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Astoria - The story teller

Axel McCarthy
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Sujet: Astoria - The story teller
Mer 19 Avr - 16:49

The Story Teller
Axel McCarthy & Astoria Malefoy
La rentrée était arrivée et avec elle son lot de problème. Non pas que le fait d’être professeur me dérangeait complètement, mais à vrai dire on ne pouvait pas dire que j’avais choisit la meilleure année pour le devenir. Et encore, en y réfléchissant bien, c’était surement le meilleur choix que j’avais fait de ma vie. Elliot l’avait très bien pris à sa manière, ne trouvant pas ça trop inconvenant de ma part que de devenir encore plus présent dans sa vie, quand il connaissait la vie que j’avais passé en solitaire la plupart de mon existence, bien que je veille toujours avec soin sur lui depuis qu’on m’en avait confié la garde. Je savais que tout comme moi, il aimait voyager et je lui avais bien promis que malgré le fait que je devienne sédentaire à l’année, rien ne pourrait m’empêcher de continuer à nous aventurer ailleurs quand l’occasion se présenterait. Toutefois quand l’été avait commencer à perdre de ses jours, il m’avait quitté pendant quelques jours, alors que je m’occupais à Pré-au-lard, continuant à écrire mon livre concernant les aventures de mon passé, les méandres de la divination, que j’espérait pouvoir faire éditer un jour, même s’il s’agissait bien plus de ne pas perdre le fil de tout ce que j’avais appris. C’était là que les choses avaient réellement commencer, enfin pas vraiment, mais ça n’aidait en rien sur la rentrée. Je l’avais aperçu à la table des gryffondor, croyant tout simplement à un mirage quand les délégations des autres écoles avaient finalement accaparé toute mon attention, une intuition me soufflant que ça n’allait pas être une année aussi calme que je l’aurais pensé et je ne devais pas être le seul à le penser, alors qu’au fond mes intuitions se révélaient que trop souvent vraies. Et c’était des plus inquiétant, me demandant si Elliot allait mettre son nom, lui qui était en âge de le faire, me questionnant sur le fait que l’un des champions soient quelqu’un que je puisse connaitre depuis le jardin d’enfant, alors que le souvenir de son visage continuait à bercer mes pensées régulièrement. J’avais commencé mes cours, observant les élèves plus ou moins attentif, ayant pris la décision de tous les réunir en un seul cours pour en apprendre davantage sur les uns et les autres, leur croyance et ce qui les animait pour le cours de divination. Certains étaient bine plus là par dépit qu’autre chose, mais ça ne faisait pas grand-chose. J’avais remarqué également miss Macnair, dont le don était similaire au mien espérant pouvoir lui apporter autant mon savoir que possible. Oui, depuis la rentrée, on ne pouvait pas dire que mes pensées ne cessaient de se faire multiples, les questionnements en perditions, les interrogations trop vives à mon esprit pour que je ne puisse les occulté.

En temps normal, j’aurais surement fui, pris la route loin de toute chose, essayant d’oublier ce que je pensais, ce que j’imaginais, mais le fait de prendre le poste de divination m’engageait à ne pas partir trop loin, malgré la vitesse de ma roulotte, je ne pouvais pas me le permettre. J’aimais enseigner, c’était un fait. J’aimais écouter et transmettre ce que j’avais appris, mais me libérer la tête était une chose que je ne pouvais pas faire en classe. Le week-end arrivant, j’avais terminé mes obligations, avant de finalement me diriger vers l’extérieur de l’établissement, transplanant quand j’avais eu la permission, pour me retrouver devant un manoir que je connaissais bien. Il n’avait pas réellement changé depuis ma dernière visite qui me semblait bien loin malgré moi, supposant que ni Drago, ni même Scorpius ne seraient à la maison, bien que je doute pour le mari de ma chère amie. J’avais lu les journaux, comme tout le monde, me tenant informer de ce qu’il s’était passé et je regrettais de ne pas avoir été présent à ce moment-là. J’étais loin, beaucoup trop loin pour pouvoir revenir dans la minute, ne sachant si mon aide aurait été d’une grande utilité, malgré les lettres que j’avais pu envoyer à Astoria, le soutien minime, selon certains, mais qui j’espérais lui ferait comprendre que malgré tout j’étais là, si elle en avait besoin. Je ne doutais pas qu’elle ait réussit à s’en sortir, surement aider des gens qu’elle connaissait, priant pour que sa santé n’en ait pas pris un coup davantage alors que je restais un instant devant les grilles de la propriété. Arriver à l’improviste n’était pas chose aisé, clairement pas, et elle aurait eu toutes les raisons de me faire sortir par la force. Un léger sourire vint germer sur mes lèvres, avant que je me décide sentant le lien magique qui entourait les grilles du jardin, me laisser discrètement entrer. J’avançais dans l’aller, observant les jardins lumineux sous le joug du soleil du mois de septembre, avant de finalement arriver à la porte d’entrée. Trop longtemps, trop de temps, mais le temps était ce qu’il était. Joueur, je ne le savais trop bien, incontrôlable, j’en avais fait les frais et parfois bien trop court pour agir. La porte s’ouvrit une fois que j’eus toquer, un elfe de maison venant s’inviter devant moi, une créature à laquelle j’avais dû résister de poser trente six mille questions la première fois que je l’avais vu. Ils avaient heureusement pour moi une bonne mémoire, me laissant entrer, me demandant ma veste, alors que je lui assurais que je la gardais avec moi.

Bloqué dans le hall, attendant qu’il informe la maitresse des lieux de ma venue, j’observais la décoration du manoir. Jamais en étant adolescent je n’aurais pensé venir dans le manoir des Malefoy, que j’avais vu de loin durant ma scolarité, sans que je ne lui adresse jamais la parole. De part mon sang, qu’on jugeait impur, ce n’était pas surprenant. Mais il avait suffi d’une main tendue, d’une prémonition intempestive de ma part pour que seize ans plus tard, je puisse venir visiter Astoria sans être inquiéter. Cette dernière arriva finalement, me laissant échapper un sourire. «  Bonjour Astoria.  » Oui, bonjour, pas de salut, alors que j’observais mon amie qui semblait rayonnante malgré la faiblesse dont je connaissais l’origine. Je l’observais un instant et avant même qu’elle ne put reprendre la parole, mes mots se laissèrent transparaitre dans ma bouche. Comme toujours. «  Avant que tu me demande où j’étais pendant que ton mari était en prison et pourquoi je ne suis pas venus … j’étais en Egypte. Enfin une partie du temps … et je n’ai pas du tout d’excuses à te donner. Je m’en veux, je suis désolé, j’aurais aimé être là. Et j’espère que tu as reçu mes lettres … » Panique, quand tu nous prends. J’avais pourtant penser que la revoir me ferait bien plus rayonné qu’autre chose, mais il fallait bien que je l’avoue à moi-même, la culpabilité était tenace. «  Et je te remercierais jamais assez d’avoir gardé Elliot, quand je ne le pouvais pas cet été, j’espère qu’il n’a pas fait trop de bêtises. »  JE continuais de m’embrouillait, déblatérant sans pouvoir m’arrêter. Je fouillais un instant mes poche, avant de sortir un pochon de soie de l’une d’entre elle. «  Je t’ai ramené un cadeau. Rien de maudit, je te rassure, c’est une bracelet qui de ce qu’on m’a dit apaise les esprits, même si je n’ai senti aucune magie dedans, je pense qu’on m’a arnaqué, au moins il est joli. » rajoutais-je, non sans tendre l’objet en direction d’Astoria. «  Sinon, ça va ?  » finis-je par demander. Clairement, on avait fait mieux comme retrouvailles et comme conversation, mais j’espérais sincèrement qu’elle ne m’en voudrait pas, qu’elle m’accueillerait comme elle l’avait toujours fait et que nous pourrions discuter comme nous l’avions si souvent fait auparavant.


electricbird.


