Banquet de début d'année - Ouvert à TOUS [Terminé]

BANQUET DE DEBUT D'ANNEE

Welcome everyone

Par Merlin qu’est-ce qu’elle avait faim !

Molly se tortilla sur sa chaise, tentant d’apercevoir le nombre de première années qui restait à répartir. En apercevant la longue file de jeune sorciers, la Gryffondor ne put retenir un soupir d’exaspération. Non d’un Scroutt à Pétards ! La cérémonie de Répartition était certes un évènement important, mais le dîner l’était tout autant ! Et il n’était décidément pas humain de faire patienter ces centaines d’élèves, tous affamés après un long voyage en train. Elle-même aurait bien aimé mangé quelque chose à bord du Poudlard Express mais lorsque la vieille sorcière chargée de tirer le chariot à sucreries était arrivée dans leur compartiment, il ne restait plus que des affreuses Bulles Baveuses. Ne pas avoir eu son stock de Chocogrenouilles habituel avait immédiatement assombri l’humeur de Molly, qui était restée boudeuse durant tout le reste du trajet. Et maintenant qu’elle était enfin assise à table, salivant déjà devant le festin préparé par les Elfes, il lui fallait assister à cette stupide cérémonie ! Molly se reprit en secouant la tête. Cette fois-ci elle était de mauvaise foi. La Répartition n’était absolument pas stupide, et constituait sans aucun doute l’un de ses plus beaux souvenirs. Elle se remémorait encore l’état dans lequel elle se trouvait : verdâtre, suant à pleines gouttes et sur le point de s’évanouir, elle avait bien failli défaillir lorsqu’elle avait entendu son nom de famille. Mais finalement, tout s’était passé pour le mieux. Après tout, Gryffondor était sans aucun doute la maison qui lui convenait le plus et rien ne la rendait plus fière de porter les couleurs rouges et or.
Plongée dans ses souvenirs, la sorcière ne prêtait pas grande attention aux discours du Choipeaux, et ce fut seulement lorsque sa table éclata en applaudissements bruyants que la jeune femme reprit contact avec la réalité. Se joignant aux cris de bienvenues de ses camarades de maison, elle esquissa un sourire attendri en voyant le nouveau venu s’asseoir en face d’elle. Haut comme trois pommes, il était mignon à croquer et ses airs de petit ange faisaient des merveilles. La jeune Weasley lui adressa un de ses sourires resplendissants dont elle avait le secret. Après tout, elle avait été à sa place il n’y a pas si longtemps… Il y eut encore une vingtaine de première années répartis et enfin, le Choipeaux fut enlevé de son tabouret. Molly leva des yeux plein d’espoir vers les assiettes vides posées devant elle, attendant qu’elles se remplissent, mais poussa à nouveau un soupir de lassitude en entendant la vieille McGo se racler la gorge. Non par pitié, pas un énième discours sur les règles de conduite ! C’était décidé, dès demain, elle irait voir la directrice pour lui soumettre une proposition. Prévoir le festin avant la répartition et autres discours de bienvenue. Elle se fichait bien de savoir où mangerait alors les premières années. Tant que cela pouvait calmer son estomac, tout était pour le mieux. S’affalant sur sa chaise d’un air peur gracieux, la rousse leva les yeux au ciel en entendant la directrice dicter les nombreux points du règlement de Poudlard. Molly les connaissait déjà tous pour avoir transgressé chacun d'entre eux à de multiples reprises. Alors que McGonagall finissait son discours en rappelant aux anciens élèves de respecter également le code de conduite du château, Molly, consciente que cette remarque s’adressait tout particulièrement à elle, prit un air innocent, les yeux rieurs. Si certains pensaient qu’elle se calmerait cette année, ils se fourraient la baguette dans l’oeil ! La jeune fille n’avait aucune intention de cesser ces « activités extra-scolaires », appelons cela comme ça, et prévoyait même de redoubler d’efforts. Mais, trêve de baliverne, le discours de bienvenue toucha à sa fin et enfin, le festin commença. A la vue des mets ayant fait leur apparition en face d’elle, la Gryffondor ne put retenir une exclamation de joie :

« Par Merlin, j’ai cru que McGo ne se tairait jamais. Bon appétit tout le monde ! »

by kkam

« Te fous pas de moi ! Il joue n'importe comment ce type. »
« Woodley ?! T'es pas sérieux, il a marqué dix huit fois en deux matchs ! »
« C'est un naze, j'te dis. Il a eu de la chance, les équipes en face avaient pas le niveau. »

Liam lève les yeux au ciel, désabusé par les énormités prononcées par son interlocuteur. L'équipe Nationale d'Angleterre a recruté un nouveau poursuiveur au cours de l'été, qui visiblement ne semble pas à la hauteur. La saison ne s'est pas trop mal passée pour la seule et unique raison que les équipes adverses étaient plus faibles encore. Trop facile dans ces cas là. Liam a été plutôt déçu par les derniers matchs.

Alors que la conversation s'anime un peu plus autour de la table, les portes de la Grande Salle s'ouvrent pour laisser entrer un groupement d'élèves de premières années, fraîchement débarqués et aussi effrayés qu'excités. Le silence s'installe aussitôt, tandis que s'apprête à commencer la traditionnelle cérémonie de Répartition. Le Choixpeau Magique – posé sur un tabouret à trois pieds – entame les premières paroles de sa chanson et Liam en profite pour se pencher discrètement vers son ami.

« Cinq gallions qu'il vire avant la saison prochaine ! »

L'autre garçon acquiesce et commence à se marrer, visiblement sûr de lui. Liam quand à lui, est quasiment certain de faire une bonne affaire.

Les élèves sont appelés un par un pour être répartis. Chaque nouvelle recrue est accueillie par un tonnerre d'applaudissements à la table aux couleurs de sa Maison. Les Gryffondor, comme toujours, se montrent les plus bruyants. Les autres Maisons ne manquent pourtant pas d'enthousiasme. Un certain nombre d'enfants défilent ainsi et Liam se remémore un instant ses premiers pas à Poudlard. Après tout, ils sont tous ici passés par cette étape avec que chacun n'entame son petit bout de chemin.

L'attente commence tout de même à se faire longue, tandis que la directrice entame son discours sur les diverses règles à respecter et qui chaque année pourtant sont enfreintes à outrance. C'est peut-être d'ailleurs pour cette raison qu'elle persiste à le leur rabâcher tous les ans.

Vient enfin le moment de débuter le banquet. Liam s'en réjouit. Il sait que les quelques patacitrouilles englouties dans le train ne suffisent pas à satisfaire son appétit. Alors que les victuailles apparaissent tout du long de la table, il commence aussitôt à se servir, bien décidé à faire le plein. La nourriture est délicieuse, comme toujours à Poudlard et plus particulièrement lors de banquets comme celui-ci.

L'ambiance est bonne, les conversations grouillent de tous les côtés. C'est une rentrée comme on les aime et Liam espère pouvoir pleinement profiter de cette dernière année puisque ensuite, il quittera définitivement les bancs de l'école.

-GRYFFONDOR !

Nul n'aurait eu le temps d'épeler Quidditch, que le Choixpeau avait déjà décidé de l'appartenance du petit sorcier assis sur le tabouret. Peux importe le choix de la maison, dans tous les cas, Alvin aurait eu le même sourire. Toutefois, le jeune garçon savait que cette maison avait été celle de sa mère avant qu'elle ne doive arrêter sa scolarité et il était fière d'appartenir à la même maison. Ainsi, ce fut un nouveau Griffondor plus que ravis qui filait s'asseoir à la table de sa nouvelle famille. Les cris de joies que poussaient les rouges et or à l'annonce de chaque nouvel arrivant, faisait chaud au cœur d'Alvin et tandis qu'il s'installait en face d'une jolie rousse, il souriait à tout le monde. Ce dernier était émerveillé, le trajet en train avait été pour lui l'occasion de découvrir milles et une friandise et de se familiariser avec ce monde magique qu'il ne connaissait que très peu. Rajoutons à cela le trajet en barques mené par un barbue joviale imposant et la première vue de ce magnifique château et on obtenait un gamin euphorique qui ne savait plus où donner de la tête. La mère d'Alvin était une sorcière, mais à la maison tout se déroulait comme chez de parfaits Moldus et les démonstrations de magie avaient été plutôt rare, malgré un père Moldus fan du monde magique. Ainsi, tandis que la répartition se terminait et que la directrice que le jeune Greggson trouvait bien vieille énonçait le règlement, le petit curieux était déjà distrait par le plafond.

-C'est dingue tout ça! Tout est génial ici! Dommage que la vieille sorcière parle autant... Elle à au moins trois-cents ans, non?!

Puis Alvin éclatait bruyamment de rire, tout en écoutant d'une oreille distraite, le discourt de la directrice. Alors que le discourt allait toucher à sa fin, le jeune Griffondor croisait le regard de la jeune fille assise en face de lui et constatait qu'elle aussi semblait trouver le discourt un peu long. Toutefois, en observant le professeur McGonagall, Alvin ne pouvait s'empêcher d'être en admiration devant cette femme qui dégageait un charisme indéniable. Une fois que cette dernière eut fini son discourt, elle déclarait alors le banquet ouvert et comme tout le monde, Alvin s'émerveillait devant les plats qui apparaissaient. C'était incroyable, il y avait toutes sortes de nourritures et une grosse partie que le petit sorcier n'avait jamais goûté ni même vu. Il s'empressait alors de remplir son assiette de toutes sortes d'aliments et ses mains se baladaient dans tous les plats.

-Au chaite! Moi ché Alchin et..Ho! Ché trop bon cha!

En cet instant, on se demandait vraiment ou Alvin trouvait la place de mettre tout ce qu'il engloutissait et malgré tout, cela ne semblait pas l'empêcher de parler. Une fois la bouche vide, Alvin se remit à parler davantage avec ses camarades et il commençait déjà à harceler les plus âgés de questions. La rouquine qui se trouvait en face de lui était sans doutes dans un cycle scolaire bien avancé et tandis qu'il cachait machinalement de la nourriture dans sa poche pour son chat, le jeune garçon s'adressait à elle avec un grand sourire.

-T'es à Poudlard depuis combien d'années? Tu dois connaitre plein de secrets! Est-ce que les Griffondor font beaucoup de trucs cool? Parce que moi et mon chat, on est des aventuriers! J'ai envie de bouger! De visiter le château, d'aller dehors et de faire pleins trucs! Y a trop de trucs incroyables ici pour rester assis...

Puis soudain, le regard d'Alvin se remplit de malice et tandis qu'il armait une cuillère avec un petit morceau de gélatine, il se mit à viser la table des Poufsouffle, qui se trouvait non loin de celle des Griffondor. Une fois son projectile lancé, Alvin se retournait aussitôt et lançait un grand sourire à ses camarades. C'était indiscutable, Alvin avait une petite bouille d'ange et un très grand cœur, mais il cachait difficilement son jeu et il était bien facile de comprendre qu'il était en réalité une vraie petite tornade sur pattes.

