Sujet: Belle de Castellane - Beauty in a golden cage
Jeu 22 Déc - 12:24
Belle de Castellane
Noms et Prénoms au complet : Belle de Castellane - La Marquise de Castellane Surnom(s) : B. ou Beauty par les anglais, la prononciation de Belle étant trop complexe pour eux - Elle est cependant surtout nommée "Madame la marquise de Castellane" de par son titre. Age : 15 printemps. Date et lieu de naissance : Le 20 Mars 2007 - En Provence en France. Nature du sang : Sang-pur. Ecole et Maison : Beauxbatons - Géranium. Année et cursus : 5e année. Baguette Magique : Bois d'orme - Cheveu de Vélane - 28,6 cm - Relativement rigide | Cette baguette de couleur claire est d'une grande finesse et élégance, son manche est brodé d'un filament argenté, des petits saphirs incrustés dans le manche. Patronus : Hyppogriffe. Amortentia : La rose - La rosée du matin - Le bois travaillé pour un arc et ses flèches - Le crin de cheval - Le crin d’hypogriffe - La lavande. Epouventard : Le siège et le bureau du Marquis de Castellane. Notes BUSEs/Aspics et/ou moyenne générale : Arithmancie : B Astronomie : B Biologie Magique : C Botanique : A Divination : B Education sorcière : A Etudes des moldus : A Les forces du mal : B Le français : A Métamorphose & Sortilèges de Transmutation : A Potion : A L'histoire et la géographie sorcière : B Soin aux créatures magiques : A Enchantements & Maléfices : A
Langues mortes : B Langue vivantes (anglais) : A (A savoir que Belle parle diverses langues de part son éducation familiale.) La magie ancestrale : A Littérature et Arts (sorcière et moldus) : B Politique-Diplomatie-Droit : A Etudes des runes : B CLUB : Sports magiques Arts magiques Duel
Je sais bien que mon caractère a évolué au fil des années, que je ne suis pas la même aujourd’hui que je ne l’étais hier. C’est un fait indéniable que je ne peux nier, et que de toute manière je ne cherche pas vraiment à cacher…
A l’époque, j’étais une petite fille si douce et gentille, une princesse au cœur pur, qui souhaitait rendre l’amour que son père lui offrait généreusement, à ceux qui en manquait cruellement, offrant ainsi mon aide et mes sourires à ceux qui semblait en avoir besoin. Il était vrai que l’on ne me voyait que très peu pleurer, ou même crier, ma nature calme et réfléchie, ayant toujours des ondes positives et solaires à partager, voulant noyer de mes rayons chaleureux mon entourage pour que jamais ils ne connaissent la pluie. Père m’aidait à rester cette petite princesse aimante et aimée de tous, populaire de part mon altruisme et non par mon rang, en me laissant rester moi-même. Je me rappel encore nos balades à dos de cheval à travers les forêts environnantes notre domaine, ou les cours de tir à l’arc qu’il m’enseignait dés que le temps lui permettait. J’aimais cette liberté, me permettant de m’évader et de profiter, comme une récompense après avoir réalisé mes obligations que ce soit en tant que mannequin enfant, ou de fille du Marquis. Comme disait Mère, j’étais « parfaite » aux yeux de tous, la modestie me permettant de garder les pieds sur terre, et mon déjà fort caractère m’ajoutant quelques défauts, même si certains disaient que ce côté chevaleresque à ne pas se laisser marcher dessus, faisant mon charme, me permettant de ressembler à un véritable être vivant plutôt qu’à une poupée. D'autant que j'étais une bonne élève, d'aussi loin que je puisse me souvenir que ce soit dans mes cours au domaine, ou encore à Beauxbatons, je me faisais souvent remarquer pour mon sérieux et mon intelligence. Il faut dire que vu le nombre d'heures passées à la bibliothèque, ou dans la salle de travaille quand je ne pouvais vagabonder à l'extérieur, cela aidait beaucoup.