Dernière édition par Axel McCarthy le Mar 2 Mai - 19:19, édité 1 fois
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Sujet: Re: Astoria - The story teller
Mar 2 Mai - 0:23


Début septembre 2022 ~ Demeure Malefoy – Salisbury – Hors-Londres – Angleterre
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Aujourd’hui, tu étais de repos. Il faut dire que depuis que tu avais négocié ton temps de travail. Depuis l’année passée, tes crises étaient plus importantes, plus régulières et surtout plus douloureuses avec le temps. Tu le savais, tu le sentais, tu connais ton corps et tu sais qu’il prend une claque à chacune des crises. Du coup, tu trouves ce repos salvateur face à ton organisme qui est fatigué. Tu pensais dormir un peu bien que le soleil soit bien levé. Malheureusement, tu as tellement l’habitude de te lever de bonne heure que tu ne parviens pas à te rendormir. Et surtout, le lit est froid. Drago est absent, parti tôt à son stage. Tu te décides finalement à te lever et à être présentable. Une bonne douche, une tenue et un peu de maquillage feront très bien l’affaire. De toute façon, tu n’attends normalement personne. Mais il peut arriver que tu reçois de la visite inattendue. La rentrée est vite arrivée et ton fils a déjà repris la route pour Poudlard. Depuis peu, tu avais appris l’identité du nouveau professeur de Sortilèges et cela t’avait fait rire. Tu n’aurais jamais crû que ton ami auteur aurait décidé d’abandonner toute sa vie en Allemagne pour revenir au Royaume-Uni et qui plus est pour enseigner. Bien sûr, tu as toujours ses livres dans ta bibliothèque et même si certains de tes livres peuvent être ringards, tu aimes les relire de temps en temps. C’est d’ailleurs livre à la main dans la bibliothèque se trouvant à l’étage que ton elfe de maison vient t’avertir de la présence d’un invité. Et cet invité s’avère être une personne qui voyage énormément et qui a toujours pris le temps de m’envoyer des hiboux à travers ses péripéties. D’ailleurs, tu avais sa dernière lettre sur ton bureau et la lettre que tu voulais lui faire parvenir était quasiment prête. C’est donc là une bonne surprise.

Tu montres un sourire lorsqu’on t’annonce l’identité de la personne qui t’attend à l’étage en dessous. Souriante, tu demandes à Tiksy de préparer du thé. Restant quelques secondes seule, tu te replonges quelques minutes dans ton livre, histoire de finir ton chapitre. Puis, tu places le marque-page avant de refermer le livre avec une grande douceur. Puis, tu te lèves et tu viens replacer ce dernier à ta table de nuit. Puis, tu quittes ta chambre et tu marches en direction de l’escalier que tu descends. Plus tu arrives au rez-de-chaussée et plus, tu as le sourire sur le visage. Il est vrai que c’est un grand vadrouilleur, mais cela ne veut pas dire qu’il ne compte pas pour toi. Et dire que tu as fait sa connaissance avec une prédiction auquel tu ne croyais pas du tout. Autant dire qu’il t’a prouvé que le don du troisième œil existait. Un souvenir auquel tu es attaché et qui te permet de garder un œil bienveillant sur lui malgré les circonstances. Il a su savoir que tu étais maudite alors qu’il ne te connaissait même pas. À croire que la magie ne cesse de t’étonner, même encore aujourd’hui. Une fois en bas, tu le rejoins avec ce même sourire.

« - Bonjour Axel. Pardonne-moi pour la légère attente, mon ami. Quel plaisir de te voir ! »

Et là-dessus, personne ne peut te donner tort. Tu t’approches de lui et tu déposes un baiser sur la joue. Tu as l’habitude de le faire avec ceux que tu considères comme proche. Axel est maintenant un ami qui a su t’ouvrir à la Divination alors que tu as toujours été réfractaire à tout ça. Habillée de manière plutôt décontractée, pour une femme élégante, tu te tiens debout à ses côtés. Tu le regardes simplement en l’invitant à venir dans le salon, la salle principale de la demeure.

« - Désires-tu un thé ? »

Tu l’observes et il te dit qu’il se trouvait en Égypte alors que ton mari était a Azkaban. Au départ, tu arques un sourcil. Autant dire que tu ne t’attendais pas à ce qu’il entame le sujet d’entrer de jeu. Mais soit. Tu restes silencieuse et tu l’écoutes avant de répondre à son interrogation sur ses lettres. Bien sûr que tu les as reçus et tu avais justement une lettre à lui envoyer. Il savait que Drago avait fini par être innocenté et qu’il était désormais libre. La maîtresse de maison se met à rire quelques secondes avant de le rassurer.

« - Rassure-toi, j’ai bien reçu toutes tes lettres et je ne t’en veux pas. Je comprends parfaitement que tu ressentes le besoin de voyager. Je devais justement t’en envoyer une demain ! »

Tu poses une de tes mains sur son avant-bras pour lui montrer que tu ne lui en veux pas. Pourquoi tu devrais lui vouloir ? En soi, il n’était pas directement concerné par les nouvelles que tu as pu lui envoyer à travers vos échanges. Il n’a aucun lien proche avec ta famille, celle de ton époux ou de ton fils. Mais tu avais eu le besoin d’en parler, d’être conseiller. Mais tu avais eu besoin de son don pour se rassurer, s’apaiser. C’est un peu égoïste de ta part et finalement, cela était une bonne chose qu’il ne soit pas là. Tu n’aurais pas eu ce regret de te servir de lui. Mais tu n’étais pas vraiment dans ton assiette à ce moment-là. Puis, il te remercie d’avoir gardé Elliot. Ce gamin t’avait permis de t’aérer la tête et de te concentrer sur autre chose.

« - Non, rassure-toi. Cela m’a fait du bien de m’occuper de quelqu’un d’autre en plus de mon fils. Je t’en prie. J’espère au moins qu’il a apprécié son séjour ici. »

Tu aimes ton fils, plus que toi-même. Il est ton trésor, ta lumière et ton pilier. Il a été très présent lorsque Drago était derrière les barreaux. C’est pour lui que tu t’es battu, que tu as tenue, car il ne méritait pas de ne pas avoir sa mère pour le soutenir et le guider. Comme tu as l’habitude de faire. Mais l’enfermement de Drago appartient au passé et tu apprécies d’être à nouveau à ses côtés pour affronter la vie, tes crises et surtout la progression de cette dernière. Il avait pris une décision radicale et tu le soutiens dans sa démarche. Il avait assez souffert et toute ta famille aussi. Le petit Elliot a été une brise d’air frais pour l’ensemble de la famille. Même pour toi. Tu affiches alors un visage surpris lorsqu’il te tend un petit cadeau. Un bracelet. Tu finis par montrer un plus grand sourire et tu apprécies le geste. Ne dit-on pas que c’est le geste qui compte ? C’est une petite attention, mais tu apprécies vraiment qu’il pense à toi durant ses voyages et qu’il te ramène des petits cadeaux de ce genre. Tu acceptes dont le cadeau et tu l’observes de plus près avant de le mettre à ton poignet. Encore un truc que tu vas chérir de souvenir et transmettre à quelqu’un plus tard.

« - Je vais bien et toi ? Tu as fait un bon voyage en Égypte au moins ? »

Tu vois ton elfe de maison venir avec un plateau de thé avant la théière, les deux tasses et un peu de biscuit que tu as eu le temps de faire la veille. C’est une recette de cookies que tu as revisité avec des raisins secs et du chocolat noir. Tu avais rarement le temps de cuisiner avant, mais depuis que tu as négocié tes jours de travail, cela va beaucoup mieux. Et tu apprécies de pouvoir traîner chez toi, à faire à manger et faire des surprises à ton mari lorsqu’il rentre le soir. De véritables souvenirs qui ont tous une importance particulière à tes yeux. Tu prends place et tu laisses ton ami s’installer.