Feat. Poudlard

Le banquet annonçant le début de l'année à Poudlard était une épreuve aussi bien pour les premières années que pour les nouveaux professeur, et c'était donc dans cet état d'esprit que Cassiopea avait posé le pied dans la Grande Salle. Elle était tout de noir vêtu, capé de jais de la tête au pied, et arborait un visage fermé malgré la panique qui se saisissait peu à peu de son esprit ; Il y avait quelques années de cela, la demoiselle se trouvait perchée sur sa chaise, à la table des Serdaigle, clamant haut et fort que sa maison était la meilleure, applaudissant les nouveaux venus et se précipitant sur les milles et un plat qui était à sa disposition sur la table, mais aujourd'hui s'était à la place de son ancien professeur de potion qu'elle s'asseyait timidement.

Son regard clair balayait donc en silence la table qu'elle occupait avec une certaine déception ; ils s'étaient fait avoir ! Les élèves avaient plus de nourriture !!! Enfin, on pouvait penser que leur statuts de sorcier en pleine croissance leurs octroyait le privilège de manger un peu plus que les professeur.
... Tant pis.

Le nouveau professeur observa donc du bout de sa table chacun de ses collègues qui la composait ; elle connaissait la plupart d'entre eux, mais certain semblaient être arrivés après sa scolarité en tant que Serdaigle. Aussi, c'était avec une curiosité débordante qu'elle les observaient, comme dans l'espoir de se forger des alliés. Cassiopea avait beau être d'un optimisme rare, elle n'était pas idiote ; elle pouvait déjà oublier de copinage avec son ancien professeur de divination ! ... Avec celui d'étude des moldus aussi... Elles avait passé une scolarité entière à les exécrer, ce n'était pas aujourd'hui qu'ils allaient devenir inséparable ! Aussi, sentant le poids du regard de l'un sur sa bouille, Cassiopea détourna la tête pour accorder un sourire radieux aux professeur de sortilège. Elle l'avait rapidement eut en fin de scolarité, mais ne la connaissais pas plus que ça, après tout elle était un prof, et Cassi une élève, il n'y avait donc pas de raison réelle pour que l'ex-serdaigle daigne apprendre à connaitre son enseignante.

Soudain, le choixpeau fut apposé sur un tabouret et la répartition pu s'effectuer tranquillement. A chaque fois qu'une maison était annoncée, des explosions de joie se faisaient entendre et c'était sous les applaudissements des élèves et professeur que le dit première année venait trouver siège auprès de sa table. Cependant, si Cassiopea prenait part aux applaudissements, son attention était portée sur une toute autre chose. Un plat bien suspect lui faisait face, trouvant sa nature en une gélatine d'un vert des plus étranges et douteux.
Aussi, poussée par la curiosité, Cassiopea avait passé les dix première minutes de la répartition à pousser du dos de sa fourchette la masse visqueuse afin de contempler ses ondulations et de s'en amuser profond"ment. Néanmoins, le regard stupéfait de l'un de ses collègue doublé d'un nom l'avait arraché à son jeu de fortune : Alvin Greggson.
Ah ?

Levant ses grands yeux clairs en direction de l'enfant de onze ans, le professeur esquissa un sourire bienveillant bien que légèrement amusé par la détermination de son neveu. Il semblait évoluer dans une assurance déconcertante qui divergeait tant avec celle qu'avait connu Cassiopea à son époque : elle avait été terrifiée par le choipeaux magique lors de sa répartition, craignant de finir dans une maison qu'elle n'apprécierait pas.
Néanmoins on l'avait envoyée à Serdaigle et elle s'en était réjouit, elle avait connue une scolarité resplendissante aux côtés des bleus et bronze !
Alvin, lui, avait été envoyé dans la maison qu'avait cotoyé sa mère et il en semblait heureux. Tant mieux ! Gryffondor était une maison réputée pour son courage, elle avait été celle du trio d'or et était connue pour former de bon élèves, très bon même ! ... Bien que certains étaient des troubles fait comme les jumeaux Weasley, gérants du célèbres "Farces pour sorciers facétieux".
Prions pour que Alvin ne suivent pas la carrière turbulente de ces deux jeunes rouquins connus pour leurs mauvais tours et diverses farces à l'égard des professeurs...

La répartition finit par se clore et tous purent se repaître dans un brouhaha uniforme. Cassiopea cessa donc d'observer son neveu pour se focaliser sur les discutions des professeurs, arborant alors un air faussement sérieux qui lui était encore inconnu. Ses sourcils était légèrement froncés, ses yeux plissés, et son menton reposait sur son index tendu, elle semblait suivre le débat animé de deux professeurs avec une attention rare. Ou alors...? Non. A vrai dire elle ne saisissait pas du tout en quoi il était primordiale que les 5ième année aient tel ou tel cours le lundi au lieu du mardi... Mais bon, il fallait bien qu'elle s'intègre non ?

— Tout a fait.
Avait-elle subitement lâchée alors qu'un silence gênant étandait son règle sur toute l'assemblée de professeur.
Vous savez, ce fameux silence où tout propos semble prohibés, où même les bougies n'osent vaciller, et bien Miss Sinistro venait de le rompre à l'aide d'une parole peu constructive.

Bref, ce repas semblait visiblement mal partit pour le jeune professeur de potion... D'autant plus que lorsqu'elle lança un regard emplit de détresse à l'intention des quelques Gryffondor qui l'observait avec curiosité, la brunette s'immobilisa soudainement ; un splendide morceau de gélatine venait s'abattre sur la table des Poufsouffle...
Génial.
.

Pride pour Epicode

Tous les ans, c’était la même chose. Le même refrain lancinant : quitter un enfer pour entrer dans un autre. La seule consolation pour Alexis, c’était que cet enfer là allait être beaucoup plus court. Dès demain, il pourrait remonter sur son balai, parcourir la bibliothèque, se noyer de façon peut-être un peu malsaine dans le monde magique qui était le sien.

En attendant, le banquet n’éveillait pas son intérêt. Habillé de son uniforme des grandes occasions, il avait ce chapeau stupide sur la tête et c’était là que s’arrêtait ses concessions. Il n’avait aucun goût pour la fête et la discussion avec des gens qu’il ne connaissait pas et surtout, qui ne le connaissaient pas. Chaque année pourtant, il y avait quelqu’un pour essayer d’engager la conversation, avant de se rendre compte que ça ne servait pas à grand-chose.

Alexis garda le silence et son air neutre, se concentrant sur la nourriture. Il avait une faim de loup ! Comme toujours, le discours de McGonagall avait été trop long à son goût, tout comme la cérémonie de répartition. Il se souvenait encore de la sienne, quand ce drôle de bout de chiffon lui avait annoncé qu’il allait appartenir à la maison des Serdaigle. À l’époque, ça ne voulait rien dire pour lui. Ce n’était que des couleurs, un aigle, quelque chose de bien diffus. Même maintenant qu’il connaissait le fonctionnement de Poudlard, il trouvait le système des maisons un peu… étrange.

Quand ils purent enfin manger, Alexis prit son temps pour apprécier la nourriture sorcière qui lui avait tellement manqué pendant l’été. Si seulement il pouvait vivre dans ce monde toute l’année ! Il avait noté dans un carnet quelques sujets magiques qu’il pourrait approfondir cette année, aussi divers que les fondements de l’alchimie ou les grands noms de l’Histoire de la Magie, en passant par les traités sur la fabrication de baguettes. Totalement désintéressé du monde moldu, chaque rentrée était un moment de soulagement pour Alexis. Bientôt, il pourrait satisfaire sa boulimie intellectuelle.

— Alors, tu vas retourner t’enfermer dans la bibliothèque demain !?

Quelqu’un avait parlé à côté d’Alexis. Une cinquième année, comme lui, qui le suivait un peu trop à son goût. Le garçon haussa les épaules, hésitant même à répondre à cette question rhétorique posée avec un ton un peu trop taquin.

— Ça te pose un problème ?

Elle sourit et ne répondit rien, mais il savait bien ce qu’elle pensait : non, il n’avait pas changé. Il avait seulement hâte de reprendre les cours, en espérant que ses profs ne seraient pas trop nuls. Alexis était un élève exigeant, à tort ou à raison, et du coup, une vraie plaie pour ses enseignants.

— Tu vas tenter d’intégrer l’équipe de Quidditch cette année ?

Un autre ‘camarade’ de cinquième année, en face de lui, avait ouvert la bouche. Non, mais sérieusement, on peut très bien manger sans discuter… Alexis soupira et souffla :

— Je ne sais pas. Peut-être.

En réalité, il aimerait bien. Il sentait qu’il avait bien besoin de quelque chose pour contrebalancer les heures qu’il passerait à étudier. Quelque chose qui lui permettrait de se défouler. Le Quidditch était un bon moyen d’y parvenir : restait à savoir quel poste il préférerait, dût-il être accepté dans l’équipe.

Banquet de Début d'Année

Le banquet de répartition...
Er.
C'était la chose la plus ennuyeuse au monde, et à vrai dire Aylen était loin d'être heureuse de retourner à Poudlard pour assister à ça. Toutefois il aurait été mal vu qu'elle n'y soit pas présente, elle le savait pertinemment. C'était pourquoi elle s'y était rendue, non sans se préparer psychologiquement. De toute façon, cela faisait désormais quelques semaines qu'elle faisait tout pour que sa rentrée se passe au mieux. Elle était préparée, avait reprit possession de ses appartements plus tôt... tout était prêt pour que cela soit parfait.
Mais évidemment, c'était sans compter sur les élèves et une certaine substance verte gélatineuse.
Mais nous n'y sommes pas encore.

La cérémonie s'était globalement bien passée : ils avaient patienté jusqu'à l'arrivée des élèves de première année (sérieusement, cette tradition de leur faire prendre les barques était ridicule, à se demander pourquoi elle perdurait), puis la répartition avait commencé. Les petites têtes blondes avaient rejoint la table de leur maison sous les applaudissement, Aylen se contentant de taper ses mains avec modération.
Elle observait les adolescent, essayait de repérer ceux qui lui donneraient du fil à retordre.
Bizarrement, elle se doutait bien desquels il s'agirait. Son regard s'était tourné automatiquement vers les Gryffondor : des têtes brûlés dont le cerveau avait depuis longtemps coulé par les oreilles. Mais ça... ce n'était que son avis personnel. Surtout qu'il existait toujours des exceptions à la règle. Elle admirait notamment énormément Hermione Granger.

