Nom : Winter
Prénom : Raphaëlle
Origines : (Sang-pur, sang-mêlé, moldues) Sang-mêlé
Date de Naissance : (Nous sommes en 2018 : sachez qu'en Grande-Bretagne dans une classe, les plus âgés sont nés en septembre et les plus jeunes en août.)  26 novembre 2001
Année souhaitée : 6ème année
Animal de compagnie (Optionnel) : (seuls les animaux présents à Poudlard dans les livres sont acceptés) Nox, plus couramment nommée Peste ou Saleté selon l’humeur, est une jeune chatte espiègle au pelage noir.  

PHYSIQUE
Raphaëlle Winter fait partie de ces femmes que l’on ne peut facilement oublier. Elle a le « truc ».

Sa démarche est décidée et son pas est souple, silencieux. Elle se meut au sein de la foule avec une discrétion infinie, une facilité déconcertante. Sa silhouette est formée de lignes légères, délicates. Son mètre soixante et ses courbes féminines s’équilibrent harmonieusement. Son teint est clair, rosé à de rares endroits. Sa peau dégage un doux effluve de bois de santal, de fruits des bois. Sauvage ? Si seulement vous saviez… Notre jeune femme a hérité du physique agréable de sa mère, le plus flagrant étant son visage. Ses pupilles se nuancent de gris et de bleu et sont entourées d’une épaisse barrière de cils sombres. L’ombre de cette dernière tombe sur ses joues rosées, à l’image de ses lèvres charnues. Jusqu’ici, la ressemblance est frappante… Si ce n’est un léger détail. Une longue cicatrice traverse une partie de son visage, prenant source sur sa pommette droite, titillant ses fossettes et finissant sa course sur sa lèvre supérieur. Honteuse malgré ses dires, la jeune femme camoufle au mieux cette horreur en y faisant tomber une cascade de boucles brunes ou en développant d’autres stratagèmes s’il le faut. En ce qui concerne ses vêtements, il n’y a rien de plus simple. Ces derniers sont dans des tons sombres et sont agrémentés ci et là de détails discrets rappelant sa maison, notre sorcière n’aimant pas particulièrement se mettre en avant..  


PSYCHOLOGIQUE
Raphaëlle est une jeune femme au tempérament sanguin. Ses sentiments guident la plupart de ses actes, lui donnant ainsi une image plutôt déraisonnable. Ce serait une erreur de le croire. Elle possède un sens moral fort bien que singulier. Ni fondamentalement bonne, ni foncièrement mauvaise, elle se plait à se dire « hors-catégorie » ou neutre si vous préférez. Elle possède sa propre définition du bien et du mal et n’hésite pas à dépasser la frontière lorsqu’elle le juge nécessaire. Ainsi, elle ne laissera pas un gamin se faire tabasser sans rien faire… Mais elle ne bougera pas un seul petit doigt pour aider celui ou celle qu’elle juge indigne. Oh elle ne se permettra pas de juger autrui… Ou plutôt de juger celui qu’elle ne connait ni d’Eve ni d’Adam. Par contre, il suffit de peu pour qu’une erreur reste à jamais graver dans son esprit et condamne l’imbécile qui s’en serait pris à elle ou à ses proches. Eh oui, notre amie est une grande sentimentale. Peu de personnes ont réussi à l’apprivoiser mais ceux qui en ont le mérite ont gagné une amie fidèle, loyale en tout point… Tant que cela ne va pas à l’encontre de sa morale ou de ses intérêts, évidement. Passionnée et rêveuse, on la retrouve le plus souvent plongée dans des récits d’aventures épiques ou bien dans de vieux albums photos, lorsque la nostalgie la prend. Oh oui, elle a beau afficher un sourire enjôleur à longueur de journée, elle ne parvient pas à tromper un regard aguerri. Une ombre plane sur elle, éteignant parfois cette chaleureuse lumière qui émane de son visage. Notre sorcière est beaucoup de chose : Forte-tête, grande gueule, gamine capricieuse, joueuse invétérée… Mais elle est aussi une adolescente perdue, implorant chaque nuit le retour de sa mère et crachant sur les absences de son père. Heureusement, son frère est là. Véritable pilier, il l’aide à évoluer, à voir toujours plus loin. C’est en partie pour lui qu’elle s’acharne tant à prouver au reste du monde qu’elle est tout sauf un être faible. Elle veut le rendre fière… Et effacer ce sentiment de culpabilité qui la taraude sans cesse, qui sait ?

