Nom : Delacroix
Prénom : Annelise
Origines :  sang  mêlée, française
Date de Naissance :  26 Septembre 1993
Profession souhaitée : Auror
Diplôme : BUSEs et ASPICS en Métamorphose (O), DCFM (O), Sortilège (O), E en SCM et Magie des éléments. A en étude des moldus
Ancienne maison : Elle a fait ses études à Beauxbaton
Animal de compagnie (Optionnel) : un chat blanc comme la neige portant le doux nom de Flocon
Epouventard : une chute de sa soeur dans les tréfonds de la noirceur et elle qui court sans réussir à la récupérer

Don : Voyance (cf Histoire)
Patronus : un lièvre blanc

PHYSIQUE
Des cheveux blonds qui tombent en cascade autour du fin visage d'Annelise voilà ce qui la caractérise tout comme sa sœur. Elles ont ce physique semblable en tout point, le même nez, les mêmes yeux  bleu profond. Annelise et Anaelle n'ont que cela en commun finalement le physique... pour le reste, ceux qui veulent les différencier ont l'embarras du choix encore faudrait il qu'elles ne s'amusent pas à tromper leur entourage.

Ce qu'elle préfère d'avantage chez elle ? Ce sont ses cheveux longs, qu'elle passe un temps infini à lisser ; elle entend sa sœur lui parler de couleurs, mèche ou autre mais il en est hors de question pour elle. Leur couleur naturelle leur vient de leur mère et pour cela Annelise n'en changerait pour rien au monde même si sa sœur semble déterminée à la faire changer d'avis.

Son sourire toutefois timide en fait craquer plus d'un, mais la jeune auror s'empourpre facilement aux compliments que les autres lui adressent. Elle est mince et élancée tout comme sa soeur. Son style vestimentaire ? Annelise restera dans le sobre en toute circonstance ; sa vocation première n'est pas de séduire simplement être elle même; peut être se laissera t elle manipuler par sa sœur pour porter telle ou telle robe de soirée pour satisfaire à ses caprices ; peut être même y prendra t elle goût au bout d'un moment mais cela est une bien autre histoire....

PSYCHOLOGIQUE
Annelise, contrairement à sa sœur est quelqu'un de très renfermée et solitaire. Petite elle adorait jouer seule ou en compagnie de sa jumelle. Elle est très peu portée vers les autres. D'une timidité à la limite maladive, elle s'améliore avec le temps. L'attitude excessive de sa sœur l'exaspère et fait que peu à peu elle s'ouvre au monde. Car oui Annelise est protectrice en son for intérieur. Et la première personne dont elle prend soin c'est sa jumelle... raison pour laquelle elle sort peu à peu de cette solitude qu'elle préférait.

Annelise manque de confiance en elle mais intériorisant beaucoup, elle dissipe tant bien que mal ce défaut. Ce manque de confiance contraste avec sa détermination sans faille. Toujours discrète volontaire, elle s'obstine, ne s'énerve pas et réussira ce qu'elle entreprend.

Annelise est un poil jalouse aussi de sa sœur, oui pourquoi la nature les a t elle fait si différentes caractériellement parlant et semblables physiquement. Elle jalouse ceux qui d'un jet de baguette réussissent du premier coup alors que pour sa part, il lui faut un temps un peu plus long pour parvenir à la même finalité. De plus l'impulsivité de sa jumelle l'agace particulièrement.

Avec le temps Annelise prend un peu plus confiance en elle, avance toujours timidement, de manière réservée mais cette volonté sans cesse de s'améliorer et d'apprendre est continuelle et l'encourage à poursuivre malgré les échecs ; les réussites arrivent, la reconnaissance aussi.

Pour ce qui est de ses goûts, comme pour son attitude, vous ne la verrez jamais courir, prendre des risques sportifs inconsidérés ; elle vous la verrez plutôt méditer, seule, travailler sa souplesse, son agilité.

Pour ce qui est des rêves d'Annelise, ils sont simples, elle est Auror, pour le bien de sa sœur, la protéger, protéger ceux qui l'entourent... leur faire profiter du don, ce don dont les deux jeunes femmes sont pourvues. Un don tellement envié, jalousé mais que les deux filles maîtrisent et utilisent pour le bien du monde qui les entoure, Ce don de la voyance les rend uniques l'une et l'autre, différentes par le caractère, mais tellement semblables par le reste.

