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comme une gueule de bois. [Dominique]

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Sujet: comme une gueule de bois. [Dominique]
Jeu 26 Mai - 11:38

comme une gueule de bois
L'arête est la vengeance du poisson et la gueule de bois, la colère des raisins.


Il avait fait un drôle de rêve, cette nuit. Il avait rêvé que c'était la St-Valentin et qu'au lieu d'aller réviser avec Eileen en salle commune comme c'était prévu, il était resté dans la Grande Salle et qu'il était tombé amoureux d'une longue chevelure rousse et de beaux yeux bleus appartenant à une rouge et or. Il avait rêvé que cela avait été une révélation, qu'il s'était injurié de ne pas s'en être rendu compte plus tôt. Il avait rêvé que Molly Weasley était la femme de sa vie, que c'était évident qu'elle l'aimait en retour et qu'ils étaient promis à faire de grandes choses ensemble. En tout cas, dans son rêve il avait absolument voulu lui parler, l'arracher à une sorte d'antagoniste manipulateur qui souhaitait profiter d'elle. Il avait aussi vu son amie Dominique, que l'espèce de pervers voulait manipuler elle aussi. Ensuite, c'était plus flou. Compliqué à démêler. Il avait reçu un choc à la tête, ainsi que dans son corps qui lui rappelait dans son sommeil qu'il souffrait. Chose qui le troublait encore plus, puisque tout paraissait vrai.

En se réveillant, le jeune Lestrange ne sut tout d'abord pas comment il était arrivé ici. Déboussolé durant quelques instants, il chercha un repère avant de se rendre compte qu'il était à l'infirmerie et que l'infirmière ranger plusieurs bouteilles de potions dans un meuble à quelques mètres de lui. Il jeta un regard à son buste enserré d'un bandage très serré qui l'empêchait de respirer correctement. Chaque respiration demeurait assez douloureuse, même si une petite voix dans sa tête lui disait que ce n'était pas grand chose. Lorsqu'il orienta son visage de l'autre côté de sa couche, il aperçu les traits familiers de Dominique. C'est là que tout lui revint, mais toujours avec cette impression qu'il s'agissait d'un rêve.

Le philtre d'amour.
Le baiser.
Le rejet.
La paranoïa.
La violence.
Le sang.


Il fronça les sourcils, passant une main contre son visage en poussant un long soupir. « Quelle histoire... » souffla-t-il calmement, les images de la veille continuant de tournoyer dans son esprit. Cela lui paraissait si irréel et si réel en même temps. Il n'avait pas été lui-même et un nouveau sentiment vint s'ajouter au reste. La honte. Il se souvenait du regard des étudiants sur lui, quand Dominique était revenue avec une professeure – laquelle, d'ailleurs ? Il se souvenait d'être à moitié tombé dans les vapes avant d'arriver à l'infirmerie, ayant sûrement donné du fil à retordre à son amie. Avant qu'il n'ouvre de nouveau la bouche pour parler, l'infirmière était à côté de lui. « Vous allez devoir garder ce bandage durant toute la journée, monsieur Lestrange. Votre état devrait s'être grandement amélioré d'ici le début de soirée, mais vous êtes en état de retourner en cours aujourd'hui. » Le jeune homme haussa les sourcils, ne comprenant pas grand chose aux paroles de l'infirmière. « Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai ? » demanda-t-il d'une voix un peu erraillée, qu'il éclaircit instantanément d'un léger raclement de gorge. « Vous aviez une côte cassée. La potion a bien fait effet mais les douleurs, comme je vous l'ai dis, devraient s'atténuer en début de soirée. N'hésitez pas à repasser si vous sentez une rechute. » Elle semblait lire quelques petites choses sur un rouleau de parchemin, avant de finalement signer au bas du papier. « Le petit déjeuner est servit dans la Grande Salle. Vous pouvez vous y rendre si vous le souhaitez. »

