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[Terminée] Olivia Leonor Zabini || The city is in ruins, but there's a flower in the crack of the streets

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Sujet: [Terminée] Olivia Leonor Zabini || The city is in ruins, but there's a flower in the crack of the streets
Dim 3 Jan - 20:56




État Civil


Nom : Zabini
Prénom : Olivia Leonor Giulia
Origines : Sang-mêlé
Date de Naissance : 21 Février 1993
Profession souhaitée : Travaille au département des relations magiques internationales
Diplôme : ASPICs (Notes remarquables : E en Histoire de la Magie, E en Sortilèges, D en SCM).
Ancienne maison : Serpentard



Description


PHYSIQUE
Sa peau d’ébène était foncée. Plus foncée que la moyenne des autres personnes qu’elle côtoyait en Angleterre. Certains la disaient d’ébène. Olivia, elle, la caractérisait par la mienne. Et si ce n’était pas la teinte la plus répandue, si sa peau ne ressemblait pas aux autres, et bien, tant mieux. Elle se fondrait moins dans la masse. Mais, sa peau, c’était la sienne, voilà tout.

On disait d’Olivia Léonor Giulia Zabini qu’elle ressemblait à sa mère. Elle ne trouvait pas cela totalement vrai. Sa mère était obnubilée par l’apparence, par le temps qui passe. Capable de passer des heures dans du sang de jeune vierge pour garantir à son apparence la jouvence éternelle – non, ce dernier détail était faux, mais l’idée était là. Certes, on retrouvait une certaine prestance commune à la mère et à la fille, mais cette prestance, Liv préférait l’appeler assurance. Elle avait de l’assurance, une confiance en elle qu’on lui avait appris à cultiver pour mieux la montrer aux yeux du monde. Son frère ainé, Blaise, cultivait le dédain de l’autre. Olivia le méprisait pour cela.

Cependant, les traits maternels se montraient chez les fils et filles de Mme Zabini : des cheveux et yeux noirs, des lèvres sombres et pleines, un visage ovale aux pommettes hautes, présentant une certaine régularité héritée de la beauté de la mère. Les tailles variaient, cependant. Là où sa mère et Blaise étaient des lignes gracieuses dans leur façon de se tenir et de se déplacer, Liv était plus petite, moins longiligne. On disait de son père qu'il était petit et trapu. La jeune femme avait au moins hérité de certaines de ses caractéristiques physiques.

Si l'on exceptait sa taille, on pouvait facilement être frappé par l'énergie qui se dégageait de la jeune femme. Cette assurance, cette confiance en soi liée à son côté casse-cou la poussait à rarement tenir en place, ce qui contrastait souvent avec son image soignée héritée de sa famille. La faire tenir à une table pour travailler calmement pendant plus d'une heure relevait du miracle, et la jeune fille finissait toujours par laisser sa jambe ou ses mains jouer une mesure connue d'elle seule. Jouer au Quidditch avait été un exutoire. Crapahuter dans des landes désertiques également.

PSYCHOLOGIQUE
En tant que jeune adulte, Olivia passe pour quelqu’un d’assuré en premier lieu. La sang-pur qui sait qu’elle doit faire profil bas mais qui n’y arrive pas totalement. Si elle n’est pas la personne la plus méprisante qui soit (ses frères et sa mères sont bien pires qu’elle), elle juge les personnes et objets autour d’elle et cela se voit sur son visage.

La jeune femme ne parle pas toujours énormément. Elle a tendance à refouler ses sentiments, à les enfouir au plus profond d’elle-même pour ne pas avoir à en parler, à expliciter tout ça. Elle n’est pas très douée avec les mots lorsqu’il s’agit d’elle-même. Ce qui contraste avec l’éloquence dont elle peut faire preuve lorsqu’il s’agit des autres. Avec la froideur qu’elle peut inspirer, par moments, les mauvais jours.

