Toutes les ombres passent un jour Edwin Fawley & Srah Fawley
L’annonce du ministre par intérim avait fait grand bruit dans tout Poudlard. Chacun y allait de leur petite anecdotes, Edwin a l’affut de tout ce qu’il pouvait écouter et entendre. Parfois des ânerie, comme certains jeunes qui se plaisaient à affirmer que le père de machin, ou le cousin d’untel était dans les petits papiers de Lestrange. D’autres se plaisaient à dire que ce ne serait pas une mauvaise chose au vu du ministre qu’ils avaient vus depuis quelques temps. La fatigue, la maladie, l’empoisonnement comme l’avait suggéré Seika. Certains restaient plus silencieux, Edwin les reconnaissait, incertain de savoir s’il s’agissait plus d’une contestation qui se faisait sous cape, ou plutôt d’une indifférence totale. Lui-même depuis la conversation qu’il avait eue avec sa petite-amie ne savait plus où se situer, toujours très neutre dans ce genre de politique dont il ne comprenait absolument rien, elle avait au moins eu raison sur le fait que quelque chose se préparait. Il le sentait, tel un sixième sens indescriptible à moins que ce ne soit que les mots qu’elle ait prononcer qui résonnait encore en lui. Oui, Edwin était un sang-pur. Oui si jamais quelqu’un en venait à déclarer que son sang, sa famille était élitiste sur les autres, il serait plus à l’abris, mais il ne se voyait nullement agir comme on désirait de lui, dénigrer ou trahir des amis, le sang n’étant à son sens pas le plus important. Alors pour le moment, le Finlandais écoutait simplement.
Mais cette annonce avait soulevé un vent au creux de Poudlard on ne pouvait l’occulter, bien qu’il sût au vu de la période que les gens parleraient prochainement de la Saint-Valentin à venir, puis du tournois des Trois Sorciers comme si tout cela s’était goupiller pour faire oublier une évènement aussi crucial pour le monde magique. Les pas s’avançaient, les conversations bruyantes des élèves nombreuses en cette fin d’après-midi, donnant dans le vacarme assourdissant un mal de tête à quiconque tenterait d’en comprendre la moindre conversation. Alors quand ses cours s’étaient terminés, Edwin s’était dirigé vers le parc, sachant que ses options le poussaient à ne pas toujours avoir les mêmes cours que ses amis et sa petite-amie et qu’il ne se voyait pas plancher sur quelques devoirs dont il n’aurait pas grand-chose à faire. Evidemment, il avait repensé à la proposition faites des mois plus tôt à Alicia Cunningham pour le club de journalisme mais au vu de la situation actuelle, ce n’était peut-être pas le bon moment. Surement serait-elle présente à la prochaine épreuve du tournois, il pourrait lui en reparler. S’il y pensait. S’il n’avait pas l’esprit préoccupé par ce qui arrivait à Seika dans l’arène.
Ses yeux s’étaient fermés à cette pensée, manquant de bousculer un élève de deuxième année qui n’avait rien demandé et qui fuyait les quelques flocons de neige qui perlaient le ciel en cette fin de janvier. C’était pourtant agréable la neige, lui rappelant quelques Vacances au creux de la Finlande, où le froid n’étiat en rien comparable à celui qu’ils vivaient ici. Peut-être était-ce pour cette raison, qu’à part sa grande cape noire de sorcier et un pull, il ne portait pas d’écharpe, malgré la légère fumée blanche qui s’échappait de sa bouche. Ses pas le conduisent en direction du kiosque de Poudlard, un endroit chéri par bien des gens pour le calme que cela apportait, différent de la tour d’Astronomie qui devenaient souvent bruyante en période hivernale. Une seule silhouette était présente sur le banc, se protégeant de la neige qui tombait. Il passa la tête dans l’ouverture pour reconnaitre sa cousine, assise seule, le visage perdu dans le vague et le regard semblant aussi pris que le sien par bien des tourments. « Mimi ? » appela-t-il, annonçant par la même occasion sa présence. Les chaussures résonnèrent sur le bois du kiosque, avant que finalement le corps ne s’asseye sur le banc à côté et que le visage de la jeune enfant se retourne vers lui.
Le regard d’Edwin changea drastiquement, comprenant que quelque chose n’allait pas, les yeux bleus semblant prendre se noircir. « Qu’est-ce qui se passe ? On t’a fait du mal ? » demanda-t-il, la voix bien plus rude qu’il ne l’aurait voulu. D’un calme presque Olympien dirait certains, il y avait que peu de raison pour laquelle Edwin pouvait voir rouge. Et s’en prendre aux membres de sa famille en faisait clairement partis.