Début d'histoire commune

Début d'histoire commune

Le 25 septembre 1993, Madame Delacroix Clémentine accompagnée de son époux Monsieur Delacroix Anthony se rendirent à l'hôpital sorcier de Nice. Ces deux sorciers de renom, Monsieur exerçant en tant que secrétaire du Ministre et Madame Directrice du Département de contrôle des créatures magiques s'étaient rencontrés sur leur lieu de travail où leur amour l'un pour l'autre les avait conduit en quelques années à se rapprocher pour finir par s'unir. Tout avait commencé par une simple bousculade, un échange de regard pour finir deux ans après dans les couloirs de l’hôpital magique de Nice.

Histoire d'Annelise

Enfance

Les deux parents savaient déjà ce qu'ils attendaient comme enfant ; la grand mère de Clémentine lui avait prédit, comme elle avait annoncé cette rencontre fortuite ; ils allaient rencontrer leurs deux enfants, deux jeunes filles, des prénoms déjà choisis Annelise et Anaëlle. L'accouchement fut rapide, étonnamment rapide pour deux jumelles. La première Anaëlle naquit dans les cris tandis que la deuxième Annelise mis un temps un peu plus long avant de crier. Dès le début le caractère des deux jeunes filles étaient différents.

Les deux jumelles étaient inséparables, véritables complices hormis leurs caractères grandement différents. Annelise restait régulièrement en retrait, observait ; tentait d'échapper aux risques inconsidérés de sa sœur. Annelise était plus intéressée par la solitude, la nature que les acrobaties à répétition de sa jumelle. Contrairement à elle, elle était très renfermée et solitaire mais la suivait, malgré ses appréhensions dans chacune de ses aventures toutes aussi folles étaient elles.

Elles avaient toutes deux connaissances de la magie et du monde dans lequel elle vivait ; leurs parents leur enseignait l'attitude à adopter en public de manière stricte. Sourire, ne jamais réclamer, se tenir droite, baisser les yeux tel était le credo et l'enseignement dont elles bénéficiaient chacune. Sur Annelise les consignes étaient entendues et largement respectées au contraire de sa sœur. Celle-ci tentait de l'emmener dans ses diverses frasques et finissait toujours par se faire prendre et gagnait comme à chaque fois une belle réprimande que ce soit de la part du précepteur ou de leurs parents.

Concernant les manifestions magiques, à l'âge de 5 ans aucune des deux jeunes filles, n'en avait présenté, leurs parents semblaient par ailleurs s'en inquiéter. L'éducation devenait de plus en plus stricte, une surveillance de moindre instant servant à guetter le moindre signe magique qui pourraient échapper aux deux jeunes filles, mais non rien. Annelise surprit une conversation alors qu'elle était seule à la bibliothèque entre ses deux parents « et si c'était des cracmols ? » Non ce n'était pas possible, pas des enfants de parents travaillant au ministère ce n'était pas humainement possible. Le précepteur qui les éduquait leur enseignait l'histoire de la magie, le monde qui les entoure, leurs droits, leurs devoirs.

Un matin, l'année de leurs 6 ans, les filles furent pressées par leurs parents ; ils allaient rendre visite à une vieille dame, qu'elles ne connaissaient pas jusqu'alors. Mais pourquoi maintenant. C'était une année, après que Annelise ait surpris cette conversation entre ses deux parents, simple coïncidence du hasard ? Ils arrivèrent devant une grande bâtisse bien entretenue furent escortés jusqu'à l'intérieur et rencontrèrent une vieille dame qui leur fut présentée comme leur grand mère. Une grand mère dans son fauteuil les regardant arriver d'une attitude neutre. Leur demandant leur main à chacune, fermant les yeux et leur disant « mes deux petites filles, je vois un grand avenir pour fous deux mais un avenir tellement différent, l'une aimera parcourir le monde, enquêter et garnir ses journaux tandis que l'autre passera son temps à défendre sa sœur et les autres ».  Annelise fut prise d'un accès de peur, elle ne connaissait pas cette dame, que lui voulait elle ? Elle regarda du coin de l'oeil Anaelle qui elle sautait dans tous les sens. Elle recula d'un pas, de deux et finit par aller se cacher derr_ère leur mère et lui dit « maman j'ai peur qu'est ce qu'elle me dit ? ». Clémentine Delacroix regarda sa mère et lui dit « je t'ai pourtant dit maman de ne pas les embêter avec tes visions ». Sur ce point là, Madame Delacroix savait que ses filles avait de fortes chances de disposer de ce talent inné mais volontairement, elle ne leur en parla pas ; si jamais elles en étaient pourvu elles le sauraient bien de sitôt. Comparé à elle, Anaëlle ne semblait pas du tout inquiète et même elle dardait sa grand mère de questions « pourquoi » « dis moi en plus ». Ce fut la maman des deux jumelles qui mit fin rapidement aux questions d'Anaelle en disant « allez on y va, vous êtes trop jeunes pour comprendre ».