Matière préférée : Soins aux créatures magiques
Matière exécrée : Botanique
Options choisies (à partir de la 3è année) : (2 options à choisir, ni plus, ni moins) Magie des éléments, soins aux créatures magiques
Notes aux BUSEs : (Pour les étudiants de 6è et 7è année. ATTENTION : Si note < A, vous ne suivrez plus la matière pour vos ASPICs) - Astronomie  A
- Botanique  P
- DCFDM  EE
- Etude des moldus  A
- Histoire de la magie  A
- Métamorphose  EE
- Potions O
- Sortilèges EE
- Soins aux créatures magiques  O
- Magie des éléments  EE

Votre texte (Ne soyez pas trop avare... Il pourrait vous être demandé plus de détails)
L’histoire de Raphaëlle est on-ne-peut plus normale, du moins au sein de la communauté sorcière. Laissez-moi vous en comptez les grandes lignes avant qu’une certaine jeune femme vienne nous interrompre. Elle déteste tellement dévoiler ses secrets… Alors dépêchons-nous !

Tout a commencé au cœur de Londres il y a de cela un peu moins de seize ans, dans un hôpital au combien réputé : Sainte-mangouste. Un couple se disputait dans l’une des chambres de la maternité, ignorant royalement les hurlements de détresse d’un nouveau-né et d’un garçonnet tout juste âgé de cinq ans. Ce dernier ne pleurait pas, bien trop familier de ces querelles virulentes. Il n’en comprenait pas tous les mots, innocent qu’il était… Toutefois il sut l’essentiel : Cette chose boudinée qui s’agitait devant ses yeux était sa sœur…. Ou non. Il n’en était pas certain. Il avait bien vu sa mère grossir au cours de ses derniers mois mais son père… Son père refusait en bloc la présence de ce deuxième enfant. Il le reniait de tout son être, ne lui accordant pas un seul regard. Pourquoi ? Les parents ne se comportent pas comme ça d’habitude. Normalement, ils sont heureux lorsqu’un nouvel enfant vient au monde. Son esprit d’enfant n’était alors pas à même de comprendre que la normalité est une notion abstraite au sein de cette famille.

Les saisons défilent, le temps passe… Raphaëlle est maintenant âgée de sept ans et se dispute avec son frère ainé. Il a beau être plus vieux de trois années, la petite n’en démord pas. En cela, les deux enfants se ressemblent beaucoup. Tous deux sont entêtés, capricieux et blagueurs… Mais ils sont aussi mauvais perdants. L’ainé, se voyant perdre l’avantage, décida d’utiliser son arme ultime : Il rappela à sa sœur l’effroyable cicatrice qui lui barre le visage. Le coup ne manque pas. La voici en rogne, des larmes débordant de ses yeux clairs. Elle avait toujours détestée cette mutilation et pourtant, elle ignore tout de celle-ci. Elle avait bien demandé à son père une fois, lorsque celui-ci daignait la regarder. Quelle erreur ! Il l’envoya dans sa chambre sans souper, ne la libérant de sa punition que le lendemain et, évidemment, sans même répondre à sa question. Un seul indice s’échappa de ses lèvres pincées : « Ta mère. Ta faute ». Comment pouvait-elle y comprendre quelque chose ? Etait-ce donc sa faute si elle était partie ? En quoi cette cicatrice est-elle de sa faute ? Toutes ces questions ne sont jamais sorties de sa tête d’enfant. Elle en vint à se torturer l’esprit en s’imaginant être la cause du départ de sa mère. Son père, bien au courant de son état, préféra enfoncer le clou. Jamais il ne parlait d’elle devant eux… Sauf lorsqu’il s’agissait de comparer la gamine à sa mère : « Qu’est-ce que tu lui ressembles… Tu vas devenir aussi monstrueuse qu’elle, pas vrai ? », « Caches moi cette tête hideuse. Tu me fais honte. ». Que du bonheur ! Heureusement, son grand-frère était là pour lui remonter le moral. Il trouvait toujours de bonnes idées pour ça, comme faire apparaître un ballon remplit d’eau au-dessus de la tête de la voisine. Bien sûr, elle avait essayé bon nombre de fois de lui tirer les vers du nez. C’était lui l’ainé et il devait bien se souvenirs d’un ou deux détails lui permettant de comprendre les secrets de cette famille… Non ? Celui-ci lui eut beau lui répété un nombre incalculable de fois qu’il n’en savait rien, elle ne le croyait pas. Il avait peur de la réaction de son père et ça, elle ne le comprenait que trop bien. Il peut être si hargneux…