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ANAPHORE
Sarah C. Fawley
ProfilDate d'inscription : 09/11/2023 Messages : 106 Date de naissance : 22/06/2011 Age : 13
Si Sarah ne comprenait pas tous les tenants et les aboutissants de la situation politique, d’une manière ou d’une autre, elle avait compris qu’elle pouvait être liée à la sienne propre et à ses chances d’être définitivement séparée de ses parents, de voir un jour son père condamné pour son crime (à moins que ce ne fussent ses crimes ? Elle essayait donc de suivre ce qu’il se passait de son mieux au ministère, la gazette du sorcier l’aidant pour cela. Elle savait donc que le ministre de la magie actuel avait des problèmes de santé et s’était vu remplacé, de façon intérimaire, par Alexander Lestrange. Et cela n’était pas fait pour la rassurer, bien au contraire. Elle était bien au contraire persuadée que son père devait s’entendre avec cet homme et craignait donc qu’il ne l’aidât à se mettre définitivement à l’abri de toute inculpation. Sans compter que s’il fallait choisir un camp… Et surtout, plus que tout, elle craignait de rester définitivement sous la coupe de cet homme qu’elle abhorait désormais autant qu’elle le redoutait. D’aucuns auraient dit qu’une fillette de onze ans – ses parents les premiers – devait laisser les grands s’occuper des histoires de politique pour s’intéresser de son côté à ses études, par exemple. Seulement, ces mêmes parents l’avaient partiellement privée d’enfance, forcée à grandir trop vite, lui donnant une maturité qu’elle n’aurait pas dû avoir si tôt.
Angoissée par ce qu’il se passait autant que par ce que l’avenir lui réservait et n’ayant pas cours, la rouge et or était allée s’isoler dans le parc. Comme il faisait froid, la plupart de ses camarades avaient préféré la chaleur du château. Il n’y avait donc personne dans le kiosque. Elle s’y installa donc, s’enfermant dans sa cape, essayant de conserver un peu de chaleur. La fillette ne réagit pas lorsqu’Edwin l’appela, ce ne fut qu’une fois qu’il fut assit auprès d’elle qu’elle leva le regard sur lui, un regard qui s’il était possible était encore plus terrorisé qu’en septembre, lorsqu’elle lui avait tout raconté. Elle observa celui de son cousin changer, comprenant ce qu’il adviendrait de celui ou celle qui oserait lui faire du mal. Ses parents n'en auraient sans doute pas si peur que cela, mais ils étaient adultes et des sorciers assez puissants pour ne pas redouter la colère du jeune lion.
« Non…. On ne m’a pas fait de mal… »
C’était relatif, tous deux le savaient : on ne pouvait pas dire que son père ne lui en avait pas fait, mais plus depuis son arrivée à Poudlard. Son cousin comprendrait donc fort bien la réponse, qui voulait dire que depuis qu’elle était dans cette école, elle ne pouvait se plaindre de personne.
« Ce n’est pas ça… Mais avec tout ce qu’il se passe… Le changement de Ministre… La nomination d’Alexander Lestrange par interim… Dwin… J’ai encore plus peur de ce qu’il pourrait se passer... Et si ça permettait à père de n'avoir jamais aucun problème pour ce qu’il a fait ? Est-ce qu’il ne va pas avoir son aide pour supprimer la moindre trace qui pourrait exister encore? Est-ce que ça va être possible de m’éloigner définitivement d’eux ? Et puis… Si à un moment il faut choisir un camp… On sait que toi, Becca, vos parents… Vous n'allez pas faire les mêmes choix que les miens… Et de mon côté… Père et mère pourraient bien ne pas me laisser me positionner comme je l’entends… » fit-elle, d’une voix hâchée par l’émotion, le regard plein de terreur et plus blanche qu’à l’accoutumée sous l’effet de la peur. Elle avait de plus les traits tirés par la fatigue et des cernes sous les yeux liés à ses cauchemars réguliers.
Sujet: Re: Sarah - Toutes les ombres passent un jour
Lun 14 Oct - 11:41
Toutes les ombres passent un jour Edwin Fawley & Srah Fawley
Il connaissait que trop le regard que lui offrit sa cousine, ce regard qu’il n’aimait pas voir dans un visage si innocent. Edwin était au courant pour son père, évidemment, mais la voir ainsi autant prise par les traumatismes que lui avait infligé ce membre de leur famille qui portait le même nom qu’eux, ne lui plaisait guère. Le visage du gryffondor changea devenant bien plus rude en même temps que sa voix qui trahis l’inquiétude et le prix que n’importe qui paierait si jamais on avait fait du mal à Sarah. Un soulagement aurait pu se faire que personne ne lui ait causer du tort à Poudlard, seul endroit où Edwin pouvait réellement la protéger, mais il savait très bien dans la voix cassée de sa cousine qu’il y avait autre chose.
