Ooooh ? tu viens me rappeler que tu me dois une dette ? C'est étonnant ! Je te pensais plutôt du genre à tenter d'esquiver discrètement ce genre de choses comme un bon gros couard avare. Bref ! Ton ourson est si invivable que tu me dois limite l'équivalent d'une montagne d'or. De ce fait... J'ai vu, la fois dernière, que Gaichiffon vendait de magnifiques Docs Martens ensorcelées (non mais genre MA-GNI-FIQUES ! Les motifs BOUGENT ♥)... Tu vois où je veux en venir ? Oui, je sais, ces chaussures coûtent un bras MAIS dois-je te rappeler l'état de mes splendides bottines retrouvées en charpie dans la gueule de ta peluche sur pattes ? C'est la moindre des choses, mwahaha !
Je confirme, ton honnêteté te tuera. Seulement la moitié ? Damn ! J’espérais te ruiner, cher ami. (Moi ? Profiteuse ? Nooon. Puis avoue que c'est comme ça que tu m'aimes !) Tu oses me poser la question ? Evidemment que j'en prendrais soin. J'ai le sens de la valeur, monsieur ! Abîmer des Docs Martens c'est un sacrilège qui mériterait 200 coups de fouet.
Dernière édition par Magnolia McCandless le Ven 26 Mai - 23:45, édité 1 fois
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Sujet: Re: Adrian Azarov - Boîte aux lettres
Ven 26 Mai - 23:44
Passeur de balais,
Serpentard un jour, Serpentard toujours ! Je suis la plus horrible des Gorgones. C'est pas contre toi, mon beau, mais je ne suis pas trop du genre délires SM avec la gente masculine...
Mais qui te dis que mes délires ne sont pas réels ? Hum ? Je suis ton pire cauchemar, my dear ! La fille dans le berceau est plus mûre que toi, naméoh. J'suis sûre que t'as jamais trempé le biscuit en plus, petit enfant sage, mwahaha ! J'aurais plutôt dit bruns, pour toi *tousse*
Comment veux tu que je considères le fait que ça fait des jours que tu me regardes de travers pour un acte qui ne te rend même pas cocu étant donné que tu n'est même pas avec elle ? Elle fait ce qu'elle veut de ses fesses, elle n'est à personne pour l'instant. Que tu aies des sentiments j'en suis navrée, mais, tu fais la sourde oreille. Tu pourras m'en vouloir le jour où je déraperais avec ta femme. Là je comprendrais la rancœur. Bref. Peut être que ma vision des choses digne d'une gorgone au cœur de pierre est trop dure pour ton âme de guimauve ? Tu m'en verras désolée.
Ce que j'ai fait ? Oh, je t'en pries ! A t'entendre on dirait que j'ai sauté dessus comme une bête. C'est pas de ma faute. C'était consenti, vois-tu ? Olivia avait envie de moi. Elle avait besoin de moi. Où est le mal à réconforter une femme, (je le rappelle : célibataire) attrayante et intéressée par ma personne ? Oui. C'est exactement ça : nulle part. Oops ? Je viens de shooter ton argument en quelques lignes ? Sorry milord.
Je ne connais pas toute l'histoire ? Oooh... Honey... Penses-tu vraiment qu'elle ne sait pas confiée à moi ? Nous sommes amies. Les femmes se disent tout. Et navrée de t'annoncer qu'un petit baiser volé aussi bref et timide que celui arraché à une sainte ni touche (et ce n'est pas Livia que je compare à une pucelle religieuse intimidée) ne veut pas dire qu'elle est tienne. L'embrasser, je l'ai fait aussi. Et je ne prétends pas que "Magnolia" est gravé sur son front. Hein ? Quoi ? Je viens de démanteler ton second argument ? Ooooops.
Regardez moi ça ! Relis toi et ose me dire que t'es pas un gamin après ça. Tu n'as pas d'arguments valables. Tu as tord et tu le sais pertinament. Maintenant si tu veux jouer la carte du pauvre petit calimero "c'est trop injuste" parce que j'ai partagé, l'espace d'une nuit, le lit d'Olivia, va y ! Que cela t'amuse ! Ca ne change rien à ma vie. Et plus tu te comporteras ainsi, plus les risques qu'Olivia et moi recommencions seront grands. Et plus ces risques seront grands, plus la potentialité qu'Olivia te passe sous le nez parce qu'elle s'éprendra de ma personne et non pas de la tienne risque de te tomber sur le coin de la face.
Tu veux encore tenter de me faire porter le chapeau, ou t'as eu ta dose de "y'a que la vérité qui blesse" ?
