Nom : Chestmaster
Prénom : Aïlice
Origines : (Sang-pur, sang-mêlé, moldues) sang-mêlé
Date de Naissance : (Nous sommes en 2017; sachez qu'en Grande-Bretagne dans une classe, les plus âgés sont nés en septembre et les plus jeunes en août.) le 29 février 1990
Profession souhaitée : professeur de runes
Diplôme : BUSES, ASPICS, licence de philosophie, diplômée en runes anciennes
Ancienne maison : Serdaigle
Animal de compagnie (Optionnel) : Phedre, jeune chouette des neiges et Djaïla une chèvre domestique (tout est une question de swag)

PHYSIQUE
Plus jeune, Aïlice aimait à prétendre qu'elle était une elfe. Son visage mutin et allongé agrémenté de petites oreilles pointues laissait en effet aisément croire qu'elle avait des origines elfiques. Sa peau pâle constellée de tâches de rousseur contraste avec le feu désordonné de son épaisse chevelure bouclée qui cascade jusqu'à ses hanches. Son corps est tout fin et plutôt petit ce qui, associé aux légères rondeurs de son visage, lui donne un air enfantin. L'océan de son regard semble toujours être perdu dans les tréfonds de son imagination et il n'est pas rare de voir la jeune femme plantée au milieu d'un couloir, perdue dans ses pensées. Sa démarche est sautillante, on dirait presque qu'elle dansait en marchant et sa voix, fluette et douce semble être un tintement cristallin. Aïlice n'est pas belle, elle est étonnante. Ses vêtements s'épanouissent autours de sa silhouette gracile tels les pétales colorés autours d'une fleur.
Le plus étonnant reste tout de même des doigts. Longs, fins et pâles, biscornus et surplombés d'ongles a la douce teinte rosée, eux même entourés par les pétales effeuillés de sa peau de part les pages rêches de ses livres. Ils sont, d'autre part, souvent tachés de terre ou de peinture, cela varie au fil des jours.
Si, au détour d'un couloir, vous apercevez l'ombre dansante de sa silhouette qui vous dépasse, vous serez surement surpris, elle se déplace en silence et vous ne l'aurez donc pas entendu venir. Et une fois qu'elle aura disparu de votre champs de vision, il ne subsistera plus qu'un lointain tintement cristallin et une odeur fade de terre mouillée ou de pétale séché.


PSYCHOLOGIQUE
L'esprit d'autrui est bien souvent hermétique aux pulsions extraordinaires, c'est pour cela que Aïlice est incomprise. Son esprit n'est que rarement rattaché aux contraintes terrestres que son corps lui impose, il voyage en permanence, voletant d'une étoile a une autre avant de se volatiser dans une autre galaxie. Passionnée par les lettres et la philosophie, elle aime découvrir de nouvelles histoires, comprendre en permanence de nouvelles chose, découvrir tout jours un peu plus les vastes terres que la vie étale devant elle.
Fascinée par le beau a l'état pur, elle gambade souvent dans la nature, émerveillée par l'éblouissement saisissant de la magie qui l'entoure.
Si elle a du mal à vivre en société, elle s'épanouie dans la solitude en laissant libre cours à son imagination pour créer toujours plus de "choses" improbables. Toujours prête à croire à l'impossible, elle se moque de l'avis d'autrui, seuls comptent ses rêves et les promesses que lui murmurent les étoiles.
Aïlice est une de ces personnes à l'ame enfantine, trop rêveuse pour être prise au sérieux par le commun des mortels, souvent regardée comme folle et pourtant bien plus perspicace que la plupart des gens. Elle n'est pas sur intelligente, son esprit est simplement ouvert et sa culture générale vaste. Elle s'interroge sur tout et chercher avec assiduité des réponses à ses interrogations. Mal a l'aise dans la société, elle est souvent maladroite et gaffeuse, mais dans sa solitude, elle danse avec agilité au milieu des livres et des arbres.
Si elle peut sembler assez mystérieuse, ne vous arrêtez pas aux apparences. Elle possède peut être en vérité une des personnalités les plus simples à analyser que vous pourriez rencontrer.

C'est compliqué de raconter l'histoire d'Aïlice, parce qu'elle est assez banale. Il ne lui ai rien arrivé de spécialement extraordinaire, mis à part la mort de son père, emporté par la vague des mangemorts - mais il n'est pas rare d'entendre parler d'orphelins de son âge, c'est même plutôt courant. Elle n'a pas non plus de talents particuliers. Elle n'est, au fond, qu'une brique dans le mur.