Une côte cassée, rien que ça ? Il poussa un nouveau soupir, sentant la rancune lui serrer le cœur. Prescott. Certes il l'avait frappé en premier. Il s'en voulait. Mais il lui en voulait davantage. Ce n'était pas lui qui avait passé la nuit à l'infirmerie – même si il ne reprenait conscience de tout seulement au réveil. Absolan se redressa, serrant les dents sous la douleur qu'il avait sous-estimée. Flanchant un instant, il prit sur lui pour ne pas montrer sa faiblesse à son amie. Il ne voulait pas l'inquiéter davantage. « Je suis désolé, ça ne me ressemblait pas, hier... » articula-t-il à voix basse, assis au bord de son lit. Ses iris d'acier rencontrèrent celles de la Poufsouffle, brillant légèrement.
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Sujet: Re: comme une gueule de bois. [Dominique]
Sam 28 Mai - 22:46
Comme une gueule de bois - ft. Absolan
J'ai tellement la tête dans le cul que là, tout de suite, j'aimerais pas être une licorne. ••• La première pensée qui vint à l'esprit de Domi ce matin-là, lorsque la sonnerie stridente du réveil magique la réveilla, ce fut quelque chose comme : « Qu'est-ce qu'il s'est passé de si horrible, hier, déjà ? ».

Et une demi-seconde plus tard, bien trop vite à son goût, la réponse lui vint dans un brouillard de fatigue. Le philtre d'amour. Le philtre qu'ELLE avait préparé, sur la suggestion et avec la collaboration de cette pauvre idiote de Molly ! Que Peeves leur avait piqué sous le nez ! Le jus de citrouille... Absolan... la bagarre... la journée à l'infirmerie... elle traînée dehors de force par l'infirmière, contrainte de retourner dans la salle commune et se rongeant les sangs jusque tard dans la nuit, jusqu'à ce que... la conscience lui revienne. Elle, réveillant Victoire dans son lit, absolument catastrophée. Oh, par Merlin. Oh, non, quelle horreur. Elle s'était lamentée à voix basse sur son sort jusqu'à ce que sa sœur chérie parvienne tant bien que mal à la calmer et la convaincre d'aller dormir. Elle avait dormi... quoi... au moins deux ou trois heures, sans doute, bien qu'elle eût l'impression que ça faisait moins d'une. Dominique ouvrit péniblement des yeux tout gonflés de sommeil sur la réalité de sa jeune vie gâchée. Comme un Inferi, elle rejeta ses draps avec l'impression qu'on lui avait frappé la tête comme un gong. Les effets secondaires de la potion, probablement, ou juste du choc. Elle se frotta le visage, encore plus contrariée par la pensée de la triste mine qu'elle devait offrir. Bien sûr, elle était magnifique en toutes circonstances, mais elle le serait un peu moins aujourd'hui que d'habitude et cette pensée l'acheva, s'il avait fallu quoi que ce soit pour l'achever. Des gémissements et des râles s'élevaient du dortoir tandis que les autres filles s'éveillaient, tel un chœur de damnées — plusieurs, en effet, avaient subi l'effet de la potion. Quand elle repensa au maelström qu'elle et sa cousine avaient indirectement provoqué la veille, la nausée lui prit et elle se recoucha, perdant toute foi en l'existence. Seraient-elles découvertes ?... Si oui, d'effroyables punitions et les regards accusateurs de centaines d'élèves et professeurs seraient à craindre. Juste Merlin ! Mais le pire, c'était ce qui l'attendrait du côté de son entourage. Et Absolan était toujours à l'infirmerie...

Se levant brusquement, elle s'habilla, ne voulant absolument pas confronter les regards des autres, sortit en trombe du dortoir bien qu'elle titubât de fatigue. Elle fonça dans la salle de bains : malgré sa hâte et les circonstances tragiques, il était tout simplement impensable que Dominique Weasley sortît sans se coiffer et se maquiller. Elle procéda donc à une rapide toilette et s'appliqua une once de maquillage pour tenter de redonner une allure vaguement vaillante à son visage. Pour une fois contrariée par son propre reflet et accessoirement au fin fond du désespoir, elle prit le chemin de l'infirmerie dans les couloirs heureusement déserts. Plus elle marchait, plus son cœur sombrait telle une pierre dans sa poitrine. Le souvenir des effroyables événements de la veille et l'idée de ceux à venir, horriblement précis, précipitait son moral dans des abîmes qu'il n'avait guère connu depuis longtemps. Lorsqu'elle arriva, telle une ombre en peine, dans l'infirmerie, tous les patients semblaient dormir encore, y compris Absolan qu'elle eût tôt fait de repérer. Un frisson de honte parcourut son échine au souvenir du baiser qu'elle lui avait donné et de son attitude de folle démente le reste de la journée. Oh, par Merlin, comment avait-elle pu se comporter de la sorte ? Y avait-il un ersatz de folie dans ce jus de citrouille ? Elle s'assit près de son lit, la mort dans l'âme, et il ne tarda pas à s'éveiller.