Elle n’est pas la personne qui sourit le plus. Loin de là. Elle sait utiliser la chaleur dans sa voix et l’hypocrisie d’un faux sourire – celui qui ne monte pas jusqu’aux yeux – lorsque la situation l’exige. Mais un réel sourire est beaucoup plus rare. Elle le réserve aux gens qui arrivent à l’amuser, à la faire rire, à la comprendre, de fait. Elle le réserve aux gens qui lui sont proches, à ceux qu’elle aime. C’est un sourire pour assurer son affection, pour rassurer. Il va de pair avec un autre trait de son caractère : sa flèche de volonté lorsqu’il s’agit de protéger ses proches. Elle pourrait devenir une véritable lionne si on s’approchait de sa petite sœur, ou de Leni, avec des mauvaises intentions. Dans ces moments-là, l’assurance glaciale et les menaces (y compris celles allant de pair avec le statut déchoué de sang-pur) seraient la base d’un combat visant à soumettre l’adversaire, jusqu’à ce qu’il reparte la queue entre les jambes. Une lionne en furie.

La jeune femme est en effet quelqu’un qu’on pourrait difficilement traiter de calme. Eleni parvient à la faire tenir en place, mais rares sont ceux qui y arrivent. Cela était sans doute un présage par rapport à ses loisirs et sa volonté de bouger, de voir le monde. Olivia aime bouger. Elle doit bouger. Amatrice de Quidditch, elle peut se dépenser sans compter pour son sport. Cela tempère le feu qu’elle peut avoir en elle, cette envie – ce besoin – de toujours être en activité. Elle est impulsive. Casse-cou, très. Les idées qu’elle propose ne sont pas toujours bonnes, mais elle ne prend pas le temps d’y réfléchir à deux fois avant de se lancer. L’adage « tourne sept fois ta langue dans la bouche avant de parler » ne marche pas avec elle. Sa franchise et son honnêteté, liés à son impulsivité, lui ont parfois valu des situations gênantes ou périlleuses pour sa famille ou sa réputation. Olivia ne sait pas être discrète. Elle aurait aimé, parfois. Mais c’est dur. C’est plus fort qu’elle, quand quelque chose lui déplait, elle se doit de réagir. Et au contraire, lorsque quelque chose lui plait, rien ne peut l’empêcher de courir après, le plus vite possible.

Les aspirations de la jeune femme ne sont pas encore bien définies. Cependant, elle connait quand même quelques choses sur elle-même. Elle sait sa passion pour les voyages, connait son intérêt pour les civilisations magiques autres. Elle aimerait travailler à approfondir ses connaissances, mais les voyages sont devenus un luxe et son boulot au Ministère l’occupe trop à son goût – et surtout, l’occupe pour malheureusement pas grand-chose. Son ambition la pousserait soit à tout plaquer pour aller voir du côté du salon de thé qu’elle adore à Pré-au-Lard (celui avec toutes les babioles et livres dénichés tout autour du monde). Son ambition la pousse également à vouloir monter en grade dans son Département au Ministère, pour pouvoir voyager et apprendre d’autres choses. Son ambition voudrait qu’elle puisse s’épanouir, mais elle ne voit pas encore très bien comment. Alors, dans le doute, elle continue à aller boire des thés à Pré-au-Lard en attendant d’avoir une illumination. Et là, son impulsivité prendra sans doute le relais.



Votre Histoire



L'ENFANCE
Olivia Léonor Giulia Zabini était une sang-pur. Du moins, c’est ce que sa famille s’échinait à faire croire au reste du monde. Chez les Zabini, on ne fricotait pas avec les castes inférieures. Du moins, c'est ce qu'on s'échinait à faire croire au reste du monde.

La jeune fille a toujours été présentée comme étant avant tout la fille de sa mère, Giulia Zabini, sorcière d’origine italienne. Sang pur, bien évidemment. Et puis, éventuellement, elle était la fille de Gaspard Woodhill, un riche commerçant… Lui aussi sang-pur. Gaspard était, de manière fort convenante, l’héritier d’une fortune liée au textile. L’équivalent sorcier de la Route de la Soie moldue n’avait aucun secret pour lui, et, lorsqu’il rencontra la belle Giulia, il tomba amoureux. La jeune sang-pur venait de perdre son troisième mari, lui-même remplaçant du père de son fils Blaise. Quel hasard !
Le nouveau couple se maria quelques mois après, et Olivia vit le jour peu après. Et, moins d’un an après sa naissance, le jeune père cassa sa pipe. On le retrouva mort sous l’escalier, le teint violacé et la bave aux lèvres. Quel hasard ! On avait d’ailleurs trouvé quelques similitudes avec la mort du père de Blaise sur son lieu de travail : mêmes détails, excepté la couleur de l’épiderme plus verdâtre que violette. Quel hasard !
Lorsqu’Olivia fêta ses un ans, un nouveau beau-père applaudit aux côtés de sa mère lorsqu’elle souffla ses bougies.