Bah putain. Enfin. Enfin tu pousses une beuglante ! Fallait que je sois détestable à ce point pour que tu portes tes deux petites cacahuètes comme un bonhomme ? Pourquoi tu lui en parles pas clairement ? Il fallait qu'une couille dans le potage arrive pour que tu te bouges le derche ? Ah... Quelle âme de Poufsouffle pur beurre. Allez. Bouge toi. Ou la sale gorgone que je suis te la volera. Bouge toi avant que je ne change d'avis. Parce que figure toi que la petite conne que je suis à aussi des sentiments et des désirs. Alors me fais pas regretter de te la laisser comme un bon chienchien. Guimauve, va !
Livia se foutra pas de ta gueule. Ou du moins pas méchamment. Si tu penses ça d'elle, tu mérites des baffes (non sérieux tu veux te faire livia mais t'as pas confiance en sa gentillesse ? Elle n'est pas comme moi, doudou !)
Permet moi de te dire avec toute ma sincérité que tu me fais adorablement pitié, petit bébé. Chiale un bon coup et sois gentil : porte tes coucougnette et écris lui c'que t'as sur le cœur. Ou j'viens dans son lit cette nuit.
Je suis désolée si je vous ai posé un cas de conscience, je vous assure que vous ne me verrez plus dans les couloirs après le couvre-feu.
Toutefois je ne peux pas m'empêcher de vous faire remarquer qu'il serait plus simple d'éviter ce genre de désagrément si vous étiez là pour vous assurer que je rentre à ma salle commune à l'heure. Et puis de cette façon je me sentirais plus sereine que lorsque je traverse seule les couloirs à l'orée de la nuit. Votre compagnie serait certainement très appréciable.
Ceci dit pourquoi ne pas me rejoindre à l'occasion ? Je suis sûre que nous pourrions en discuter et trouver un terrain d'entente de façon tout à fait cordiale, voire même amicale si vous y êtes disposé. Après tout je suis connue pour mes talents de négociatrice. Peut-être pourrais-je même vous aider avec votre balais ?
Je suis heureuse de voir que vous pensez à moi même en vacances, je ferais bien une plaisanterie sur ce que cela implique mais je doute que vous appréciez donc je vais faire une exception, mais j'y pense quand même !
Sinon tout va bien, il fait un peu froid mais ça ne m'a jamais dérangé, surtout quand j'ai un radiateur ambulant avec moi. Du coup dès que je me sens d'humeur je peux lui voler sa chaleur et il se laisse adorablement faire. Meilleur ami au monde.
Comment se passent les choses de votre côté ? Vous passez noël loin de chez vous en restant au château j'ai cru comprendre ?
Salut, le Hulk du ménage. Il y a de fortes chances que tu ignores cette lettre, la brûle dans un feu de joie avec une poupée vaudou à mon effigie ou que sais-je encore comme drôleries, maiiiis... Tant pis. Qui ne tente rien n'a rien, je suppose. Je voulais juste savoir si tu me faisais encore "la tête". (Ca fait très gamin comme terme, je trouve. Mais j'en trouve pas d'autre sur le coup.) A mes yeux, il n'y a plus de raisons. Mais à tes yeux... Eh bien... Je ne peux pas voir à travers les tiens, donc bon. Qui sait ? Tu dois sûrement savoir que je suis passé à autre chose depuis bien longtemps. (Je ne veux pas remettre l'affaire sur le tapis, mais, pour ma défense, je tiens à te rappeler quand même que ce n'est arrivé qu'une fois. Pas deux ni trois ni X fois.) Et que je risque à 800% ma vie si je venais à refaire "un pas de travers", disons. (Ma nana est une furie quand elle le souhaite ! Même si on ne dirait pas, comme ça, sous sa carapace d'ange.) Enfin bref ! Tu sais bien que malgré tout, t'es quelqu'un que j'apprécie. Bon, j'dirai pas au point de te sauter dessus chaque fois que je te croise, mais, voilà... J'ai le mérite d'avoir une once de respect et affection pour ta petite tête de nounours. Tout ça pour dire que j'aimerai qu'on "enterre la hache de guerre". On vaut mieux que ça, non ?
Ne t'en fais pas, j'ai passé la plupart de mon temps à la boutique pour Noël, et avec Selena je n'ai pas eu une minute pour moi. Ca n'aurait tout de même fait chaud au coeur de te voir un peu, surtout que j'avais un petit quelque chose pour toi ! (Que tu trouveras attaché à la lettre)
Dans tous les cas, il faut que tu me dises comment se sont passées les choses pour toi, je suis curieuse.
"Sans même présenter des excuses" tu veux rire ? Je me tue à le faire. Mais, il est sûr que si monsieur fait la sourde oreille chaque fois que j'essaye de venir lui parler en toute sincérité, les excuses, il ne les entend pas. Pour ce qui est de la méchanceté et violence verbale, là aussi, j'ai tenté mille et une fois de t'en parler. Mais, tu ne veux rien écouter. Si tu ne veux rien entendre de ce qui sort de ma bouche, va donc demander à Olivia pourquoi je suis si sanguine et désagréable sur le coup des émotions. Je n'avais pas envie que l'info se propage, mais, c'est déjà le cas depuis un moment. Alors quitte à ce que tout le professorat le sache, instruis toi de mes problèmes comportementaux et utilises la capacité humaine que l'on nomme tolérance pour me pardonner mes écarts de politesses. Je suis un Loup Garou, Adrian. Un putain de Loug Garou. Tu tiltes un peu, maintenant, au sujet de mon côté fleur de peau constant ? Tu veux que je te dise combien de fois "je suis désolée" pour que t'arrêtes de me faire la gueule ? Je ne peux pas non plus m'ouvrir les veines et l'écrire avec mon sang sur tous les murs du château.
