Nom : Williams
Prénom : Charlie
Origines : Née-moldue britannique.
Date de Naissance : 18 Mars 2000
Année d'études et cursus : //
Profession souhaitée : Stagiaire chez un libraire de Pré-au-Lard.
Diplôme : Formation de commerce magique en cours d'acquisition.
Ancienne maison : Serdaigle.
Animal de compagnie (Optionnel) : Un gros chat gris du nom de Peluchon.

PHYSIQUE
Charlie n'a, en quelque sorte, pas réellement changé depuis la fin de son année au sein de l'établissement de Poudlard, pourtant quelques différences sont toutefois notables. Toujours aussi grande du haut de son un mètre soixante quinze, elle prend désormais le risque de mettre des talons, chose qui lui était inconnue à l'époque. Son code vestimentaire jongle de tenues confortables à tenues élégantes pour plaire, mais pas seulement. Après sa chute dans les griffes de son psychiatre manipulateur, Charlie a ressenti le besoin de prendre soin d'elle et de se mettre en valeur. Sa crinière d'un beau caramel tirant vers le blond n'a pas été coupée. Elle reste sauvage et difficile à dompter. Son regard émeraude plus sage qu'à l'ordinaire brûle tout de même d'une flamme passionnée et chaleureuse depuis qu'elle a arrêté son traitement. Même si peu de temps s'est écoulé, Charlie semble avoir gagné en maturité; il lui arrive de rire aux éclats, mais ses sourires et son hilarité se font plus retenues. Ses traits parfois tirés par la fatigue, reflètent également le calme qui l'habite. Du point de vue physique également, Charlie s'est faite tatouer deux dessins sur sa peau autrefois pure et fuyarde de ce genre de pratique. Sur sa nuque est dessiné un chat rebelle à la recherche d'une liberté. L'autre est un renard sur sa cheville. Lexie et Aylen ont marqué sa vie comme elles ont marqué sa peau.

PSYCHOLOGIQUE
L'insouciance et l'innocence ne font plus partis du vocabulaire de la jeune femme, mais ce n'est pas pour autant que Charlie sombre dans un monde sans esquisses d'un quelconque bonheur. Bien au contraire, certes fragile, elle a su renaître de ses cendres pour redevenir -à quelques détails prêts- celle que tout le monde avait aimé. Son psychiatre a bien failli la briser une bonne fois pour toute, mais la brunette a eu le temps de le fuir avant qu'il ne soit trop tard. Désormais, libérée de ses tourments et de ses doutes, Charlie voit de nouveau le jour et la beauté du monde qui l'entoure. Sa créativité n'a été que très peu affectée et le bonheur de l'écriture est toujours présent dans son coeur, elle utilise ses faiblesse pour les faire devenir une véritable source d'inspiration. Elle analyse le monde avec un regard extérieur, ne se basant plus sur ses opinions et préjugés pour donner un jugement. La brunette n'est plus refermée sur elle-même bien au contraire, elle n'a pas peur d'offrir son attention à une personne qui en a besoin; elle peut certes se montrer froide aux premiers abords, mais jamais elle ne jugera quelqu'un parce qu'il souffre d'une quelconque malchance. Souriante par moment, elle se montre douce et aimante envers ses proches. Sa logique et sa stratégie ne l'ont pas abandonné, elle réussit à merveille dans tout ce qu'elle entreprend et semble prête à se lancer dans de véritables projets. Mais attention toutefois à cette part d'ombre qui épouse son esprit. Elle est certes particulièrement bien dissimulée, mais il arrive parfois que la volonté cède à ses assauts incessants. Charlie peut perdre le contrôle et tomber dans des crises de colère brutales et vives. Elle a pris la fâcheuse habitude de toujours rejeter la faute sur elle, même si elle est peu présente dans l'histoire. Les crises de larmes sont présentes lorsqu'elle regagne la tranquillité de sa chambre et tous ses maux sont enfermés dans le journal qu'elle entretient soigneusement. Charlie n'est ni blanche ni noire, son existence est un horizon d'un beau gris. Elle ne prend ni parti pour l'un ni pour l'autre, elle se veut neutre. Elle ne sait se montrer raisonnable ou rationnel, la notion du bien et du mal lui semble complètement décousue de la réalité.

"Tu as mal Charlie? Je peux le sentir tu sais?" William Smith, le parfait psychomage, se penchait vers sa patiente. Cette dernière serrait un coussin contre sa poitrine, assise en tailleur dans un fauteuil, son regard se perdait sur l'armée de livres à sa droite. Ses poignets étaient couverts de bandage et son teint était particulièrement pâle. Tous deux avaient traversé des disputes incessantes, Charlie ne voulait pas se faire soigner par un inconnu. Après tout, peut-être n'en avait-il que pour son argent. Les médecins étaient des rats, des vampires, la véritable santé des gens ne les intéressaient guère. Qui s'intéressait à elle de toute manière? "Elles t'ont abandonné, mais je ne le ferai pas. Je te le promets Charlie." Le regard vide de toute émotion se posa sur l'homme. William ne put s'empêcher de sourire en la voyant ainsi. Une poupée de chiffon, elle allait être si simple à manipuler. Bientôt, bientôt, elle ferait partie de sa magnifique collection, de sa tendre et belle famille.