Son observation l'amena à noter autre chose aussi : l'une de ses collègues était en train de jouer avec le jello vert disposé devant elle. Un fin sourire étira très brièvement les lèvres de la rouquine. Elle comprenait son ennui.
Toutefois elle ne s'attarda pas sur elle, puisqu'elle finit par arrêter son activité pour s'intéresser à la répartition d'un élève en particulier. Aylen leva les yeux sur lui, par réflexe. Le gamin avait les cheveux brun et des yeux tout noirs. Elle se contenta de hausse un sourcil.
La répartition s'acheva, et finalement MacGonagall se leva pour énoncer le discours de bienvenue et les règles à connaître au sein de l'établissement. La professeure repéra quelques sourires qui ne lui disaient rien qui vaille parmi les élèves et retint rapidement les visages avant de pousser un bref soupir soulagé lorsqu'enfin le discours fut finit.
Elle applaudit poliment puis se pencha sur son assiette, commençant à la remplir de mets divers et variés.

Elle engagea la conversation avec un professeur, jusqu'à ce qu'il finisse par plonger dans son assiette et qu'elle ne le revoit plus. Après quoi elle-même resta assez silencieuse, jusqu'à ce qu'une remarque fasse taire toute la table des professeurs. Elle cacha son sourire dans son verre alors que l'enseignante se ratatinait sur sa chaise.
Bon. La soirée allait être drôle !
Fort heureusement pour elle, d'autres choses attirèrent l'attention des professeurs : un projectile de gélatine atterrit sur la table des Poufsouffle.

Deux secondes plus tard, la chaise d'Aylen raclait bruyamment contre le sol. CRRRRRRRRRRR. Elle s'arrêta le temps de fixer les élèves.
Essayez de faire des bêtises semblait dire son regard.
Il ne faisait aucun doute que les réprimandes tomberaient s'ils s'y risquaient.

Finalement, elle se contenta de tendre le bras vers un plat qui se trouvait de l'autre côté de sa collègue gênée de plus tôt et le ramena à elle. Puis elle se tourna vers sa voisine de table en se servant.
« Alors... vous aussi vous avez une opinion passionnante sur les cours du mardi et lundi matin ou je peux avoir un semblant de conversation intéressante ? » L'ironie dans sa voix relevait son manque d'intérêt pour le sujet qu'abordaient ses deux autres collègues plus tôt, et relança les conversations autour d'elles.

Ça y est, c'était le grand jour. Le grand retour à Poudlard ! Victoire contemplait la grande salle, toujours aussi jolie. Tous les ans, à chaque rentrée, elle se trouvait émerveillée devant le faux plafond représentant le ciel, qui ce jour là, était plutôt nuageux. C'est comme si durant l'été, la jeune fille oubliait dans quelle école elle faisait ses études. Comme une enfant, elle souriait béatement en observant les autres élèves à sa table. Chaque visage autour d'elle lui remémorait les cinq dernières années qu'elle avait passé et c'était, pour elle, un bonheur de les retrouver, tous autant qu'ils le sont.

Les nouveaux premières années entrèrent, tous plus excités les uns que les autres. Victoire se remémora sa première arrivée dans cette grande salle. Accrochée au bras de sa cousine Molly, la seule personne qu'elle connaissait à ce moment là, c'est avec le cœur battant qu'elle avait traversée la grande salle. Sa cousine avait été appelée avant elle et elle la vit aller s’asseoir à la table des Gryffondors avec assurance, comme si elle l'avait fait tous les jours. Victoire fut appelé juste après elle et, lorsqu'elle fut envoyée à Poufsouffle, sa gorge se serra: Sa cousine et elle était séparée, Victoire allait devoir s'en sortir seule désormais.
Aujourd'hui, c'est avec une grande satisfaction que la jeune Weasley constatait la réussite de son intégration dans la maison Poufsouffle. Elle jeta un rapide coup d’œil à sa cousine, propre à elle, elle était avachie sur sa chaise et semblait s'impatienter... Elles étaient tellement différentes.

C'est avec un grand enthousiasme et assez bruyamment que Victoire accueilli les nouveaux élèves de Poufsouffle à sa table. Elle prenait grand plaisir à observer chaque petite nouvelle bouille s'installer timidement sur le banc. Chaque année, Victoire tentait de rassurer les premiers années comme elle le pouvait et de les aider lors de leurs premières semaines à Poudlard. Elle souria donc aux nouveaux venus pour les accueillir ce qui semblait provoquer des surprises de leurs parts. Victoire détourna la tête vers la directrice qui faisait son discours de bienvenue et de mise en garde des règles au château. Victoire écouta avec attention, c'était deux de ses grandes qualités, sa patience et son attention. Lorsque le discours fut terminé, les plats apparurent sur la table. Victoire s'était acharnée goulûment sur les patacitrouilles dans le train et n'était donc pas affamée. Elle se servit tout de même d'un peu de rôti de bœuf et de quelques haricots mais, très rapidement, elle fut interrompue par un gros morceau de gélatine qui arriva directement dans ses cheveux. Elle regarda en face d'elle, sachant pertinemment que ça viendrait de la table des Gryffondors, il n'y avait qu'eux pour faire ce genre de conneries. Son regard s'arrêta sur sa cousine, ça devait être elle, en tout cas ça venait de cet endroit. Elle trempa son doigt dans la gélatine et le fourra dans sa bouche et lança aux Gryffondors d'un ton détaché:

"Hum, pas mauvais ! Merci !"

La Weasley éclata d'un rire franc accompagnée de ses camarades de classe. Les conversations reprirent et c'est avec légèreté que la jeune fille riait aux blagues de Garry, un de ses camarades de classe, sans se rendre compte que celui-ci faisait cela juste pour l'impressionner.

Banquet de début d'année

[Ambiance musicale]

À travers les vitraux de la Grande Salle, une magnifique pleine lune étincelait dans la nuit noire. Perçant au passage les nuages qui tentaient d’en amoindrir la beauté. Malgré cette émanante lumière chaleureuse, Ted Lupin ne pût contenir un léger frisson. Oui, à vrai dire, cette pleine lune lui avait fait froid dans le dos. Toujours est-il que ce frisson le fit sortir de son absence d’une bonne dizaine de minute et revenir sur terre.

Il était assis à la table des professeurs de Poudlard et contemplait à présent 7 générations d’apprentis sorciers répartis en 4 maisons. Répartition annuelle qu’il venait d’ailleurs de manquer sans même s’en rendre compte, obnubilé qu’il était par cette sphère argenté là haut, dans le ciel. Il observa la table de Gryffondor, son ancienne maison, sans bouger : ces yeux changeant simplement d’axe. Voilà une bonne demie-heure qu’il n’avait pas bougé d’un pouce : accoudé à son siège, son menton tenu par deux doigts, en arrière, presque assis de façon provocante. Seuls ses yeux bougeaient. Chez les Gryffondor, cependant, il n’y avait visiblement pas que les yeux qui bougeaient. La table était sans nul doute la plus animée de la salle, et si Ted n’avait pas fait partie il y n’y a encore qu’un an de cette grande et bruyante famille, il aurait presque pût trouver ça insultant. Mais à présent, de voir ses anciens camarades et les petits nouveaux se gaver de succulente nourriture et échanger de façon bruyante à propos des résultats du Quidditch ou des derniers potins romantiques, il esquissa simplement un sourire, amusé de tout se remue-ménage.

Une petite comète traversa alors la pièce. Une petite boule de gelée fila depuis la table de la maison du Lion vers celle du Blaireau en une trajectoire quasi-parfaite qu’observa d’ailleurs Ted, plein d’admiration pour son anonyme lanceur, avant que celle-ci ne s’écrase malheureusement sur une jolie rousse de Poufsouffle. D’ailleurs, il la connaissait cette rousse-là. Bon sang ! Victoire ! Victoire Weasley, qui l’avait fait tant rire à la fête en l’honneur de sa sortie de Poudlard cet été, venait de se faire colorer les cheveux par une immonde boule de gelée verte ! Il observa alors attentivement son attitude, s’attendant à ce qu’il considérait comme une réaction normale : un cri suraigu, et des insultes bien senties sur les relations interraciales de la mère du lanceur avec un gobelin, mais quelle ne fût pas sa surprise de constater que la jolie victime garda tout son calme et prit même la chose avec humour, déclenchant par la même une vague de rires à sa suite…

Rrrrrr ! Une chaise venait d’être déplacée sur le sol de pierre de la salle et c’était peu dire que de dire que ce n’était pas un mouvement délicat ! Surpris et perdant vaguement de vue la jeune fille aux cheveux de feu-et-de-gelée-depuis-peu, Ted tourna la tête en direction de la provenance de ce bruit strident. Une autre rousse ! Plus âgée cette fois. Et beaucoup plus sévère. Pas du genre à discuter de la solitude des furets abandonnés en tous cas. La femme attrapa alors un plat devant Ted et le tira vers elle, s’adressant à sa voisine sur un ton ironique qui fit sourire Lupin, bien que cela fût invisible, ces doigts cachant son menton et ses lèvres. Il n’écoutait pas ce qu’elle disait, il se contentait de la fixer. Sa froideur était imposante. Elle était sévère. Elle n’avait rien d’effrayant, mais pourtant, à sa vue, Ted eut l’impression d’avoir à nouveau posé les yeux sur l’astre lunaire de tout à l’heure. Il faisait soudain plus froid. Il sonda alors ses souvenirs, l’avait-elle déjà vu ? Qui pouvait-elle bien être ? Se questionna-t-il, tout en attrapant devant Rubeus Hagrid, occupé à se plaindre de la mauvaise réputation des dragons, une énorme part de fondant au chocolat. Hagrid qu’il connaissait bien d’ailleurs, et qui ne manquait jamais une occasion de lui rappeler, la larme à l’oeil, combien ses parents étaient des gens biens. Ted, l’aimait bien. Il était peu de personnes comme Rubeus Hagrid, garde-chasse du château. Une personne profondément gentille, sans que le mot ne soit ridicule. Un vrai grand coeur. D’ailleurs, entre Minerva, Rubeus et les autres, il y avait peut-être un peu trop de gens dans cette salle que connaissait personnellement Ted ! Cette pensée le fit sourire. Il engouffra une nouvelle bouchée de gâteau dans sa bouche avant de reporter son attention sur la femme si glaciale qui était à présent en grande conversation avec sa voisine…

Feat. Poudlard

Perchée sur son siège, l'oeil attentif mais la posture timide, Cassiopéa s'était faite aussi petite que possible comme pour éviter de se faire de nouveau remarquer. Néanmoins, et fort heureusement pour elle, l'attention se porta sur un autre sujet qui fit d'ailleurs sursauter la brune. Une chaise venait de crisser sur le sol. Brrrr !