Ce fut le premier moment où les deux jumelles eurent conscience du don de leur grand mère. A la fois perdues et apeurée notamment pour Annelise, elles repartirent néanmoins vaquer à leur occupations d'enfant de 6 ans.

A 7 ans, Anaelle eut ses premières manifestations magiques à type de déplacement d'objets divers et variés.... mais Annelise n'avait toujours rien. Elle regardait sa sœur d'un œil étrange, les regards de leurs parents se tournaient vers elle même, l'attitude du précepteur se faisant un peu plus appuyée à son égard. Etait elle normale ? Peut être que l'une seule d'entre elle allait disposer de pouvoirs magiques.

Alors Annelise commença à développer cette jalousie profonde à l'égard de sa sœur ; une attitude au primo abord relativement protectrice à l'égard d'Anaelle mais au fond une jalousie profonde. Celle-ci ne se gênait pas non plus pour lui montrer ses talents ce qui l'exaspérait au plus haut point. Mais jamais un mot plus haut que l'autre, elle se renfrogna un peu plus. Puis Anaelle avait du comprendre, la contrariété de sa propre jumelle, elle cessa cette provocation qui finalement n'en était pas vraiment une.

Dans le même temps, Annelise se plongea encore plus dans l'histoire de la magie que lui enseignait son précepteur, la notion du bien du mal, les créatures magiques. Les deux sœurs passaient toujours autant de temps ensemble ; elle remarquait les regards insistants d'Anaelle à son égard, les mêsm regards que leurs parents quand ils s'inquiétaient de l'absence de manifestation magique.

Annelise ne disait rien souriait mais n'en pensait pas moins. Un an après les premières manifestations d'Anaelle ; aux 8 ans des deux jeunes filles, alors qu'elles rentraient toutes deux de courses au supermarché alors qu'elle était en train de ranger les couses Annelise réussit à faire déplacer fruits légumes sans même s'en rendre compte. Elle était seule à la cuisine, sans même réaliser ce qu'elle faisait et sa propre sœur et sa mère la regardaient un sourire aux lèvres.

Anaêlle s'approcha d'elle et lui dit « regardes ce que tu fais Annelise, tu ne vois pas que les choses se déplacent seules ? » ; Annelise s'empoupra, regarda la pomme qui était dans ses mains en train de léviter, ses lèvres formèrent un « oh ». Elle regarda sa jumelle et lui dit calmement « tu vois comme quoi tout arrive ».  Mais Annelise ne s'arrrêta pas là, elle prit un autre fruit, le fit à nouveau léviter avant qu'il ne chute par terre. Sa mère lui posa une main délicate sur ses épaules « tu commences tout juste, comme pour tout il faut être patiente, et tu vas devoir apprendre tout comme ta sœur ; vous êtes mes trésors et vous réussirez j'en suis certaine ».

Elle se retourna vers sa mère et du haut de ses 8 ans lui dit « quand est ce que le précepteur revient ? J'ai hâte de lui montrer que je suis normale moi aussi ». L'histoire des deux jeunes jumelles ayant conscience de leurs pouvoirs commença ainsi, toujours en rivalité mais surtout en solidarité, une aide de tous les instants, une compétition entre elles deux, de la jalousie innée jusqu'à la réception de la lettre d'admission à Beaubâtons. Une fierté indicible de la part de leurs deux parents, une larme de la part de leur mère le jour de leur départ mais une stature posée de leur père.

Elles partirent mains dans la mains vers le château qui leur ouvrait ses portes ; deux crinières blondes sourire aux lèvres s'avançaient dans la cour du château prêtes à vivre leur aventure ensemble. Mais ces deux jeunes filles ne savaient pas ce qu'il les attendait, l'avenir leur réserverait bien d'autres surprises.