D’un hochement de tête, il l’invita à lui expliquer, le froid environnant semblant être le cadet des soucis de l’un et de l’autre, bien trop préoccupé par la tristesse et la peur qui se lisait dans une voix dans un regard. Comme les autres, elle avait assisté à la nouvelle nomination de Lestrange comme ministre par intérim. Mais à la différence des autres, dans les mots qu’elle prononça il pouvait comprendre la plus grande crainte qu’elle avait. Le regard d’Edwin se redressa, quittant les abords du visage innocent de sa cousine pour se fixer sur un point au loin tant qu’elle continuait de parler. Les mots violents de Seika lui revenaient en mémoire, mais elle avait surement tort sur le fait que même sang-pur, personne n’était jamais à l’abris, Sarah en était la preuve.
Le soupir sortit naturellement de la bouche d’Edwin. Oui, il comprenait. Oui, il savait. Les yeux d’un bleus océan se portèrent de nouveau sur Sarah, constatant le teint livide qu’elle abordait, chassant la rage qui était venu se nicher dans un coin du cœur du finlandais. De ses bras il encercla les épaules de la jeune fille. « Je … » commença-t-il. Il aurait pu lui dire que tout irait bien, que les choses s’arrangeraient et que les coupables paieraient pour leur crime, mais il n’était pas stupide à ce point. « Peut-être que cette nomination empêchera à ton père d’être punis pour ce qu’il a fait. » fit-il d’un ton las. « Mais le nouveau ministre ne restera peut-être pas ministre bien longtemps. Il va y avoir des élections et puis … il ne pourra pas faire ce qu’il veut. » ajouta-t-il. Edwin en était convaincu, des voix s’élèveraient si certaines choses retombaient dans les travers d’un ancien temps.
Il secoua délicatement les épaules de Sarah, essayant de la réconforter comme il le pouvait. « Et puis mes parents te laisseront pas seule. Becca et moi non plus. » ajouta-t-il, l’air un peu plus guilleret. « Si à un moment on doit choisir un camp, je ne sais pas ce qu’il en sera réellement … je ne sais pas … » Il avait affirmé à Seika que jamais il ne prônerait le sang-pur au-dessus de tout, cela restait une certitude mais ses pensées s’agitaient dans une réalité tout autre : pour protéger ceux qu’on aimait parfois on faisait des choix qui allaient à l’encontre de nos principes. Edwin poussa un nouveau soupir. « Faut pas que tu t’inquiètes, sincèrement. Tu es à Poudlard et ici, il ne peut pas t’atteindre. Même s’il y a une histoire de camps, de choix ou que sais-je, Poudlard est toujours resté un abris pour ceux qui en avaient besoin. » Il espérait ne pas se tromper, même quand le passé lui donnait quelque peu tort sur cette réalité. « Et puis si jamais ton père arrive à effacer toutes les traces de son crime, il y en a bien une qu’il ne pourra pas totalement supprimer. C’est toi ! » Ouais on avait fait mieux comme réconfort.
Il secoua machinalement sa tête. « Oublie ! » Jamais Edwin ne tolérerait qu’elle se mette en danger, mais s’il devait y avoir un jour un procès, Sarah demeurait un témoin clefs. « Dans tout les cas, on fera tout pour que tu puisses t’éloigner d’eux, soit-en sur. » rappela-t-il, le visage penché légèrement vers sa cousine, le bras toujours autour de son épaule. « Tu n’es pas seule Sarah et ça c’est une grande force même face aux dégénérés que sont tes parents. » rappela-t-il dans un sourire. Pas certains qu’insulter les géniteurs de sa cousine soit une bonne idée, ni même un très grand réconfort, mais si Edwin aurait aimé lui donner des réponses claires, lui-même n’était plus certains de les avoir.
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Sarah C. Fawley
ProfilDate d'inscription : 09/11/2023 Messages : 106 Date de naissance : 22/06/2011 Age : 13
Si Sarah souhaitait que son père fût puni pour son crime, elle mesurait la complexité de la situation ainsi que la capacité du monstre qui lui servait de géniteur à se protéger. Elle était même bien trop consciente de tout cela. Elle apprécia que son cousin ne cherchât pas à la rassurer au point de dire quelque chose qu’il ne croyait pas ou qui semblait à ce jour improbable. Tout en l’écoutant et comme il avait entouré ses épaules, comme ce jour de septembre où elle s’était confiée à lui, la fillette se blottit contre son aîné.
« Oui, c’est vrai qu’il n’est pour l’instant ministre que de manière provisoire et qu’on ne sait donc pas ce qu’il va se passer ensuite. En même temps, l’avenir, là maintenant, me paraît tellement flou, Dwin… »
Il y avait plein de choses concernant son futur sur lesquelles elle n’avait pas de prise directe et pas non plus moyen de deviner ce qu'il en serait. Est-ce que savoir l’aurait rassurée? Pas forcément, mais dans son état d’esprit actuel, ne pas savoir contribuait à alimenter ses angoisses. A onze ans, si elle était déjà bien trop forcée de s’intéresser à la politique, ça ne signifiait pas pour autant qu’elle avait tout compris du système en place.