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Sujet: Re: Astoria - The story teller
Mar 2 Mai - 20:44

The Story Teller
Axel McCarthy & Astoria Malefoy
Si je voyageais beaucoup à travers le monde, je faisais énormément de rencontres. Parfois totalement inattendue qui me poussaient à prendre la poudre d’escampette et parfois certaines rencontres qui duraient pendant des années, devenant progressivement des amis, des gens à qui je tenais. Il y avait maintenant un moment que j’avais perdu ma famille de sang, mais j’avais rapidement compris que la famille pouvait se trouver n’importe où, dans les gens qui nous étaient proches, dans ceux qui nous écoutaient et dans ceux qui nous soutenaient quoiqu’il arrive. Evidemment que je m’en voulais en venant rendre visite à Astoria de ne pas avoir été présent dans les moments les plus durs de sa vie, quand elle avait été là pour moi, cherchant bien des excuses au fond de moi qui ne me semblaient pas réellement valable. Elle me connaissait de toute façon suffisamment bien pour savoir que je ne pourrais pas lui mentir, que j’en étais tout simplement incapable et qu’avec le temps je saurais me faire pardonner. Le monde entier continuait de tourner quand j’étais en voyage, quand je me plaisais à voir le monde, mais je me tenais toujours informer quoiqu’il arrive, recevant la gazette du sorcier dès que l’occasion se présentait, les hiboux me trouvant même à l’autre bout du monde, même si selon certains amis moldus que je connaissais dont leur enfants étaient sorciers, la technologie qu’ils avaient sut inventer aurait été très pratique pour moi. Mais je ne me voyais pas installer un ordinateur dans ma roulotte, en sachant déjà que l’électricité comme je l’avais appris à Aster ne fonctionnait pas vraiment au mieux ; ni même essayer d’apprendre à mes amis sorciers, dont les mœurs remontaient à des siècles, comment utiliser un clavier et une souris. Moi-même en ayant était élevé par un moldu et une cracmol j’avais du mal, alors je ne pouvais pas imaginer Astoria envoyer un mail. Au contraire de ça, je savais qu’elle pourrait s’avérer être une oreille attentive, si ce n’était à mes problèmes au moins me faire oublier ma vie l’espace d’une tasse de thé, me permettant de parler comme j’en avais l’habitude sans qu’elle ne s’offusque. Elle connaissait mon besoin de voyager, elle connaissait également mon don ainsi que tout les problèmes qui pouvaient aller avec, mais jamais elle ne m’avait tenu rigueur de mon débit de parole ou même de mes maladresses. Ce n’était donc pas pour rien que je m’étais invité chez elle, aujourd’hui, ne m’annonçant pas en me demandant si je n’aurais pas dû envoyer un hiboux pour prévenir, m’interrogeant sur le fait que Drago puisse être là. Scorpius était à Poudlard, ça j’en étais au courant à présent, ne sachant que trop bien qu’il n’eût pas prit divination.

Je frappais à la porte d’entrée, me faisant accueillir par un elfe de maison, m’invitant à entrer en me reconnaissant. J’observais le hall d’entrée joliment décoré, me disant sans réellement me le dire qu’Astoria avait bon goût me plaisant à regarder les peintures qui y trônaient, fouillant de mon œil et de mon corps qui s’avançait par-ci et par-là en attendant que mon hôte ne vienne à accepter ma présence. Et si elle n’acceptait pas ? Si Tiksy me renvoyait chez moi ? Impossible. Cela dit, j’aurais probablement été attristé et j’aurais probablement fuit. Mais je ne pensais pas cela possible au fond de moi-même, l’amitié qui me liait à elle étant beaucoup trop longue pour qu’elle ne s’offusque que je n’aie pas été présent l’année dernière, surtout en ayant pris soin de lui envoyer des lettres quand je le pouvais. Un sourire s’échappa sur mon visage en la voyant descendre, s’excusant de m’avoir fait attendre. «  Plaisir partagé ! Mais tu ne me feras jamais réellement attendre, même si j’aurais surement fini par détailler chaque décoration du hall avec grand intérêt. » répondis-je. C’était fort possible, j’aurais surement fini par lui poser des questions sur pourquoi il y avait cet objet à cet endroit et pourquoi pas un autre. Un baisé sur la joue en guise de bonjour, alors que mon sourire ne se fanait pas, beaucoup trop heureux de la revoir, alors qu’elle m’invitait à la suivre dans le salon, me proposant du thé. «  Du thé ce sera très bien.  » répondis-je. Si ma mauvaise manie de lire dans les feuilles de thés me traversaient l’esprit continuellement, avec Astoria c’était différent. J’eus un frisson qui me parcourut la nuque, de l’une des discussions que j’avais eu avec Aster quelques temps auparavant, notamment sur le fait que je ne désirais pas voir via ce genre de pratique si les choses allaient mal tourner ou au contraire être bonne, pour des personnes qui m’étaient chères. Rapidement toutefois mes mots reprirent le chemin de ma bouche alors que j’essayais de me justifier sur le pourquoi je n’avais pas pu être présent au cours de l’année, parlant de mon voyage en Egypte quand son mari lu était en prison. Ce n’était clairement pas une excuse, alors que je sentais la main d’Astoria se poser sur moi, m’informant qu’elle ne m’en voulait pas et qu’elle avait reçu mes lettres, s’apprêtant à me répondre avant que je n’arrive de manière inopinée. «  M’en envoyer une ? Je peux la lire puisque je suis ici du coup. A moins que tu préfères m’expliquer de vive voix tout ce que tu y avais écrit ! » fis-je.

Mes mots semblaient ne pas vouloir quitter mes lèvres, comme un remord sans doute de ne pas avoir été là alors qu’elle en avait fait tant pour moi, venant à la remercier d’avoir garder mon neveu pendant une partie des vacances. Ils se connaissaient depuis des années et quand j’avais été au plus mal de devoir élevé un enfant, Astoria avait toujours été là pour moi. Avec sa bienveillance, sa douceur, agissant comme une maman avec Elliot. Je ne pouvais que la remercier alors que sans elle, bien des choses auraient été étrange dans ma vie, des choses n’auraient pas été faites. «  De ce que j’en sais, il est toujours ravis de venir te rendre visite. Tu es un peu comme une seconde mère pour lui et je pense qu’il s’inquiète un peu pour toi aussi même sans le dire. Le pire étant que je pensais qu’il m’en voudrait au début, mais à chaque fois, il n’en est que plus épanoui. Ça doit être un pouvoir féminin que tu as, que je n’ai pas. » remarquais-je à voix haute, quelque taquineries au bord des lèvres, alors que je me savais pourtant pas être prêt à être père quand j’en avais hérité la garde, devenant probablement un oncle dont on pouvait avoir honte, quand Astoria qui avait déjà un fils pouvait s’apparenter à une mère, stricte certes, mais avec une certaine douceur, une manière de faire que je n’avais pas. Un pouvoir qui me semblait ne pas posséder, même quand je savais que la relation que j’avais avec Elliot n’en restait pas moins forte, il y avait des choses qu’il devait dire à mon amie qu’il ne me dirait jamais. Et c’était une bonne chose. Je fouillais mes poches un instant avant d’en ressortir un petit sachet dans lequel contenait un bracelet que j’offrais à Astoria, un souvenir de mon dernier voyage en dehors de l’Europe. On m’avait affirmé qu’il chassait les mauvais esprits, mais je me doutais que tout ceci était faux, n’ayant pas eu cette impression en le touchant. Je l’observais le mettre à son poignet non sans m’affirmer qu’elle allait bien.