Ma conscience, elle n'est pas tranquille si tu veux savoir. Tu te plains, mais, tu ne penses pas non plus à mon point de vue. Bien sûr que je m'en veux. Je suis une garce, mais, pas une sans-cœur pour autant. Tu crois que ça m'amuse d'être à la limite de bouffer la gueule des gens à chaque fois que la moutarde me monte un peu au nez ? Je m'en veux. Souvent. Alors arrête de me coller cette étiquette de meuf qui s'en branle des contreparties de ses faits et gestes. Oh, et aussi... Sauf ton respect, c'est pas moi qui t'ai dit d'aller te bourrer comme un trou. Tu l'as choisi tout seul comme un grand. Aussi, je te prierai de ne pas rentrer Charlie dans l'histoire. Elle le sait. Point, à la ligne, fermez la parenthèse.
Rectification : pour une fois dans ta vie, tu te comportes comme un sale con. Tu as presque mon niveau et crois moi que c'est pas une bonne chose.
L'immaturité est à celui qui ne sait pas pardonner, Adrian.
Oh, oui, pas de problème ! Je vous dois bien ça, après tout. (Encore désolé, désolé, dé-so-lé pour avoir renversé tout le seau d'eau sale alors que le parquet était enfin propre comme un sous neuf...) Vous voulez que je vous rejoigne où, quand et à quelle heure ?
Ne t'en fais pas, c'est tout pardonné ! J'espère que ça sera bien passé pour toi. Tu as dû mourir de froid, tu as pensé à bien te couvrir ? Si jamais tu as mal à la gorge ou le nez qui coule, passe à la boutique, j'aurai quelques feuilles à suçoter pour toi.
Et oui je m'en souviens bien. Comment les choses se sont-elles passées ?
Non mais... T'es aveugle et borné ou ça se passe comment ? À quel putain de moment j'ai dit que j'étais innocente dans l'histoire ? Ouvre tes maudits yeux quand tu lis et tes foutues oreilles quand je te cause : Je suis consciente de ma connerie, je la regrette et l'assume. Je parle chinois ?! Non, mais, vraiment. À quel moment je me suis placée en victime innocente ? Vas-y, cite mes mots, que je comprenne où est l'erreur. Je sais que j'étais consentante. 1) d'un point de vue incontrôlé à cause de la fête foraine que sont mes hormones avec ma lycantropie 2) parce que oui, sur le coup, j'vais pas te cacher qu'Olivia est fichtrement attirante et que, célibataire que j'étais à l'époque, j'ai pas voulu passer à côté d'une occasion aussi belle. Elle t'en voulait, à l'époque. J'pensais même que vous alliez rompre. Alors ouais j'ai une part de "grosse connasse qui cocufie le pauvre concierge de Poudlard", mais, sur l'instant, j'pensais que ça n'aurait jamais autant de répercussion parce que Liv n'était pas sûre de sa relation. Alors je veux bien accepter le fait que je suis responsable de tout ça, mais, ce point là, j'y pouvais absolument rien. J'suis ni elle, ni toi.
Je ne sais plus quoi faire. Sérieusement, j'ai l’impression de parler à un mur. Je t'ai tout dit. J't'ai donné toute ma sincérité et mes plus plates excuses. Tellement que j'en suis presque choquée parce que crois moi que c'est pas tout les jours que je suis véritablement désolée pour quelque chose que j'ai fait. Alors maintenant si t'es pas capable d'accepter le fait que je suis désolée, je ne vais pas non plus me jeter à tes pieds en pleurant à chaudes larmes pour que, de grâce, tu me pardonnes.
Fais comme tu veux, mais, ça me fait chier d'avoir h24 une atmosphère électrique avec toi. J'ai l'impression de me revoir à 5 ans quand mon cousin mangeait la dernière part de gâteau et que je lui faisais la gueule pendant toute la semaine de vacances.
J'ai plus rien à te prouver. Plus rien de sincère en tout cas. Après, j'pourrais toujours te lécher les bottes et te brosser dans le sens du poil pour que t'arrêtes de m'en vouloir, mais, à quoi ça sert d'être pardonné en jouant la comédie ? Rien. Car ça ne vaut même pas une once de mérite. Et, ouais, que ce soit étonnant ou pas, j'ai encore la notion de mérite derrière mon sale caractère de Serpentard.