Mais je sais que je ne suis plus cette petite fille aujourd’hui, même si j'ai gardé l'intelligence, la perfection semble partie dans les cieux avec Père, ma sagesse semblant avoir rejoins les côtés de Mère. Pourtant, j’ai toujours ce bon fond, je le sais, je le sens ! Même s’il m’est compliqué de l’admettre et de le laisser paraitre. Je n’aime pas être méchante ouvertement et gratuitement, mais cette colère et cette frustration que je ressens me pousse parfois à l’être, ne m’accordant aucune joie, bien au contraire. Je veux simplement retrouver ma liberté ! Celle que je redécouvre le peu de fois où je peux user de mon arc, ou quand sur mon fidèle destrier je peux galoper à travers la forêt. Mais je suis le plus souvent prisonnière de cette cage dorée, que ce soit lorsqu’en bonne petite mannequin, je me dois d’être jolie et parfaite en tout point, sans compter mon rôle de Marquise qui n’est pas vraiment mieux à ce niveau, les responsabilités en prime !
Alors oui, j’essaie de jouer mon rôle, même si cela me débecte, tout en rêvant de fuir ce monde qui me semble si étranger et si familier à la fois. Et dans cette fuite, cette frustration ressentit, je sais que j’ai laissé la lune remplacée mon soleil, ce dernier emportant mon sourire avec lui, me le rendant uniquement quand il l’est nécessaire, c’est tout. Je sais que mon humeur est complexe à comprendre, que je peux me montrer détestable, dur, parfois même injuste, ma façon de communiquer totalement sans filtre pouvant déranger. Mais je ne peux faire autrement, c’est ainsi que je me sens intérieurement… Une princesse emprisonnée injustement… Alors je le fais ressortir de cette façon. Surtout quand je vois que la plupart de mon entourage qui me connaissent ou non, ne voit que la beauté physique. Alors oui, je le sais que je suis belle. On m’a souvent demandé si je n’avais pas du sang de Vélane d’ailleurs… Information qui est complexe à répondre, et dont je préfère taire une quelconque réponse de ce fait. Mais je ne suis pas qu’un joli corps et un joli minois ! Mon intérieur compte aussi ! Même si par moment je commence à ne plus croire en ces mots… Me plongeant dans une solitude au gout étrangement amer.
Puis enfin depuis deux années, j’ai trouvé mon échappatoire, ma source de vie, me permettant de respirer : L’adrénaline ! Je sais que je suis devenue une tête brûlée, qui adore se mettre en danger le plus possible, jouant les rebelles, beaucoup moins polie et sage que je ne put l'être à une époque, mais c'est ainsi, c'est grisant... Plus ma vie est en jeu, plus je ressens cette chaleur, cette sensation agréable dans mon corps. Je me sens tout simplement en vie.
Caractère
Pseudo : Eileen. Age : 27 Printemps. Avatar : Bridget Satterlee. Crédits : Miss-Diyoza & Eileen. Où vous nous avez trouvé ? : Je crois bien que je commence même à ne plus me rappeler comment j'ai finis par me perdre définitivement ici xD
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Tu sais bien que dans les livres, les amoureux terminent ensemble à la fin de l'histoire... C'est ce que je veux, notre propre version de Roméo et Juliette. by anaëlle.
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Belle de Castellane
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Sujet: Re: Belle de Castellane - Beauty in a golden cage
Jeu 22 Déc - 12:24
Bottin des Avatars :
Code:
[b]Anna Von Klinski[/b] - Belle de Castellane / / [color=#ff0000][b]Prise[/b][/color]
Bottin des Personnages :
Code:
[b]@"Belle de Castellane"[/b] - 5 année & Géranium
Bottin des Patronus :
Code:
[b]@"Belle de Castellane"[/b] Ϟ Hyppogriffe
Bottin des épouventards :
Code:
[b]@"Belle de Castellane"[/b] Ϟ Le siège et le bureau du Marquis de Castellane.
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Dernière édition par Belle de Castellane le Jeu 22 Déc - 14:05, édité 1 fois
Belle de Castellane
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Sujet: Re: Belle de Castellane - Beauty in a golden cage
Jeu 22 Déc - 12:24
Il m'avais pourtant promis que je resterai moi-même... Mais le jour de sa disparition, cette promesse semble s'être envolée au ciel à ses côtés.