**

La jeune fille grandit couvée par sa mère. Au fond, c’était elle qui portait la culotte, dans la famille. Elle était la personne qui gérait tout, à un point où le cerveau et l’ambition surpassaient parfois l’affection et le besoin d’une présence maternelle aimante, celle-là même que chaque jeune enfant peut ressentir pendant ses premières années. Les beaux-pères se succédant, la nouvelle génération de Zabini apprit rapidement à essayer de compter les uns sur les autres. Il était implicite qu’on ne comptait pas pour les hommes, ou plutôt que l’amour des hommes ne comptaient que peu pour Giulia. Que s’attacher ne servait à rien, puisqu’au final leur mère contrôlait tout, et qu’elle décidait quand il était temps de… passer à autre chose. Rien n’était dit, on n’en parlait jamais dans le manoir familial. La famille était disloquée mais paradoxalement, les enfants tentaient de rester soudés malgré le fait d’avoir des pères différents. Il fallait faire front devant le reste du monde, aux yeux duquel ils étaient la respectable et ancienne famille de sang-pur Zabini. Tentaient.

Cependant, certains différents apparurent bien rapidement : certaines valeurs différaient, les points de repères masculins auxquels les enfants se raccrochaient tant bien que mal, plus ou moins, n’étaient pas les mêmes. A titre d’exemple, le fils ainé s’attacha au Sixième. Il s’agissait du père d’Aurora, un sang-pur renfermé sur lui-même. Blaise réussit par on-ne-sait-trop quel miracle à rentrer dans sa coquille. Il s’avéra bien vite que cette impression de renfermé cachait un dédain de la race sorcière dans toute sa diversité. Sixième considérait qu’une hiérarchie du sang devrait être mise en place, qu’il ne servait à rien d’obliger l’élite sorcière à côtoyer le commun des mortels. Que l’élite devrait régner, puisqu’elle était la seule légitime. Blaise devint plus mature, mais prit ses propos pour acquis. Il rentrait en troisième année. Olivia avait deux ans.

Le printemps de ses cinq ans à elle fut cependant marqué dans ses esprits. Le directeur de Poudlard était mort l’année passée, et si cela ne lui disait rien, elle comprit qu’il s’était passé quelque chose de grave lorsque subitement, sa mère emmena les plus jeunes en Italie pour une longue année. La petite fille qu’était Olivia apprit la langue, cherchait à comprendre les traits angoissés de sa mère. On lui disait qu’en Angleterre, ce n’était pas beau, il y avait la guerre. Que ce n’était pas facile. Qu’on y retournerait peut-être, plus tard, quand les choses se seront calmées. Ou peut-être pas. On verra ça plus tard, retourne jouer s’il-te-plait. Mais, Maman, où est Blaise ?

Retourne jouer, Olivia.

**

Finalement, la famille resta deux ans en Italie, avant de se décider à revenir en Angleterre. De ce séjour, Olivia garda des longues heures de solitudes égayées par ses cousines italiennes. De l’inquiétude, reflet de celle visible sur les traits de sa mère et de son nouveau beau-père italien. Mais la vie reprit son cours. Dans les ruines. Difficilement. Le luxe n’existait que de moins en moins, les armoiries Zabini se firent moins présentes.

**

Plus qu’un an avant qu’Olivia ne puisse quitter le domicile familial. Depuis que sa magie s’était déclarée en Italie, elle avait hâte de faire comme ses deux grands frères et de partir pour la prestigieuse école de magie. Hâte d’apprendre des choses, hâte de perpétuer la tradition familiale en intégrant Serpentard, en intégrant l’équipe de Quidditch. Hâte de quitter la maison. C’était l’époque de Neuvième.

Oh, il n’était pas méchant, non. Il était seulement d’une froideur sans nom à son égard, se répugnait d’être dans la même pièce qu’Olivia ou Charlie, son grand frère né du mariage de Troisième… Mais il n’était pas méchant avec eux. Cependant, à force de s’entendre répéter qu’ils étaient membres d’une famille de sang-pur et qu’il fallait qu’ils se comportent et agissent et pensent et parlent comme tels, même s’ils n’en avaient plus les moyens, Olivia commença à se questionner. Toutes les familles étaient-elles éduquées de cette manière ? Qu’est-ce que ça allait donner, à Poudlard ? Si tout le monde était aussi rigide et froid que Blaise, qu’est-ce que ça devait donner, dans la salle commune de Serpentard ?

