NOM : Artwort
Prénom : Luma
Origines : née-moldu
Date de Naissance : 10 Octobre 1992
Profession souhaitée : Concierge
Diplôme : Aucun
Animal de compagnie (Optionnel) : Une chouette effraie atteinte de mélanisme du nom de "Hope"

Dans le silence de la pièce tamisé par la lumière du soleil, un son avec des sonorités régulières brisa l’équilibre de ce début de matinée. Sa mains d’artiste, longue et fine, prit en main l’objet de cette nuisance sonore et cessa le bruit en faisant glisser son doigt le long de l’écran tactile. La faible lumière laissa voir quelques cicatrices dues aux travaux de la ferme. Elle la posa sur son visage rectiligne à la mâchoire légèrement anguleuse et ce n’est qu’après un long soupire qu’elle décida d’ouvrir ses yeux. Ainsi donc elle dévoila un sublime regard gris clair tendant même vers l’argenté. Regard qu’elle aimait bien accentuer d’un trait de crayon afin d’accentuer encore plus son effet.

Les minutes défilant assez rapidement, la jeune femme s’extirpa de sa couette et fit glisser ses jambes magnifiquement bien taillées sur le côté du lit. Ce n’est qu’après qu’elle releva son buste, faisant tomber ses cheveux légèrement ondulés et blonds en cascade jusque sur le haut de sa poitrine d’albâtre. Lorsque sa motivation fut à son comble, l’artiste tendit ses muscles et se leva souplement de sa couche, sa silhouette plaisante se découpant sur le fond blanc.

Elle enclencha ensuite la marche, mollement, mais sûrement. La blonde s’empara de ses affaires préparées la veille et les enfila tout aussi mollement. Son habillement ne changea pas de son habitude, une chemise blanche recouvrait le haut de son corps tandis qu’un jean habillait ses jambes. Ses chaussures quant à elle étaient de simples rangers noirs qui contrastaient quelque peu avec le reste. Elle prit ensuite délicatement une chaîne d’argent entre ses doigts et la fin glisser sans son coup, la liant dans sa nuque. La sorcière ajusta ensuite le pendentif de labradorite en forme de goutte qu’elle laissa pendre entre ses deux clavicules.

Son truc à elle, c’est son calme et sa contenance. En effet, il faut vraiment la pousser dans les extrêmes pour l’entendre crier ou être violente – ou tout simplement toucher un point sensible. Tout particulièrement si cela porte atteinte à sa fierté. Ainsi donc elle laisse rarement éclater sa joie ou sortir sa rage. Tout du moins devant les autres.

Mais, toujours se méfier de l’eau qui dort. Puisque même si ses actions sont calmes et réfléchies, il faut surtout rester sur le point « réfléchies ». Elle peut se montrer vraiment effrayante et surtout, frapper là où ça fait mal. Le tout sans s’énerver.

Malgré tout, elle reste toujours partante pour une activité ou une sortie. Ce n’est pas le genre de personne coincé, elle est même plutôt flexible sur ce point-là. Il est de même pour son degré de socialisation plutôt élevé. Ce n’est peut-être pas forcément elle qui fera le premier pas ou même qui engagera la conversation, mais elle suivra la marche et répondra aux mots qu’on lui déblatère.  

Par ailleurs, elle est très encline à l’entraide et serait facilement du genre à protéger ce à quoi elle tient ou ce qu’on lui confie. Il vaut donc mieux pour vos jolis minois et votre âme innocente de ne jamais franchir la ligne rouge. Cependant, sa manière de montrer un tant soit peu son attachement reste plutôt discrète. Cela passera par des petits sourires de temps à autre ou des tapotements à l’épaule, mais rarement vraiment quelque chose de visiblement fort. Mais, n’omettons pas que les exceptions existent et que notre charmante demoiselle est pleine de surprise.

Elle ne le montre pas nécessairement, mais il se trouve qu’elle est d’une grande curiosité, et ce un peu pour tout. La blonde aime beaucoup écouter les potins que peuvent bien se raconter les gens, n’hésitant pas non plus à aller en découvrir plus d’elle-même lorsque que ça lui chante.

Comme évoqué plus haut, la française est une personne très fière, aussi bien dans son attitude que dans ses pensée. Mais pas un véritablement une fierté mal placée –tout du moins, pas énormément- plutôt une fierté noble, comparable à celle qu’aurait un aigle perché en haut d’une falaise, le regard fixé sur le paysage s’étendant sous ses yeux. C’est n’est certainement pas pour rien que l’aigle d’Amérique se trouve être son patronus.

La sorcière appréciant beaucoup le fait de s’amuser, il faut avouer qu’elle prend souvent un malin plaisir à embêter gentiment des personnes qu’elle apprécie, ou même faire des avances à une demoiselle lui aillant tapé dans l’œil. Quoiqu’il en soit, ce n’est qu’une infime partie de son comportement venant de son léger désir de supériorité.