La maison de Castellane
Lorsque l’on m’a obligé à faire mon arbre généalogique, comme toute future marquise, j’ai découvert les origines de la maison de Castellane. Elle tirerait son nom de la petite ville de Castellane, en Haute-Provence, que les premiers seigneurs qui étaient en réalité des sorciers de sang-pur, gouvernaient vers le Xe siècle environ. À la fin de celui-ci, les sires et barons de Castellane avaient un rang d’exception dans la région d’Haute-Provence, usant de leur propre monnaie, et surtout de sortilèges, ils jouissaient de l’administration et de la justice de toute la région, avant de rendre hommage aux comtes de Provence à partir de 1189. En réalité, cette année-là, alors que Boniface III de Castellane, du haut de son titre de baron, voulut se soustraire de son allégeance au prince, il fut ainsi donc envahi par Alphonse II roi d'Aragon, et son fils, à qui il dut rendre hommage, la menace sur sa famille étant bien trop grande pour continuer la bataille. Boniface IV de Castellane, son petit-fils, fut seigneur de Castellane, Salers, Villecroze et de 26 autres terres pour lesquelles il prêta hommage au comte de Provence Raymond Béranger en 1226.
J’ai également découvert, que la maison de Castellane est une des plus anciennes familles françaises subsistantes, sa filiation étant suivie depuis Boniface, sire ou baron de Castellane, vivant en 1089, qui fut cette année-là choisie avec d'autres seigneurs provençaux pour servir d'arbitre entre les abbés de Saint-Victor de Marseille et de Saint-Honorat de Lérins. La maison de Castellane a également donné plus de cent chevaliers ou commandeurs de l'Ordre de Malte qui presque tous moururent en possession de commanderies. Ses membres furent reçus 9 fois aux honneurs de la Cour de 1750 à 1787.
Mais tout ceci n’étaient guère intéressants en réalité, puisque la véritable découverte que j’ai faite, c’était concernant une question que l’on m’a posée, et que l’on me pose encore aujourd’hui : Est-tu une Vélane ? Alors certes, je sais que je suis jolie, et que j’attire les regards sur ma personne, qu’ils soient masculins ou féminins. Mais avant ces recherches forcées, je répondais simplement que je serais au courant si j’avais des pouvoirs ressemblant à ceux d’une sirène ! Enfin… En étudiant mes ancêtres, j’ai rapidement compris que j’avais perdu une occasion de me taire.
En réalité, Boniface III de Castellane était un simple banneret dans le domaine de la mode à l’époque, qui possédait sa propre maison de couture qui l’avait rendu aussi riche qu’il ne l’était, mais pas assez puissant à son goût. Il souhaitait évoluer, son orgueil le poussant à user de stratagèmes détournés pour monter en grade… En effet ! Dans la quête d’une famille de sang-pure comportant une fille à marier, une longue lignée de Vélane fut découverte. Boniface III rencontra ainsi Belle. D’après mon père, il avait voulue me nommer ainsi, car il souhaitait que je porte le prénom de la plus belle femme de notre lignée… Je comprend mieux ce qu’il voulait dire à présent… Mon ancêtre Vélane attirait tous les regards de par son pouvoir ! Et il fallait noter qu’une fois qu’elle porta le nom de Castellane, elle fut très utile à Boniface III. Comment adoucir des hommes, mieux qu’avec une beauté divine et envoutante ? D’autant qu’une telle beauté mettant en valeur à merveille les créations de la maison de Castellane, ce qui faisait parfaitement tourner les rouages de ce stratagème, qui marqua tous les points souhaités. Ne précisant pas la nature de son épouse, il usa pourtant bien de la magie de celle-ci pour réussir à obtenir le titre de Baron de Castellane en Février 1810… Et malgré l’invasion de sa région cette même année, toujours aidé par les charmes de sa femme, Boniface III fut ensuite nommé Comte en Mars 1810 par le Prince de Provence. Ce fut ainsi, que continuant dans la même lancée, la maison Castellane obtenu le titre de Marquis, qu’il a conservé encore aujourd’hui.