**

Quelques semaines avant sa rentrée à Poudlard, la jeune sorcière entendit une énième conversation entre Blaise et Neuvième en passant devant la porte du bureau de son beau-père, entrouverte. « … Et Olivia et Charlie n’ont pas la même lignée que toi, ils ne perpétreront pas de sang pur, pas comme toi, c’est pour ça que je te somme de rester cordial devant d’autres, mais parmi vous, vous n’êtes pas égaux … »
Elle recula précipitamment. Elevée dans une famille où le prestige et les apparences avaient une certaine importance, elle savait très bien de quoi il s’agissait. Vous n’êtes pas égaux. Olivia eut l’impression que sa cage thoracique était soudainement devenue trop petite pour elle. Ils ne perpétreront pas de sang pur. Elle dut s’appuyer sur le buffet en bois du salon fort heureusement désert à cette heure-ci pour se maintenir debout. Ils ne perpétreront pas de sang pur. Ils ne perpétreront pas de sang pur. Cette phrase tournait en boucle dans sa tête. Se pourrait-il que… ? Et Charlie, était-il au courant ? Oh, par Merlin.

POUDLARD


Comme prévu, la jeune sorcière se retrouva à Serpentard. Le Choixpeau lui disait pourtant qu’elle possédait certains traits dignes d’une Serdaigle, mais Olivia avait à cœur les intérêts de la famille. Oh, il n’hésita pas longtemps. L’assurance que la petite possédait, son ambition et les moyens dont elle était parfois capable pour obtenir ce qu’elle voulait la prédestinaient à cette maison. Elle l’avait toujours su. Olivia se leva et alla rejoindra la table des Serpentard en souriant. Lorsqu’elle croisa le regard de son grand frère, celui-ci ne lui adressa qu’un léger signe de tête. Elle lui répondit par un sourire resplendissant et parfaitement hypocrite en passant devant lui sans ralentir, et s’arrêta avec le reste de ses camarades de première année, les évaluant du regard. Cherchant ses futurs acolytes. Les personnes qu’elle se devait, ou plutôt, qu’elle devait à la famille, de fréquenter.

**

Le début de la scolarité de la jeune sorcière se déroula sans souci particulier. Bien intégrée dans sa maison, elle apprit rapidement à marcher dans les empreintes de ses deux grands frères pour se faire respecter. Cependant, là où ces deux derniers se montraient hautains, elle savait, grâce à son énergie constante et le sourire qu'elle pouvait plaquer sur son visage aux moments opportuns, se faire bien voir par les autres élèves. Se faire apprécier de certains, même. Elle n'était pas la plus populaire, mais elle savait où elle allait, et la raison pour laquelle elle y allait. Pour certaines personnes, cela représentait quelque chose d'attirant. Pour les professeurs, c’était un bon point lorsqu’elle ne s’agitait pas trop sur sa chaise en plein cours. Mais la jeune sorcière se contentait de ce qu'elle avait, de ses amis, du Quidditch, des connaissances abordées en cours, qu'elle saurait mettre à profit un jour, plus tard. Pas maintenant, pas encore. Elle errait parfois à la bibliothèque pour lire des livres sur des sujets qui l'intéressaient. Elle ne faisait aucun effort pour ces quelques matières qu'elle ne pouvait pas encadrer. Elle n'arrivait à rien en potions. Mais ce n’était pas ce qui l'intéressait. Elle aimait l'histoire de la magie, elle aimait comprendre le monde dans lequel elle vivait, et surtout, elle aimait imaginer et comprendre les personnes qui ne vivaient pas de la même manière qu'eux. Elle appréciait les différentes sortes de magie et méprisait la divination et toutes ces sottises qui étaient personnifiées par feus-Trelawney et Dumbledore.

