Encapuchonnés & armés d'un savon. Prêts pour le casse du siècle.

Feat. Jordan Lawford

Leo passait une soirée tranquille. Un repas animé de questions essentielles, telles que “Le prof Longdubat fait-il pousser des plantes à usage récréatif dans sa serre?” ou “Est-ce que ça arrive à la directrice d’avoir la flemme d’aller prendre un bain et de se faire la toilette dans sa forme Animagus ?” Bon, ok, cette dernière question avait un poil coupé l’appétit à tout le monde, et le tibia de Leo le faisait toujours souffrir… D’ailleurs il trouverait qui lui avait flanqué un coup de pied et il se vengerait ! Sauf s’il oubliait. Ça lui arrivait, aussi.

Ils s’étaient tous levés pour retourner à la salle commune, un troupeau de Poufsouffles un peu chahutant en ce samedi soir. Mais hey ! Demain, c’était grasse mat’... et devoirs. Ô Joie ! Traînant un peu des pieds à cette idée, Leo réfléchissait à quel devoir bâcler pour se concentrer sur sa dissert’ de Défense contre les forces du Mal quand il sentit une main attraper son poignet.  Surpris, il vit des cheveux roux du coin de l’oeil et… du bleu ! Ah, fin du suspense, c’était Blue Dan qui venait… le kidnapper ? Il eut un ricanement d’adolescent malgracieux et se laissa entraîner derrière son amie Serdaigle, avec un petit geste d’adieu en direction de ses camarades de Maison.

“Tu me kidnappes pour sauver mes potes de mes questions essentielles sur l’hygiène chez les Animagi, c’est ça ?” demanda-t-il en marchant tranquillement à côté d’elle, balançant le bras qu’elle tenait toujours comme s’ils étaient des gamins qui gambadaient dans la campagne.

Mais c’est qu’elle avait de bonnes idées, dis donc ! Ils dirigèrent leurs pas vers la Tour Nord, comme l’avait décidé le cerveau du Leo-napping, la victime avançant d’un pas tout à fait guilleret.

“Ça me va, tu sais ! On écrit une demande de rançon à mes parents, et après, s’ils payent, on partage en deux ?” proposa-t-il d’un ton trop sérieux pour l’être réellement.

N’empêche que c’était presque tentant. Après tout, Père avait refusé de lui envoyer un peu plus d’argent de poche ce mois-ci, soi disant qu’il ne savait pas gérer ses finances. Il avait des frais, d’accord ? Ça coûtait cher d’offrir une petite bricole à environ la moitié de l’école pour Noel ! Et oui, c’était important pour lui, et non, ce n’était pas un truc de Poufsouffle trop émotif… Quoique, à être honnête…

Ils passèrent sous l’arche menant à la Tour Nord, qui était silencieuse à cette heure.

“On se cale sur les marches ?” proposa-t-il en entraînant Jordan vers les escaliers en la tirant par le poignet qu’elle tenait toujours

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Feat. Jordan Lawford

Leo était déçu du manque de curiosité de Jordan pour sa remarque sur l’hygiène des Animagi. Les Serdaigles n’étaient pas censés être friands de ce genre de débats, d’habitude ? Secouant la tête dans sa plus belle imitation du prof déçu, il lança également un soupir exagéré. “T’as tort. Faudrait demander à la prof Nott, savoir si l’instinct animal peut avoir une influence sur le comportement lors de la métamorphose...” Il disait ça sur le ton de la plaisanterie avant de froncer des sourcils intrigués. Formulé comme ça, sans mention de la capacité de la directrice à se nettoyer le dos (ou non) avec la langue, c’était même plutôt intéressant comme question. Il le nota dans un coin de son crâne avant de tirer la langue à son amie. Rien que pour la punir de son manque d’intérêt, il ne lui ferait pas part du résultat de ses recherches sur le sujet, tiens !