Beaubaton



Que dire de la scolarité des deux jeunes filles et surtout de celle d'Annelise; elle était particulièrement assidue en classe, malgré les tentatives de dévergondage de sa jumelle ; appliquée, consciencieuse, elle passait un temps certain dans la bibliothèque pour se perfectionner, toujours devenir meilleure. Sa sœur était tout aussi appliquée qu'elle la rejoignait des heures durant à  la bibliothèque pour toujours approfondir les choses, les comprendre. Mais, car il y a un mais Anaëlle passait son temps libre à s'amuser, aller vers les autres ; Anaelle la suivait boudeuse car malgé son désir ardent de protéger les autres, elle était quelque peu solitaire et le monde la faisait fuir.

Elle couvrait sa sœur sur ses maintes bêtises ; il leur arrivait même durant leur scolarité d'échanger leur place. Annelise notamment était particulièrement douée en duels et une fois il est arrivé ce qu'il devait arriver puisqu'elles se sont fait prendre. Leur enseignant ne s'était pas trompé, malgré leur ressemblance, la maîtrise du duel était grandement différente entre elles deux. Aussi un jour où elle se faisait passer pour Anaelle, l'enseignant l'attendit à la fin du cours et lui dit « Bien joué Annelise mais on ne me trompe pas, je connais mieux mes élèves que quiconque, ton toucher et ta tenue de baguette est nettement différente que celle de ta sœur ». Ce jour là Annelise était verte de honte. Mais elle était furieuse aussi un peu contre elle même ; comment avait elle encore cédé à un caprice de sa jumelle. On ne l'y reprendrait plus c'était décidé.

Première vision

Cette première fois était arrivée l'année de leurs 14 ans. Cela faisait trois ans qu'elles avaient intégré Beaubaton. En janvier 2008, une nuit Annelise rêva à sa grand mère, la vit lui parler dans ses rêves, cette annonce d'avenir professionnel chez les auror et elle se vit elle vêtue d'un uniforme, affrontant une âme noire... Annelise se réveilla en sursaut, tremblante... elle n'avait jamais fait de tels rêves. Habituellement son sommeil était calme guère agité. Mais là cela avait été différent ; comme si. Non ce n'était qu'un simple cauchemar. Mais son rêve lui avait paru tellement réel. Elle réalisa alors qu'elle était au fond de son lit qu'elle avait dans sa main la baguette celle qu'elle avait au moment de cet affrontement étrange.

Puis elle se recoucha d'un sommeil sans rêve, agité, se leva le lendemain matin et alla voir sa sœur ; elles étaient dans la même maison. Immédiatement Anaelle remarqua le trouble de sa jumelle. Annelise se confia, lui raconta sa nuit son rêve ou sa vision ? Qu'importait elles étaient trop jeunes pour comprendre.

Les jours s'enchaînaient sans nouvelle vision mais Annelise était de plus en plus renfermée ne comprenait pas. Elle s'assoupit une après midi seule dans un parc au printemps qui suivait cette nuit douloureuse et se vit l'été suivant en compagnie de ses parents et sa sœur à Nice sur leur bâteau... un rêve ? Oui car Annelise rêvait de plus en plus mais il était trop tôt à 14 ans ; elle ne s'apercevait pas que quelques mois plus tard elle vivait ce qu'elle avait rêvé auparavant.

Ce fut en décembre 2008 en pleine préparation du réveillon qu'elle sut qu'Anaelle avait également ces visions. Elle entendit le verre cassé au niveau de la cuisine, acourrut et vit les yeux révulsés d'Anaelle. Celle-ci se confia et lui raconta ses flashs qui la prenaient au simple toucher d'une étoffe, d'une parcelle de peau. Des flashs qui la perturbaient tout comme elle. Les deux jeunes filles de 14 ans se regardèrent, ne comprenaient pas. Pourquoi elles ? Qu'est ce que cela pouvait bien signifier ? Cela faisait 8 ans qu'elles n'avaient pas revu leur grand-mère, elles avaient bien grandi et ne se souvenaient plus de cette rencontre. Leurs parents eux mêmes n'évoquaient plus cette dame âgée ; leur mère avait assistée à la scène médusée mais avait gardé le silence et avait tu toute remarque désobligeante.

Mais  progressivement les deux filles alors âgée de 15 ans victime de plus en plus souvent, de manière de plus en plus récurrente étaient faces à ces flashs et ses visions ; Annelise avait cette image de sa grand-mère qui lui parlait ; dans l'une d'elle elle se souvint même de cette vieille dame assise dans son fauteuil qui venait vers elle et lui disait « je suis fière de toi Annelise » ; elle s'était réveillée brutalement de son rêve, le souffle saccadé, dans le silence de son dortoir. Mais son réveil soudain n'était pas passé inaperçu aux yeux de sa sœur qui aussitôt se précipita à son chevet et la questionna « que se passe t il ? Qu'as tu vu ? ». Annelise lui répondit simplement « j'ai vu mamy, elle veut nous voir ». Le lien était fait, elles voulaient toutes deux revoir leur grand mère.