**

« Et toi, ta baguette, c’est quoi ? » La quatrième année leva les yeux de son livre et foudroya du regard son interlocutrice, qui parut ne pas s’en soucier et continuait à la regarder avec un sourire avenant. « Oh, allez, tu me l’as jamais dit. Ou alors j’ai dû oublier, c’est possible aussi. Bref, quoi qu’il en soit, dis-le moi ! Il y a un hors-série de Sorcière Hebdo consacré aux bois et aux baguettes ce mois-ci, ma mère me l’a envoyé par hibou, et on pourrait … » Olivia soupira. Sarah était bien aimable, mais ce soir, elle voulait juste se détendre après la journée de cours. La salle commune de Serpentard était un lieu qu’elle adorait, chargé d’histoire, qui comportait les marques de la bataille ayant fait rage une dizaine d’années auparavant, mais la présence constante de bavardages l’irritait lorsqu’elle souhaitait se retrouver en tête à tête avec elle-même. Or, actuellement, les deux solutions qui s’offraient à elle était de répondre à Sarah en espérant qu’elle comprenne qu’elle voulait être seule, ou bien de partir. Mais il était bientôt l’heure du repas, elle n’aurait jamais le temps de sortir dehors, et le reste de sa chambrée squattait le dortoir. Olivia soupira et se résigna à lui répondre. « Houx, crin de licorne. Satisfaite ? » Sa voix était plus dure que prévu. Tant pis. Elle croisa le regard de sa camarade. Encore une fois, Sarah ne s’était pas offusquée. Pour une Serpentard, elle avait des traits de caractère dignes d’une Poufsouffle, songea la jeune Zabini avec exaspération. « Ooooh,  une baguette fidèle, tu as de la chance, j’ai un cheveu de vélane dans la mienne ! » Who cares ? Olivia pinça les lèvres, les yeux déjà rivés sur sa lecture tandis que Sarah poursuivait. « … Et puis, avec du bois de houx, ne te marie jamais avec un sorcier possédant une baguette en chêne. Enfin, tu dois connaitre l’expression. Oh, Caleb ? C’est quoi le bois de ta baguette ? ». La jeune fille avait déjà apostrophé le cinquième année qui passait près d’elles. Par pur curiosité, Olivia releva les yeux pour observer l’expression du sorcier, un brin moqueuse. Lorsqu’elle croisa son regard, il détourna le sien et Sarah, investigatrice et wanna-be Cupidon malgré elle, en tira les pires conclusions possibles.

Cinq minutes et un Caleb parti plus tard, la jeune blondinette se retourna vers Olivia « Oh, Liv, il faut qu’on parle… » Par pitié, tout mais pas ça. « Pas intéressée. » « Mais… Je n’ai pas rêvé, non ? » « Pas intéressée. » Un silence cueillit ses paroles, enfin. Elle allait enfin pouvoir recommencer à lire. « Si tu pouvais arrêter de me fixer comme ça, ça serait chouette. » « Non, Liv, enfin, c’est une question que je me pose souvent avec toi. Explique-moi pourquoi, à chaque fois qu’on parle de garçons tu te détournes comme ça. A croire qu’ils sont une espèce étrangère et que tu ne veux absolument pas avoir de contacts avec eux… » Olivia referma son livre d’un coup sec et se redressa, observant pour la première fois de l’échange Sarah dans ses yeux. Lorsqu’elle parla, sa voix était étrangement plus posée et calme. Plus menaçante aussi. « Sarah, j’ai grandi avec un grand frère, je fais partie de l’équipe de Quidditch, qui est mixte, je te rappelle au cas où. Je fais équipe avec Connor en potions, avec Sean pour les exposés en Histoire de la Magie. Je n’ai pas. Peur. Des. Garçons. C’est stupide. C’est pas la première fois que tu sors un truc du genre. Arrête de sortir des bêtises pareilles où je vais commencer à m’interroger sur tes motivations quand tu es venue faire amie-amie avec moi d’un coup. » Elle ferma les yeux un moment, se reprit. « Je n’arrive juste pas à comprendre l’intérêt constant que vous pouvez leur trouver. C’est tout. Maintenant excuse-moi, j’aimerais au moins finir ce chapitre avant de manger. »
L’été de sa cinquième année, la jeune femme se rapprocha de certains vieux amis de la famille éparpillés aux quatre coins du monde. Leur posa des questions, interrogea la possibilité de venir les visiter, par pure curiosité, par envie de partir, de découvrir le monde. De voir autre chose. Et elle partit. Son séjour en Italie cet été-là débloqua quelque chose en elle. Elle s'y était enfin trouvée. Finies, toutes ces questions sur qui elle était. Oh, que les gens y étaient libérés, là-bas. Que les sorcières étaient belles, là-bas. Olivia avait découvert de nombreuses vérités sur elle-même, sur ses amours, sur ses joies et ses tristesses, sur son caractère enflammé parfois, sur ses impulsions et ses pulsions.