Il allait la narguer comme il fallait quand elle éclata de rire. Un peu surpris, Leo se demanda si c’était ça que ça faisait, de se retrouver face à lui. Pendant une seconde, il comprit ses camarades qui disaient qu’il était bizarre. Pendant une seconde, simplement. Ensuite, il haussa les épaules et rit avec elle, bien que plus modérément. Les fous rires étaient souvent communicatifs, surtout pour lui à qui il en fallait peu. Lorsqu’elle lui expliqua enfin les raisons de son hilarité, il la regarda avant de se remettre à rire, secouant la tête à son délire très imagé.

“Et dire que les gens trouvent que j’ai des idées bizarres !” ricana-t-il en se laissant tomber sur une marche. “C’est très réaliste, n’empêche ! Ya un gars dans mon dortoir, tu le menaces avec un savon, je te promets qu’il fait tout ce que tu veux, tellement il a peur de la douche !”

Il avait eu une grande discussion avec sa mère sur le sujet. Apparemment, il était inacceptable qu’il soit soumis à ses instincts d’adolescent pubère et qu’il voie l’hygiène corporelle comme un élément optionnel de sa vie quotidienne. Les Shafiq étaient propres, qu’elle avait dit, et il ne ferait subir à personne ses odeurs et autres désagréments olfactifs. Et quand il voyait son camarade et sa terreur de la douche, il remerciait silencieusement sa mère. Ça aurait mis un frein à sa vie sociale, tout ça…

“Ce qui me fait dire, vu que tu as l’air d’être d’une humeur… criminelle” continua-t-il en lui donnant un coup de coude complice “que si tu veux m’aider à menacer Monsieur Puelamort, troisième lit dans mon dortoir en partant de la porte, je suis prêt à acheter tes services ! Avec des cailloux, évidemment, parce que c’est ma seule richesse.”

Il hocha vivement la tête pour appuyer ses propos. Dan était une fille super, mais pour avoir entendu d’autres gars en parler, elle leur faisait un peu peur. Et Leo n’avait aucun scrupule à user de l’aura impériale de son amie à des fins...hygiéniques.

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Hochant sobrement la tête, pour mieux illustrer la gravité de la situation de son malheureux camarade de chambrée allergique à la propreté, Leo laissa échapper un petit soupir tragique. Lui et les autres occupants du dortoir étaient condamnés depuis un moment à subir les effluves dudit Puelamort, le très bien nommé. Et même Leo lui-même et son cortège de chaussettes sales perdues sous son lit ne pouvait pas rivaliser contre ça. D’ailleurs, à bien y réfléchir, il se demandait si les chaussettes ne fuyaient pas elles non plus l’odeur. Il les comprenait bien ! Dans sa grande bonté, Jordan lui proposa l’asile politique. Il connaissait l’importance que les Serdaigle accordaient à leur petite intimité, là-haut, dans leur tour, et savait qu’il faudrait vraiment une urgence pour qu’il ait le droit d’y entrer, mais il appréciait le geste néanmoins.

“Merci, Dan. Merci de comprendre ma détresse !” lui dit-il en faisant mine d’essuyer une larme d’émotion face à cette offre généreuse.