J’ai noté dans mes recherches qu’il y a diverses branches qui ont découlées, mais que seule la mienne a conservé son sang pure, les autres étant devenues moldus ou sang-mêlée dans le meilleur des cas, sans pour autant perdre le contact les uns avec les autres. Car oui, continuant d’évoluer dans le domaine de la mode, alors que le terme de « Haute couture » fut instauré en 1945, la famille de Castellane, la branche principale dont je suis issue, à user du sang de Vélane qui coulait dans ses veines, et ses talents légendaires de couturiers, pour se faire une place de choix dans le milieu. La maison de Castellane commença, et est ainsi toujours connue et reconnue comme grande maison de « Haute Couture » que ce soit dans le monde sorcier ou moldu… Et les gouttes de sang Vélane se baladant de génération en génération, les mannequins de cette grande maison de coutures la valorisent au maximum, et sont souvent enviés par les autres maisons.
Par l'amour d'un Père
Je m’en souviens comme si c’était hier. Les balades en forêt sur mon poney, en compagnie de mon père qui m’aimait temps. Il était un homme occupé en tant que Marquis de Castellane, que ce soit dans les affaires ou dans la politique d’ailleurs, il n’avait que peu de temps pour lui. Mais je savais que dès qu’une seconde lui était accordée, même parfois en jouant les vilains garçons, et fuyant ses responsabilités pour venir s’amuser à mes côtés. Alors, on prenait la fuite ensemble, sous les râlements de Mère qui ne savait plus que faire des deux enfants qu’elle avait sous son toit. C’était une enfance douce, aussi amusante qu’apaisante, le poids de notre rang social ne pesant pas du tout sur mes épaules. Certes, nous avions souvent des réceptions, sans compter Mère qui m’utilisait pour la collection enfantine de la maison de Castellane. Mais je m’en fichais à l’époque ! Même quand les divers éducateurs m’apprenaient les Mathématiques, le Français, l’Histoire et les diverses langues qu’ils voulaient que je comprenne et parle. Je me souviens également de cours de bonne conduite… Eux, je ne les aimais pas du tout, mais je n’avais pas le choix, alors je jouais la jolie petite princesse qu’ils voulaient que je sois sans rien dire. Père avait conscience que je n’aimais pas du tout ces moments ! Alors, il arrivait toujours à me récompenser avec une balade dans la forêt de notre domaine, ou avec un cours de tir à l’arc. Quand le temps de ne s’y prêtait pas, il m’emmenait vers l’enclos des animaux fantastiques couverts. Il faut dire que Père avait toujours eut une fascination pour ces créatures, et avait beaucoup travaillé pour obtenir les agréments pour en avoir auprès de lui ! Ainsi, au-delà des cheveux et de poneys, on avait également un couple d’Hyppogriffe, un fléreur, et deux trois autres espèces que Père chouchoutait au mieux de ses propres mains, ne laissant qu’un ami de longue date magizoologiste s’en occuper à sa place quand il était trop occupé. Mais Père était un homme également de lettre, et il appréciait les soirs d’hiver me partager ses connaissances en m’apprenant la lecture complexe, me racontant certaines légendes passionnantes, vision d’aventuriers que j’enviais secrètement, et que j’envie nettement plus aujourd’hui.