L’elfe de maison en profita pour venir ramener un plateau avec du thé et des gâteaux, que je me doutais être fait maison. Entendant sa question, je m’installais sur le fauteuil qu’elle me proposait, ne pouvant résister bien longtemps à lui expliquer ce que j’avais vu et appris. «  L’Egypte est un magnifique pays.  Leur culture est tout simplement fascinante et leur magie remonte bien trop loin pour qu’on arrive à en trouver un point de départ. Les sorciers là-bas sont beaucoup plus facilement accepté, vu plus comme des serviteurs de leur dieux dans certaines communautés, même si avec le temps et la modernité ça s’est un peu perdu. » fis-je remarquer, alors qu’une pensée s’envolaient vers des propos que j’avais tenus quelques semaines auparavant, sonnant étrangement défaitistes et qu’Aster m’avait convaincu de ne pas avoir. Je secouais un instant la tête. «  Le fait est que la relation entre moldu et sorcier, même si tout n’est pas dit sur nos capacités est beaucoup plus fascinante que je le pensais. Bon certes il y en a qui ont la grosse tête et se prétendent prêtes, devin ou je ne sais quoi en essayant de lire dans des sorte de marmite de sable et si c’est bien la première fois que je voyais une telle chose je peux simplement te dire un truc : non les grains de sable en fonction de comment ils retombent ne t’annonce pas du tout ce qu’il adviendra de ton avenir. Le pire c’est sans doute que certains y croient. Et je ne suis pas un sceptique, mais j’ai eu des frissons que d’imaginer la bêtise que certains racontent. » Je parlais avec mes mains, tout en essayant de mimer le sable et mon regard se perdait clairement dans les souvenirs que j’avais eu quelques mois auparavant. Loin, me semblait être ce souvenir, une bonne expérience mais pas la meilleure de ma vie. Je me penchais un instant, montrant les gâteaux sur la plateau. «  Je peux ? Ils ont l’air délicieux. » Manger me permettrait surement de me taire, alors que je relevais mon regard vers Astoria. «  Comment t’en sors-tu de ton côté ? Tu as le temps de faire des gâteaux ? » demandais-je, comme si c’était la question la plus importante au monde, me doutant que l’irrégularité des biscuits poussaient à croire qu’ils avaient été fait maison. Peut-être que c’était Tiksy d’ailleurs qui les avaient fait.  


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Sujet: Re: Astoria - The story teller
Jeu 18 Mai - 22:44


Début septembre 2022 ~ Demeure Malefoy – Salisbury – Hors-Londres – Angleterre
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Tu avais passé des années sur la décoration de la demeure. Tu avais toujours demandé l’avis de ton tendre époux dans le cadre de l’ambiance de la maison. Après tout, il vivait aussi ici et tu as rarement fait de changement. Et cela peut s’avérer assez difficile lorsqu’on a deux personnes qui n’ont peut-être pas les mêmes goûts que le conjoint. Heureusement, tu n’as pas vraiment eu besoin de t’en faire pour ça. Drago a approuvé tes choix dans ce qui arme ton petit chez-toi. Depuis toutes ses années, tu ne regrettes pas l’achat de la demeure et encore moins sa décoration. Tu t’es quand même arrangé pour que cela soit moderne. Tu n’es pas vraiment du genre à être conservatrice, c’est même le parfait contraire, même si tu ne touches pas tellement aux objets moldus. Tu n’hésites pas à aller chercher tes vêtements côté moldu. Tu aimes beaucoup la haute-couture de chez eux, même si tu achètes rarement en état. Ce n’est pas une question de moyen. De ce côté-là, tu es plutôt tranquille. Ta famille et celle de ton époux n’ont plus à justifier leur richesse. Aussi ancienne que puissante, tu sais que celui que tu as épousé n’a que peu d’influence, comme le prouve son passage à Azkaban. Heureusement pour toi, il est désormais libre et tu es ravie qu’il ait décidé d’arrêter sa carrière d’avocat pour devenir psymage. Cela te ravit vraiment au point de l’aider comme tu le peux. Bien que tu sois mariée avec lui depuis quatorze années, tes sentiments pour lui sont toujours aussi forts et son passage à Azkaban ne fait que les renforcer. Tu ne regrettes absolument rien. Ni la relation, ni ton mariage, ni ta vie commune et encore moins la naissance de ton fils. Tu n’auras jamais aucun vrai regret pour la vie que tu as. Tu te mets à rire lorsque ton ami te parle de la décoration du hall et tu lui réponds avec amusement dans la voix.

« - Je peux te laisser observer et revenir dans une heure si tu veux ! »

Tu n’as rien à cacher. Tu ne fais pas partie de ces gens qui ont quelque chose à cacher. Ce n’est absolument pas ton genre. Tu es clairement amusée et tu connais le personnage. Tu sais que tu vas devoir répondre à toutes ses questions. Mais cela ne te gêne pas. Tu n’es pas une décoratrice d’intérieur, mais tu as fait ce que tu pouvais à l’époque. Alors qu’il donne son accord pour le thé, tu lui fais un signe gracieux de la main afin qu’il la suive dans le salon, la pièce principale à vivre. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la demeure des Malefoy est très lumineuse en pleine journée comme la nuit. Le salon n’y fait pas exception. Ce n’est pas plus une pièce immense, mais elle est grande. On est loin de la taille du salon du manoir de tes parents ou de celui de tes beaux-parents. Mais cela suffit amplement. Il y a de la place pour marcher. Alors que l’elfe dépose la théière et les tasses, tu lui fais signe de prendre place alors qu’il te parle de la lettre. Missive que tu as déjà écrite avec élégance.

« - Je vais aller te chercher ce que j’avais prévu de t’envoyer demain. »

Tu le regardes quelques secondes avant de te diriger vers l’escalier. Tu poses la main sur la rampe et tu montes l’escalier. Tu savais où tu allais et tu marches normalement vers ton bureau. Tu avais toujours un bureau, car il t’arrive de temps à autre d’étudier des dossiers complexes à la maison. Passant la porte de ce dernier, tu attrapes le parchemin se trouvant sur ton bureau et tu relis le parchemin, histoire d’être sûre que c’est bien celui pour Axel.

Missive:

Tu montres un sourire en relisant la missive avant de la rouler et de quitter la pièce. Bien sûr, tu avais fait un gros résumé et il y avait des choses que tu ne pouvais pas lui dire. Comme le fait que l’homme qui a aidé son mari à fuir n’est d’autre que John Selwyn. Bien que tu apprécies John et son fils, Endy, tu ne supportes plus du tout sa femme. Mais tu te tais, masquant la vérité derrière un masque. Tu n’as pas le choix puisque les Malefoy sont redevables et paient toujours leur dette. Bien entendu, tu ne sais pas comment rembourser cette dette, vraiment pas. Puis tu reviens dans le salon avec ce même sourire. Tu es toujours joyeuse, même dans les pires moments. Du moins, en public. T’approchant d’Axel, tu finis par lui tendre le parchemin enroulé contenant ta lettre. Cette dernière étant écrite avec élégance. Ton écriture est parfaitement lisible et clair, tout le monde peut te relire. Il t’arrive parfois t’aimer la calligraphie. Après lui avoir remis la lettre, tu sers les deux tasses et tu te mets assise. Il te parle alors d’Elliot qui semble apprécier l’ensemble de ces séjours au sein de ta demeure. Buvant une gorgée de ta tasse de thé, tu restes à son écoute.

« - Il y a des choses que les hommes ne peuvent pas faire et vice-versa. Je n’ai pas la prétention de me considérer comme sa mère, mais sache que je l’apprécie beaucoup et qu’il est toujours le bienvenu. »

Tu ne dis pas ce genre de choses à la légère. Même ton beau-père qui a fait Azkaban est le bienvenu chez toi. Il vit même parfois avec vous. Seulement, tu ne peux pas empêcher Drago de voir ses parents et Scorpius de voir ses grands-parents paternels. Tu ne les empêcheras jamais de les voir. Que tu le veuilles ou non, ils sont ta famille. Et puis, même tes parents, même s’ils sont loin, ils sont les bienvenues chez toi. D’ailleurs, il serait peut-être temps que tu organises une sortie en famille afin d’aller rendre une petite visite à tes parents qui se trouvent encore de l’autre côté de l’Atlantique. C’est alors que ton invité sort un petit sachet de sa poche. Ce dernier y fait apparaître un petit bracelet. Il n’a rien d’un bracelet de joaillerie, mais tu n’étais pas comme ça. Tu n’as jamais mis de bracelet avec uniquement des diamants. Tu sais faire quelque chose d’élégant avec des vêtements et des accessoires simples. Pas besoin d’allonger la monnaie pour être à son aise. Machinalement, tu lui tends ton poignet en souriant. Une fois qu’il est mis, tu observes le bracelet avec curiosité. Il est plutôt chouette et tu montres un sourire tandis qu’il te parle de son voyage.