La blonde a vécu les six premières années de sa vie en France avant que ses parents ne déménagent en Ecosse pour que sa mère puisse retourner vivre auprès de sa famille. Ses parents, de simples moldus, remarquèrent après un an passé sur les terres écossaises que leur enfant n’était pas comme eux. Il s’avéra qu’elle parvenait parfois à déplacer des objets par sa simple, casser des choses fragiles sans même les toucher ou tout simplement produire d’autres évènements étranges. Annas, sa mère comprit bien rapidement contrairement à son homme. En effet, la jeune femme avait une sœur avait la faculté de faire les mêmes choses, et ce n’était autre qu’une sorcière. Elle s’était bien doutée que telle chose avait des chances d’arriver, mais pas son conjoint qui, lui, n’était pas au courant d’une telle existence. D’abord sous le choc, il devint plus distant tandis que les filles se tournèrent vers la sorcière.

Etrangement, cette révélation ne surprit pas Luma, au contraire, elle s’y était presque attendue. En rencontrant celle dont sa mère parlait comme étant sa tante, la gamine fut tout d’abord distante. Ayant toujours été habituée à la ville, le fait de se retrouver dans une ferme loin de tout la refroidit en premier lieu. Une telle vie ne lui était encore jamais venue à l’idée. Cependant, au fur et à mesure de discussion et d’explication, la femme lui sembla sympathique et elle s’admit même qu’elle l’appréciait. Elles passaient la voir régulièrement et la petite restait même parfois quelques jours pendant ses vacances pour passer un peu plus de temps avec Katty, sa tante.

Ces habitudes ne plaisaient cependant pas une certaine personne : le père. Ce dernier se montrait de plus en plus froid à l’égard de sa femme, tentant parfois aussi de raisonner sa gamine en pensant lui faire oublier ses pouvoirs. Luma n’aimait pas cette ambiance. Et elle aima encore moins le jour où la frustration des deux adultes sortis par des cris et des insultes à tout va. Dans un élan de colère, son père hurla une phrase remplie de grossièretés que la petite fille ne comprit pas. Mais sa mère cessa toute agissement, se contentant de fixer son père, les yeux humides. Il n’en fallut pas plus pour Annas pour prendre des affaires et plier bagage chez sa sœur, avec la petite blonde.

On lui avait expliqué que ses parents se séparaient car son père avait trouvé une femme qu’il aimait plus que sa maman. Elle avait beau être petite, cette vague explication lui fit tout de même comprendre qu’il n’y avait pas que ça. Elle-même était aussi la cause de cette action. Bien entendu, elle s’en voulut. La née-moldu vivait désormais avec sa mère chez sa tante tandis que son père continuait de d’habiter dans leur ancienne maison, avec sa nouvelle copine et sa fille du nom de Larys. Celle-ci était à peine âgée de trois ans, mais lorsque Luma venait passer le weekend chez son père, le courant passait plutôt bien entre elle.

Cependant, le problème de la « belle-mère » vint rapidement, comme avec la majorité des femmes de cette espèce à vrai dire. Elle avait trop tendance à vouloir faire de Luma son enfant en la « recadrant » et en voulant « lui apprendre les bonnes manières ». En effet, la gamine avait un fort caractère et ne se gênait jamais pour dire ce qu’elle pensait et vivre à sa manière. Et le début de l’adolescence ne fit qu’empirer cela. Leur rivalité était désormais palpable.

Vint l’entrée au collège, et pas n’importe lequel : Poudlard. La plus grande et prestigieuse école de magie. Un mélange d’appréhension et d’excitation avait pris possession de l’adolescente tandis que les yeux de sa demi-sœur était mouillés de larme de la voir partir. Du côté de son père, lui et sa copine l’avait presque jeté là-bas, mais sa mère et sa tante lui avait avoué être fière d’elle, car elle ne se débrouillait pas trop mal. On lui avait acheté ses affaires ainsi qu’une baguette qui l’avait choisi très facilement, faite d’ébène au cœur de ventricule de dragon. Mais ce qui lui plut le plus fut le moyen duc que sa mère lui offrit. Elles trouvèrent amusant de le nommer « Bubonem » aussi bien pour la signification de ce mot que sa prononciation.

***

« Serpentard ! »

Un mince sourire orna son visage, c’était parfait. Elle s’y attendait un peu, mais sans prétention, non, elle n’usait simplement pas de fausse modestie. Quoiqu’à bien y réfléchir, le fait qu’elle soit enfant de moldu allait certainement bien vite se savoir. Et une née-moldu dans cette maison dite de « sang pur » c’était quand même enfermer une souris dans une cage pleine de chats.

Il eut de faibles applaudissements, des râles aussi, mais elle n’en laissa pas moins tomber sa petite fierté d’aller dans cette maison. Elle descendit les escaliers calmement et alla se mettre à la table des verts et argentés qui la saluèrent poliment.

Ainsi donc commença sa scolarité en tant qu’apprentie sorcière.