Mais alors que j’allais entrer à BeauxBatons, quelques mois précédent cette rentrée tant attendue, un drame arriva. Je me souviendrai toujours de ce jour horrible comme si c’était hier, me causant encore aujourd’hui des cauchemars qui perdureront toute ma vie durant, j’en ai bien peur… Ce soir-là, Mère était tendue, bien plus que d’ordinaire, et elle avait refusé catégoriquement que je sorte de son champ de vision, ce qui n’était pas dans ses habitudes. J’avais beau lui demander la raison de cette dureté, si j’avais fait une bêtise particulière… Mais je n’ai jamais eu de réponse. Ce fut quand le tonnerre gronda, qu’un autre bruit sourd se fit entendre, en provenance du bureau de Père qui était à l’étage. Comme poussée par mon instinct, n’écoutant pas les hurlements de Mère qui hésita fortement à me jeter un sort pour m’arrêter, mais la peur l’ayant surement prise à la gorge, elle n’en fit rien… Je montai donc les marches une à une, mon intuition me chuchotant de me préparer au pire, sans pour autant vouloir imaginer ce que j’allais découvrir…. Ouvrant la porte en trompe, je vis le corps de Père au sol, la pièce totalement en désordre, un duel magique forcé semblant avoir eut lieu… Père avait dû être pris par surprise, la fenêtre derrière lui étant grande ouverte, la pluie torrentielle pénétrant dans la pièce, tandis que je me ruai vers le corps de la personne qui était la plus importante à mes yeux. Il avait reçu des maléfices cuisants, et malgré mon jeune âge, j’en savais suffisamment pour comprendre que c'étaient là les dernières secondes que je passais avec lui… Venant ainsi prendre sa main ensanglantée, mes larmes coulant à flot, priant silencieusement qu’un miracle puisse se produire, j’écoutai néanmoins les derniers mots de Père qui m’étaient destinés. « N’oublie jamais de rester qui tu es mon trésor, ma Belle, ma fleur rien la plus resplendissante. Vie une vie heureuse et épanouie. Je veillerai sur toi, peu importe où je vais ce soir. Je t’aime, ma précieuse petite fille, tu as toujours étais celle que j’aimais le plus au monde, ne l’oublie jamais. » Puis commencèrent à se fermer, certainement qu’il voulait m’épargner le spectacle d’un regard sans vie, usant de ses dernières forces pour jouer les endormis. Pleurant à chaudes larmes, je vins mettre ma tête sur son torse, essayant de le câliner aussi fortement que je le puisse, ne pouvant me résoudre à cette perte. « Non, Père… Je vous aime aussi ! Ne me laissez pas je vous en prie !... Père… Je vous aime… Non… » Mais la vie le quitta.
Je ne pourrais dire ce qu’il s’est produit par la suite. Je me rappelle seulement les funérailles, devant le caveau familial, avec tous ces gens qui nous présentaient leurs condoléances… Mais là encore, c’est flou. Je crois bien que j’étais bien trop traumatisant pour être pleinement présente. Il me fallut bien des semaines pour reprendre une consistance, et essayait de continuer à vivre, afin d’honorer les dernières volontiers de l’être le plus précieux que je venais de perdre. Mais tous les jours, sans en manquer un seul, je rendais visite à Père, lui racontant ma journée, sans oublier un bouquet de fleur que j’avais cueillis de mes propres mains. Même si ce n’était pas grand-chose, cela devint un rituel constant, me permettant de faire mon deuil.
Pour l'honneur d'une Mère
Ma vie avec Mère était bien différente de celle avec Père. Sans cet être lumineux et léger, il n’y avait plus vraiment de joie dans la grande demeure. Celle qui était seule marquise, ne tarda pas d’ailleurs à faire en sorte que ce titre me soit également octroyé, par héritage, mais également sécurité au cas où Mère se voyait décédé… Aussi, les responsabilités et obligations étaient bien différentes lorsque l’on était une petite fille d’une noble famille, comparé à quand l’on obtenait un titre de marquise à honorer ! Sans compter ma qualité de mannequin qui prenait de plus en plus de place dans ma vie, je voyais peu à peu les barreaux de cette cage dorée se forgée, comme une fin inévitable qui me montrait ses prémisses, en me laissant néanmoins gouter encore un poil à une possible évasion, bien que les chances de cette dernière soient extrêmement minimes.
En effet, j’arrivais toujours à trouver quelques instants pour partir en promenade, galopant à travers champs sur le dos de mon fidèle destrier, en profitant pour monter celui de mon défunt père, avant que celui-ci ne le rejoigne dans les cieux… En rentrant, je passais toujours voir les animaux fantastiques, croisant ainsi l’ami de Père, discutant quelque peu avec lui, m’évadant de toutes ces obligations, avant de replonger dans cet enfer grandissant.
Puis je repartais aux côtés de Mère qui était plus dure que jamais ! Jugeant tout le temps mes tenues, mes positions et mes dires, souhaitant clairement contrôler mon image, m’expliquant tout bonnement qu’il me fallait adopter l’attitude d’une marquise afin d’honorer la famille. Je n’avais pas le droit à l’erreur, sous peine d’une punition sous la forme d’un enfermement à l’ancienne dans une pièce sans fenêtres, avec seulement quelques livres comme compagnie. À bien y penser, c’est peut-être à cause ou grâce à cela, à ces nombreuses heures de punitions qui rendraient fous un claustrophobe, que je connais bien des choses… Il faut parfois voir le bon côté des choses si ‘l’on souhaite éviter la tentation de mettre une corde autour de son cou, jusqu’à ce que notre respiration se coupe de manière définitive..