Comment ? Vous désirez en savoir plus ? Très bien, petits curieux. Faisons donc un aparté, voulez-vous ? Bien. Il existe plusieurs raisons expliquant le caractère plutôt belliqueux de son père envers elle. Tout d’abord, la venue de Raphaëlle n’était pas prévue. Elle est arrivée comme un cheveu sur la soupe, intensifiant les querelles du couple parental. Quels étaient les causes de celles-ci ? Tout. Tout était bon pour justifier les départs plus ou moins longs du père de famille. Certains disent qu’ils étaient proches de la rupture à ce moment précis… Enfin ce ne sont que des rumeurs ! Ensuite, il me semble essentiel de souligner la ressemblance flagrante de la mère et de la fille. Voir ainsi la sorcière grandir, évoluer à chaque instant rappel à son père que sa femme les a abandonnée sans même un au revoir. Pire encore ! Cette terrible cicatrice, source de temps de mystère, le torture à chaque instant. Il culpabilise… Pourquoi donc ? Remontons plusieurs années en arrière. Le couple s'est formé plutôt "brutalement" il y a de cela 20 ans, peu de temps après la chute de vous-savez-qui. Etudiants de derniers années à l'époque, les deux jeunes gens ont préféré combattre plutôt que de fuir l’invasion des Forces du Mal. Enfin "préféré" est un terme un peu trop fort pour qualifier le choix du sorcier. Fidèle ami, il s'était laissé convaincre par la fougue de la sorcière. Téméraire, cette dernière s'était jetée dans la bataille et refoulait de son mieux le groupe d'un certain Fenrir Greyback. Fort heureusement, ces derniers se trouvaient sous leur forme humaine -quart de lune oblige. Plusieurs de leurs camarades de classes succombèrent à l'assaut, cette nuit là. C'est sans doute ceci qui les a définitivement rapproché. Une fois dans la vie active, les deux jeunes gens s'installèrent ensemble et fondèrent un foyer chaleureux... Du moins c'est ce qu'ils espéraient. Certainement traumatisé par cette guerre et les nombreuses pertes, le père de famille s'absentait de temps à autre, emportant son fils avec lui. Ce fut d'ailleurs lors de l'une de ces absences répétées que le pire s'est produit. Un sorcier, fidèle à l'idéologie de Greyback, s'était mis en tête de reprendre son oeuvre. Cette nuit si particulière, il reproduisit le même schéma d'attaque... A une exception près. Il ne se doutait pas un seul instant que le Ministère le suivait à la trace, le soupçonnant à raison d'être la cause de plusieurs attaques. Une équipe fut donc envoyée sur place... Mais intervint un peu trop tard. Elle eut la vie sauve... En partie. Le sorcier avait réussi son coup. Elle fut enregistrée comme loup-garou dans l'instant, l'étendu de ses blessures ne laissant aucun doute sur la transmission. La sorcière vécue très mal ce changement, cette "malédiction" comme elle se plaisait à le dire. Ce n'était pas son mari qui allait la soutenir... Au contraire, son absentéisme s'était augmenté. Elle s'est alors retrouvée seule, épuisée par ses nombreuses transformations. Heureusement, la potion tue-loup lui permettait de protéger les membres de cette petite famille. Bien sûr, les enfants ignoraient tout du supplice de leur mère. Cette dernière culpabilisait déjà bien assez... Le temps fila donc et, un "beau jour", le pire se produisit. Le couple s'est disputé avec une rage certaine, poussant de nouveau le père à prendre la poudre de cheminette. Il emporta avec lui son fils et, dans la foulée, sa fille alors âgée de cinq ans. Folle de rage, hébétée par son désespoir, la mère prit une décision regrettable. Elle s'enferma dans la petite bicoque et s'installa sous la fenêtre du salon. La lune était pleine ce soir, elle savait ce que cela impliquait et pourtant elle ne prit pas sa potion. Elle ne désirait qu'une chose : s'oublier pour une nuit. Etait-ce si mal ? Elle ne pourrait blesser personne après tout... Erreur. Le père revint quelques heures plus-tard, furieux contre une petite fille qui avait osé lui dire "non". Il faut dire qu'il n'avait pas l'habitude de s'occuper de cette dernière. D'ailleurs, il n'en avait aucune envie. Pourquoi se forcerait-il ? Ni une, ni deux. Il déverrouilla la porte d'entrée... Et l'horreur remplaça sa colère. Ce qu'il vit n'était pas sa femme mais une bête enragée. Cette dernière bondit, se saisissant de cette opportunité pour sortir de sa captivité. Le père tenta de refermer la porte en vain. Les gongs furent arrachés par la force de la bête. Le père se saisit de sa baguette et attira divers couverts en argent, les faisant danser autour de la créature monstrueuse. La bête ainsi maîtrisée, l'équipe mobile du ministère fut appelée à la rescousse et une ambulance magique vint chercher les blessés. Le père fut légèrement amoché, souffrant davantage d'une blessure psychique que physique. L'enfant en revanche, était défigurée. Il ne s'agissait que d'un coup de patte certainement donné lors de l'échappé belle et pourtant, cette cicatrice resterait à jamais. Heureusement pour elle, il ne s'agissait pas d'une attaque directe ni même d'une morsure. Angoissée par ce qu’elle aurait pu faire à sa fille, la mère décida de partir le lendemain sans même jeter un regard derrière elle. Un sortilège d'amnésie fut lancé sur Raphaëlle, lui permettant d'oublier cette nuit terrifiante. Raphaëlle découvrira-t-elle un jour le fin mot de l’histoire ? Peut-être plus tard. Fermons donc cette parenthèse pour observer sa vengeance, voulez-vous ?