Cette soi-disant émotion n’était guère crédible moins d’une seconde plus tard, alors qu’il se remettait à ricaner. Rien que d’imaginer la tête de certains Serdaigles face à sa présence dans leur Nid, ça avait de quoi le faire bien marrer. Lui et son remue-ménage, s’installer dans la Tour de la Réflexion ? Il secoua la tête, amusé. Même Jo’ ne s’y risquerait pas, mais ça ne le gênait pas. A dire vrai, il préférait largement leurs conversations au bord du Lac ou ici, assis sur des escaliers désertés. Ils n’avaient ni l’un ni l’autre besoin de faire semblant, quand ils étaient tous les deux. Après ce qu’il s’était passé avec l’épouvantard, et même avant, quand Jordan lui avait confié ses soucis, Leo s’était senti plus à l’aise face à son amie. Elle l’avait vu effrayé, choqué, secoué et elle n’avait pas changé de comportement avec lui. Parfois, quand le moral ne suivait pas, il se demandait combien de ses nombreux amis ne l’appréciaient que parce qu’il était un clown qui savait mettre l’ambiance et si ceux-là resteraient dans les moments où il n’était pas d’humeur à sourire... la majeure partie du temps, il ignorait ce genre de questions stupides, parce qu’il aimait être le clown de service, mais des fois, quand même, il se demandait… Et Jordan, en tout cas, lui avait prouvé qu’il pouvait vraiment compter sur elle. Après tout, s’il y avait bien une chose qui prouvait l’appartenance de Leo aux Poufsouffles, c’était la loyauté.

La référence aux cailloux plats le ramena à des considérations moins sérieuses et un sourire éclaira son visage. Il se laissa aller contre le mur, à côté de la Serdaigle, les épaules agitées d’un rire silencieux.

“Dès demain, je commence à faire du stockage, quand je vais près du Lac” promit-il. “Mais pas trop, promis, il faudrait pas que la spéculation fasse chuter le cours du caillou plat !”

Il trouverait bien un peu de temps pour écrire des valeurs inventées sur les cailloux qu’il allait ramasser, genre un caillou bleuté, ce serait 5, une pierre un poil plus ronde, ce serait 10, et le caillou plat parfait, ça serait au moins 100. 5, 10 et 100 quoi, il ne savait pas encore… Des bulles de savon pour effrayer son camarade Poufsouffle, peut-être ?

Quand Jordan l’accusa d’avoir des idées bizarres, il essaya de prendre l’air vexé, mais sa grimace tomba vite à l’eau. C’était trop vrai pour qu’il puisse vraiment protester.

“J’admets, j’admets !” concéda-t-il de bonne grâce.

Ah, ça, oui, il en avait à la pelle, des idées bizarres. La plupart d’entre elles restaient au fond de son crâne, une petite partie faisait le tour des Poufsouffles seulement, et une minorité s’étalait dans l’école. Celles-là, il en était le plus fier. Mais oui, vraiment… difficile de nier ce que Jordan disait. Surtout quand elle l’affirmait avec autant de conviction et de bonne humeur !

“Ceci dit, fais attention, Blue Dan ! Avec un sourire comme ça, je vais finir par croire que tu m’encourages à les mettre en pratique, ces idées bizarres!”

Est-ce que ça pouvait passer pour une menace, quand il souriait au moins autant qu’elle, que leurs épaules se touchaient et que les seules idées bizarres qui lui passaient par la tête à ce moment précis consistaient à faire en sorte que Jordan sourie comme ça encore un bon moment ? Pas sûr, pas sûr…

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Le rôle de la bourgeoise bon chic bon genre allait très bien à Jordan, elle rappelait à Leo toutes les “femmes de” qu’il rencontrait lorsqu’il assistait à une réception donnée par ses parents. Il ne manquerait plus qu’elle se mette à lui pincer la joue ou à se recoiffer exagérément ! Heureusement, elle ne joua pas la comédie bien longtemps, ça lui faisait vraiment bizarre de la voir comme ça. Pas que Dan ne puisse pas être hautaine par moments, mais elle l’était rarement, voire pas du tout avec lui… Quand il la regardait, assise sur une marche, à se marrer pour des bêtises comme le cours du caillou plat, Leo se disait qu’il avait bien de la chance qu’elle se laisse aller avec lui. Il aurait aimé que les autres, ceux qui ne comprenaient pas comment il pouvait être ami avec elle, la voient ainsi. Il était certainement qu’ils comprendraient… mais au fond de lui, son petit côté égoïste était bien content de garder ça pour lui.