Oui, mais voilà, je compris rapidement que même cela, je n’allais pas y avoir droit, puisque ma cage dorée finit de se construire ce fameux soir, où le rôle de marquis devint véritablement miens. Mère tardant à arriver pour le diner, je décidai ainsi de la rejoindre dans ses appartements, où l’image horrifique d’un duel entre elle et l’ami magizoologiste de Père faisait rage ! L’homme, surement dans un instant de panique, commença à me viser avec sa baguette, avant que Mère, montrant une dernière fois son instinct maternel, et son amour pour moi malgré ses agissements, vint s’interposer, prenant un maléfice de plein fouet, avant de rendre un dernier souffle dans mes bras, à l’instar de son défunt époux des années plus tôt… Mon cerveau se mit alors en pause totale ! Aucune larme ne coula, le choc bien trop grand m’ayant traumatisé, mon esprit semblant reprendre conscience au jugement des semaines plus tard où j’appris la raison absurde pour laquelle j’étais désormais orpheline ! L’ami de Père avait perdu tous ses biens, et souhaitait ainsi vendre les créatures fantastiques à des marchands noirs pour récupérer un pactole ! Transaction illégale et immorale, que Père n’accepta jamais, et que Mère souhaita dénoncer quand elle découvrit cette histoire…. Évidemment que cet assassin finit dans une prison pour le restant de ses jours, mais cela n’allait pas ramener mes parents… Et surtout, cela signait officiellement mon rang de marquise que je dus rapidement honorer à mon jeune âge, alors que j’allais seulement avoir 13 ans.
Une scolarité en dent de scie
Au départ, j’étais enchantée à l’idée de rejoindre l’école de magie ! Surtout que de part certaines réceptions, je connaissais déjà certains élèves de mon année ou non, ce qui me promettait de ne pas être seule. Je demeura ainsi moi-même, suivant les conseils de Père, optant une attitude positive de marquise sans trop en faire, liant légèreté avec altruisme, sans pour autant oublié mon rang de noble que je devais honorer avec une attitude irréprochable, tout en gardant la tête sur les épaules, et éviter de me croire supérieur à ceux qui venaient d’un milieu plus modeste.
Oui, mais voilà, quand on a un grand nom, que l’on est mannequin, et que l’on a hérité de la beauté d’une ancêtre vélane, le pouvoir de ce don de naissance en moins, heureusement, la tranquillité n’est pas toujours le Maitre mot ! Bien au contraire… Les garçons, qu’ils soient de mon année ou non me tournaient clairement autour, les déclarations se faisant nombreuses, et moi devant cela, je devais rester gentille et courtoise, mon intérieur ayant pourtant bien envie d’envoyer mes courtisans sur les roses ! Ajoutées à cela, certaines filles devinrent jalouses, les garçons qu’elles aimaient voulant m’avoir moi comme petite-amie plutôt qu’elles, le nombre d’amies féminines diminua drastiquement, et là encore, je ne pouvais rien dire… Statue de marquise oblige…
Ma scolarité jusqu’à mes 13 ans fut ainsi complexe ! J’avais de bons résultats, et j’arrivais à passer de bons moments tout de même, mais certaines tâches noircissaient le tableau, les marques sombres grandissant au fil des mois, et remplissant totalement la toile à la mort de Mère, quand je devins officiellement la seule marquise de Castellane. Au départ, je souhaitais rendre honneur à mes défunts parents, jouant durant une année complète la marquise parfaite, sentant les barreaux de cette cage dorée se refermaient de plus en plus, m’emprisonnant sans que je puisse y faire quoi que ce soit désormais…
Ainsi, je jonglais entre mes cours à Beauxbatons, mes obligations de marquise, mes séances photos et la gestion de la marque de Castellane. Autant vous dire qu’à mon jeune âge, même si j’étais épaulée par des conseillers et associés adultes, il était normal qu’à un moment donné, je finisse par craquer littéralement !