Il parut prendre très vite conscience des événements passés et poussa un soupir, l'air plutôt calme. Incroyablement calme, étant donné que sa vie était fichue. Mais lui, bien sûr, n'avait rien à se reprocher. Elle leva vers lui des yeux de noyée mais avant d'avoir pu parler, l'infirmière s'approcha pour lui dire quelque chose au sujet de son bandage. Il devrait le garder toute la journée. Le pauvre ! Et c'était indirectement de leur faute, à elle et Molly ! Et de celle de Prescott, surtout, ce fils de troll. La dame lui annonça qu'il avait une côté cassée — mort à Prescott et honte à Molly qui allait le lui payer. Ceci demandait une vengeance sans précédent. Absolan se redressa en grimaçant de douleur, puis s'excusa de son comportement avec une gentillesse qui lui brisa le cœur. Leurs regards se croisèrent et Domi éclata en bruyants sanglots qui durent réveiller au moins quelques élèves dans la salle.

— Absolaaaaan, ma vie est foutuuuuue ! gémit-elle en enfouissant son visage dans ses mains. Tout est de notre f... enfin, je veux dire, toute l'école m'a vue me ridiculiser lamentablement et je te signale que ce baiser ne s'est JAMAIS produit, d'accord ? ajouta-t-elle en changeant de ton, l'air incohérente et au bord de l'hystérie. À nouveau désespérée, elle se lamenta : Je suis tellement désoléééée pour ta côte ! Mon pauvre, tu as une mine épouvantable — mais tu peux oublier TOUT ce que j'ai dit et fait hier ! Et j'espère que tu ne me feras jamais de plaisanterie à ce sujet parce que tu ne t'es pas montré plus malin devant Molly ! Et Molly va me payer ça aussi, je te jure ! Prescott, je vais l'éclater au prochain match. Il ne m'échappera pas. Oh, mon Dieu, j'ai complètement raté mon rendez-vous avec Saul. C'était peut-être l'homme de ma vie et maintenant tout est fini avant d'avoir commencé. Qu'est-ce qu'il doit penser de moi ? Je ne sais même pas ce qu'il a fait hier, peut-être qu'il a passé la journée dans les bras d'une autre fille. C'est la pire Saint-Valentin de tous les temps. Je suis teeeeellement désolée pour ta côte cassée ! Tu ne souffres pas trop ? Qu'est-ce que je vais faire ? Qu'est-ce que je dois faire ? Il faut que je change d'école, de pays...

Ses grands cris avaient ramené en courant l'infirmière qui, tandis qu'elle parlait ainsi, essayait vainement de la calmer en disant des trucs du genre :

— Mademoiselle, je vous prie de vous taire ! Miss Weasley, voyons, reprenez-vous ! Ne m'obligez pas à vous administrer une potion calmante ! Ça suffit, allez vous calmer dehors ! s'écria-t-elle enfin en la prenant par le bras.

Elle l'amena manu militari en-dehors de l'infirmerie, la fit asseoir sur un banc, lui donna un mouchoir et lui ordonna de rester là cinq minutes en respirant profondément. Cinq minutes plus tard, Domi réapparaissait avec un air toujours aussi tragique sur le visage, mais capable de garder le contrôle d'elle-même. Elle se rassit auprès d'Absolan et le regarda avec une moue désolée.