Il sentit qu’elle le regardait un peu plus attentivement, comme si elle cherchait à comprendre quelque chose… ou à planifier quelque chose, d’ailleurs, à voir son air vaguement calculateur. Leo pencha la tête sur le côté, les sourcils légèrement levés en une question muette. A quoi est-ce qu’elle pouvait bien réfléchir, pour être tour à tour amusée, intriguée, et d’autres expressions qu’il avait un peu plus de mal à déchiffrer ? Ça l’amusait de la dévisager alors qu’elle semblait en pleine réflexion… Il se mordit la lèvre pour retenir un sourire qui allait certainement être niais. Elle avait l’air tellement bien, tellement mieux que lorsqu’ils s’étaient parlés au bord du Lac, ça faisait plaisir à voir.

“Ah ouais ? Quoi, même si je ressortais mon costume d’ours affamé avec ma capuche et mes papates, je te ferais pas peur ?” répondit-il, hilare, en mimant les papates de l’ours, comme il l’avait fait pendant le banquet d’Halloween. Il montra même les dents pour avoir l’air plus effrayant, mais ça lui donnait plutôt l’air d’un gosse qui imitait un monstre soi-disant féroce.

Secouant la tête, l’air exagérément déçu de celui qui sait n’être absolument pas crédible, il se laissa aller contre le mur. Assis comme ils l’étaient, épaule contre épaule, Leo sentit son amusement se calmer peu à peu, laissant place à un calme plus apaisé. Ca faisait du bien d’être juste Leo, et pas Leo le pitre, au moins pendant un moment. Un sourire plus doux s’installa sur son visage et il tourna la tête vers Jordan, cherchant son regard.

“Merci de m’avoir kidnappé, Blue Dan. Ça fait du bien… aussi bizarre que ça soit à dire” souffla-t-il avec un petit rire amusé.

Oui, ça faisait du bien… Mais ça faisait aussi quelque chose de bizarre au creux de son estomac. La digestion, certainement.

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Leo roula des yeux amusés lorsque Jordan lui confirma que niveau effrayant, c’était vraiment pas ça. Il commençait à faire son deuil, et puis il savait très bien profiter de son côté mignon pour… remonter le moral des plus jeunes ou bien faire sourire ou amadouer  ses amis en cas de besoin. Et puis, ça lui plaisait d’entendre ces mots dans la bouche de Jordan. Juste parce qu’avec son sourire plus amusé que moqueur, elle avait l’air bien. Rien à voir avec son envie de lui prendre la main pour lui prouver que ses mains étaient moins douces que celles de son amie. Parce que celles de Jo l’étaient, il l’avait senti au bord du Lac. Donc c’était juste une envie de rétablir la vérité, rien de plus… Mais sa grande lutte pour la Vérité avec un grand V resta bloquée au niveau de sa gorge et le fit toussoter. Sans doute qu’il couvait quelque chose.

Ils restèrent donc en silence un petit moment. Leo ne pensait à rien de particulier, restant dans l’instant présent et appréciant la présence de Jordan juste à côté de lui. Il aurait presque fermé les yeux pour se laisser bercer par le calme, mais il avait peur de vraiment s’endormir. Et de ronfler. Il ne savait pas s’il ronflait, mais il préférait ne pas prendre le risque. On ne savait jamais.

Lorsque Jordan bougea, il la regarda sans rien dire, avec l’impression d’être un peu hypnotisé. Ça lui arrivait, des fois : son regard se fixait sur quelque chose et il n’arrivait plus à s’en détacher. Il paraissait qu’il faisait flipper, quand il faisait ça. Il espéra que Jo ne s’en formaliserait pas ou qu’elle ne le prendrait pas pour un zombie, ou autre… Surtout qu’elle ressemblait à une gamine malicieuse, dans sa position, avec sa moue un peu fourbe, à moitié dissimulée. Jolie, mais dont il fallait se méfier. Tout Jordan, quoi.