Une dangereuse liberté
Puis au cours de ma quatrième année à l’école, soit l’année dernière, j’ai senti que quelque chose se fissura en moi, comme un ras-le-bol, un trop-pleins de tout, sauf de bonheur ! Je ne me rappelais même plus la dernière fois que j’avais ris de bon cœur, à tel point que mes obligations prenaient trop de places dans ma jeune vie. Ce fut pour cette raison que je cherchai un moyen de m’extirper de cette prison dorée dans laquelle j’étais enfermée, commençant à laisser mon caractère ressortir, répondre avec honnêteté et donc quelque peu froidement dans des situations où j’aurais normalement gardé un sourire et des paroles polies et chaleureuses. Je n’étais plus la même, cela se voyait aisément, et je ne le cachais pas, sans pour autant expliquer le pourquoi qui pouvait facilement se faire comprendre quand on y réfléchissait vraiment. J’en avais marre d’être la jolie petite marquise impeccable, je rêvais de liberté, d’aventure même, de tout simplement me sentir en vie et non en poupée.
Aussi, je commençai à chercher cette sensation dans divers tests, les jours où je ne restais pas dans une certaine solitude, avec mon Main coon Duchesse comme seule compagnon,je cherchais un moyen de me sentir en vie. Jusqu’à ce qu’un jour, ma vie fut mise en danger lors d’une fuite en forêt en pleine nuit à dos de cheval, où mon destrier et moi-même furent poursuivie par une créature que je n’ai toujours pas identifiée à ce jour, mais qui ne voulait certainement pas juste faire connaissance ou boire le thé… Alors, on a fui, aussi vite que les sabots de mon compagnon pouvaient aller, sentant mon cœur tambouriner dans la poitrine, l’adrénaline montant en flèche, jusqu’à ce que l’on retrouve la clairière entourant le domaine, signe de sécurité. Je repris mon souffle doucement… Quand j’analysai la situation, et qu’un sourire dut au choc s’afficha sur mon visage : Je rigolais ! Et à plein poumon ! Cette sensation, cette adrénaline… Oui, c’était ça que je cherchais ! Cette impression de vivre véritablement, causée par cette possibilité que ce soit la dernière fois que l’on respirait. Évidemment que je cherchai à nouveau à ressentir ceci, me mettant en danger, cherchant à créer des situations peu habituelles pour moi. Plus c’était fou, mieux, je me sentais ! Et encore aujourd’hui, je recherche cela ! Au grand désarroi de ceux qui ont besoin que je garde une image impeccable, devant l’incompréhension de certains amis… J’ai besoin de l’adrénaline pour me sentir en vie, sinon, à quoi bon continuer ?
Quand je regarde tous ces yeux qui ne voient en moi que mon statu de marquise, ou mon métier de mannequin, prétextant que je devais être une vélane sans le savoir tellement ma beauté les envouté, leur expliquant tant bien que mal que oui, j’ai hérité de la beauté de ces êtres, mais pas de leur pouvoir… En vain ! J’en ai assez d’être une poupée… Je veux être moi !
Histoire
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Dernière édition par Belle de Castellane le Sam 6 Mai - 13:54, édité 6 fois
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Sujet: Re: Belle de Castellane - Beauty in a golden cage
Jeu 22 Déc - 16:20
Une vicomtesse, une marquise, Quentin il va voir flou avec la maison française omg
Rebienvenue tout plein! Tu vas t'amuser max :3 (et A+ de faire un bébéchou quand même, on a jamais assez d'ado ). On viendra chiper du lien :3!
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Sujet: Re: Belle de Castellane - Beauty in a golden cage
Jeu 22 Déc - 17:30
Rebienvenue avec ce perso...
Dommage que les De Clermont ne sont que de la noblesse Moldu, ils auraient assurément fréquenté les De Castellane autrement.
Jemma Finnigan
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Sujet: Re: Belle de Castellane - Beauty in a golden cage
Ven 30 Déc - 22:26
Re-re-re-re ... Bienvenue à toi
Avec ton titre, je n'ais pas pu m'empêcher de penser à Olivia. À en lire, Belle aime aussi l'équitation qu'elle pour s'évader en plus.
