge, elle avait ce tempérament des gryffondor que j’appréciais, cette impulsivité qui pouvait me faire défaut, au contraire de ce qu’elle prononça. « L’impulsivité ou une forme d’inconscience, je ne sais pas à qui on doit faire appel aujourd’hui. » avouais-je, dans une pensée fugace, un naturel certain, relevant mon regard pour observer la cigarette à ses lèvres. Qu’elle fume ne me dérangeait pas, conscient qu’elle ne me recracherait pas la fumée au visage. Et puis j’avais déjà fumé des essences bien plus étranges dans des contrées lointaines que le tabac européen. Elle me laissa entrer, faisant quelques pas à l’intérieur de l’appartement, parfaitement bien rangé, le loup de compagnie sur le canapé ayant pris ses aises. Je la laissais en maitresse des lieux prendre les devants, voyant Moon s’amener jusqu’à moi, me reniflant et léchouillant ma main. Je me penchais un moment pour caresser sa tête, légèrement absent pourtant, quand j’entendis finalement la demande de la part de mon amie. Whisky ou Rhum ? Je n’eus pas le temps de répondre, me disant que les deux ne seraient pas de trop, qu’elle répondit à ma place. Les deux bouteilles résonnèrent sur la petite table du salon, me faisant redresser à nouveau le regard, laissant finalement mes pas venir en direction du canapé, sur lequel je finis par m’asseoir.
Les pensées voltigeaient à l’intérieur de moi, les yeux observant silencieusement l’appartement dans lequel je n’étais jamais venu. Je la savais en colocation, je savais où elle vivait, mais nos conversations étaient toujours le fruit du hasard, jamais comme ce soir une volonté de ma part ou de la sienne. Et pourtant nous étions quand même amis, aimant à m’étendre sur divers sujet pour satisfaire sa curiosité. Je reportais mon attention sur le liquide servit dans les verres, le glaçon dans ces derniers, entendant que c’était une boisson plutôt forte, spécialement conçu pour tenir au corps les hivers froids. « C’est exactement ce qu’il me faut. » Mes mains glissèrent en direction du verre, le laissant se poser sur mes doigts en observant son contenus. « J’ai des whisky dans ma roulotte et dans ma chambre à Poudlard, mais je crois que si je m’étais mis à boire seul, je n’aurais pas pu m’arrêter. » Le liquide se fit jeu à l’intérieur du récipient, mon regard toujours posé dessus. Etrangement, je pensais que la prochaine fois que je la verrais si nous discutions autour d’un verre, je n’aurais pas le cœur en peine à ce point. J’ignorais si je pouvais encore le dire ou non, d’ailleurs, si je pouvais laisser mes pensées à ce sujet voler malgré la question qu’elle me posait. Me vider la tête ? Trouver une oreille attentive ? Dans le moindre jugement. Le liquide se déversa dans ma gorge, se jouant d’une grimace sur mon visage. Fort. Plus fort que je ne l’aurais pensé. Je pinçais mes lèvres pour en faire descendre la force du whisky, bien que les notes arrière soient particulièrement agréable, avant de réussir à formuler une phrase. « Je ne sais pas. » avouais-je. « Oublier c’est une certitude. Mais peut-être qu’en parler me ferait du bien ... » fis-je.
Mes yeux regardèrent à nouveau le visage d’Eileen. Elle ne me jugerait pas et dans un sens y-avait-il à juger ? A l’époque rien n’était clair, rien n’était connu et trois jours auparavant, tout avait pris fin. Je sentis à nouveau mon cœur se pincer à cette pensée, reposant finalement mon verre sur la table, avant de venir caler mon dos contre le canapé. « Pour faire simple, j’ai rencontré quelqu’un cet été. Et j’ai appris il y a quelques jours qu’il ne pourrait plus rien avoir entre nous. » Au moins pouvait-elle savoir, même si connaissant la jeune femme, je doutais que les histoires de cœur lui soit connus aussi bien que moi. Elle avait l’air de ce genre de personne qui ne pouvait s’attacher amoureusement aux autres, qui flirtait et s’amusait plus qu’autre chose. Tout une différence avec ce que je ressentais à cet instant. Je fermais un bref moment les yeux. « La vie est injuste sur ce point … alors autant se retourner la tête en bonne compagnie. » marmonnais-je. Injuste c’était surement le mot, et là-dessus elle pourrait me comprendre. Je me redressais finalement, rouvrant les yeux pour les apposer sur Eileen. « Toi ? Comment tu vas ? » demandais-je. Même si mon être tout entier semblait se consumer, je ne pouvais pas me montrer ingrat et ne pas m’inquiéter de l’état de mon hôte. Après tout, nous avions tous nos problèmes, graves ou non, pour ceux qui les vivaient l’intensité était toujours différente.