Aïlice, donc, naquit dans un cottage paisible au large des côtes anglaises, d'une mère née Moldue et d'un père sang-mêlé. Enfant unique, elle grandit dans une joyeuse insouciance, gambadant au sein de la nature avant de rejoindre l'étreinte de sa mère, passant d'une matrice à l'autre, rêvant dans sa solitude d'un monde coloré et innocent qui hantait ses yeux bleus. Son instinct de création se développa et elle créait, émerveillée, des passions sans corps qui dansaient sur la surface blanche du papier. Elle ne fut pas scolarisée avant d'aller a Poudlard. Elle ne sortit pas de son village natal. Elle apprenait seule, allongée sur le plancher vermoulu de la bibliothèque familiale, fascinée par le savoir que les livres lui offraient. Il n'était pas rare que ses parents, rentrant du travail - ils tenaient une échoppe de fruits et légumes, la retrouvaient sautillant au milieux d'un tourbillon enchanté de livres ouverts et éparpillés et de pinceaux de couleur ou bien même assise en tailleur, le regard fasciné par les faibles manifestations de magie qu'elle pouvait produire.

Elle avait 7 ans lorsque son père mourut, achevé par un mangemort alors qu'il faisait des achats sur le chemin de traverse. Ce fut pour Aïlice un drame. C'était la première fois qu'elle était touchée par un événement survenu à l'extérieur de la sphère protectrice dans laquelle elle avait vécu jusqu'alors. Ce fut également une rupture dans sa relation avec sa mère, qui, déprimée, se referma sur elle même, se lamentant et négligeant à la fois sa boutique et sa fille. Cette dernière s'enferme dans son monde intérieur, devenant, peu à peu, muette, ce qui ne posait pas réellement de problèmes étant donné qu'elle n'avait personne à qui parler. Elle se lança dans une quête au savoir, absorbant un nombre impressionnant de connaissances, étant donné son jeune âge. Ainsi en fut il pendant quatre longues années. Imaginez alors son lourd handicap social. Elle n'avait jamais noué de liens d'amitiés et elle ne parlait plus.

Enfin, elle reçut sa lettre d'admission à Poudlard, s'échappant ainsi de sa vie pesante dans le cottage familiale. Repartie sans surprise à Serdaigle, elle eut du mal à trouver sa place, inadaptée qu'elle était pour la vie en société. La présence de ses camarades lui pesait, et si elle n'était pas moquée et rejetée par ceux-ci, elle ne les fréquentait pas énormément. Cependant sa vie a Poudlard lui plu beaucoup les premières années. Plongée dans ses études, elle s'émerveillait des variations de couleurs d'une potion qui bouillonnait doucement, du changement de matière d'une grenouille qui devenait une table, des prémices fumeux de l'avenir dans une boule de cristal et du code secret runique qu'elle devait déchiffrer.

Cependant, l'adolescence arriva bien vite, et avec elle tous les problèmes qu'elle engendre. Ce fut problématique pour Aïlice. Et elle plongea. Ses camarades de Serdaigle la traitait de "fille de mauvaise vie" alors qu'elle "s'amusait", recherchant la satisfaction des sens, la jouissance de l'être. Ses notes chutèrent. Sa mère en fut avertie et ce fut un électrochoc pour elle, provoquant un réveil forcé, l'extirpant de l'apathie dans laquelle la mort de son mari l'avait plongé. Qu'était donc devenue sa fille ? Elle essaya de la reprendre en main, mais se fut une lutte longue et difficile qui prit plusieurs années.

Quand Aïlice revint à la raison, elle redevint la fillette qu'elle avait été mais avec un côté indéniablement plus ouvert sur l'autre. C'est que ce lui avait apprit sa période de décadence. Le sex se vit à deux, boire c'est plus amusant à plusieurs. Cependant, sa réputation était entachée et il lui fut difficile de se faire des amis à Poudlard. La fin de sa scolarité fut un soulagement pour elle. Les sorciers l'ayant mise à part, elle décida de partir à la découverte du monde Moldu et elle s'inscrit en fac de philo. Toujours plongée dans les méandres de son monde intérieur, elle parvint pourtant à une espèce d'équilibre entre ses rêves et la réalité. Acceptée dans sa fac, bien que considérée comme excentrique, elle noua des liens forts et sembla s'épanouir.

Mais la magie est pour un sorcier comme une seconde nature. On ne peut l'oublier, elle se rappelle toujours a nous, murmurant à notre oreille, attirant inexorablement le sorcier vers sa flamme tentatrice. Le manque se fit rapidement ressentir pour Aïlice. Elle revint donc dans le monde sorcier, étudiant les runes anciennes, se passionnant pour ce langage codé dont elle apprenait à dérouler le sens avec minutie.

Et la voila aujourd'hui, tout juste diplômée de son école de runes, prête à enseigner une de ses passions a de jeunes écoliers, espérant enfin pouvoir vivre pleinement.

Prénom : Lisa Marie
Age : 18 ans
Personne sur votre avatar : Lily Cole
Où nous avez vous trouvé ? c'était écrit dans les étoiles je crois
Désolée mais je ne peux mettre de photos avant lundi.