Ton elfe de maison apparaît avec le thé et des gâteaux. Tu la remercies, comme d’habitude, et tu ne la forces jamais à faire ce qu’elle ne veut pas faire. C’est peut-être l’elfe de maison des Malefoy, mais tu n’as jamais levé la main sur elle, ni même insulter. Tu es bien loin de cette violence. Tu laisses  Tiksy servir le thé alors que tu places ton bras, venant de recevoir le petit cadeau de ton ami, sous ton coude. Tu écoutes toujours avec grande intention ces récits de voyage. Grâce à ça, tu as souvent l’impression de voyager avec lui. Et tu aimes ça. Malheureusement, ton état de santé ne te permet pas de voyager comme tu le voudrais. Des marmites de sable ? Vraiment ? À l’entendre, il faut croire que les Égyptiens ont de l’imagination. Surtout que tu as face à toi quelqu’un qui est capable de voir l’avenir et il te l’a prouvé à plusieurs reprises dont la première était avec ton fils grandissant à l’intérieur de toi. Puis, tu te mets à rire. Autant dire qu’il mime très bien puis tu dis simplement.

« - Si toi, tu dis que le sable ne permet pas de savoir l’avenir, je te crois. Après toi, c’est toi le divin dans le lot. »

Et là-dessus, il ne peut pas dire le contraire. Tu n’as jamais été fan de la Divination et tu n’y avais jamais réellement crû. Jusqu’à ce qu’il te prouve le contraire et c’est en partie grâce à ça que l’amitié est installée entre vous. À l’époque, personne n’y aurait crû. Mais alors vraiment pas. Puis il se penche vers les gâteaux et il te demande s’il peut se servir. D’un signe élégant de la main, tu l’invites à se servir.

« - Sers-toi. Je t’en prie ! Ils sont là pour être mangés. »

Tu le laisses se servir en gâteau et tu prends ta tasse en main pour souffler un peu dessus et d’en boire une gorgée. Tu fermes les yeux alors que le liquide chaud parcourt ta gorge et te réchauffe un peu. Tu n’as pas froid, mais il fait un peu frais dehors. Puis il te demande comment tu t’en sors avec les gâteaux. Tu avales le liquide se trouvant dans ta bouche et tu déposes la tasse simplement. Il est vrai que depuis que tu es parvenue à négocier un emploi du temps adapté, tu as beaucoup plus de temps à consacrer à ta demeure, à ta famille et à ton elfe de maison qui est toujours inquiétée de te voir ou savoir en crise.

« - Depuis que j’ai négocié un emploi du temps adapté, j’ai plus de temps pour m’occuper de la demeure et de ma famille. Avec Drago qui a démissionné du Ministère, nous arrivons à nous voir plus souvent et à discuter sans utiliser de hiboux interposés. Cela nous fait un bien fou et on aurait dû prendre ses décisions bien avant… J’espère qu’ils sont bons. On s’est partagé la tâche avec Tiksy pour les faire main. »

Tu étais franche et honnête. Tu aimais voir ton mari rentrer tous les soirs de bonne heure et parfois, même, le voir travailler à la maison. Surtout que tu étais aisément en mesure de l’aider dans son cursus. Tilsy avait surveillé la cuisson alors que tu avais dû aller faire une petite sieste. La fatigue avait ramené son flair et mine de rien, cela t’a fait du bien.

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Sujet: Re: Astoria - The story teller
Mer 24 Mai - 11:06

The Story Teller
Axel McCarthy & Astoria Malefoy
En attendant mon hôte j’avais observé les décorations du hall d’entrée, choisit avec goût par la maitresse des lieux, surement avec l’accord de son époux. Je ne pouvais réellement le dire en somme, n’ayant jamais réellement vécu avec quelqu’un suffisamment longtemps dans ma roulotte pour que la personne ait envie de tenter de refaire la décoration. De toute façon il faudrait surement enlever toute les affaires qui traînaient et qui semblait déranger la plupart des personnes qui y entraient, et au vu de mon intérêt pour chacune des choses qui s’y trouvait, ce ne serait pas une tâche facile. D’abord de me demander de ranger, ensuite de pouvoir s’y plaire aisément pour mettre sa touche personnelle. Mais Astoria avait cette demeure, qui était la sienne et je ne doutais pas une seule seconde qu’il s’agissait bien de son œuvre, partout où je posais mon regard. La modernité était de mise contrairement à ce qu’on avait pour habitude d’imaginer dans les manoirs des familles ancestrales et dont le sang semblait rester pur depuis des générations. Les mœurs avaient bien évoluer de ce côté-là, bien que d’autres familles dussent encore se complaire dans une supériorité qui évoluait avec le temps. J’entendis le rire de la jeune femme quand elle me proposa de venir me chercher plus tard, une fois que j’aurais mis mon nez un peu partout à regarder la décoration. Un léger rire traversa mes lèvres totalement amusé. « Dans une heure ? J’aurais besoin de beaucoup plus et j’irais probablement voir chaque pièce à mesure de mes découvertes. » répondis-je le ton enjoué. C’était un fait, tout comme je me retrouvais généralement dans des lieux où je ne devais pas mettre les pieds, quand je me promenais dans une demeure comme celle-ci il valait mieux m’empêcher de me laisser vagabonder au risque que je ne serpente dans les couloirs attirés tour à tour par quelques objets exposés, ou tableau qui bougeaient au grès de mon exploration. Je l’avais déjà fait à Poudlard fut un temps, me perdre en suivant la conversation d’un chevalier, me retrouvant alors bien loin de ma salle commune, zappant par la même occasion le couvre-feu. Cela me semblait une éternité, mais qui pouvait savoir maintenant que j’étais professeur si l’occasion ne se représenterais pas. Certes les élèves me trouveraient probablement étrange, mais qui pouvait dire ne pas avoir envie de discuter avec un tableau quand ce dernier avait tant de choses à raconter.

Je suivis Astoria jusqu’au salon, les lumières éclatantes de la journée passant à travers les fenêtres. La luminosité de la pièce donnait à l’endroit une ambiance des plus chaleureuse, surement que la bâtisse ancienne avait subit des travaux de modernité au fil du temps, ce qui n’était pas pour me déplaire. Je m’installais sur l’un des fauteuils, sans réellement prendre mes aises, mon postérieur sur le rebord du siège, un bras sur l’accoudoir alors que j’observais l’elfe déposer la théière et Astoria se lever en allant chercher la lettre qu’elle comptait m’envoyer. L’échange épistolaire était très appréciable, nous permettant de garder contact même à l’autre bout du monde et je ne doutais pas d’apprendre beaucoup de choses en la lisant. Mon regard se perdit sur les meubles qui trônaient dans un salon qui me semblait immense, et qui devait surement être plus petit que d’autres, n’ayant jamais eu de réelle maison pour comparer la choses. Sans même m’en rendre compte, je me levais un instant, approchant de la fenêtre qui donnait sur un jardin où le soleil baignait les feuilles verdoyantes des arbres au loin. Un endroit remplis de paix, de bien être, une balade qui serait agréable de faire, ne pouvant que supposer le travail qu’il devait y avoir dans le jardin à l’année. Les pas d’Astoria revenant de son bureau, me rappela à la réalité, m’éloignant de mes rêveries, pour retrouver le confort du fauteuil que j’avais quitté quelques minutes plus tôt. Je pris la lettre enroulé qu’elle me tendait, ne la dépliant pas tout de suite, bien que mes doigts triturent machinalement le bord du parchemin, avant que le souvenir de l’été ne revienne dans notre conversation, amenant le fait qu’Astoria agissait comme une figure maternelle pour Elliot. Depuis le temps maintenant, je pouvais confier la garde de mon neveu aisément à mon amie, sachant que le temps passé l’un avec l’autre ne pouvait être que bénéfique. Cela faisait de la compagnie à Astoria et Elliot avait une autre oreille attentive que la mienne. Une oreilles féminine qui pouvait lui manquer. Je savais bien sûr que jamais elle ne pourrait remplacer Myriam, sa mère, mais au moins elle était toujours là quand il en avait besoin. Je relevais mon regard qui s’était posé sur le parchemin pour observer Astoria. «  Merci. De prendre soin de lui, malgré tout. » répondis-je, la gratitude au bord des lèvres. Elle le faisait par générosité, par bienveillance, sans aucune obligation et elle aurait put aussi bien me dire qu’elle en avait marre que je l’aurais compris. Mais depuis le temps que je la connaissais je savais qu’Astoria n’était pas de ce genre-là.