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Eileen Fields
ProfilDate d'inscription : 01/11/2022 Messages : 169 Date de naissance : 06/06/1998 Age : 26
Il faut dire que la situation n’est guère habituelle. Là où les rencontres provoquées par le hasard sont toujours bonnes à prendre, celle souhaitée de ce cher Axel, a quelque chose d’intriguant dans l’inédit de la scène. L’empathie peu présente, mais pas inexistante non plus, remarquant bien la mine étrange que le professeur affiche. C’est facile à lire, simple à remarquer sans pour autant compréhensible d’un simple regard. Mais Eileen n’est pas idiote. Elle sait que pour des conseils avisés, on ne vient pas la voir. C’est soit pour se vider la tête, soit quand la mort nous poursuit – et sur ce dernier point, le doute demeure avec le médium, de sérieux doute même. Ce n’est pas pour rien que la silhouette va chercher ce qu’il faut, hésitant un bref instant, avant de revenir avec les bouteilles de rhum et de whisky, sachant éperdument la force de chacun.
Le regard vire, dans un sourire en coin, quand l’homme affirme que l’initiative est parfaite. « Je sais. » Sans réellement savoir en vérité, mais qu’importe. Le reste ne l’étonnant qu’encore moins en vue de nombres discussions qu’ils ont pu avoir dans le passé. Il faut dire que le voyage les unis dans un sens, et ils ont souvent relatés de ces derniers autour de verres multiples à la culture diverse. Donc oui, Axel doit bien avoir des bouteilles à l’image de louve avec des provenances détonante. Et doublement oui qu’elle a idée que s’il s’était mis à boire seul dans son coin, sa réserve aurait pris un sacré coup, si ce n’est se vider complémente. « Oh, tu sais boire seul a du bon. On s’y habitue. » Un peu d’humour avant un petit clin d’œil puis de porter la substance aux lèvres, laissant le liquide napper l’intérieur de la gorge de la plus agréable des manières.
Bon ok… Il est vraiment fort. Mais tellement bon !
Un petit rire amusé sortit en voyant le pincement des lèvres d’Axel, mais qui se tarit assez rapidement en observant, et comprenant que même s'il y a de fortes chances que ce soit ce qu’il est venu chercher, il allait falloir mettre tout son côté empathique, amical et sociable en pratique pour aider au mieux son ami. « Bah… Disons que l’alcool, c'est bien, mais ça te fera oublier le tout qu’un temps. Ca fera pas disparaitre ton problème. » La main va pour vider le second verre, s’arrêtant dans les hauteurs à mi-chemin. « En parler non plus, remarque, mais qui sait, ça peut aider. » Il la regarde, et elle en fait autant. Aucun jugement promis, mais Eileen n’est pas du genre à forcer à parler. Le social complexe quand on a les attitudes d’une sauvageonne bien plus louve qu’humaine en réalité. D’autant que voir un cœur se pincer à travers des iris commençant à être alcoolisé un poil, mais mélancolique surtout… C’est pas vraiment facile à gérer quand on en a nullement l’habitude. « Quand je dis que les relations amoureuses, c’est de la merde en boite. » Un grognement entre deux gorgées, à se reprendre une cigarette au passage en laissant le paquet en libre accès sur la table. Laissant Axel exprimer à quel point la vie est injuste, un murmure qu’elle devine bien plus pour lui que pour elle, et que se retourner la tête en bonne compagnie est une bonne alternative. « Certes, je suis pas la plus calée en la matière, mais pourquoi vous ne pouvez pas être ensemble ? » Les verres se vident, la bouteille dangereusement aussi quand la main féminine libre resserre encore une fois. « A part si elle est déjà mariée et encore…. Morte ou bien je sais pas moi, une sorte de fantôme inaccessible, je vois pas. » Ouais bon, quand on connait les semblants de relations de la miss, pour sûr rien ne lui semble impossible tant que les deux êtres sont en vie.
« Du reste ça va pour ma part. Blop, tu sais la routine à la con d’une auror un peu trop chevalier sombre pour son air. » Vu les ennuis qu’elle s’attire, les foudres et la colère qui jaillit de temps à autre, elle n’a pas trop le temps de s’ennuyer la miss. « Rien de bien changeant quoi. » Classique, quand on connait un temps soit peu Eileen. Jamais de relation à expliquer puisqu’aucune, pas de problèmes très orthodoxes non plus. « Ce qui me dit pas en revanche dans quel merdier toi, tu t’es fourré. » Elle le fixe, vidant un énième verre avant de les remplir une nouvelle fois. « Ok t’as tout l’air du romantique, genre le poète par excellence, mais je me demande bien comment quelqu’un d’aussi libre d’esprit que toi a réussit à se mettre dans une situation assez complexe pour ne pas que tu puisses être avec une jolie donzelle qui semble t’avoir plus que taper dans l’œil. »
Faudrait être idiot pour ne pas le voir. Car à défaut de ne jamais avoir été amoureuse, il est facile de reconnaitre quelqu’un qui l’est, à sa manière de parler aussi fatalement que le fait Axel en cet instant.