« Je ne connais pas encore tous les détails du système politique, mais, c’est une bonne chose en tous cas pour la société sorcière qu’il ne puisse pas faire tout ce qu’il veut »
Lorsque son cousin, à l’instar de sa cousine quelques temps plus tôt lui assura qu’elle ne resterait pas seule, elle lui accorda un faible sourire, bien que toujours triste.
« Becca m’a dit la même chose il y a quelques temps. Après les vacances de Noël. Quand je lui ai raconté pour Cailin. »
Peut-être qu’Edwin ne savait pas quel camp il choisirait si on en arrivait là, mais il serait plus ou moins libre de ses choix, ne devrait pas se conformer à celui de ses parents pour se protéger.
« En tous cas, même si ça sera peut-être difficile, tu seras plus libre que moi en la matière… Pareil pour Becca… » fit-elle, tristement. Même si elle était à l’abri à Poudlard, elle sentait l’ombre de son père planer sur elle – et de son éducation – à chacun de ses faits et gestes. Et il en serait de même au moins tant qu’elle serait sous son autorité. Quant à l’éducation, il lui faudrait sans doute encore plus de temps pour trier ce qu’elle souhaitait en garder ou non.
« J’espère oui que Poudlard restera ce lieu… J’ai parfois peur qu’un élève ou adulte pro-sang-pur de l’école entende quelque chose qu’il ne faut pas et que ça parvienne aux oreilles de mes géniteurs par bouche à oreilles, donc même ici, même si je suis plus libre que chez eux, je n’ai pas l’impression de l’être totalement pour le moment » expliqua-t-elle.
Non effectivement, Damoclès n’effacerait pas ainsi le fait qu’en lui donnant cette "leçon", il s’était aussi créé un témoin. Et si cela donnait à Sarah une arme contre lui, elle savait qu’elle devrait en user avec précaution. Et ce qui était dit était dit : il était trop tard pour revenir en arrière.
« Non, effectivement, il n’effacera pas ça comme ça. Du moins, pas tant qu’il croit que c’est simplement une leçon marquante. Qui sait jusqu’où il irait s’il savait vraiment… Je ne m’en souviens que trop… A chaque instant. Je continue à revivre ça tous les jours, jour et nuit, Dwin, comme si ça avait lieu sous mes yeux » fit-elle avec une détresse qui restait palpable.
Oui, elle pouvait témoigner le cas échéant, mais de là à être sûre qu’on la croirait elle plutôt que Damoclès, c’était une autre affaire. Sans compter effectivement le danger que cela représentait pour l’heure pour elle.
« Oui, j’ai confiance en vous. J’ai juste de plus en plus l’impression que ça va être vraiment difficile de le faire totalement et définitivement. »
Elle acquiesça d’un signe de tête quant au fait que ne pas être seule face à ses géniteurs était une force. Et elle ne pouvait blâmer le rouge et or du qualificatif dont il les avait affublé, si elle-même n’osait pas utiliser ce genre de termes, elle prenait ses distances à sa manière dans sa façon de parler et pouvait aussi avoir des propos d’une certaine violence à l’encontre d’Ethel et Damoclès.
« Il y a aussi une question que j’arrive pas à résoudre et j’aimerais bien avoir ton avis. En début d’année scolaire, fin septembre ou début octobre, enfin par-là, c’était plusieurs jours après celui où je t’ai raconté pour Cailin, le professeur Wagner m’a retenue à la fin de son cours. Il sait qu’il se passe quelque chose, j’ai pas réussi à le convaincre que j’avais juste été destabilisée par ce nouvel environnement scolaire. J’ai fini par lui faire comprendre que j’avais trop peur pour parler. Et même si je décidais de le faire ça ne serait pas entre deux portes à la fin d’un cours, ça n’est pas le bon moment pour ça. Je sais qu’il reste prêt à m’offrir une oreille attentive, mais pas si je peux lui dire. Ni jusqu’où je peux aller dans ce cas-là. Même si je lui expliquais juste que j’ai vu mourir une amie cet été, il va m’interroger sur les circonstances ou chercher à savoir quel est le lien avec le fait que j’ai peur. Et là… On en revient au problème qu’il ne faut pas que père sache que j’ai parlé. Et puis, plus de personnes savent, plus il y a des risques que ça arrive aux oreilles de mes géniteurs. Et surtout, j’ai l’impression qu’à chaque fois que j’en parle à quelqu’un, je le mets ou la mets en danger. » reprit-elle.