**

Septième année. Année décisive. L’année où elle tomba amoureuse, l’année où elle décida de partir, l’année où elle renonça pour de bon à faire plaisir à sa famille. L’année où elle se fit plaisir. Où elle décida de vivre pour elle, enfin. Et Eleni, Leni, sa Leni, fut un élément déclencheur dans cette histoire. Olivia contrastait tellement avec cette Poufsouffle enjouée, bavarde, toujours gentille, affreusement attirante. Et tellement plus.
La réalisation de ses sentiments provoqua, pendant un temps, une tempête incessante sous le crâne de Liv. Sa fierté et son envie de rester en contrôle de sa vie ne faisaient pas bon ménage avec son impulsivité et sa capacité à… Disons, à se perdre dans l’instant. Et avec Leni, elle passait son temps à ça. Se perdre. Parler normalement, comme à une amie, presque. Et puis sentir un regard trop prolongé, un effleurement de trop, un détail de rien du tout qui l’amenait à soudainement prendre le poignet de la jolie blonde pour trouver un coin plus calme afin de la couvrir de baisers. C’était parfois tellement plus facile que de parler de ce qu’elle ressentait.

Leur relation se calma au bout d’un moment, devint plus assurée. Eleni n’était pas la personne la plus facile à vivre. Mais Olivia n’en avait cure. Elle aimait la manière dont Leni la regardait. Elle se sentait aimée, et elle souhaitait à chacun de ressentir cela. Elle aimait cette petite fossette lorsqu’elle la faisait rire. Elle aimait la serrer tout contre elle et respirer l’odeur de ses cheveux blonds. Elle aimait la réaction de la Poufsouffle face à ses idées parfois saugrenues, souvent spontanées. Elle aimait la manière dont elle utilisait ses mains pour accentuer ses propos. Elle aimait la jeune femme lorsqu’elle peinait à se lever, lorsqu’elle ne souriait pas. Lorsque ses sanglots la faisaient hoqueter. Elle détestait ne pas réussir à la faire sourire. Elle détestait le fait de ne pas pouvoir la rejoindre le soir, dans la Salle Commune de Poufsouffle. Elle détestait ce fait encore plus lorsqu’elle savait que sa belle n’allait pas bien. On pouvait traiter Olivia de protectrice. Elle ne l’était que lorsqu’il s’agissait de personnes qu’elle adorait. Et elle adorait Leni de tout son être.


APRES POUDLARD

La relation entre Eleni et Olivia perdura après l'école. La Serpentard lui proposa, subitement, de partir à l’étranger. La Poufsouffle savait bien évidemment l’intérêt que la jeune femme portait aux autres civilisations sorcières. Et elle connaissait la spontanéité de Liv. Elles partirent à la fin de l’année scolaire, et crapahutèrent pendant presque un an dans les différentes parties du monde, à la découverte des différentes sociétés, des différentes magies. Olivia mit à l’épreuve sa capacité d’organisation, les connaissances qu’elle pouvait avoir dans les différentes parties du Monde.

Cependant, au bout d’un an de richesses et d’aventures incroyables que la Serpentard ne pensait pas vivre, et encore moins avec son adorée à ses côtés, tout cela s’arrêta. En Australie, Eleni demanda à rentrer. La fatigue, la maison, l’Angleterre lui manquait. C'est à cet instant précis que le coeur d'Olivia s’écartela. Je veux rentrer, Liv. Déchirée entre le désir de rester avec elle, même si les choses étaient devenues différentes, et celle de continuer ce qui lui paraissait vital, à cet instant précis.

D'accord.

Elle continua. Eleni comprit – bien sûr qu’elle comprenait, personne ne la comprenait mieux que la belle Poufsouffle. Mais quand Olivia la vit partir par Portoloin, elle sût que cette aventure ne serait plus la même.