C'était à quelques semaines des vacances de Noël ce moment où elles iraient questionner leur grand mère maternelle pour comprendre. Les réponses elles les obtinrent pendant les vacances d'été, tout juste à la sortie de la quatrième année, au contact de leur grand mère celle-ci leur confia ce qu'elle avait entraperçue pour elle deux, leur répéta le même avenir ; auror pour Annelise, journaliste pour Anaelle mais des sorcières bien différentes des autres avec un don inné ; celui de voir, d'anticiper les choses. Mais une parole de leur grand mère leur resta en tête. Elle savait que les deux jeunes filles étaient liées bien plus que l'aspect jumelle, leur don était lié en lui même à savoir que leurs visions étaient liées.  Elles étaient jumelles et par ce fait, elles avaient cette complicité innée. De manière courante, il arrivait que leurs visions soient complémentaires, l'une avait un bout du puzzle et l'autre avait la fin ; elles se doutaient après  des recherches dans les rayons de la bibliothèque que la maîtrise et le perfectionnement de ce don serait un labeur long et fatigant. Il était courant que les deux jeunes filles finissent épuisées, ou en proie à des migraines terribles.

Vint l'année 2009, la cinquième année des jumelles à Beaubaton, à force d'entraînement aux prix de migraines, de sommeil agité chacune cherchait à maîtriser ce don toujours sans réussite et chaque tentative se soldant par des migraines plus que douloureuses. Leur grand mère les avait quittées en début d'année, quelques semaines après leur avoir appris la vérité, comme si une fois son labeur accompli elle pouvait partir en paix  les laissant chacune seule avec leur don. Elles s'étaient rendues toutes deux à l'enterrement, tout de noir vêtues, mains dans la main, aucune larme ne tombaient. Mais en voyant le cercueil de la seule personne qui aurait pu les aider à maîtriser leur don, Annelise fut en proie à des doutes. Comment allaient elles faire maintenant ? Leurs parents étaient de simples sorciers sans disposer de ce don qui s'apparentait tant à un fardeau surtout quand on ne maîtrisait pas tous les rouages de celui-ci. Malgré ce fait ceux ci tentaient de les guider sur le chemin de cette connaissance mais comment pouvait ils faire sans avoir pratiquer ? Aussi se tournèrent elle vers les charlatans, les diseuses de bonne aventure, comprendre pour essayer de maîtriser ; Annelise se plongeait dans sa détente et ses rêves, ses livres, pour comprendre toujours et orienter sa vision. Ne jamais se déstabiliser.

Annelise continuait à intérioriser de plus en plus, poursuivait dans cette attitude solitaire;celle qui lui convenait le mieux pour toujours et encore tenter de maîtriser cette malédiction. Les migraines persistaient mais, elle avait la foi ; elle savait qu'elle devait se détendre toujours plus, maîtriser, orienter ses visions. Car en soi cela était un don mais pour elle ce don s'apparentait quelques fois à de la malédiction. Car qui allait croire une jeune fille de 16 ans quand elle prévenait d'un malheur prochain ? Aussi tentait elle de calfeutrer cela du mieux possible sans y parvenir ; malgré sa volonté de ne pas se maquiller elle y était contrainte pour estomper les cernes qui apparaissaient sous ses yeux.

A côté de cela sa sœur poursuivait dans son caractère fort et bien souvent celle-ci faisait partie intégrante de ses visions. Les deux sœurs se cachaient, dissimulaient leur pouvoir envers leurs camarades. Leur grand mère et leurs parents leur avaient conseillé de procéder ainsi « ce pouvoir est dangereux et est envié par les forces les plus obscures, après l'avoir maîtrisé il va falloir le cacher ; dans la vie de tous les jours si vous réussissez grâce à vos visions, démontrez que c'est votre intelligence et non votre vision ».

Parallèlement à cela, Annelise s'était inscrire au club de duel ; la maîtrise des sorts parfaite la rendait excellente et championne de duel de son école. Elle fut rapidement repérée d'ici la fin de sa scolarité par les officiers recruteurs auror. Mais comment pouvait elle leur dire que non seulement oui, elle maîtrisait les sorts qui sortaient de sa baguette mais aussi qu'elle réussissait à anticiper ce que son adversaire allait lui faire juste parce qu'elle l'avait rêvé la veille ? Après tout où s'arrêtait la vision et la manipulation . Toutefois une fois la scolarité terminée Annelise subit encore la volonté de voyages de sa sœur.