Furieuse contre lui, contre son père, contre le monde entier, la jolie brune prit un bâton et lui lança de toutes ses forces. Pauvre frère… Le bâton s’était changé en un tas de boue compact et l’avait recouvert des pieds à la tête. Et oui, on n’embête pas une sorcière ! La découverte de ses pouvoirs fut accueillie avec joie par les deux enfants qui, après une bonne correction, décidèrent de fêter ça en veillant toute la nuit. L’ainé allait intégrer Poudlard l’année suivante et, maintenant, il savait que sa jeune sœur le rejoindrait. Elle ne l’avouerait jamais mais se retrouver seul avec son père l’effrayait. Poudlard était la meilleure des portes de sortie qu’elle puisse espérer.

Les années suivantes furent particulièrement dures pour la jeune Winter. Son frère ayant rejoint Poudlard, elle se retrouvait seule la plupart du temps. Enfin « seule » était un bien grand mot. Son père se débrouillait toujours pour la garder à l’œil, comme s’il s’agissait d’une bombe à retardement. Il lui refusait toute sortie, lui imposait sa volonté à longueur de journée. Bien sûr, ce fut aussi le début des années rebelles. Son père disait une chose et elle faisait le contraire. Elle avait beau recevoir de belles corrections, rien ne l’empêchait de continuer son drôle de manège. Après tout, il regrettait déjà sa venue au monde alors pourquoi tenter de lui plaire ? Elle avait bien compris que quoiqu’elle fasse, jamais il ne la reconnaitrait à sa juste valeur. Elle ne fit plus aucun effort pour tenter de lui plaire, préférant faire le mur dès qu’une occasion se présentait. Voici ce qu’elle devint au cours des années précédant sa rentrée à Poudlard : Une enfant fugueuse, indisciplinée, en souffrance. Ce fut aussi à ce moment qu’elle découvrit le pouvoir des livres. Grâce à eux, elle s’évadait. Elle rêvait de contrées lointaines, de bêtes fantastiques et d’aventures merveilleuses. Tout était bon pour s’évader de ces murs froids…

Heureusement Poudlard lui ouvrit ses portes ! Elle respirait le bonheur à grande goulée. S’intégrer avec une histoire aussi sombre n’était pas facile, aussi comprit-elle qu’il lui était nécessaire de mentir pour s’intégrer. Elle éludait les questions un peu trop personnelles ou fuyaient dès que l’on cherchait à en savoir plus sur elle. Elle voulait laisser derrière elle cette vie désolante. Elle voulait se reconstruire, devenir celle qu’elle rêvait d’être : Forte, indépendante, inébranlable… Un peu comme les héroïnes de ses romans. Curieuse, elle n’eut aucun mal à assimiler la plupart de ses cours… Du moins ceux qui l’intéressaient. Elle avait beaucoup plus de mal en ce qui concerne les « Inutiles » comme la botanique par exemple. Quelle perte de temps ! Les années passaient donc avec une rapidité relative, l’emmenant jusqu’en sixième année. Son frère ayant quitté l’école depuis plusieurs années et ayant une condition relativement acceptable, il lui arrive de trouver refuge chez lui lors de ses mauvaises passes mais aussi de lui confier ses rêves les plus fous : Retrouver leur mère afin de comprendre le fin mot de l’histoire, découvrir d’où lui vient cette fameuse balafre mais aussi devenir une médicomage confirmée… Ou bien une éleveuse parcourant le monde ? Il lui reste encore un peu de temps avant de se décider après tout.

Prénom : Romane
Âge : 19
Personne sur votre avatar : Odeya Rush
À l'avenir, accepteriez-vous que le prénom de votre personnage soit doublé ? : (Accepteriez-vous que d'autres membres sur le forum portent le même prénom que le vôtre ? Nous tenons en compte les préférences des anciens.) Nop
Où nous avez-vous trouvés ? Google est notre ami