— Tu ne m'en veux pas ?
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Sujet: Re: comme une gueule de bois. [Dominique]
Jeu 2 Juin - 20:58

comme une gueule de bois
L'arête est la vengeance du poisson et la gueule de bois, la colère des raisins.


L'adolescent n'avait dans un premier temps pas vraiment remarqué l'air accablé de son amie. Ce fut donc pour cela qu'il fut extrêmement surpris de la voir fondre en larmes, sanglotant à en fendre l'âme. Il ne l'avait jamais vue dans un tel état, ce qui renforça le sentiment qu'il avait déjà : hier avait été une journée aux conséquences plus graves qu'il ne l'avait crus. Il n'eut pas même le temps de lâcher un seul mot que la rouquine se lança dans une longue tirade, parlant rapidement, un air hystérique se noyant dans les larmes qui dévalaient ses joues. Il vit de nouveau l'occasion d'ouvrir la bouche lui filer sous le nez lorsque l'infirmière vint à eux pour conseiller à Dominique d'aller prendre l'air quelques instants. Elle l'y accompagna même dans la mine récalcitrante de la jeune fille, et Absolan assista impuissant à la scène, les dents serrées. Quelque part, il parvint à s'en vouloir, parce que peut-être qu'elle pleurait aussi à cause de son état, à lui. Parce qu'il aurait dû être en mesure d'éviter les événements d'hier. Cette bagarre puérile, ce dérapage qui était tout sauf quelque chose qu'il aurait pu envisager dans un état normal – en tout cas pas contre cet idiot de Gryffondor. Ne pas avoir le contrôle sur lui-même, il en avait horreur. Absolument horreur.

Pas assez fort.

Il ne sut pas si c'était la douleur lancinante ou la vague d'émotions qui le submergea d'un seul coup, essayant de lui arracher une larme, qu'il balaya d'un mouvement sec de ses doigts sur son œil. L'infirmière revint quelques instants plus tard, sans Dominique. Elle alla chercher quelque chose dans une arrière-salle à laquelle les élèves n'avaient pas accès. La salle où étaient stockés les potions et rudiments pour la préparation d'infusions magiques et curatives. Elle revint vers lui, un verre à la main, une petite bouteille en verre et une petite capsule, tandis que les élèves s'échappaient un à uns des bras de Morphée. Elle posa le tout sur la petite table située à côté de lui. Il n'avait pas bougé, assit sur le rebord du lit, comme paralysé par la douleur. « Tenez, monsieur Lestrange. Veuillez boire le contenu de votre verre et prenez cette capsule à faire fondre sous la langue. Ce sont des vitamines. Cela vous aidera puisque la journée risque d'être longue, au moins vous serez prévenu. Et puis cela devrait arranger votre mine. » Sa mine ? C'était le cadet de ses soucis. Pendant qu'elle parlait, la femme versa l'équivalent de la moitié du verre en potion. « Bonne journée, et n'hésitez pas à repasser en cas de problème, comme je vous l'ai dis tout à l'heure. » Elle s'éloigna de nouveau, emportant la bouteille de potion avec elle. L'adolescent lui rendit la pareille, mais elle était déjà occupée à autre chose. Beaucoup de travail l'attendait, entre les différents malades, même si ils n'étaient pas très nombreux. Il la savait très préoccupée par ses fonctions.

