Nom : De Fiennes [fjɛn].
Prénom : Aleister.
Origines : Sang-Pur.
Date de Naissance : 1990.
Profession souhaitée : Professeur de "DCLFDM".
Diplôme : BUSE & ASPIC.
Ancienne maison : Serpentard.
Animal de compagnie (Optionnel) : Aucun.

PHYSIQUE
Il fût possible qu'Aleister soit un modèle pour les peintres d'antan. En effet, il est difficile de trouver un blanc plus parfait que celui de sa peau. Dire que le jeune homme a le teint livide en reviendrait à vulgairement insulter tout ce qui compose la lividité en ce bas monde. Non. Très clairement, les morts ont la peau plus gorgée de vie que celle du professeur. D'immenses et profondes cernes sombres soulignent gravement ses yeux vifs et scintillants surplombés par un grand front lisse et immaculé lui même encadré par de sombres cheveux d'un noir de jais, une tignasse drue, certes relativement longue, qui semble mettre au défi chaque peigne ou brosse de la terre dans un rire moqueur et froid. Oui. On pourrait dire qu'Aleister est beau, du moins que son visage fin et noble correspond par définition aux critères de beauté. On pourrait. S'il n'avait pas cet air de "fou", constamment sur le vif et pourtant si calme, froid comme un serpent, calculateur et moqueur, un brin sadique et ironiquement envoutant. Un personnage qu'on évite d'imaginer la nuit, au bout de notre lit, nous regardant en souriant.

PSYCHOLOGIQUE
Il est difficile, voire impossible, pour toute personne normalement constituée et en pleine possession de ses moyens mentaux de "passer à côté" du jeune héritier De Fiennes tant le personnage accapare naturellement l'attention. Aussi hypnotique et inquiétant qu'un serpent, et aussi imprévisible que la morsure de celui-ci, Aleister danse autant qu'il se fige, rit d'un rire froid et plein de mauvaise malice autant que se dessine sur son visage un air grave et morbide. Il n'est pas rare que notre ami passe de l'immobilité et du silence le plus total à une valse endiablée et anarchique dont chaque geste tortueux illustrera un propos bruyant, fantaisiste et théâtral. Aleister est intelligent et voit tout, toute personne l'ayant déjà croisé le sait. Il serait malvenu d'essayer d'échapper à son regard ou de ruser face à lui. L'humour noir, le morbide et l'incompréhension des autres sont véritablement son amusement favori, faisant ainsi de lui certainement l'un des professeurs les plus haïs de l'école, bien qu'irrésistiblement fascinant. Aussi, serait-ce dût à ses hautes origines familiales ou bien à sa simple attitude narquoise mais il se dégage du jeune homme une très claire noblesse, hautaine et consciente.

ALLEZ, AMUSONS-NOUS LES ENFANTS !
[ AMBIANCE MUSICALE ]

La brume formait sur le paysage écossais comme une flaque grise et épaisse, empêchant à quiconque de ne serait-ce qu’imaginer ce qu’il pouvait bien y avoir en dessous. La nuit commençait à tomber comme la mort sur les anciens et si ses estimations étaient exactes, Aleister de Fiennes allait bientôt retrouver Poudlard, l’école de sorcellerie.

Après tant d’années d’absence, il se préparait à fouler à nouveau les antiques pierres du château. Mais cette fois, les choses allaient être sensiblement différentes : il était à présent professeur. Du moins, c’est pour ce poste qu’on l’avait convoqué par hibou il y a quelques mois à peine. La Directrice l’avait convié à se joindre au corps enseignant. Professeur de Défense Contre Les Forces Du Mal. Lui ! Aleister de Fiennes, ancien Serpentard, descendant de Marguerite de Fiennes, noble française du moyen-âge, Comtesse de Mortimer mariée à un Comte Moldu et sorcière à ses heures qui engendra par adultère une noble famille de sorciers, parmi les plus discrets cependant, la plupart exilés en France, dont très peu se démarquèrent réellement à travers les âges. Les Grands-Parents du jeune homme étaient d'ailleurs venus s'installer au Royaume-Uni de façon plutôt louche au début du siècle mais cela n'apparaissait finalement nul part officiellement tant ces gens étaient discrets, presque invisibles. On ne connaissait pas leur nom. On ne parlait pas d'eux. Tout s'arrêtait là. La famille d’Aleister avait été tant oubliée ces derniers siècles que malgré les nombreux points commun entre la philosophie de celui-dont-on-ne-devait-pas-prononcer-le-nom et celle de bon nombre de membres de la noble lignée, ceux-ci n’avait pas eut l’occasion de prendre part dans cette guerre. Ni pour l’un, ni contre l’autre, il était de notoriété "publique" (si tenté qu'on puisse parler de réelle "notoriété" pour des gens si secrets) qu’ils avaient été trop couards, ou trop malins, pour se ranger d’un côté défini et ainsi se priver du soutien de l’adversaire en cas de besoin. Aleister avait d’ailleurs toujours félicité intimement ses parents d’avoir agis de telle manière face à ce qui avait visiblement été l’une des périodes les plus marquantes de l’histoire. Il avait ainsi pût passer une adolescence de plus agréables à Poudlard : bon petit élève "français", apprécié de la plupart de ses professeurs pour sa curiosité et son intelligence, tortionnaire sadique et rusé pour la majorité de ses camarades et responsable de la plupart des trafics potentiellement encore actifs aujourd’hui dans l’enceinte de l’école, le jeune homme esquissa un sourire fait de dents fines et aiguisées au souvenir de cette époque bénie.