Lui offrant le cadeau que je lui avais réserver, tendant le bijoux en la voyant le mettre précieusement à son poignet, je ne pus m’empêcher de sourire, ravis que cela lui plaise. Je n’étais pas riche et surement qu’elle possédait des bijoux bien plus cher et plus anciens dans une boite prévu à cet effet. Mais Astoria était le genre de femme qui préférait bien plus l’intention que la richesse d’un objet, comprenant dans le cadeau l’affection au lieu de se morfondre que ça ne brille pas assez. J’observais le bracelet à son poignet, une fois que je le lui passais, le sourire toujours aux lèvres. «  Il te va bien, j’en suis ravie. » fis-je remarquer. Le thé avait été servi, le parchemin sur mes genoux, la tasse resta peu de temps dans mes mains quand je commençais à lui expliquer mon voyage, reposant le thé pour éviter de mettre du liquide partout sur le tapis en parlant. «  Peut-être qu’il y a moyen en effet de voir l’avenir dans le sable, surement une technique à explorer, mais pas comme eux le faisait. Enfin c’était beaucoup trop aléatoires, irréguliers pour que ce soit totalement fiable. A mon avis ça marcherait si le grains étaient enchantés, formaient des mouvement dans le souffle du vent, mais dans ce cas il faudrait prendre le sable d’un endroit où la magie repose en grande quantité et avoir une bonne maitrise. Je pense que dans un temps ancien s’était peut-être le cas, mais maintenant ils se concentrent sur des marmites. » répondis-je, me laissant emporter par mes explications, non sans cette fois amener ma tasse à mes lèvres. «  Des marmites.  » Je rêvais peut-être éveillé et j’avais été sceptique, ayant connus bien des formes de magies anciennes et des techniques de divination pour réussir à l’être encore malgré moi. Les moldus eux y croyaient et c’était le pain quotidien de ceux qui prétendaient y déceler des signes du temps. Quelle cruauté de perdre un savoir de cette manière et de l’utiliser uniquement pour gagner quelques piécettes. Et après on s’étonnait qu’on nous vît comme des charlatans.

Je tendais ma main pour venir prendre l’un des gâteaux qui avaient été posé avec le thé, demandant l’autorisation, non sans venir à questionner sur la préparation. Elle avait peut-être eu le temps de le faire ou peut-être n’était-ce qu’une préparation de son elfe de maison. Je l’observais un instant, en avalant l’un des gâteaux que je trouvais très bon, avant qu’elle ne vienne me répondre. Je faillis m’étouffer quand elle me répondit qu’elle avait du temps à présent, mais ce ne fut pas réellement ce qui me marqua le plus, la laissant finir avant de m’exclamer : «  Drago à démissionner ?  » Oui je n’étais pas au fait de tout ce qu’il se passait dans le monde des sorciers, me tenant informer un minimum comme pour le tournois intermaison qui avait eu lieu ou l’emprisonnement de son époux, mais bien sûr la plupart des informations du genre ne pouvaient pas m’être totalement connus. Je m’essuyais un instant les mains. «  Attends !   » Autant lire la lettre, j’étais certains qu’elle y avait mis toutes les informations que j’avais besoin de savoir. Et puis maintenant que j’étais présent dans sa demeure, je pourrais y répondre de vive voix. J’ouvris le parchemin, commençant ma lecture, silencieusement, rapidement ne pouvant m’empêcher de faire quelques remarques à mesure que la lettre me tenait informer. «  Guérisseuse en chef ? Même second, j’espère sincèrement ne pas avoir besoin de trop te voir pour ce genre de pathologie. Pour aucune d’ailleurs. Félicitation !» fis-je en redressant mon regard vers elle dans un sourire. Nous nous étions rencontrés à Sainte-Mangouste des années auparavant et la savoir aujourd’hui Second guérisseuse en chef était une bonne chose. Elle l’avait amplement mérité. Je repenchais mon regard sur la lettre, lisant la suite, non sans m’arrêter quelques instants plus tard. «  C’est bien que tu puisse négocier ton emplois du temps, pour toi, pour ta santé et pour ta famille. J’imagine que ça n’a pas dû être de tout repos cette histoire, même si je suppose que vos liens ont dû être encore plus soudé qu’ils ne l’étaient déjà. Et de ce que tu me dis ça vous a permis de prendre des décisions, qui sont à mon sens jamais trop tardives. Il va chercher un autre travail, j’imagine ? » demandais-je, mon regard circulant sur la jolie calligraphie d’Astoria, et les informations qui en découlait, non sans que je ne viennes à relever mon regard dans sa direction à ma questions pour en écouter la réponse.

Ma lecture suivit son cours, ne pouvant m’empêcher de sourire quelques peu en lisant. «  Les élèves ne m’embêtent pas encore de trop, ils ne sont pas des plus passionnés par la divination, mais j’ai organisé en début d’année une séance ouverte à tous et si tu savais le nombre d’élèves qui sont venus par curiosité sans être inscrit dans mon cours. Je n’arrive pas à comprendre que je suis professeur. Pas encore. » l’informais-je comme réponse à comment s’était passé mon début d’année en tant qu’enseignant. Cela ne faisait que quelques jours après tout que j’étais devenue professeurs, je ne pouvais changer du tout au tout concernant le principe de la responsabilité qui semblait me faire défaut plus souvent que je ne l’aurais bien avoué. Il faudrait que je l’apprenne pour endosser parfaitement le rôle qui m’incombait à présent. Mon sourire se taris légèrement en lisant que mon neveu aurait aimé voyager plus avec moi, Poudlard m’empêchant de le prendre souvent lorsque je voyageais, même si nous étions toujours partis au courant de l’été, cette année avait été différentes. Je roulais le parchemins avant de le faire glisser sur mes genoux. Astoria s’était occupé de lui pendant les semaines qui avaient suivit la rentrée, et je ne la remercierais probablement jamais assez. «  Et oui, j’ai pris un souvenir à mon neveu. » Nous nous étions vu et parler en début de l’année scolaire, même si Elliot n’avait pas choisit divination, passant un moment avec lui, sans pour autant lui expliquer tout ce que j’avais fait. Je commençais machinalement à jouer avec le coin du parchemin, mon regard s’échappant de lui-même sur la teinte doré de la lettre. «  Je suis revenu plus tôt que je ne le pensais. Pour tenter de me préparer un peu mieux aux responsabilités auquel je devais faire face. » avouais-je finalement, incapable de mentir à ma précieuse amie. J’avais peut-être été égoïste sur ce point-là, malgré le fait qu’elle appréciait la compagnie de mon neveu. «  J’aurais dû t’avertir et récupérer Elliot, pour voyager quelques peu avec lui. Je suis désolé. Cela n’aurait dû prendre que quelque jour, mais … » Je marquais une pause, les souvenirs ressurgissant dans mon esprit, fermant légèrement les yeux alors qu’un sourire doux et surement quelque peu niais se formait sur mes lèvres. «  J’ai rencontré quelqu’un. » Le souvenir du sourire d’Aster me réapparut immédiatement. Je rencontrais des gens souvent, tout le temps dès que je voyageais, mais rare était les rencontres de ce genre, ou que j’en parles ainsi. Je ne l’avais pas dit à Elliot, ne sachant réellement comment le formuler. J’ignorais où se trouvait à cet instant la jeune femme qui m’avait accompagné pendant quelques jours, bien que mon cerveau l’ait imaginer à Poudlard, ni ce qu’il en était réellement de cette relation que nous avions eu.