Le jeune Lestrange attrapa le verre et le porta à ses lèvres. Le goût était âpre, le liquide lui donnait l'impression que l'on râpait sa gorge. Une grimace sur le visage, il ferma les yeux par réflexe pour lutter contre son envie de tout recracher, et trouva le moyen d'avaler tout le contenu du verre. Il attrapa enfin la capsule, espérant qu'elle pourra effacer le goût de la potion qui devait certainement être une sorte d'antalgique. Dominique ne tarda plus à revenir, ses traits en rien entachés par les larmes qui rougissaient ses yeux. Il essaya de lui adresser un sourire, qu'elle ne remarqua sûrement pas. A sa question, il fronça les sourcils, ses iris d'un bleu acier rencontrant celles, plus douces, de la jeune femme. « T'en vouloir ? Je t'en prie Dominique, pourquoi je t'en voudrais ? Ce n'est pas de ta faute si cette potion m'a rendu complètement barge. C'est à cause de moi si ça a finit ainsi. » Le goût amer qu'il avait dans la bouche s'accentua encore quand il repensa au coup de poing qu'il avait bel et bien envoyé en premier à Prescott. C'était démesuré, comparé à la situation de la veille. Parfaitement stupide. Il décida donc de revenir sur sa tirade de tout à l'heure. « Ton Saul ne va pas s'envoler. Il a certainement été affecté par le philtre d'amour, lui aussi. Il n'a donc aucune raison de t'en vouloir, à toi. Il en boit presque l'équivalent d'une carafe tous les matins, lança-t-il d'un ton un peu aigri. » En fait il n'aimait pas ce garçon-là, tout simplement car il ne s'était pas privé lui non plus de lui faire des coups en douce, à la manière de Yulrick, même si ce n'était pas complètement comparable. Et ils étaient de la même maison, ce qui était toujours aussi déplorable. Ceci dit, il évita de cracher davantage de venin à l'encontre de cette stupide personne. Et puis aux yeux du brun, il n'était qu'un imbécile. Un imbécile avec du charme, certes, mais un imbécile qui ne méritait pas une fille comme Dominique. « Ne t'en fais pas pour moi, je m'en remettrais. Et de ton côté ne te fais pas d'idées... Je n'ai jamais été attiré par Molly. Enfin tu vois ce que je veux dire. Tout était faux. Pour ce qu'il en est du baiser, je suis d'accord... » Il laissa planer un instant de silence, durant lequel son visage s'éclaircit quelque peu, un sourire taquin y naissant. « Enfin tu aurais pu mettre un peu plus de cœur à l'ouvrage, tout de même. » Un léger rire vint détendre l'atmosphère, de son côté. Parce qu'il savait que Dominique allait le trucider si il plaisantait là-dessus à l'avenir.

Il se redressa, se mettant debout à côté de son lit. Il devait se préparer pour aller à la Grande Salle, hors il n'était pas du tout en tenue. La capsule de vitamines venait à peine de finir de fondre sous sa langue qu'il se rendit compte d'une chose : faire sa toilette risquait d'être difficile, puisque à peine il esquissait un seul mouvement qu'il ressentait une vive douleur parcourir son corps. « Je vais me préparer, si tu veux bien m'attendre... Sinon je te rejoindrai plus tard, souffla-t-il d'un air un peu gêné. » Il ne se voyait pas demander de l'aide. Que ce soit à l'infirmière ou à Dominique. Il attrapa ses affaires sur le bord de son lit et se dirigea vers une petite salle d'eau. Chaque pas élançait son corps d'une nouvelle douleur, la potion ne faisant pas effet tout de suite. Cela allait bien mettre plusieurs longues minutes interminables. Il fallait qu'il tienne bon, bientôt la douleur sera estompée.

Pas assez fort.

Les dents serrées à s'en faire mal, il s'efforçait d'enfiler son pull. Après une toilette au gant particulièrement délicate, il était parvenu à enfiler son pantalon correctement, même si il avait maintenant le souffle court. Les cheveux humides, il observa son reflet dans le miroir. Une mine épouvantable. Des cheveux trop foncés pour une peau si claire, des yeux froids rehaussés par des cernes traduisant de la nuit lamentable qu'il avait passée. Juste des muscles discrets mais finement dessinés qui amélioraient un peu le tout. Enfin, ceux-là, ils ne seront pas visibles dans la Grande Salle, il n'y aura que sa mine horrible et la peau enflée de sa lèvre inférieure comme souvenir de la veille. Et encore, c'était sans compter sur les marques plus ou moins anciennes qui parsemaient son dos. Ses mains enserraient les rebords du lavabo, qu'il serrait fortement. De ce geste, il aurait voulu faire disparaître la douleur de sa cage thoracique. Il ne savait pas depuis combien de temps il était là, comme ça, à peiner autant à se préparer. Mais il sursauta quand la porte s'entrouvrit soudainement.
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Sujet: Re: comme une gueule de bois. [Dominique]
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