Neuf mois après, elle écourta son séjour en Nouvelle-Calédonie et rentra à Londres. Ce n'était plus la même chose. Autant revenir. Sa famille ne lui avait pas manqué. Le fait de revenir habiter à la maison lui donna l’impression d’avoir retrouvé des chaînes qu’elle avait brisé. Sa mère lui demanda de se choisir une voie respectable pour avoir une carrière et se poser enfin, tu vas pas partir dans ces milieux loin de tout pour le reste de ta vie, tu n'es pas une ermite, voyons. Olivia serrait les dents et tentait d'ignorer ses chaînes. Elle n’était pas comme ses frères, aptes et heureux de leur travail et de leurs responsabilités. Grâce aux anciennes connexions de la famille, on lui proposa un petit travail au Ministère, au département des Affaires Internationales, que sa mère la poussa à accepter : elle qui aimait voyager, ça ne pourrait que lui être bénéfique. Sans compter le prestige que cela donnerait à la famille si elle montait en grade. Même après tant d'années, la Veuve Noire ne comprenait pas que les familles de sang-pur se devaient de faire profil bas. Après tout, la famille Zabini avait elle-même déménagé d’un magnifique manoir à une maison à deux étages. L’argent manquait. Mais, selon elle, seules les apparences comptaient.
Olivia pensait qu’elle allait tous les ruiner.

Son travail au Ministère n’était pas passionnant : son statut n’avait aucun prestige, aucune visibilité, mais tant mieux. La jeune femme s’occupait de la paperasse, faisait des remplacements, servait le café lors de ses heures de service les plus désagréables. Elle ne pouvait pas dire qu’elle aimait ça. Son ambition se sentait bridée. Elle avait bien pensé à jouer dans une équipe de Quidditch amateur, mais ils s’étaient avérés racistes et anti-sang-purs. Si Olivia n’en était pas une et le savait très bien, si elle s’était détachée des visions de sa famille, elle n’allait pas non plus les trahir. Elle serra les lèvres et se détourna, la tête haute. Tant pis. Elle allait trouver une autre occupation. Et peut-être qu’un jour prochain elle découvrira ce qu’elle voulait faire de sa vie.



Hors RP


Prénom : Lo’
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Personne sur votre avatar : Aja Naomi King
Où nous avez vous trouvé ? Une certaine admin rousse me rabat les oreilles (non)(c'est même pas très vrai en plus...) de ce forum depuis sa création (date approximative). Smile



Dernière édition par Olivia L. Zabini le Mar 12 Jan - 11:01, édité 18 fois
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Sujet: Re: [Terminée] Olivia Leonor Zabini || The city is in ruins, but there's a flower in the crack of the streets
Dim 3 Jan - 21:00
Bienvenue à toi !

J'espère que tu te plairas parmi nous Smile
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Sujet: Re: [Terminée] Olivia Leonor Zabini || The city is in ruins, but there's a flower in the crack of the streets
Dim 3 Jan - 22:05
Merci! 

Je pense attendre demain pour m'attaquer réellement à la lecture et à la création du corps de l'histoire (entre les infos sur les Zabini et les relations pré-existantes liées au statut de scéna, mine de rien, il y a de quoi faire!)... 

Ne m'en voulez pas si ça prend un peu de temps! hiding02
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Sujet: Re: [Terminée] Olivia Leonor Zabini || The city is in ruins, but there's a flower in the crack of the streets
Dim 3 Jan - 22:43
Ma Looooooooooo' ! ♥

Je suis trop contente de te voir ici, ça fait ultra plaisir !
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Sujet: Re: [Terminée] Olivia Leonor Zabini || The city is in ruins, but there's a flower in the crack of the streets
Dim 3 Jan - 23:01
AZERETDQEIOFHBEIRNPOF¨Hezibyf hpzrenjo^f,prozuGBINRJ!!!