Cassiopea ne supportait pas ce son, d'autant plus que la dite chaise n'était qu'à quelque centimètre d'elle ! Cependant, lorsque la rousse adepte des crissements dérangeant se redressa, à la manière d'une divinité sur le point de punir sa création ou d'un Pansefer Ukrenien gardant son trésor, tous se turent. Imposante et charismatique, ce professeur avait de quoi impressionner sa cadette qui l'observait à présent une étincelle au fond de l'oeil.
Cependant, elle n'osait souffler mot, sans doute trop intimidée pour oser glisser un nouveau propos jugé impertinent. Aussi, elle se contenta de l'observer et de se servir maladroitement la gelée qui l'avait tant captivé en début de cérémonie. Néanmoins, ce plat lui tenait farouchement tête, se déplaçant à chacuns des coups de cuillère qu'elle tentait de lui asséner, se mouvant dans l’espoir de ne pas finir entre les lèvres pincés d'une demoiselle qui commençait à s'impatienter. Un coup, deux coups, trois coups... Non mais tu vas te laisser manger oui ? Reviens ici ! GELEE ! AU PIED ! Non, décidément... Alors, le cliquetis d'une cuillère s'abattant sur une assiette de porcelaine s'éleva dans un rythme saccadé qui tendait vers une accélération impatiente. Décidément, cette gelée résistait ! Encore un peu... Oui... CA Y EST !

Un splendide petit bout de jello dansait dans sa cuillère d'argent, peu fière, et c'est dans un sourire resplendissant que Cassiopea le mit en bouche tout en tournant sa tête en direction de son interlocutrice. Cette dernière semblait vouloir établir le contacte, au plus grand bonheur du nouveau professeur. Cassiopea lui accorda alors son plus beau sourire, le dos droit, l'oeil rieur, et s'exclama peut être un peu trop fort au gout des autres professeurs ;

—Pas vraiment, ce sujet n'est que peu intéressant à mes yeux. Je m'appelle Cassiopea, Cassiopea Sinistro ! Je viens remplacer l'ancien professeur de potion !

Toute fière, elle s'agita un instant sur sa chaise à la manière d'une enfant impatiente mais perdit rapidement le sourire lorsqu'elle nota que l'un des professeurs, toujours le même à vrai dire, lui lançait un regard assez dissuasif. Il ne semblait que peu apprécier le caractère trop extraverti d'une toute jeune collègue émerveillée par la chance qu'elle avait d'enseigner à Poudlard.

La brunette se laissa donc glisser sur sa chaise comme pour se faire aussi petite qu'une souris, et accorda un timide sourire, presque désolé, à l'intention de la rouquine. Alors, presque aussitôt le regard vert de la demoiselle se porta sur la table toute entière ; Mine de rien, elle n'était pas la plus jeune ! Peut-être que ce jeune brun assis aux côtés de Rubeus Hagrid et elle pourrait se soutenir, étant les deux cadets de la tablée ! Ouais !

Alors, comme pour établir un premier contact avec ce jeune homme, Cassiopea inclina légèrement la tête en guise de "bonsoir" et lui accorda un sourire rayonnant. Décidément, Cassiopea semblait bien loin de l'image que l'on se faisait du professeur de potion standard et se rapprochait plus d'une première année découvrant Poudlard qu'autre chose...

... Bonne chance aux collègues !
.

Pride pour Epicode

La première réaction qu'eut Albus en entrant dans la Grande Salle fut d'ouvrir grand ouvrir. Cette salle pourrait bien définir à elle seule le mot "magie". Quatre immenses tables avaient été installées, une pour chacune des différentes maisons. Au plafond, de grandes bougies flottaient, donnant l'impression d'être accrochée au ciel. En effet, à l'endroit où aurait dut se situer le plafond de l'immense salle se trouvait un magnifique ciel étoilé. Albus ignorait s'il agissait d'un véritable ciel ou si ce n'était qu'une illusion, mais peu lui importait. Au fond, devant une cinquième table pour les professeurs, le célèbre Choixpeau avait été confortablement installé sur un tabouret. Il y eut une chanson, un petit discours, puis la Répartition commença. Étant à la lettre "P", Al' put voir un bon nombre d'élèves passer avant lui, avant que vienne enfin son tour.

« Potter Albus ! »

Une boule dans la gorge, le jeune garçon s'avança vers le Choixpeau. Il sentit les regards pesants des autres élèves sur lui et se demanda si James avait eu droit au même accueil. Il chercha son frère des yeux à la table dès Gryffondor. Juste avant de poser le vieux chapeau sur sa tête, Albus vit James lui faire un petit sourire encourageant et un clin d'oeil. À présent dans le noir, la voix du Choixpeau lui murmurait à l'oreille. Intérieurement, Al' priait pour ne pas finir à Serpentard. Son père avait beau lui avoir dit que cela lui importait peu, ça n'en était pas moins important pour l'adolescent. Enfin, la voix du Choixpeau retentit dans la Grande Salle :

« Gryffondor ! »

Beaucoup plus détendu, Albus se dépêcha de rejoindre la table des Gryffondor et de s'asseoir à côté de James. La Répartition se poursuivit et s'acheva sur Rose, son nom de famille étant dans les "W". Le professeur McGonagall fit un petit discours qu'Albus n'écouta qu'à moitié. Enfin, le repas commença et toutes sortes de mets apparurent et le nouveau Gryffondor s'aperçut qu'il mourrait de faim. Il s'attaqua à dès pommes de terre sans plus se préoccuper du reste du monde.

Garry regardait Victoire avec insistance tandis que cette dernière remuait la sauce qui pataugeait dans son assiette. Le repas était, comme à chaque banquet, excellent mais la jeune fille n'avait plus très faim. Elle prit un morceau de pain et le trempa dans le liquide marron et l'amena à sa bouche avec peu de délicatesse ce qui lui valu quelques gouttes sur sa nouvelle robe. Victoire pesta et essuya les tâches avec sa serviette, ce qui ne faisait que les étaler.
Discrètement, elle sortit sa baguette de sa poche et murmura:

"Récurvite"

Aussitôt, les deux tâches disparurent et Victoire rangea sa baguette dans sa poche. Un sourire de satisfaction sur le visage, elle reporta son attention sur la table des Poufsouffle où les conversations allaient de bon train. N'écoutant que d'une oreille, la jeune Weasley leva la tête vers la table des professeurs, auquel elle n'avait pas prêté attention jusqu'ici. Une professeure brune et assez jolie se tenait maladroitement à côté de Mrs Nott, leur professeur de métamorphose. Cette femme n'était pas là l'année précédente. Leur ancien professeur de potion ayant prit la retraite, elle devait être la relève. Victoire ne pu s'empêcher de l'observer en souriant. Elle n'avait pas l'air plus à l'aise qu'un premier année (quoiqu'il y a des premières années qui se sentent déjà comme chez eux !) et Victoire éprouva un sentiment de sympathie à son égard. Cette nouvelle prof n'avait vraiment pas l'air irritante.
Son regard longea la table et s'arrêta au bout. Étrangement, son cœur fit un bond. Une tête qu'elle connaissait mais qu'elle n'avait jamais vu à cette table observait la salle avec un regard curieux. Ted Lupin. Victoire etouffa une exclamation de surprise et ne pu s'empêcher de demander à voix haute à Maria, une de ses camarades de chambre:

"Qu'est-ce qu'il fait là ?"

Maria lui lança un regard interrogateur et Victoire redirigea son regard vers Ted, comme pour indiquer à Maria le chemin vers son interrogation. Sa camarade haussa les épaules et se remit à avaler son pain goulûment.
Victoire, elle, ne pouvait s'empêcher d'observer l'ancien Gryffondor assis aux côtés de Aylen Nott. Elle connaissait cet homme (était-il déjà un homme ?) depuis sa plus tendre enfance et, pourtant, ils n'avaient jamais beaucoup parlé, jusqu'à cette soirée, en juin dernier où les deux jeunes gens avaient passé plusieurs heures à discuter et à rire ensemble. Depuis, étrangement, Victoire sentait son ventre se contracter à chaque fois qu'elle le croisait. Les yeux toujours rivés vers lui, Victoire ne pouvait s'empêcher de remarquer que, contrairement à quand ils s'étaient retrouvés tous les deux, Ted ne semblait pas bavards avec ses nouveaux collègues. Il observait les élèves de la salle et son regard se posa sur Victoire. Quand leurs deux regards se croisèrent, Victoire se sentit rougir légèrement et développa une soudaine fascination pour la carafe de jus de citrouille qui se trouvait en face d'elle.

Banquet de début d'année

[Ambiance musicale]

La remplaçante du maître des potions ? Il était pourtant bien difficile d’imaginer cette jeune femme brune aux abords un peu maladroits doser avec délicatesse une poudre de mandragore ou tout autre composant de potions. Il était en effet plus facile de l’imaginer au fond de la classe, la tête recouverte de suie arborant un air ébahi, après que son chaudron ai été projeté de plusieurs centimètres vers le plafond dans une détonation faisant trembler tout le château. Ted sourit à cette idée. Les cours de le potions auraient peut-être eu plus d’intérêt avec un professeur comme elle, pensa-t-il en la regardant. Elle ne semblait vraiment pas à sa place. Et paraissait gênée bien qu’émerveillée. Contrairement à Ted d’ailleurs, qui s’était étrangement très vite sentit à l’aise, se faisant clairement oublier et se contentant d’observer avec attention le moindre visage et le moindre mouvement dans la salle. Il repensa à sa mission et soupira en fermant les yeux pendant quelques minutes, se perdant dans ses réflexions.

Quand il ouvrit à nouveau ses paupières, le « fraichement-nommé » professeur de potions le regardait et lui adressa un léger signe de tête, certainement en guise de salut : Ted et elle étant sans le moindre doute les plus jeunes à la table. Lupin rendit la politesse à la jeune femme et lui sourit, sans pour autant engager la conversation. Il attrapa son verre et bu quelques gorgées de vin en reportant son attention sur la salle. Et plus particulièrement aux tables de Gryffondor et de Poufsouffle.

À la première, il s’assura que tout allait bien pour Albus et James Potter, les regardant se goinfrer en riant, ils semblaient à leur aise la plus totale ici. Ils les enviait presque. Il sourit pour lui même et continua de balayer la salle. Son regard se tourna ensuite vers la deuxième table où ses yeux se posèrent avec tendresse sur la jolie Victoire Weasley. Peut-être était-ce son sang de Vélane ou un léger excès de vin de la part de Ted mais le jeune homme la trouvait de plus en plus belle… Leur regards se croisèrent en un éclair mais la jeune rousse préféra visiblement s’intéresser à un pichet de jus de citrouille qu’au jeune métamorphomage. Étrangement déçu, Ted continua de la fixer pendant quelques secondes puis, finit son verre de vin en une traite.