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Sujet: Re: Astoria - The story teller
Jeu 3 Aoû - 18:24
Astoria &
Axel

The Story Teller.
Début septembre 2022 | Demeure Malefoy

Tu avais dû apprendre à être une véritable fée du logis, surtout pour la décoration. Drago ne t’a jamais fait la leçon sur la demeure. Il savait que tu faisais ce que tu pouvais et que bien souvent, tu te faisais rattraper par ton corps. Ce dernier se fragilisait avec les années et tu le savais mieux que personne. Cela te fait peur d’abandonner ta famille, mais tu n’es pas maître de ton corps. Pas avec cette malédiction. Et mourir alors que tu t’es battue toute ta vie te fait peur. Plus le délai approche, plus tu faiblis et plus tu as peur. Bien sûr, tu n’oses pas en parler avec ta famille qui ne veulent probablement pas en entendre parler. Tu les comprends. Tu sais à quel point ton départ sera douloureux. Tu les aimes d’un amour inconditionnel, véritable. S’ils n’étaient pas dans ta vie, peut-être aurais-tu déjà passé l’arme à gauche dans le silence le plus complet. Mais depuis que Drago t’a demandé en mariage, depuis que tu t’es uni à lui, tu as une excellente raison de rester en vie et une autre raison depuis la naissance de ton fils. Sans oublier que ton mari et toi avez pris une décision qui va changer votre vie. Cependant, tu dois encore en parler avec ce dernier. Lorsqu’il te dit qu’il lui faudrait bien plus d’une heure, tu te mets à rire. Non, pas pour te moquer, mais tu serais bien capable de l’inviter une seule journée en son absence afin de le laisser profiter de la décoration que tu as mis en place dans cette demeure, qui n’a rien du Manoir détenu par Lucius et Narcissa. Tu n’as pas cette prétention et tu ne l’auras jamais. « — S’il n’y a que ça pour te faire plaisir, je peux t’arranger ça. ». Tu as toujours aimé la curiosité de ton interlocuteur. Après, c’est en partie grâce à ça que tu le connais plutôt bien aujourd’hui. Tu l’avais accompagné dans la pièce principale et tu avais l’impression de faire face à un enfant qui découvre sa maison. Cela te fait sourire, discrètement. Tu lui avais donné la missive que tu avais écrite auparavant et que tu voulais lui envoyer. Mais maintenant qu’il était en face de toi, nul besoin de lui envoyer, autant lui donner en main propre. Même si tu es chez toi, tu n’es pas du genre à brusquer les gens donc tu lui laisses le temps. Il te remercie de prendre soin d’Elliot et tu hoches la tête tout en gardant le sourire sur le visage. « — Je t’en prie et puis, je l’aime bien donc il est le bienvenu ici. ».

Qu’il ne remette pas ta parole en doute. Jamais. Tu n’es pas du genre à donner ta parole sur un coup de tête et tu es du genre à dire ce que tu penses. Depuis que tu sais que tu mourras de ta malédiction, tu ne cherches plus à passer par divers chemins pour dire ce que tu as à dire. Pour le plus grand désarroi de bons nombre de personnes de ton entourage que tu es contraint de fréquenter. En effet, tu es une fille Greengrass et tu fais partie de la caste des Sangs Purs. A ce titre, tu as une certaine prestance à avoir auprès de ces derniers, même si tu te fiches bien de ce qu’ils pensent de toi. Tu te fiches bien que tes amis les plus proches sont sang-mêlés ou nés-moldus, ils ont été présents pour toi lorsque tu en as eu le plus besoin et cela te suffit amplement. Il t’avait offert ce bracelet et tu apprécies son geste. Certes, il n’y a rien de magique, mais ne dit-on pas que c’est l’intention qui compte. Il te parle de la meilleure façon de lire l’avenir à l’aide du sable et tu restes attentive. Tu n’es pas du genre à croire ce genre de chose, mais cet homme a su te prouver que tu avais tort de croire que la Divination n’existe pas. Tu as eu tort avec lui, mais le reste, tu restes toujours sceptique. Tu te mets de nouveau à rire lorsqu’il parle de marmites. C’est vrai que tu as du mal à imaginer lire l’avenir dans une marmite. Tu en grimaces même en imaginant les pauvres élèves de Poudlard devant aller au fond pour essayer de lire l’avenir. Tu jettes encore un œil sur le bracelet que ce dernier t’avait offert et tu finis par remettre ton bras le long de ton corps. Tu lâches à nouveau un rire lorsqu’il manque de s’étouffer. Pire qu’un gamin semble-t-il. « — Il a démissionné de son poste au Ministère. Il étouffe depuis qu’il a été innocenté. ». Et bien sûr, tu es ravie de cette nouvelle. Entre son emploi au Ministère et le tien à Sainte-Mangouste, tu reconnais que tu ne le voyais pas souvent. Mais au moins, il était en sécurité. Jusqu’à ce jour où Harry est venu te voir pour t’annoncer qu’il a été arrêté. Tu ne veux plus jamais vivre ça, plus jamais. Tu as mal vécu la période où il était enfermé à Azkaban. Voilà qu’il lit la massive et tu restes silencieuse en prenant ta tasse entre les doigts pour boire une gorgée du précieux liquide encore chaud. Il me félicite pour mon nouveau poste. En soi, cela ne fait que m’apporter des responsabilités en plus. « — On aura toujours besoin d’un médicomage à un moment de sa vie. Merci beaucoup ! ».

Par ailleurs, si jamais Axel arrive à Sainte-Mangouste, il peut être sûr que tu seras là pour t’occuper de lui. Même s’il est ton ami, on ne peut pas t’empêcher de le soigner, il n’est pas un membre de ta famille alors tu as aisément le droit de t’en occuper. Il reconnaît que cela te fera du bien de négocier ton emploi du temps. Il faut dire que tes crises ont été violentes en l’absence de ton époux et heureusement, cela s’est apaisé à son retour. Cela a vraiment été une période difficile et intense pour toi. Tu l’écoutes et tu hoches la tête lorsqu’il te demande si Drago prévoit de chercher un autre emploi. À vrai dire, il savait déjà ce qu’il voulait faire. Cette nouvelle t’avait fait plaisir et ton époux sait que tu es en mesure de l’aider vu qu’il a choisi la même voie que toi, même si c’est une autre spécialité. « —  À vrai dire, il sait déjà ce qu’il veut faire. Il veut reprendre ses études pour devenir Psymage. ». Tu savais aussi qu’il voulait son propre cabinet et tu continues à le soutenir dans toutes ses décisions et ses choix. Tu n’as aucun regret depuis que tu t’es mariée avec lui. Tes parents étaient contre ton mariage et pourtant, il tient la route. Après toutes ses années, tu l’aimes toujours autant et même encore plus aujourd’hui. D’ailleurs, le fait d’avoir son propre cabinet le rend encore plus indépendant qu’avant. Le Ministère était sa bouée de sauvetage à l’époque. Maintenant, il ne doit plus rien au Ministère, il est entièrement libre. Puis il te parle de ces élèves et tu souris lorsque tu entends que les élèves ne sont pas passionnés par sa matière. Tu peux comprendre ce sentiment. Toi-même, tu avais estimé que cette matière n’avait aucun intérêt à l’époque où tu étais toi-même élève. Tu ne peux donc pas en vouloir à ces derniers. « — Cela te surprend-il ? ». Tu parles bien du fait que les élèves ne sont pas forcément intéressés par la Divination. « — Je n’étais pas persuadée de l’intérêt de cette matière durant mes études alors ce n’est pas moi qui vais être surprise. ». Il faut dire que la subtilité de cette matière n’est pas accessible à tous. Il t’explique quand même qu’il a du mal à réaliser qu’il est professeur. Il finit alors de lire ta missive et tu l’écoutes avec douceur et patience, comme à chaque fois. Tu n’es pas méchante, mais il faut parfois faire preuve de dureté. Heureusement, tu n’as pas besoin avec lui. Tu fais face à un adulte responsable qui aime énormément voyager.