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youhou01 star01 lama01 dancing04 dancing03 chatpotté02 hahahaha01 kissing01 force01 Pitié yihaa glitters kyaaa pony01 rainbow01 Cheeleader01 happybounce01 naoon01 highfive01 panic01 pc01 hug02 jumping02 shakinghands01 slurp02 muchlove01 panic02 panic02 panic02 kyaaa01 kyah plzplzplz02 gnihihi mycookie grouphug01 gnihi01

Je suis encore un peu en état de choc là alors... Pitié Pitié Pitié Pitié Pitié Pitié Pitié Pitié Pitié
Bonsoir Pitié Pitié Pitié Pitié Bienvenue Pitié Pitié Pitié Pitié Pitié  Tu es absolument magnifique Pitié Pitié Pitié Je t'aime d'amour Pitié Pitié Pitié
J'ai ultra méga super hâte de lire ta fiche t'as même pas idée ! Je vais d'ailleurs aller squater la CB au lieu de faire des choses plus utiles pour te le dire en live Pitié Pitié
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Sujet: Re: [Terminée] Olivia Leonor Zabini || The city is in ruins, but there's a flower in the crack of the streets
Lun 4 Jan - 0:16
Viiiic!  shakinghands01
J'espère rester (mais oui mais oui, voyons!), j'ai hâte de commencer en tous cas, Liv a du potentiel!

Aaah, Leni, ma belle et adorée!  Pitié
Que d'amour, alors que je n'ai même pas commencé?! (et j'ai à peine la pression du coup. Bon. Bien. J'espère que tu aimeras la manière dont je vois Olivia, et hésite pas à me dire s'il y a des trucs qui sont pas exacts!)  hug02
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Sujet: Re: [Terminée] Olivia Leonor Zabini || The city is in ruins, but there's a flower in the crack of the streets
Lun 4 Jan - 8:04
Eleni je crois que tu en as oublié des smiley u.u
Bienvenue ici ^^
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Sujet: Re: [Terminée] Olivia Leonor Zabini || The city is in ruins, but there's a flower in the crack of the streets
Lun 4 Jan - 18:11
Bienvenue sur le forum Smile Contente de voir le Ministère s'ouvrir ! Smile

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Sujet: Re: [Terminée] Olivia Leonor Zabini || The city is in ruins, but there's a flower in the crack of the streets
Ven 8 Jan - 10:34
Bienvenue
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Sujet: Re: [Terminée] Olivia Leonor Zabini || The city is in ruins, but there's a flower in the crack of the streets
Ven 8 Jan - 12:48
Bienvenue !! Je suis contente pour Eleni que tu dis choisi ce perso ! glitters
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Sujet: Re: [Terminée] Olivia Leonor Zabini || The city is in ruins, but there's a flower in the crack of the streets
Ven 8 Jan - 15:07
Bienvenue!
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Sujet: Re: [Terminée] Olivia Leonor Zabini || The city is in ruins, but there's a flower in the crack of the streets
Ven 8 Jan - 15:31
Merci à tous! Smile
Ouii, il faut bien que le monde des adultes s'élargisse un peu, haha.
Quant à Eleni, j'espère qu'elle voudra bien de moi quand la fiche sera terminée. J'ai pas fini encore, c'est plus long que prévu... hiding02
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Sujet: Re: [Terminée] Olivia Leonor Zabini || The city is in ruins, but there's a flower in the crack of the streets
Mar 12 Jan - 11:01
Double-post, mais j'ai terminé ma fiche, ça y'est! Very Happy

L'histoire et l'appropriation du perso ont été gentiment approuvés par Eleni, merci à elle! Pitié
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Sujet: Re: [Terminée] Olivia Leonor Zabini || The city is in ruins, but there's a flower in the crack of the streets
Jeu 14 Jan - 13:00





“Le peuple donne les forces, et le gouvernement les lumières.” Rivarol






Félicitations ! Nous sommes ravies de vous accueillir au sein des employés du ministère !

Mais avant de commencer à jouer, n'oubliez pas de faire un passage ICI et LA. Pendant ce temps, nous nous occupons de vous donner les accès à votre département.

Etre employé au ministère de la magie comporte certaines responsabilités, c'est pourquoi nous vous demandons beaucoup de sérieux dans votre travail. Nous ne doutons pas que vous relèverez le défi haut la main et saurez vous montrer professionnel et consciencieux pour veiller sur les sorciers du Royaume-Unis !

Trêve de bavardage, il est temps pour vous d'aller rejoindre votre bureau et de vous mettre au travail !


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Sujet: Re: [Terminée] Olivia Leonor Zabini || The city is in ruins, but there's a flower in the crack of the streets
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[Terminée] Olivia Leonor Zabini || The city is in ruins, but there's a flower in the crack of the streets

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