Il posa alors à nouveau son regard sur la table des professeurs : il y aurait tant de choses et de personnes à découvrir cette année. Beaucoup de personnes ici étaient inconnues à ses yeux. Son rôle cette année allait être bien différent de celui qu'il avait eut avant de quitter l'école l'été dernier. Il allait falloir qu'il revoit sa vision des choses, du monde, son attitude. Il devait devenir ce qu'on lui demandait d'être. Il devait grandir. Sa place lors du repas marquait d'ailleurs bien cette idée : il ne faisait plus partie du même monde. Un changement s'était maintenant opéré.

Fatigué, Lupin décida donc dans un bâillement dissimulé qu’il était temps pour lui de quitter le banquet, il n’avait plus rien à faire ici pour ce soir et il préférait clairement aller retrouver avec plaisir les couloirs sombres du château en solitaire que rester ici et participer à de vides présentations « mondaines ». Il repoussa alors silencieusement son siège, et avant que quelqu’un s’en soit aperçu, il avait quitté la salle, tapotant amicalement le bras d’Hagrid au passage alors que celui-ci réglait son compte au moindre pichet de vin restant sur la table. Ted emprunta la petite sortie au fond de la grande salle et se glissa dans le froid couloir peu éclairé qui permettait de rejoindre le reste du château. Une fois dans le hall, il prit la direction de ses appartements qui lui avaient été indiqués dans la journée.

Tout allait bientôt se mettre en place. Il était temps.

Les victuailles grouillent tout le long des tables, répartis dans différents plats. Il y a tellement qu'il devient bien difficile de savoir ou donner de la tête. Après avoir prit le temps de tout observer,Liam commence alors à se servir. Il remplit tranquillement son assiette d'un peu de roast-beef qu'il accompagne de purée et de carottes. Quelques coups de fourchette plus tard, son estomac semble déjà se satisfaire de l'appétissante nourriture qui lui parvient. Les conversations reprennent de plus belle tandis que les ventres se remplissent peu à peu.

C'est alors qu'un projectile part de la table des Gryffondor pour atterrir jusqu'à celle des Poufsouffle ou plus précisément sur la tête de l'une de leur camarade, attirant l'attention d'un bon nombre de personnes. Liam s'aperçoit rapidement que la victime de cette petite masse gluante de gélatine n'est autre que Victoire. Un sourire amusé s'empare de ses lèvres, alors que la rouquine ne semble pas même vexée par cet affront.

« Sympa ta nouvelle couleur Victoire ! » il s'exclame, rieur.

Un raclement de chaise se fait entendre au même moment, attirant les regards jusqu'à la table des professeurs. Liam comme beaucoup d'autres, observe Mrs Nott sans un mot. Le calme revient un court instant, avant que les discussions ne reprennent. Le jeune homme s'attarde un peu sur la table des professeurs et prend le temps de détailler les quelques nouveaux. Parmi eux, une jeune femme visiblement pas très à l'aise ainsi qu'un autre homme qui semble être à peine plus âgé que lui. Il fronce les sourcils, certain de l'avoir déjà vu quelque part. Un instant de réflexion plus tard, il finit par reconnaître en lui Ted Lupin, un ancien élève de Poudlard.

Après avoir passé un moment à observer la tablée, le jeune homme retourne à son assiette. Ses amis parlent de nouveau Quiddtich et il ne tarde pas à reprendre le file de la conversation. Chacun y va de son opinion, certains rient, d'autres s'enflamment un peu. Tout en parlant, Liam se demande alors s'il pourra espérer encore une fois être capitaine de l'équipe des jaune et noir, cette année. Cela c'était plutôt bien passé l'an dernier, bien que Poufsouffle n'ai encore une fois pas réussi à décrocher la coupe. Il aimerait bien voir leur maison rafler la première place avant de quitter Poudlard, autant dire qu'il s'agit donc là de sa dernière chance, de son côté.

Une fois son assiette engloutie, Liam en profite alors pour se resservir une deuxième fois. Ce coup-ci, il opte pour du poulet ainsi que des pommes de terres sautées. C'est bien connu, les banquets du château ont tendance à donner un appétit d'ogre et pour sa part, il ne compte pas se priver. Il prend tout de même la peine de boire quelques gorgées de jus de citrouille avant d'attaquer sa deuxième assiette.

Du mouvement à la table des professeurs le pousse à s'y intéresser à nouveau et c'est non sans surprise qu'il observe leur nouveau jeune professeur quitter la table puis la Grande Salle, alors même que les desserts n'ont pas encore été servis et que le banquet lui-même semble loin d'être terminé.

Après une journée en solitaire et pourtant riche en émotions, la fameuse soirée de répartition était enfin arrivée, peu après la vaste majorité des élèves. Désormais, Poudlard s'emplissait de cris et de rires dûs aux retrouvailles d'anciens amis, et le malaise d'Ishbel n'avait fait que croître. Si elle était plutôt grande pour son âge, il lui semblait n'avoir jamais désiré avec autant d'ardeur se faire toute petite, quitte à disparaître dans les murs du château, littéralement. L'enfant se sentait d'autant plus gauche que la plupart des élèves de sa promotion discutaient déjà entre eux, ayant fait connaissance dans le train. Parmi ce flot d'étudiants enthousiastes et guillerets, elle se sentait comme une tâche sombre, trop hétérogène pour s'agréger à qui que ce soit.
Tandis que le directeur des Gryffondor, le professeur Londubat se chargeait de leur faire un discours de bienvenue dans l'antichambre, Ishbel, qui n'écoutait que d'une oreille, se contentait de tapoter frénétiquement la tête d'Hercules, son crapaud, qui coassait nerveusement, pour le faire taire et le rassurer. D'une voix hésitante, elle demanda s'il lui était possible de l'emmener avec elle lors du banquet, et le professeur refusa, ajoutant toutefois avec un sourire amusé que lui aussi avait un crapaud lors de sa rentrée à Poudlard. Cela, plus le fait qu'il était professeur de botanique, augmenta la sympathie de la sang pure à son égard.

Dans un fracas sonore et magistral, les grandes portes s'ouvrirent, et guidé par le sous-directeur, les élèves, tel des canetons suivant leur mère agglutinés les uns aux autres, lui emboitèrent le pas maladroitement, la jeune rousse en queue de file. Pourtant, ce fut elle qu'on appela la première, et qui dut se frayer un passage parmi tous les autres assemblés là, sentant augmenter la boule dans son ventre à chaque pas. Elle se força pourtant à garder une certaine contenance et se redressa tandis qu'elle montait les marches, le professeur lui tendant le Choixpeau crasseux avec un sourire encourageant.
En posant ses yeux acier sur cette vieillerie, l'enfant ne put tout à fait contenir une grimace de dégoût et d'horreur. Elle songea à l'expression horrifiée qu'aurait sa mère si elle voyait posé sur la magnifique chevelure flamboyante de son aîné une chose pareille. Mais au fond, Ishbel en avait vu d'autres, et prenant une grande inspiration, elle s'enfonça elle-même la coiffe sur la tête en s'asseyant résolument sur le tabouret.

- Ah! s'exclama une petite voix, la faisant sursauter. Une taciturne... bon, on peut déjà éliminer Poufsouffle de la liste je pense. Voyons... je vois une certaine ruse, de la vivacité d'esprit, beaucoup de maturité et... oh, oh, jeune fille, une tendance à l'intolérance...! Je renoncerai à Serdaigle aussi alors. Bien bien, ça ne nous laisse plus que Gryffondor et Serpentard donc... hmmm, tu es probablement trop réservée pour vraiment faire une bonne Gryffondor, je ne doute pas que tu trouveras parfaitement ta place à SERPENTARD!

Une salve d'applaudissements et de hourras enthousiastes l'accueillirent, donnant à son teint un ton aussi flamboyant que celui de ses cheveux. Avec raideur, les yeux persistant à regarder ses pieds pour vérifier qu'elle ne trébuchait pas en descendant les quelques marches, elle prit place à la table des verts et argent, au premier endroit qui fut libre pour elle, tandis qu'on appelait la personne suivante.
Elle échangea un signe de tête courtois à l'un de ses voisins qui la félicita, puis tourna la tête vers la table des professeurs, inquiète. Ainsi, cette année et durant toute sa scolarité, elle serait plus particulièrement sous l'étroite surveillance et responsabilité d'une traitre à son sang... Elle sentit son estomac se contracter violemment. Nul doute que ses parents en seraient malades, eux aussi.

Lessie était terrifiée et impatiente à la fois. En plus, Napoléon n'était pas la pour l'encourager. Habituellement la petite tortue restait calmement sur son épaule et elle lui caressait le cou par réflexe, sans même y penser. C'était naturel pour elle d'avoir son compagnon de toujours sur l'épaule. Aujourd'hui, c'est seule qu'elle devrait affronter cette épreuve. En réalisant cela, elle prit un immonde teint verdâtre. Elle déglutit. Elle espérait que la répartition serait assez rapide pour elle. Une fois le nom de sa maison pour les sept années à venir annoncé, elle pourrait enfin se noyer dans le flots de discussions de sa table et ne serait plus à la merci des regards de centaines d'élèves.

Son nom commençant par la lettre B, elle fut vite appelée. Elle prit un teint violacé et se mit à trembler. Par réflexe, elle voulut serrer Napoléon contre son coeur mais ne trouva que le vide. Elle tousseta et redressa la tête. Elle s'avança en direction du choixpeau avec l'impression que ses jambes étaient en coton et ne pourraient pas la porter jusqu'au bout. D'un geste pataud, elle enfonça le choixpeau sur sa tête et ferma les yeux, laissant son imagination déborder.

C'est ainsi qu'elle n'entendit pas le verdict du choixpeau. Elle resta interdite un instant.

- Qu.. qu'est-ce qu'il a dit?

Elle crut entendre quelques rires dans la salle. Elle n'attendit aucune réponse. Elle se tourna vers les quatre longues tables et les examina. Elle se dit que sa maison devait-être celle qui avait applaudit le plus fort. C'est presque en courant qu'elle rejoignit la table des serdaigle.

-On court vers un destin bleu nuit, mon petit Napoléon... marmonna-t-elle avait de réaliser une nouvelle fois que son compagnon de toujours n'était pas sur son épaule.

Elle soupira longuement.

"J'aurais souhaité que Molly soit là pour me soutenir... Ou même Alyssa, tiens!" pensa-t-elle tristement, les yeux fixés sur le plafond.