Il était à présent seul dans son compartiment, et après quelques minutes passées à siffloter ce qui semblait bien être une réinterprétation faussement joyeuse de la marche funèbre,  il replia le numéro de la gazette du sorcier qui l’avait diverti pendant une bonne partie du trajet, l’abandonnant sur la banquette verte et usée en se levant. Attrapant un grand sac de cuir clair qui émit un étrange grognement au contact de son propriétaire (bien évidemment, on considère ici le terme « étrange » comme défini par le fait qu’un sac habituel, dit « normal » n’émet pas de grognement. Pour bien comprendre cette notion, il nous faudrait tout d’abord définir ici « normal » et bien au delà, la notion même de « normalité », mais voilà qui importune le récit…), il le balança sur son épaule avec nonchalance et d’un vif revers de la main il décrivit un léger arc de cercle avec sa baguette, ouvrant ainsi la porte du wagon. Il passa la porte et esquiva d’un mouvement rapide et calme un gamin lancé à vive allure qui lui lança un « pardon m’sieur » par dessus l’épaule, visiblement trop pressé pour s’arrêter. Son long manteau noir à col droit se secoua au passage du gosse et Aleister prit la direction opposée, après avoir, d’un léger coup vif du poignet, provoqué la chute du malotru ayant manqué de peu de le bousculer qui s’écrasa dans un bruit sourd au fond du couloir, stoppé net dans sa course et visiblement sonné.

Tâchant de trouver un coin tranquille, proche d’une des nombreuses sorties du train, le jeune « sang-pur » traversa plusieurs wagons bien trop pleins pour lui et observa avec attention chaque tête croisée, chaque mouvement effectué, chaque son produit. Après tout, ces assourdissantes créatures qui l’entouraient présentement allaient logiquement toutes être ses élèves d’ici peu, geignant à chaque devoir qu’il donnerait et ne voyant rien de fascinant aux splendides et sombres arts de la magie qu’il tenterait, en vain, de leur faire craindre puis dompter. Alors, autant prendre un peu d’avance et mémoriser quelques faciès à terroriser dès le premier cours. Tiens, un roux !

Il finit cependant au bout de quelques minutes par arriver au dernier wagon, le dernier avant ceux « dits » contenant les « bagages » et autres caisses, boites, coffres et sacs de toutes sortes. Le wagon était quasiment vide, certainement dût à son éloignement non négligeable avec la locomotive. Les quelques élèves disséminés à travers les rangées quasi-désertes semblaient tous être en première année et vouloir, pour la plupart, se fondre avec leur siège, voire, visiblement, pour certains, avec le sol ou les murs du wagon. Esquissant un sourire, Aleister, referma la porte du compartiment derrière lui dans un cliquetis métallique sec : il était temps de commencer à s’amuser.

Sa baguette siffla alors en l’air dans un geste subtile et tous les livres, vêtements et objets contenus dans la pièce se mirent alors à foncer droit sur les nouveaux arrivants de l’école dans un vacarme assourdissant, vociférant des insultes affreuses pour certains, mordant les parties les plus sensibles de l’anatomie pour ceux possédant un semblant de bouche . Le tout ressembla tout bonnement à une véritable et catastrophique explosion de sons, de couleurs et de fumée dans le wagon, bientôt suivie par les cris effrayés des jeunes enfants, visiblement à deux doigts de l’arrêt cardiaque. Haussant le ton pour couvrir le brouhaha qu’il venait de déclencher, Aleister rouvrit la porte du compartiment, glissa la moitié de son corps dans l’ouverture et, se retournant avec un grand sourire, porta sa baguette à son cou pour amplifier sa voix :

« Les amis, bienvenue à Poudlard ! »

Prénom : //
Age : 21 ans.
Personne sur votre avatar : Jack White.
Où nous avez vous trouvé ? Je reviens d'un peu moins d'un an de "disparition". Oui, les amis (les anciens en fait...), revoilà Ted Lupin (le premier du nom... Pas le nouveau). Aha. Content d'être de retour en tous cas !

“C'est le rôle essentiel du professeur d'éveiller la joie de travailler et de connaître.” Albert EINSTEIN

Félicitations ! Nous sommes ravies de vous accueillir au sein de notre équipe au poste de Professeur de DCFM

Mais avant de commencer à jouer, n'oubliez pas de faire un passage ICI et LA. Pendant ce temps, nous nous occupons de vous donner les accès à votre Salle des Professeurs.

Etre professeur à Poudlard comporte certaines responsabilités, c'est pourquoi nous vous demandons d'aller lire le sujet qui vous concerne dans votre partie. Nous ne doutons pas que vous relèverez le défi haut la main et saurez transmettre l'envie d'apprendre à nos chers têtes blondes !

Trêve de bavardage, il est temps pour vous d'aller rejoindre votre équipe et de préparer vos cours avant que ne débute la rentrée.

NB : Nous validons ta répartition afin de te permettre de débuter le RP en tant que professeur. Cependant, tu t'engages en contre partie à modifier ton ascendance tant que nous n'aurons pas clôturer le sujet ensemble et à ne pas en faire mention jusque là dans tes textes.