Aussi, partirent elles à travers le monde ; l'Italie quel beau pays, une botte sur la carte mais une beauté à couper le souffle. Un temps certain à profiter des plages italiennes, à rêvasser. Jusqu'au jour où les deux jeunes filles se rendirent compte qu'elle n'avait plus de nouvelles de leurs parents. Anaelle tenta une fois de plus d'obtenir une vision en se munissant d'une écharpe.... un semblant d'espoir encore qui se solda par un échec. Quelques heures plus tard alors qu'elle s'était assoupie, il lui sembla avoir perçu quelque chose mais trop vague, trop imprécis pour identifier quoi que ce soit.

Les deux sœurs Delacroix ne maîtrisaient pas totalement leurs dons, cependant au prix d'une concentration forte qui deviendrait progressivement moindre à force d'entraînement, elles y parviendraient (ou pas). Envie de voyager, de voir des Kangourous, c'était cette fois ci au tour de l'Australie. Elles se dirigèrent cheveux au vent vers l’île qui leur tendait les bras. Un safari de toute beauté.

Leur périple se termina en Angleterre, à Londres ; et là Annelise du combattre la nouvelle lubie d’Anaëlle qui insatisfaite de tomber en amour pour ce pays avait craqué littéralement pour un jeune anglais au grand désespoir de sa sœur qui du la traîner lamentablement pour repartir dans leur contrée française.

On était en septembre les rentrées commençaient, l'école de journalisme attendait Anaelle tandis que celles des aurors accueillait Annelise. Des mois et des mois d'entraînement chacune de leur côté mais toujours en contact. Toujours ces visions, des migraines de plus en plus espacées, une tromperie perpétuelle de leur entourage jusqu'à cette fameuse semaine ou une fois de plus malgré la promesse qu'elle s'était faite de ne pas recommencer telle ânerie elles échangèrent leur vie. Sauf que Annelise n'y connaissait absolument rien en journalisme et Anaelle ne maîtrisait toujours pas l'art du Duel. Bien entendu avant d'échanger leur rôle elles s'étaient donné des gages, outil de motivation pour leur réussite. A savoir que Annelise si elle se faisait découvrir devait revenir les cheveux rose et Anaëlle devait se taire pendant une semaine. Ce fut bien la dernière fois que chacune échangeait leur vie. D'autant plus que visiblement Anaëlle l'avait ridiculisée vis à vis de son ennemi de toujours Tom. Mais chose qu'elle n'avait pas dit à sa sœur c'est qu'elle l'avait ridiculisée lors d'une interrogation. Le triste constat était leur échec cuisant. Elle dut se rendre à son école d'Auror, les cheveux Rose sous les brimades de Tom qui était hilare depuis ce fameux moment où sa sœur l'avait ridiculisée.

Chacune parvint à décrocher son diplôme haut la main faisant la fierté de leurs parents. Toutefois les visions se succédaient et s'accentuaient toujours avec une maîtrise loin d'être idéale pour les deux jumelles. Les nuits et les périodes d'assoupissement d'Annelise engendraient des visions qui provoquaient des migraines. Elle devait se concentrer, elle le savait. Celles de sa sœur la prenait de plus en plus en plein couloir. Aussi souvent les trouvait on à méditer, à se concentrer toujours plus.

Puis un jour, Anaelle fit par à Annelise de sa volonté d'apprendre l'anglais... et pourquoi pas ? Si leur chemin les menait là bas. Elle l'avait rêvé cela il y a quelques temps, leur pas foulant de nouveau Londres, elle vêtue d'un costume d'auror tandis que sa sœur effectuait son travail de journaliste. Bien avant sa sœur, elle fut embauchée en tant qu'Auror au Ministère. Elle était affectée de manière récurrente au chemin de traverse pour surveiller surtout au moment de la rentrée des classes les bambins perdus.

Puis sa sœur fut embauchée à la gazette du sorcier ; quelques années plus tard elle fut affectée à une section qui travaillait en étroite collaboration avec son service puisqu'il s'agissait de la section investigation. Les deux sœurs collaboraient toujours avec leur semblants de visions communes.

Qu'est ce que l'avenir réservait aux deux jumelles, trouveraient elle un allié qui les aiderait à maîtriser ce don... seul l'avenir leur dira.

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