C’est pas d’être un bon cogneur qui compte, l’important c’est de se faire cogner et d’aller quand même de l’avant, c’est de pouvoir encaisser sans jamais flancher. C’est comme ça qu’on gagne. by anaëlle.
C’était loin des rencontres hasardeuses qui avaient put nous amener à nous croiser Eileen et moi. Il était loin le temps des sourires et des remarques sur de potentiels stupides sorciers qui avaient tenté de sacrifier une jeune innocente sans avoir un once de connaissance dans l’art des rituels. Loin ce temps-là, loin ce genre de pensée un peu étrange qui occupait constamment mon esprit, qui tournoyait dans un flot continu, beaucoup trop nombreuses pour réussir à faire le tri, encore plus quand la peine se rajoutait, quand la douleur prenait sa place. Seuls mes pas avaient été guides, une voix dans mon esprit ayant soufflé la direction de l’appartement de Miss Fields en m’affirmant que pour ce que je désirais, elle était surement la mieux placé. Proche on ne pouvait pas non plus dire qu’on allait régulièrement s’épandre sur notre vie dans un café, bien qu’appréciant toujours boire un verre en sa compagnie quand l’occasion se présentait. Ami était un bon terme pour résumer ce genre de relation. Et dans un sens aujourd’hui j’avais besoin d’une amie qui ne porterait aucun jugement sur ce qui m’arrivait, qui arriverait à balayer le tout d’un revers de mains sans avoir besoin de me poser trop de questions. Quand bien même le sujet arriverait – et merlin savait que cela pouvait être le cas – j’espérais surtout ne pas me montrer désobligeant avec mes états d’âmes.
Mon visage devait trahir mon état, les cernes présentes que trop habituelles, mais largement plus creusé des dernières nuits courtes que j’avais subit, observant d’un œil l’appartement alors que la jeune femme s’en allait sortir deux bouteilles, de rhum et de whisky afin de m’aider à trouver ce que j’étais venus chercher. Oublier. Son sourire résonna sur ses lèvres, comme si elle avait rapidement compris mes intentions, les verres servit, tandis que j’en regardais le contenus. Boire seul aurait été une solution, mais surement la pire, ne sachant dans quel état je me serais retrouver par la suite. J’avais des bouteilles dans ma roulotte, de toutes sortes et issu de nombreux endroits, mais Irvin se serait surement douté de quelque chose. Un nouveau point pour ne pas boire tout seul. « Pas vraiment dans mes habitudes, je t'avoue. » affirmais-je, dans une petite moue qui se voulait amusé, mais qui n’en avait qu’un frisson. Buvait-elle toute seule régulièrement ? Juste un verre après une dure journée. Ça c’était assez raisonnable et puis son colocataire aimait peut-être aussi l’accompagner, qui pouvait savoir. Arrêtant de fixer le récipient, je laissais le liquide laisser une grimace sur mon visage, en savourant pourtant les notes, entendant l’auror rire à côté de moi. Au moins cela aiderait certainement, dans la force du breuvage à faire taire quelques pensées. Ou pire à les rendre encore plus vivace.
Appréciateur des bonnes choses et des bons alcools, je l’étais, mais être ivre, c’était assez rare pour ma part. Une expérience que tout un chacun devait vivre, soufflerait bien des gens, mais je n’avais jamais été tenté. Ça ne ferait rien oublier, d’après Eileen et je ne pouvais pas la démentir sur le sujet, l’observant servir le second verre. Parler et boire n’aidait en rien, me voilà dans de beaux draps. Le temps ferait son œuvre, mais combien de fois avait-il été traitre avec moi. « Même si ce n’est que pour une durée déterminée et que ça ne résoudra rien, je prends quand même. » affirmais-je finalement, descendant finalement le second verre, la grimace moins bien prononcée. Mon regard s’accrocha dans le sien, la question sous-entendus dans la bouche de la jeune femme, me laissant bien le choix de me taire ou non. Une part de moi sentait le cœur se morfondre dans son gouffre sans fond, suggérant de me taire et uniquement de profiter ; une autre me soufflait que vu mon état, elle méritait peut-être une explication. Que je ne pus que lui donner. Tout d’impossible, malgré les sentiments qui se posaient en moi, une situation contre laquelle je ne pouvais rien faire.