Banquet de Début d'Année

Lexie avait tout prévu.
Ce matin là lorsqu'elle se leva et descendit sa valise avec l'aide d'Eoghan et de sa tante, tout était déjà prêt dans sa tête. Ils l'amenèrent jusqu'à la gare de King's Cross, où elle les laissa repartir directement, avant de se rendre sur le quai de la voie 9 ¾. De là, elle avait retrouvé ses amis, ignorant la présence du trio d'or le plus célèbre de Grande-Bretagne sur les quais et se dirigeant directement dans le train pour tout mettre en place.
Elle se rendit dans un compartiment d'où elle fit sortir un pauvre deuxième année qui n'avait rien demandé à personne pour que ses amis et elle puissent être tranquilles. Le pauvre garçon n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait que déjà il était mis dehors et que sa valise lui était rendue, ainsi que la cage de son hibou, la porte se claquant alors à son nez après un défilement de Gryffondor de septième année. Ils fermèrent les stores qui permettaient d'obtenir un minimum d'intimité et commencèrent à comploter.

Plus tard, lorsque le train arriva en gare, ils rejoignirent une calèche, échangeant sur leurs vacances, Lexie finissant par raconter notamment ses aventures dans un bar avec une charmante jeune femme dont les performances au lit étaient des plus intéressantes. C'est que c'était un peu obsédé, à cet âge là.
Elle reçut un high five de son meilleur ami, alors que les discussions se poursuivirent jusqu'à leur arrivée dans la grande salle où ils se firent plus discrets, ce n'était pas la peine d'attirer l'attention sur eux.
Les yeux bleus se promenèrent sur la table des professeurs, afin de voir si de nouvelles têtes étaient arrivées en ce début d'année. Elle remarqua la nouvelle professeure de potions et donna un coup de coude à son meilleur ami, lui glissant un « Hé, regarde, tu crois qu'elle accepterait que j'aille boire son amortentia ? » suivit d'un ricanement bête entendu.
La délicatesse incarnée.
Ils s'installèrent à leur table alors que le dernier membre du personnel arrivait : la nouvelle concierge.
Haussement de sourcil.
Non, quand même pas ?
Si si.
Elle retint un ricanement alors qu'elle posait son coude sur la table, reposant sa tête dans sa paume. Elle fixait la femme, attendant qu'elle tourne son regard vers elle avant de détourner le sien pour faire comme si de rien était. Elle avait juste eu le temps d'apercevoir sa réaction, mais ça avait bien de quoi la faire rigoler dans tous les cas.
On allait lui demander ce qu'il se passait lorsque la cérémonie de répartition débuta, coupant court à toute discussion.

Le temps fut long, et souvent Lexie poussa un profond soupir, applaudissant lorsque des Gryffondor rejoignaient leur rang malgré tout. Finalement, après une attente qui sembla interminable à l'adolescente, le banquet pu commencer, et avec ça le brouhaha des discussions. Elle se servit une assiette correcte, composée d'un repas équilibrée qui ne donnait pas moins envie qu'une autre, et commença à manger tranquillement.
De temps à autre elle pouvait sentir le regard de ses amis se poser sur elle, et elle secouait la tête.
Non ce n'était pas encore le moment, il fallait attendre un peu plus.
Elle observait ce qu'il se passait dans la salle : un petit Gryffondor un peu chahuteur balança de la nourriture à la table des Poufsouffle, et la professeure de métamorphose fit taire toute idée de rébellion en se levant avec peu de discrétion. Petit joueur. Lexie jeta un regard à la nouvelle concierge, sourire en coin, clin d'oeil en passant sa langue sur ses lèvres, avant de revenir à son assiette.
Encore un peu.
Elle fit un signe à sa Capitaine d'équipe et profita de ce geste pour faire tomber son verre – vide – par terre.
Zut alors, quelle maladroite elle faisait.
Elle se pencha entre le banc et la table pour le ramasser et sortir discrètement de la poche de sa cape une balle de tennis. Elle n'avait rien de particulier à première vu, mais évidemment il y avait plus qu'à première vue.
Avec ses talents d'alchimiste, Lexie avait inséré dans cette balle deux liquides qui, une fois mélangés, permettait de déclencher un sort enfermé dans une bouteille. Un sort de catapultage.
Oh, habituellement, ce sort était employé pour catapulter des joueurs de quidditch de leur balai. Mais appliqué à une table remplie de victuaille, cela devrait être amusant aussi, peu importe ce que cela ferait.
Elle fit alors rouler la balle, enclenchant le mélange des liquides alors qu'elle traversait les tables et les pieds, s'arrêtant sous la table des Serdaigle. Ah, elle aurait espéré le faire arriver jusqu'aux Serpentard, mais les Serdaigle ça lui allait aussi. Ca risquait d'être tout aussi drôle.

Il ne fallut pas attendre très longtemps avant qu'une fumée commence à s'échapper de la balle qui se désagrégea à cause des liquides, et la bouteille qui contenait le sort se défit également, venant se loger dans la table des Serdaigle dans un éclair lumineux qui indiquait clairement que quelque chose était en train de se passer.
3.
Les élèves passaient la tête sous la table pour voir de quoi il s'agissait.
2.
D'autres s'en éloignaient, plus prudent.
1.
Les discussions s'élevaient d'un coup.
0.
La table sauta sur ses pieds, propulsant autour d'elle des plats et de la nourriture partout sur les tables voisines, jusqu'à la table même des professeurs.
Un sourire satisfait vint s'afficher sur les lèvres de Lexie.
Que la fête commence.

Kyle se dirigea vers la grande salle, il se demandait qui pourrait rejoindre la maison Serpentard cet année. Il pénétra enfin dans la grande salle ou se déroulais la cérémonie de répartitions des premières années. Kyle se remémorait la première fois ou il a passer la grande porte et ou il vit pour la première fois le plafond magique qui était pour l'occasion à peine nuageux et ou l'on pouvait apercevoir quelques étoiles de par et d'autres, il se rappel également le moment fatidique ou le choixpeau la répartis, il n'était pas particulièrement stressé et quand le choixpeau c'est exclamer:
" Serpentard"
il se rappela de la joie et du sourire sur son visage. Ce soir la, c'était au tour d'autres enfants de connaitre la joie et l'émerveillement de rentrer dans une maison et d'intégrer une nouvelle famille.
Kyle alla s'assoir à la table des Serpentard ou il retrouva ses amis et discuta avec eux de ses vacances.
Le repas n'était encore servis quand ils se mirent à parler. Puis à la fin de la cérémonie, une abondance de mets délicats et savoureux sont apparues cela mettais l'eau à la bouche de Kyle.
Il accueillit de nombreux nouveaux, dont une nouvelle nommée Ishbel Alaway. Il accueillait et essaya de paraitre le plus serviable et le plus sympas de la tablé.
Quand soudain, il reçut sur le visage un projectile de nourriture provenant de la table des Serdaigles. Le coup venait de la table des griffondor une jeune fille semblait responsable et sur le ton de l'humour, Kyle lança un sort qui lui renvoya quelques met da,s la face. La jeune fille semblait quelques peux décontenancé.
Le jeune lui dit:
" Désolé, je crois que quelqu'un à envouté se plat veux tu une serviette "
Sur ceux le jeune Serpentard se rassoit et se remit à discuté avec les membres de sa maison et la table se mit à rire.

Ayant déjà fini de poser ses bagages depuis quelques jours, le fait d’entendre le calme se briser par l’arrivée des élèves avait ramené Luma à la réalité. Son travail allait vraiment commencer à partir de là. Sachant que cela alla prendre un certain petit bout de temps avant qu’un minimum d’élève prenne place dans la salle du banquet, elle prit le temps d’enfiler une tenue correcte pour y aller elle-même. C’est ainsi qu’elle se contenta en fait simplement d’une robe de sorcière qu’elle passa sur sa tenue habituelle, laissant donc voir sa chemise blanche boutonnée jusqu’au cou.
D’un pas sûr mais tranquille elle arpenta les couloirs qui menaient à la grande salle, souriant en voyant l’enthousiasme des élèves –en particulier les premières années. Il lui sembla qu’une explosion de souvenirs venait d’avoir lieu dans son esprit.

Tout en se frayant un chemin, elle parvint à son rythme à rejoindre l’endroit convoité. Là, le menton fièrement relevé, elle passa dans l’allée centrale entre les Serdaigles et les Poufsouffles en sentant certains regards se tourner vers elle. Ses yeux gris se promenèrent sur la foule d’élève amassée sur les longues tables quand ceux-ci rencontrèrent une tignasse noire. De sublimes yeux bleus.

« …Merde » laissa-t-elle échapper de ses lèvres en français, et ce de manière inaudible.

Il ne lui en fallut pas plus pour tomber la face.

Ce n’était pas possible.

Non.

Tant de questions entraient en ébullition dans sa tête suite à cette simple vue.

Pourquoi ?

Pourquoi.

Mais elle n’était pas censée être jeune à ce point. Ni même être une sorcière. Ni même être à Poudlard tout court.

Mais dans quelle merde s’était-elle encore fourrée ?

La concierge se mit une claque mentale et se mordit la lèvre inférieure pour ne pas péter un câble.

De plus, elle était bien trop perturbée par cela pour cela pour remarquer que c’était la dernière à arriver. Elle prit place en se montrant le plus paisible possible afin de ne pas alerter qui que ce soit.

La cérémonie débuta dès lors qu’elle fut posée sur la chaise de la table du personnel, sur la place au bout, du côté des gryffondors. A vrai dire, elle était bien trop occuper à fixer la fameuse Lexie en réfléchissant à comment se sortir de là plutôt qu’à écouter quoique ce soit. Sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte, le temps passa bien vite - peut-être un peu trop. Rapidement, tout le monde put enfin débuter le repas, dans un bruit de couverts qui se mêlait au brouhaha de la salle. Lorsqu'elle glissa un regard vers celle qui occupait son esprit et qui ravivait ses désirs, l'artiste ne put rater la langue fine de la demoiselle qui passa sur ses lèvres captivante. Ces dernières finirent par se fendre en un sourire des plus malicieux auquel Luma répondit par un simple haussement de sourcil montrant un certain dédain.

Cependant, il sembla à Luma que si cerveau devait faire émettre des nuisances auditives, elles seraient équivalente à celles comblant la salle. La blonde se servit une copieuse assiette et n’attendit pas pour commencer à se délecter à nouveau des repas finement préparés spécialement pour cette entrée en matière. Tandis qu’elle mastiquait, ses globes oculaires reprirent leur cible, observant le moindre de ses mouvements et expression. Son visage subit une légère transformation lorsque ses sourcils se froncèrent en voyant la lionne se mouvoir à moitié sous la table, rattrapant le verre qui lui avait glissé des mains. Ce fut cependant une torture de voir ses muscles rouler sous son uniforme, mettant sa silhouette en valeur lorsque la brune se tendit avant de se relever souplement.

Non mais non.

Elle devait arrêter.

Une liaison entre un élève et un membre du personnel était interdite au sein de Poudlard.