Un rire lui échappa lorsqu’elle lui toucha la joue du bout de son doigt. CQFD, elle avait bien les mains douces. Il continua de rire face à sa question qui ressemblait plus à quelque chose qu’il demanderait lui… Est-ce qu’il déteignait sur elle ? Est-ce que c’était contagieux ? Est-ce qu’il fallait qu’il s’inquiète ? Est-ce que c’était vraiment important ? Il secoua la tête.
 
“Je sais pas si j’arriverais à tenir… je veux dire, ça implique de se taire pour garder la nourriture dans la bouche, non ? Je pense que je serais le hamster le plus éphémère du monde !”

Pour illustrer ses propos, il gonfla les joues pour imiter le fameux hamster. Il tint quelques secondes avant de se dégonfler en riant. Puis, quand même, parce que c’était assez innatendu, comme remarque, il lui toucha la joue à son tour et lui demanda :

“Pourquoi tu me demandes ça, Blue Dan ? Tu veux m’inspirer mon prochain déguisement d’Halloween ?”

Si le pyjama de hamster était aussi confortable que celui d’ours, il achetait direct ! Malgré les rires de ses amis de chambre, il dormait avec le sien très souvent. Même pas honte.

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Leo essaya un instant d’imaginer sa tête : de grosses joues de hamster, potentiellement des poils associés, d’ailleurs, le tout couronné d’antennes et avec de jolies ailes jaunes et marron (Poufsouffle en Force !!) flottant dans son dos. Ça lui faisait penser à ce cours d’Etude des Moldus sur les jeux vidéos japonais, là… les Pochemon ? Non, Pokemon, c’était ça ! Il retint un éclat de rire en se mordant la lèvre mais se plia tout de même en deux de rire.

“Je suis en train de m’imaginer en hybride papillon/hamster et ça me fait penser aux Pokemon, là ! T’imagines si je sortais d’une bouboule et que je faisais ”Leo ! Leo leo leo !” pour parler ?” pouffa-t-il en appuyant sur ses côtes pour qu’elles ne lui fassent pas trop mal à force de rire.

Il se ferait directement capturer par Evan, c’était assez évident. Enfin, au moins, il savait qu’il s’occuperait bien de lui : cet idiot de Serpentard avait tendance à mieux s’occuper des bestioles que de lui-même… Secouant la tête pour laisser de côté ses inquiétudes envers son ami, il frotta machinalement ses doigts les uns contre les autres, comme pour essayer de garder un peu la chaleur du visage de Jordan avec lui. Juste parce qu’il faisait froid, bien sûr, hein.

Leo acquiesça aux paroles de son amie. C’est vrai que ça gâchait un peu la surprise, mais c’était dommage… Pour le coup, il aurait pu envisager le coup du Pokemon-Hamster-Papillon-Leo. Mais là, ça valait pas le coup s’il pouvait pas profiter de la tête de Jordan face à ce monstre mutant terrifiant !

“Mais non, tu me prends pour qui ? J’ai un carnet sur lequel je note tout ce genre de trucs, c’est super important !!” lui révéla-t-il avec un air intense sur le visage. Tout à fait : les projets de déguisement, les idées de cadeaux, les meilleures citations de ses amis, tout ça devait rester gravé à jamais dans sa mémoire. Par contre, la conjonction de Pluton avec l’étoile du berger ou la date de la quinzième Bataille des Trolls, ça… quel intérêt, franchement ? Il avait des priorités parfaitement matures, d’abord !

Il pointa un doigt en direction de la Serdaigle.

“Bien sûr, si on te demande de confirmer l’existence de ce carnet, tu répondras qu’il n’existe pas…” la prévint-il en se prenant pour un Parrain de la Mafia, le cigare en moins et le sourire aux lèvres en plus. “En échange, je dirai rien de ton détournement de conversation pour pas répondre à ma question. Deal ?”