Bonne validation de fiche et amuses-toi bien avec ce perso
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Million Dollar Baby
L’argent ne fait pas le bonheur sauf s’il est accompagné de pouvoir. Celui-ci s’apprend et à nos dépens, mais dès qu’on l’acquière, nous ne faisons que le bâtir pour soi.
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Sujet: Re: Belle de Castellane - Beauty in a golden cage
Dim 1 Jan - 15:20
Rebienvenue parmi nous
Hâte de découvrir cette jeune femme aux travers de rps mouvementés
Belle de Castellane
ProfilDate d'inscription : 22/12/2022 Messages : 450 Date de naissance : 06/06/2007 Age : 17
Sujet: Re: Belle de Castellane - Beauty in a golden cage
Jeu 5 Jan - 18:32
@Queenie Nott Ahah ce pauvre Quentin ! Merci en tout cas (et oui vive les jeunes hihi) et avec plaisir de trouver un lien ! Autant avec Queenie que Quentin c'est possible en plus
@Alma De Clermont Merci ! Au plaisir de jouer ces deux amies d'enfance qui ignoraient l'identité véritable de l'autre ahahah
@Hélios A. MacNair Merci ! J'espère que ta camarade de promo te plait ! En espérant trouver un petit lien sympathique entre ces deux-là !
@Olivia R. Cassano Merci ma belle ! Et bah tant de points communs ! Malgré que l'une soit une Maman et l'autre une élève, peut-être que leur rang de sang-pur pourra leur permettre de se rencontrer et de discuter si cela te dis
@Mia Sayako Merci ! Au plaisir de jouer ce dont on a parlait et bien plus encore hihihihihi
Sinon, fiche terminée mes chères admins chéries ! En espérant rien avoir oublié ! Des bisous tout pleins
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Tu sais bien que dans les livres, les amoureux terminent ensemble à la fin de l'histoire... C'est ce que je veux, notre propre version de Roméo et Juliette. by anaëlle.
Tu viens tout juste d’être validé et de rejoindre la noble école de Beauxbâtons. Je suis persuadé que tu as vraiment hâte de débuter l’aventure parmi nous, que dis-je tu ne dois pas avoir hâte, tu dois sûrement être impatient de venir RP avec nous.
Patience mon petit chou. Avant de pouvoir débuter pleinement l’aventure, il te faut en amont passer sur la section « Recensement » du forum, là-bas, tu pourras recenser ton avatar, ton personnage, ton métier (si tu es adulte), ton patronus (si tu n’es pas trop jeune pour en faire un), ton épouvantard et faire intégrer ou non ton personnage à l’équipe de Quidditch de l’école. Tu pourras également t'inscrire à l'un des Clubs si tu le souhaites.
Nous te conseillons vivement ensuite d’ouvrir ta fiche de lien et ta fiche de rp sur le forum. En parlant de gringotts, sache que tu viens d’être crédité de 250 gallions correspondant à notre « pack de départ » (pour en savoir plus, n’hésite pas à interroger le staff si nécessaire). Il te faudra égalementposter dans cette section Carnet pour l’ouverture de ton carnet de joueur sur le forum (il te servira à présenter brièvement ton personnage, à insérer ton niveau et tes différentes notes et il aura encore bien d’autres fonctionnalités au fils des évolutions du forum).
Avant de te laisser voler de tes propres ailes, je tiens à finir ce message de validation avec quelques conseils : Si tu rencontres des difficultés à trouver un partenaire, n’hésite pas à aller faire un tour du coter de la section pimenter son RP ; Tu pourras gagner des points un peu partout sur le forum, mais également en votant (toutes les deux heures), en proposant des idées, en réalisant des défis, des quêtes ou encore en jouant un PNJ via notre système de personnages partagés. Tu peux à tout moment décider de les dépenser ou de réclamer tes points en suivant ce petit lien. (Cela vaut également pour les gallions).
Sur ces belles paroles, j’ai terminé de t’embêter, je te laisse donc rejoindre tes camarades dans la salle commune.
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Sujet: Re: Belle de Castellane - Beauty in a golden cage