Alors qu’elle allait se lancer dans une autre longue réflexion sans débouchée, un fracas assourdissant suivit d’une éjection d’un bon nombre de chose la coupa. En tournant la tête en direction de l’agitation, la concierge constata qu’il était là sujet d’un sortilège de catapultage sur la table des bleus et argentés ; sur le sol s'étendait les couverts et les récipients ainsi que toute cette nourriture gâchée. De quoi chauffer quelque peu les nerfs de la jeune femme. Elle choisit cependant de prendre quelques bonnes bouffées d’air avant de se lever de sa chaise et de descendre, le tout en parlant d’une forte et intelligible voie qui se voulait aussi volontairement autoritaire.

« On se calme, s’il y a des blessés rendez-vous à l’infirmerie. Les autres, contentez-vous de ne pas vous agiter pour ne pas aggraver cette plaisanterie de mauvais goût »

Passant un regard sur l’ampleur des dégâts, elle reprit quasi immédiatement

« Et il serait plus sage pour le ou les coupables de se dénoncer afin d’en avoir une sanction moindre »

Ceci dit, elle croisa les bras en observant l’agissement des apprentis-sorcier, plutôt ahuris de voir une nouvelle figure d’autorité assez imposante se cacher sous ce sacré bout de femme.

HJ/:

Coupant court à son observation angoissée, son voisin de droite se présenta aimablement, la complimentant sur son admission chez les Verts et Argent. Kyle Mortimer, un troisième année. La nouvelle Serpentard lui répondit courtoisement, le minimum syndical cependant. Elle ne souhaitait pas se lier. Mais cela ne sembla pas déranger son interlocuteur le moins du monde.

- Tu verras, tu seras très bien à Serpentard, lui annonça-t-il avec un sourire de conquérant. Notre maison est malheureusement parfois... mise à l'écart par les autres comme tu le constateras peut-être, mais nous compensons cela par une solidarité à toute épreuve! S'il t'arrive quoi que ce soit et que l'un des nôtres passe par là, tu peux être certaine qu'il te viendra en aide! Pas comme d'autres maisons qui adorent se tirer dans les pattes... les Serdaigles sont champions pour ça, en période d'examens c'est à peine s'ils ne se piétinent pas les uns les autres au sens propre, conclut-il avec un petit gloussement.
- Kyle, répondit-elle à voix basse sans avoir l'air de prendre en compte ce qu'il venait de dire, comment est la directrice des Serpentards?
- Miss Nott? Eh bien tu verras, elle est...

Mais sa réponse se noya dans un vacarme assourdissant qui emplit la grande salle et les secoua à en faire vibrer tous leurs organes. La table entière des Serdaigle, juste devant eux, venait d'exploser, projetant plats, couverts, assiettes et gobelets par monts et par vaux. Nul doute que cela tenait à la plaisanterie, mais l'enfant ne la goûtait nullement.

- Je reviens, annonça son camarade d'un ton guilleret, prenant aussitôt congé d'elle pour se diriger vers la table des Gryffondor.

Ishbel ne semblait pas avoir entendu. Lentement, elle porta la main à sa joue droite où de la purée de petits pois était venue s'écraser, et l'essuya, le visage affichant une expression indéchiffrable. Eût-elle été chez elle, en compagnie de gens qu'elle aimait, peut-être - peut-être - aurait-elle goûté la plaisanterie. Mais elle était épuisée. Elle était ici depuis huit heures du matin, avait passé deux heures à observer son père, la mine abattue, signer papiers et promesses dans le bureau de la directrice, puis l'avait vu se faire à nouveau cracher dessus par une femme qui aurait sa responsabilité pendant sept ans, puis avait dû se séparer pour la première fois de sa vie de ses géniteurs, avait manqué de se faire réduire en charpie par un arbre meurtrier, et tout ça pour quoi? Pour se retrouver au milieu d'une salle où les professeurs n'avaient manifestement pas l'ombre de la moindre autorité.
Avant que la situation ne se dégrade plus avant, elle se redressa avec raideur.

- Hé! Qu'est-ce qui t'arrives? Ça va? s'inquiéta un aîné de sa maison.
- Je...

Les mots se coincèrent dans sa gorge. La petite était trop fatiguée, si elle attendait plus, elle finirait par se mettre à pleurer en public et ça, c'était impensable. Sans qu'elle comprenne ce qu'elle faisait, ses jambes se mirent à marcher vers la sortie d'un pas tendu, et puis à courir, à monter des marches, encore, encore, encore, jusqu'à ce qu'elle s'essouffle.

Lorsqu'elle s'arrêta, elle s'aperçut que non seulement elle ignorait totalement où se trouvait son dortoir dans ce vaste dédale, mais également qu'elle était perdue.

Assis à côté de quelques camarades, j'assistais à la cérémonie de répartition sans montrer de réel intérêt pour cette tradition. Au fond, la curiosité me poussait toujours à montrer mon enthousiasme lorsque je voyais une nouvelle tête rejoindre nos couleurs vertes et argent. La première à avoir été appelé se nommait Ishbel Allaway, et son air renfrogné attira mon attention. Comparé à d'autres première année, elle n'avait pas l'air d'être aussi enchantée d'être présente. Je trouvais cela plutôt curieux, surtout quand je me souvenais à quel point j'étais pressé de commencer mes études au collège de sorcellerie.

Lorsqu'elle fut assignée à la maison des Serpentard, je me mis à applaudir comme les autres, un sourire figé sur mes lèvres. Elle s'assit sans demander son reste, et je détachais mon regard de sa petite personne pour observer les autres. Deux furent envoyés à la table des Lions, l'un semblant fortement à son aise ici. Puis il y eu d'autres applaudissements quand ce fut au tour du jeune Potter de rejoindre les rangs de Gryffondor. Je demeurais songeur, évitant les regards méprisants de certains élèves assis plus loin. Je me souvins de mon arrivée à Poudlard. Lorsque Neville Londubat avait appelé mon nom, des murmures se firent dans mon chemin. Lestrange. On se demandait si j'étais fou, si je n'allais pas envoyer un Avada Kedavra à tout bout de champ quand on me contrariera. Même la directrice de Poudlard me lança un regard sceptique. J'avais essayé de me détacher de tout cela, mais quand vous avez seulement onze ans, c'est dur d'ignorer les regards réprobateurs d'autrui.

Depuis j'avais bien grandis, et je m'étais malgré tout taillé une place dans ma maison et mon école. Il y avait eu du bon comme du mauvais. Peu importait.
Je demeurais pensif durant plusieurs minutes, ne parvenant pas à m'attacher à l'une des conversations en cours, l'esprit ailleurs.

Ce qui me ramena à la réalité fut cette détonation qui fit vibrer toute la salle.

Cela venait de la table des Serdaigle. Visiblement, être à côté des Lions ne devait pas être évident tous les jours. Néanmoins, un faible sourire amusé se forma sur mes lèvres, et j'observais la foule se mettre en mouvement. Je jetais un coup d'oeil à la table des professeurs, et notamment à Miss Nott, qui allait très certainement s'arracher les cheveux d'une telle pagaille, étant donné sa réaction précédente. Parmi la foule, je m'attendais à apercevoir Dominique, mais il n'en fut rien.

Néanmoins, certains se servirent de la nouvelle pagaille pour me lancer des projectiles de nourriture.
« Alors Lestrange, il te faut un bavoir ? » Lança une jeune homme à l'air hautain.
Ses amis éclatèrent d'un rire commun, qui se fondait parfaitement avec le vacarme qui venait de naître dans la Grande Salle. Je lui lançais un regard dédaigneux, m'efforçant d'ignorer cette énergumène qui s'amusait à me pourrir la vie depuis ma première année au château. Je décidais qu'il était temps pour moi de quitter la table, moi aussi.

« Eh Lestrange, tu lui lances pas un Avada Kedavra ? » Cria l'une de ses amies en me voyant me détourner du banc.
Je ne me retournais pas, me contentais de m'éclipser discrètement de la salle. De toute façon, ce genre d'attention de sa part me coupait toujours la faim. J'aperçus un éclat de chevelure brune courir vers les escaliers. S'agissait-il de la première année ? Je m'avançais à sa suite, bien qu'elle me distança rapidement dans le dédale d'escaliers.

out.

« J'ai FAIM ! »

C'était la réalité, je mourrais de faim. Les premières années tardaient à arriver et les bonbons avalés à la va vite dans le Poudlard Express me semblaient bien loin. Toute les maisons étaient attablées autour de leurs table respectives et il ne manquait plus que la répartition pour que commence le repas. Enfin, les nouveaux élèves arrivèrent. Mon premier réflexe fut de chercher Albus parmi la foule des nouveaux et je ne tardais pas à le trouver. Il paraissait un peu stressé et je ressentis une petite pointe de culpabilité à l'avoir taquiné toute la journée. Je me rappelais aussi de ma répartition, comme si c'était hier. Le Choixpeau n'avait pas hésité une seconde avant de m'envoyer chez les Gryffons. Un super souvenir. Aussi impatient que mon frère, j'attendis que le Choixpeau ne l'appelle. Étant dans les "P", il fallut un certain temps avant qu'Albus ne soit appelé. Enfin vint son tour. Discrètement, je croisais les doigts sous la table. Enfin, mon frère se coiffa du vieux chapeau avant que ce dernier n'hurle :

« GRYFFONDOR ! »

Albus vint vers notre table, un immense sourire jusqu'aux oreilles, pendant que je l'applaudissais avec les autres Griffons. Il s'assit à côté de moi et je lui glissais discrètement :

« Et bah tu vois, c'était pas la peine de stresser comme ça ! »

Après un petit discours de McGonagall, les plats apparurent et le repas pu enfin commencer. J'avalais mon repas rapidement afin de pouvoir vite quitter la table. Ce soir était la première nuit de l'année. J'espérais que les profs ne soient pas aussi sévère que d'habitude et je voulais pourvoir explorer le château en toute discrétion. La cape dans une des poches de la robes et la robe dans l'autre, je quittais la table des Gryffondor pour prendre la direction des escaliers.

Banquet de début d'année

Jade Heaton

Enfin, la rentrée à Poudlard était arrivée ! En entrant dans la Grande Salle, Jade se plaça immédiatement à la table des Poufsouffles avec ses amis de la même maison et observa les premiers années s'avançaient vers l'avant de la salle. Le Choixpeau Magique commença à chanter sa toute nouvelle chanson aux nouveaux élèves qui leur expliquer qui il était et quels étaient les attribut de chaque maison. Jade eut un sourire en voyant le visage interdit des élèves devant ce vieux chapeau. La répartition était toujours très angoissante pour eux. Et Jade se souvenait très bien de la sienne, d'ailleurs tout le monde à peur de la même chose : ne pas être appelé par le professeur ou bien que le Choixpeau n'arrive pas à nous répartir pour finalement devoir retourner chez nous par le prochain train. Bien sûr, ce n'était jamais arrivé. Elle observa les élèves aller et venir du tabouret en bois jusqu'à la table de leur nouvelle maison. Jade applaudissait avec ses camardes à chaque fois qu'elle entendait le Choixpeau s'exclamer "POUFSOUFFLE !". Elle espérait de tout coeur que cette année, sa maison gagnerait la Coupe à la fin de l'année...