Les années se passèrent étonnement bien, restant avec quelques élèves en particulier, sortant un peu avec ce qu’elle avait sous la main (prenant cela pour un « amusement »). L’étudiante a rapidement pris pour habitude de se promener dans les couloirs la nuit, pour simplement profiter du calme qu’elle offrait, sortant simplement aux alentours du château la journée, entraînant afin de tout maîtriser à la perfection ou étudier. De quoi passer pour une élève modèle et qu’ainsi, on ne soit pas en train de la surveiller sans cesse. Enfin, il lui arrivait tout de même parfois de se faire chopper par des professeurs, les deux-trois premières il lui suffisait simplement de sortir une excuse en béton, mais cela ne passa qu’un temps. Ses escapades nocturnes prirent fins aussi rapidement qu’elles étaient apparues lorsque les pertes de points commençaient à se rajouter aux heures de colle. Elle et son hiboux avaient fini par connaître la demeure presque par cœur, ne dévoilant cependant rien aux autres. Tout du moins, tout se passa presque bien. Son caractère se fortifia suite à une insulte qu’on lui lançait quelques fois. Sang de Bourbe. De nombreuses fois elle se lança emporter avant de se reprendre au dernier moment, amusant les élèves. Mais elle ne voulait pas se laisser toucher par si peut, elle n’avait pas choisis ses origines, ces insultes n’avaient donc aucun sens. Quelque chose dont elle se rappellera en particulier concernant cela fut une jeune fille plus âgée qu’elle. Cette rousse était présente lors d’une de ces fois où on tenta de la rabaisser, et, étrangement, elle prit sa défense. Et ce, sans rien demander en échange. Jamais elle n’a osé lui demander à nouveau de l’aide, trop fière pour cela. Mais il fallait avouer que son joli minois resterait implanté dans ses souvenirs.

La blonde s’avéra être plutôt douée pour les cours de Défense contre les forces du mal, les prenant réellement à cœur. Tout comme ceux de métamorphose, toujours ébahie de savoir que des personnes parvenaient à se transformer en un animal de leur choix. Malheureusement, elle n’était qu’une élève comme une autre pour cette matière et n’a donc jamais voulu tenter d’être animagus, de peur de perdre son temps.

Bien entendu, elle voyait toujours sa famille, même si les visites chez son père l’agaçaient chaque jour de plus en plus. Larys ayant bien grandit lorsque la Serpentard eut terminé son cycle d’apprentissage, elles partageaient désormais un lien bien meilleurs, étant devenue presque de véritable sœur si leur sang avait été le même.

***

Son apprentissage terminé, elle retourna vivre chez sa tante qu’elle seconda à la ferme, faisant toutes sortes d’activités à côté. Aimant particulièrement le dessin, elle pratiquait sa pension et vendait ses créations, leur permettant d’aligner les deux bouts plus facilement. Cela dura quelques années avant qu’elle ne se décide de bouger un peu.

Cette décision fut suivie d’une rencontre. Une de ses clientes qui se trouvait être… plutôt attirée par la française. A force de se revoir, elles devinrent de simples sexfriends, sortant aussi de temps à autre ensemble, pratiquant divers activités. Cela dura un an avant que notre jolie blonde ne comprenne qu’il ne ressentait pas que de l’attirance charnelle pour elle, mais belle et bien autre chose. Il se trouva que c’était réciproque. Sa mère et sa tante comprenant cela, elles la laissèrent partir vivre avec sa petite amie, dans un coin entre la ville et la campagne.

Leur relation dura deux ans avant qu’Annas lui annonce une nouvelle : Poudlard recherchait un concierge depuis déjà quelques années. C’était l’occasion rêvée pour l’ancienne élève de retourner là-bas en y travaillant et en vivant. Sa copine voyant fut prise de jalousie de la voir si heureuse pour une « nouvelle si futile » qui les empêcherait de se voir souvent, voire même très peu.

« C’est toi l’égoiste dans l’histoire à ne pas vouloir comprendre »

Vexée, sa moitié s’énerva, lui cracha des phrases sans sens à la figure tandis que la sorcière faisait son possible pour ne pas s’emporter. Après avoir expulsé son venin, elle lui laissa le choix.

C’était leur relation ou son travail. Elle n’eut même pas besoin d’y réfléchir, elle tenait trop à cela pour l’abandonner.

Son travail bien évidemment.

Folle de rage, celle qui était désormais son ex petite amie parti le plus rapidement possible, non sans causer des dommages psychologiques à la jeune femme. C’était la première fois qu’elle avait vraiment mal après la fin d’une relation, et cela lui faisait réellement éprouver un sentiment étrange. Afin de ne pas avoir fait cela pour rien, elle devait décrocher ce poste. A tout prix.

Elle fit le voyage jusqu’à Poudlard, arpentant le château avec nostalgie. Se dire qu’elle y allait peut-être avoir la possibilité lui fit esquisser un mince sourire.

Tant de souvenirs en ces lieux.

Bien que quelque peu nerveuse, l’entretien se passa plutôt bien et une semaine plus tard, elle reçut une lettre de l’école de la part d’un hibou. Lentement elle l’ouvrit, la lu.

Non.

Impossible.

Dévalant les escaliers quatre à quatre, manquant d’écraser le chien au passage, elle cria dans la maison.

« Maman ! Tatie ! J’AI LE POSTE ! »

Prénom : Cynthia
Age : Seize ans
Personne sur votre avatar : Rachel Skarsten
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