J’acquiesçais quand elle affirma que les relations amoureuses c’était de la merde bien plus de manière mécanique qu’en y croyant sincèrement. Je me repenchais pour récupérer mon verre, la voyant choper une cigarette non sans l’allumer, la légère fumée s’échappant de ses lèvres. Mon verre se vida une nouvelle fois dans ma gorge, écoutant les propositions qu’Eileen me faisait pour que je ne puisse plus être avec Aster. « Elle n'est ni mariée ni morte. » La mort m’avait guetté trop souvent et je désirais à présent qu’elle se tienne éloigné de moi le plus longtemps possible. « Pourquoi ‘et encore’ ? Je ne suis pas vraiment du genre à voler la femme de quelqu’un d’autre. Et puis les mariages sorciers c’est un calvaire à défaire si c’était le cas… » Serait-ce plus simple si elle avait été mariée ? Si je m’étais entiché d’une jeune femme au sang-pur promise à un autre ? Je ne le savais même pas, mais surement aurais-je put avoir de l’aide pour défaire le mariage. Mais même en prononçant ses mots, je savais pertinemment que si j’aurais pu très bien tomber amoureux de quelqu’un déjà marié. A me croire maudit dans mes relations sociales. Je ne pus m’empêcher d’avoir un léger sourire devant la légèreté dont faisait preuve Eileen, cela faisant du bien au fond de l’entendre rager sur son travail, sachant au combien une partie ne lui plaisait pas. « L’esprit chevalier sombre te convient plutôt bien. » affirmais-je. Bien loin d’un chevalier blanc en armure, resplendissant et suivant les règles, elle ressemblait plus à ses gravures qu’on voyait dans les livres, de ses êtres vêtus de métal sombre qui faisait régner la justice. A sa manière.
Un nouveau verre fut vidé, le chaud commençant doucement à s’emparer de mon corps de les avoir enchaînés ainsi, me promettant mentalement de savourer le suivant. Ce serait surement mieux. C’était sans compter sur les questions qu’elle me reposa, l’incompréhension qui se lisait dans ses propos et la volonté de m’aider à dire les mots qui fourmillaient dans mon esprit. Ce fut dans les derniers mots, que je sentis un soupir effleurer mes lèvres. Plus que taper dans l’œil c’était le moins que l’on puisse dire au vu de la peine que je ressentais à cet instant. Je m’attachais que rarement aux gens, mais quand je le faisais ce n’était jamais à moitié. Un plus grand mal en somme, capable pourtant de déceler bien des choses chez de nombreuses personnes. « Peut-être est-ce justement parce que je suis trop libre, que je ne me pose pas les bonnes questions comme tout le monde le fait et que je me laisse tout simplement porté. Peut-être un peu trop. » Si j’avais demandé son âge est-ce que cela aurait changé grand-chose ? Je ne regrettais pourtant pas les jours que j’avais passé avec elle, d’un bonheur qui m’avait enlacé le cœur, je ne regrettais pas non plus de l’avoir rencontrer. Non, nul rancœur, nul regret, uniquement une peine de savoir que ce ne serait plus le cas. Ni discuter aisément, ni l’embrasser, ni la prendre dans mes bras, la regarder, l’écouter, l’entendre rire. Rien.
Ma promesse à moi-même fut rapidement mise à l’écart alors que je finissais le verre que venait de remplir Eileen. « Elle a 18 ans. » laissais-je tomber finalement. Premier problème et encore très minime à mon sens. « Et s’il n’y avait que ça, cela m’importerait peu. Les sentiments dépassent les frontières de l’âge. Surtout au vu de pratiques actuelles, ce ne serait clairement pas le plus dérangeant. » Non, il y avait pire, alors que j’observais le récipient vide avec une trop grande attention pour la conversation qui se jouait à cet instant. Le plus gros problème. « Elle … elle étudie à Poudlard. Pas dans le cycle scolaire habituel. Elle est en cursus de recherches sur la magie. » Et j’étais tout nouvellement professeur, alors autant dire que même consentis, les relations avec les étudiants étaient interdites à moins bien sûr d’être éventuellement marié, fiancé ou que sais-je qui soit inscrit en petit dans le règlement intérieur et qui ne pouvait être possible à cet instant, au vu de la relation que j’avais avec Aster. Je lui tendis mon verre à nouveau, les joues ayant pris une légère teinte rouge. « Voilà dans quel merdier je me suis fourré. Donc maintenant faut que j’oublie tout ce que j’ai ressentis et ce que je ressens encore, pour tenter d’aller de l’avant. » Une mission en prévision, mais autant dire qu’au vu de mes relations passées, cela allait prendre un sacré moment.