Beth Williams était au chevet de sa fille. Cette dernière avait repris des couleurs et elle se surprenait à sourire, jouant avec Peluchon. Le chat s'enroulait sur ses genoux et ne cessait de miauler pour réclamer de délicates caresses. Charlie avait beau faire semblant de se plaindre, elle lui accordait son caprice avec joie. "Charlie, j'aimerai que tu cesses de voir le Docteur Smith." Les doigts se figèrent sur la fourrure et le regard se durcit, la mâchoire se serra. "Pardon?" Beth frissonna face à la soudaine froideur que sa fille dégageait, pourtant elle ne battit pas en retraite. Prenant une profonde inspiration, elle passa à l'acte. "Il n'est pas bon pour toi Charlie, regarde toi, tu n'es plus la même." Peluchon s'empressa de quitter les genoux de sa maîtresse. "Lui me considère comme une grande personne et une personne normale. J'en ai ras le bol de voir votre pitié et votre compassion." Sans la moindre douceur, elle dégagea sa mère de sa chambre et se réfugia sur l'appui de fenêtre pour contempler le ciel. Parfois, elle pensait apercevoir le visage de Lexie. Dans ces moments-là, un sourire étirait ses lèvres et la brunette disparaissait dans un tout autre monde.

"Qu'est-ce que vous faîtes?" Charlie se tenait dans le bureau de William Smith, ce dernier rangeait ses affaires dans la précipitation. "Nous partons Charlie, ta mère veut nous séparer, mais elle n'y arrivera pas." Tout au long de son discours, il s'était approché de la jeune femme comme pour s'emparer de son poignet. La brunette fit un pas en arrière, resserrant un vieux pull de son amie Magnolia contre elle. "Je ne veux pas partir d'ici." Il leva les yeux au ciel et la saisit par l'épaule. "Tu as besoin de moi et seulement de moi, ne fais pas l'enfant." Les regards s'affrontèrent de longues minutes avant que Charlie ne vienne secouer sa tête en désapprobation. Les traits de William se durcirent brusquement et son emprise sur son épaule se fit sauvage. Le dos de la sorcière rencontra brusquement le mur et elle lâcha un glapissement de douleur soudain. "Lâchez-moi!" Il n'y avait plus rien d'humain dans le regard du psychomage, seule la folie s'y reflétait désormais.

Beth et Charlie Williams se tenaient côte à côte alors que William se faisait encadrer par deux membres de la police magique. Les deux britanniques s'échangèrent un regard et la mère vint prendre sa fille dans ses bras. La brunette éclata en sanglots, s'agrippant à sa mère alors qu'elle laissait toute la déception et toute la peur s'échappait de son corps. Elle avait tellement espérer guérir pendant ces quelques mois de thérapie. Mais l'homme s'était joué d'elle et avait manqué de la détruire. "Je vais m'occuper de toi ma chérie, je te le promets." Beth resserra son étreinte pour la protéger de ce monde, entre temps, son regard rencontra celui horriblement satisfait du psychomage.

"Voyons voir ce que vous me présentez là." Le libraire attrapa le dossier que Charlie venait de lui tendre. Il était étrange de revenir à Pré-au-Lard après tout ce temps. Jamais elle n'aurait cru pareille chose possible, et pourtant, la voilà de nouveau en ces lieux, plus déterminée que jamais. Son cœur se serra lorsqu'elle vit l'attention du sorcier s'attardait sur son passé médical à Ste Mangouste. Le silence devenait pesant et ses yeux se fermèrent, la préparant à encaisser le refus. Mais à sa grande surprise, la voix qui résonna à ses oreilles fut des plus accueillantes. "Mademoiselle Williams, j'ai toujours dit que les livres étaient le meilleure remède contre la fatigue de l'esprit." Un large sourire étira les lèvres de la jeune femme. Elle allait pouvoir reprendre sa vie en main.

Prénom : Georgie le retour o/
Âge : La majorité o/
Personne sur votre avatar : Alycia Debnam Carey
À l'avenir, accepteriez-vous que le prénom de votre personnage soit doublé ? : Oui, je suis gentille
Où nous avez-vous trouvés ? Sur INTERNET

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Trêve de bavardage, il est temps pour vous d'aller gagner votre pain et de rencontrer de nouvelles têtes.