Quand la cérémonie de Répartition fut terminée, le professeur McGonagall entama son célèbre discours sur le règlement intérieur de l'école et les dates pour les épreuves de sélections de Quidditch. La brune le connaissait par cœur et elle parti quelques minutes dans ses pensées. Elle comprit que la directrice de Poudlard avait fini de parlait lorsque toutes sortes de victuailles apparurent sur la table, un sourire éclaira alors son visage. Elle se servit de plusieurs chose et commença à manger en écoutant ses amis racontaient leurs vacances.

Mais quelque chose attira son attention en face d'elle : de la fumée commençait à se répandre à la table en face de la sienne.

Encore un Serdaigle qui s'essaie à un sort qu'il ne maîtrise pas , pensa-t-elle en levant les yeux au ciel.

Mais un éclair lumineux vint de sous la table. Prudente, Jade se recula un peu sur le banc, sentant que quelque chose de bizarre se déroulait du côté des Serdaigles. Tout à coup, la table des bleus et argent se souleva brusquement sur deux pieds et éjecta toutes sortes de plats dans la Grande Salle. La brune attrapa un plateau vide qu'elle mit au dessus de sa tête pour ne pas recevoir de mets et elle fut imitée par quelques autres élèves tandis que d'autres partaient en courant pour échapper à la nourriture volante. Jade eut un sourire en se remémorant la scène, en effet aucune blague de cette sorte n'avait jamais été faite à un banquet de début d'année. Ce qui était un peu moins drôle, c'était que des Serdaigles auraient très bien pu être blessés en étant catapultés par la table.
Les Serdaigles étaient énervés et proférés des menaces en l'air au fautif et les autres étaient bien trop occupé à rire. Artwort, la concierge de Poudlard, essaya de faire revenir le calme, mais Jade n'entendit pas ses paroles à cause du boucan que faisaient ses camarades.

Banquet de Début d'Année

Aylen dû retenir un rire moqueur en observant sa nouvelle collègue se débattre avec son morceau de gelée verte. Voilà quelque chose de peu habituel, mais qui amusait en tout cas grandement la rousse quand bien même elle ne le montrait pas. Le sourire que lui accorda Cassiopea fut récompensé par un en retour, plus poli et réservé, mais tout de même présent. Suite à quoi elle annonça qui elle était.
Oh, un nouveau professeur de potions.
C'est vrai, elle avait failli oublier. En tout cas, elle semblait bien plus sympathique et supportable que le précédent, sans oublier qu'elle possédait un charme qu'il n'avait pas. C'était un changement des plus agréables, même si Aylen ne doutait pas un seul instant que toute cette énergie finirait par la fatiguer à un moment ou un autre si elle s'y exposait trop.
Ou bien peut-être s'y habituerait-elle.
Après tout elle avait vécu quelques années dans la même maison qu'un enfant, il n'y avait donc pas de raison qu'elle ne puisse pas apprécier d'avoir dans ses collègues une pile électrique.

« Je m'appelle Aylen Nott, et je suis moi-même professeur de métamorphose, » se présenta-t-elle finalement. Elle ignorait ce que sa voisine pouvait connaître des Nott, et elle ne s'y intéressait pas vraiment, pour être honnête, alors qu'elle-même avalait un morceau de pomme de terre planté au bout de sa fourchette afin de se sustenter.
Nomnomnom.
Des patates et du poulet, rien de mieux pour terminer la journée.
Aylen ne prêta pas attention au professeur qui lança un regard assassin à sa toute jeune collègue, ni au fait que l'attention de celle-ci s'était quelque peu dissipée lorsqu'elle reprit la parole calmement.
« Alors, qu'est-ce qui vous a mené ici auj- »
Sa phrase mourut entre ses lèvres lorsque la table des Serdaigles se souleva brusquement, expulsant de la nourriture partout. La femme pu voir atterrir dans son assiette une côte de porc bien grillée et dû éviter un plat de purée en se décalant sur la droite – quasiment en se collant contre Cassiopea – avant de constater que la situation dégénérait rapidement.
Le choc passé, les élèves réagirent de différentes façons, mais deux se retrouvaient le plus : la panique et la soudaine relâche menant à l'inévitable bataille de nourriture.
La nouvelle concierge tenta alors d'intervenir pour faire régner l'ordre, tandis que le chaos se poursuivait.

Aylen posa doucement sa fourchette sur le rebord de son assiette.
Ces élèves étaient intenables.
Tout aussi doucement, elle se leva.
Sa chaise ne racla pas cette fois.
Son ombre s'étendit sur la salle alors qu'elle s'éclaircit la voix.
Inspiration profonde.

« SILENCE ! »

Aurait-elle utilisé un sonorus, l'effet aurait été le même. D'un geste de la main à peine ample vers le bas, elle se servit d'un informulé pour se rendre brièvement immatérielle et traverser la table sans avoir à la contourner, se tenant alors face à des élèves figés dans leurs gestes. Elle s'arrêta, joignit les mains en embrassant les tables du regard et le désordre qui avait été mis.
Du coin de l'oeil, elle vit Lexie MacKay s'agiter et pu entendre l'assiette de gelée finir sur la tête d'un camarade surpris. A croire qu'elle avait fait exprès de se faire surprendre.
Aylen poussa un soupir., eut un regard pour la Directrice puis prit la parole.
« Bien, maintenant que le calme est revenu, les préfets et préfets en chef vont ramener les élèves de leurs maisons respectives jusqu'à leurs salles communes, comme ils le font habituellement avec les premières années. Vous terminerez le banquet là-bas. Les élèves désireux d'aider à remettre de l'ordre peuvent rester s'ils le désirent. Les autres, ce sera tout. »
Elle regarda les élèves s'activer et s'avança vers la table des Gryffondor où une certaine brune semblait pressée de partir.
« Miss MacKay. Puisque vous sembliez si intéressée par l'idée de jeter de la nourriture à votre camarade, vous resterez nettoyer d'office. Et vous pourrez rejoindre demain notre nouvelle concierge pour quelques heures de colle, je crois. »
Aylen ne se rendait pas exactement compte qu'elle jouait le jeu de l'élève, sur l'instant.
Sans doute le comprendrait-elle le jour où elle aurait tous les éléments en main, mais pour le moment... elle ne s'inquiéta pas du sourire qu'afficha la brune.
Elle repartait déjà pour aider à organiser le rangement des lieux.

I wouldn't change a thing about it

Ça y est, l’heure avait sonné. Il était temps de rejoindre la grande salle pour assister à la cérémonie où une foule de néophytes sorciers se voyait attribuer sa maison pour les sept années à venir. Ce soir, Kathleen était arrivée parmi les premiers élèves de Poudlard. Elle n’avait pas attendu pour s’installer à l’extrémité de la grande table des Serdaigle, près de la porte en bois massif, prête à déguerpir dès que l’occasion se présenterait. Peu à peu, elle assistait au remplissage des chaises qui l’entouraient, et tentait de ne pas faire une syncope à chaque fois que l’une d’elles grinçait impitoyablement. Pour faire abstraction des alentours, elle décida de lire l’ouvrage emprunté à la bibliothèque avant son arrivée, sur lequel elle avait utilisé le sortilège Reducto. Il s’agissait d’un manuel sur les potions – un cours qu’elle avait toujours pris à coeur et dans lequel elle voulait exceller. Des connaissances supplémentaires étaient toujours les bienvenues ! « Amplificatum » murmura-t-elle, le plus discrètement possible, agitant sa baguette sur le livre miniature qui reprit aussitôt sa forme initiale sur ses genoux. Satisfaite, elle ouvrit une page au hasard et tomba nez à nez avec la composition du Felix Felicis. Refusant de fonder sa réussite sur une potion de la chance, elle tourna promptement la page à la quête de quelque chose de plus intéressant.

« Par la barbe de Merlin, regarde la brune, là-bas. Je la trouve craquante, dit l’un des deux niais qui lui faisaient face.
– J’dois avouer qu’elle est pas mal. Au pire, fais-lui boire un philtre d’amour. Il paraît que cette année, on va apprendre à concocter l’Amortentio, ou un truc dans l’genre. C’est la potion d’amour la plus puissante qui existe ! répondit l’autre en riant à gorge déployée. Kathleen en conclut qu’ils étaient deux sixièmes années – et pas les plus fute-fute. Elle leva les yeux de son manuscrit et leur rit au nez.
– Premièrement, ce philtre s’appelle Amortentia, avec un –a, commença-t-elle sur un ton condescendant. Deuxièmement, il vous faut un œuf de Serpencendre, créature qui s’élève des braises uniquement. Compte tenu de votre intelligence, vous risquez de vous brûler avant même d’avoir commencé la potion… Et puis, j’imagine qu’il serait inutile de vous préciser que les philtres d’amour sont INTERDITS à Poudlard, n’est-ce pas ? Elle les gratifia d’un sourire mauvais et roula les yeux vers le ciel avant de replonger dans son bouquin.
– Et qu’est-ce que t’en sais, madame je-sais-tout ? Je t’ai jamais vue dans nos cours, et t’as pas la carrure d’une septième année.
– Je… » commença-t-elle, avant d’être interrompue par un bruit de détonation. Peu après, la table se mit à trembler. Elle ouvrit des yeux ronds comme des billes en constatant que des plats volaient miraculeusement d’une table à l’autre, envoyant tout un tas de nourriture sur toutes les têtes visibles dans la grande salle. Elle évita de justesse un verre de jus de citrouille grâce à un Immobilus, et tapa du poing sur la table. Étaient-ils tous idiots, par ici ? Heureusement qu’un professeur était arrivé pour calmer les esprits – cela lui permettait de ne pas céder à sa colère. Elle se leva tout de même de sa chaise en furie et se dirigea vers la porte de sortie. « Locomotor » prononça-t-elle discrètement avant de partir, tournant délicatement le poignet et par extension sa baguette, dans le but de faire léviter les restes de nourriture sur le sol de l’allée centrale vers le dépôt la plus proche. Sur ce, elle tourna les talons et quitta les lieux, les mains formant deux poings tendus le long de son corps.

[OUT]

» Banquet de début d'année (Topic commun)
» We are the champions ! - Ouvert à tous
» Les Gradins (Ouvert à tous les spectateurs)
» Evènement - Le Banquet d'Halloween [Terminé]
» Règlement de comptes dans 3... 2... 1... [ft. Molly + ouvert à tous]