Avec l’aide de ta main, tu fais genre de chasser une mouche tout en souriant. « — Ne t’inquiètes dont pas pour ça. ». Mais il venait de piquer ta curiosité. Ce n’était pas tous les jours que ce dernier avoue avoir rencontré quelqu’un. Oh ? Tu restes silencieuse quelques secondes avant de sourire de plus belle. Tu l’observes attentivement. Un sourire sur le visage, cette façon d’être ailleurs. Nul doute. Et de ce côté-là, tu sais ce que cela fait vu que tu es toi-même amoureuse de ton mari depuis tout ce temps. « — ce n’est pas tous les jours que j’entends ça de ta bouche ! ». Et tu souris à ta propre bêtise. Et celle-ci, tu en es très fière. Tu poses ta tasse sur la table avant de prendre un gâteau que tu casses pour le manger en plusieurs fois. Tu ne le lâches pas du regard et tu es visiblement intriguée. « — Comment l’as-tu rencontrée ? ». Et voilà que tu commences à faire ta curieuse. Mais tu ne peux pas l’obliger à t’en parler s’il ne le souhaite pas.


@Axel McCarthy – Pando / Eileen — 1 545 mots
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Sujet: Re: Astoria - The story teller
Sam 12 Aoû - 16:35

The Story Teller
Axel McCarthy & Astoria Malefoy
Peu importe l’endroit où je me trouvais le tout ressemblait éternellement à une découverte. JE pouvais me perdre même dans les lieux les plus insolites, les plus petits, il ne suffisait que d’une chose qui arrive à capter mon attention pour réussir à réfléchir dessus pendant des heures. Cette curiosité qui m’avait toujours animé m’avait permis de faire bien des rencontres, d’apprendre énormément de choses, mais je me voyais mal voguer de pièces en pièces dans le manoir des Malefoy en observant le moindre détail de la décoration. Astoria me le permettrait surement en sommes, je n’en doutais pas, ayant surement décidé par elle-même des ambiances de chaque pièces. Si elle me laissait du temps, il était fort à parié que je pourrais me perdre à tout regarder, mais je mettrais également les pieds là où je ne devais pas les mettre comme à mon habitude. J’avais été peu souvent dans ce genre d’endroit mais je ne doutais pas que quelques passages secrets à l’image de Poudlard devaient s’y cacher, ayant toujours été fasciné par ce fait, à la suite de mes lectures d’enfant sans jamais réussir à trouver certains passages dans l’établissement sorcier. Cette année peut-être pourrais-je m’y atteler même si j’avais bien d’autres choses à faire et à penser. «  Tu as sans doute beaucoup trop confiance en ma personne. » affirmais-je à Astoria qui me proposais sans l’ombre d’une hésitation de me laisser faire, si cela pouvait me faire plaisir. Si j’étais curieux et que le principe de propriété privée m’échappait plus souvent que je ne voulais bien l’accepter, je savais que je n’étais pas là pour ce genre de choses. Je ne pouvais pas lui faire un tel affront alors que je ne l’avais pas vu depuis un long moment maintenant, les voyages et le début de l’année scolaire m’ayant éloigné de mes amis, malgré les nombreuses lettres que nous avions pu échanger au cours de l’année. Au courant de tout, me tenant toujours informer de ce qu’il se passait en Angleterre même quand je me trouvais à l’opposé, au cas où il arriverait quelque chose à ceux à qui je tenais. J’avais été tenus informé de l’emprisonnement de Drago, apprenant par la suite qu’il avait été innocenté, ne comprenant pas réellement les tenants et aboutissants d’une telle situation. Je connaissais les histoires, je les avais vécu, longtemps auparavant, enfermant les souvenirs dans mon esprit pour que jamais ils ne ressurgissent et ne gardant aucune rancœur à l’égard du mari d’Astoria de ce qu’il avait pu être. A l’époque je n’avais jamais réellement eu à lui faire face, et c’était sans doute mieux ainsi.

Je m’échappais de mes pensées pour remercier Astoria de tout ce qu’elle faisait pour moi, pour Elliot, le fait de le garder. Je savais que cela faisait du bien à mon neveu, d’avoir la présence de mon amie auprès de lui, pouvant parler de sujet qu’il n’aborderait probablement jamais avec moi, pouvant parler librement et la soutenir dans la maladie d’Astoria. Elle n’avait jamais agi comme d’autres sang-purs que j’avais pu croiser, elle avait cette douceur et cette bienveillance que j’appréciais, une véritable amie sur qui je pouvais compter. Elle ne m’avait jamais jugé non plus du fait de mon sang, lui offrant alors un bracelet qui n’avait rien d magique, surement un peu grossier au vu des bijoux qu’elle devait porter habituellement, espérant quand même que ça lui plairait. La voyant me remercier, le mettre à son poignet, mon sourire s’illumina sur mon visage, bien avant que je n’en vienne à lui parler de ce que j’avais vu en Egypte, de ses charlatans qui se plaisaient à se dire voyants, me démoralisant complètement. Le pays en tant que tel était magnifique, remplis de secrets à voir et à comprendre, mais quand il s’agissait de divination, je m’emportais toujours un peu en voyant les sottises que certains pouvaient raconter. Oui, nous prédisions beaucoup de choses négatives, mais tout comme Trelawney l’avait fait dans un soucis de barrière face à son don, dire qu’un grand danger nous guettait à tout moment n’était peut-être pas la meilleure chose pour rendre notre discipline crédible et intéressante. Je faillis m’étouffer la faisant rire en la questionnant sur ce qu’elle venait de m’annoncer. Drago avait démissionné. Les explications firent leur chemin dans mon esprit, ne trouvant pas réellement cela surprenant. «  Cela ne doit pas être simple. Les gens ont tendance à toujours porté un jugement même quand les faits sont présents. Il a bien fait. » avouais-je. Oui sans doute était-ce mieux pour lui, pour la famille également si Drago pouvait trouver un emplois qui lui conviendrait mieux, ne pas subir les regards que certains pouvaient avoir, remplis de jugement. Je supposais que ça n’avait pas dû être simple pour lui, ni au ministère ni ailleurs, le comportement des gens pouvant être parfois totalement abjects.

Je continuais la lecture de la missive, tout en apprenant les changements qui allaient s’opérer dans la famille Malefoy, tant la démission de Drago, que le fait qu’Astoria avait pu trouver un post de guérisseuse en chef, la félicitant par la même occasion, priant pour que je n’ai pas besoin de ses services. Si nous nous étions rencontrés à Sainte-Mangouste, je n’y étais pas retourné depuis longtemps, trouvant d’autres solutions pour soigner mes blessures. Oui en sommes, avoir un médicomage dans son entourage était une bonne chose. Et puis au moins, elle pourrait éviter de trop forcer avec un emploi du temps adapté tout en continuant à exercer. La nouvelle digérer, je me demandais ce qu’allait pouvoir faire Drago, s’il avait déjà des pistes pour l’avenir, haussant les sourcils par curiosité quand elle m’informa qu’il voulait devenir psymage et reprendre ses études. Mes peu de contacts avec son époux ne me permettait pas réellement de le connaitre comme je connaissais Astorai, la curiosité que trop présente dans ma bouche. «  Psymage ? Il va ouvrir un cabinet ? Ou il tentera de travailler à Sainte-Mangouste comme toi ? Cela vous permettrait de vous voir encore plus souvent. » Ce n’était qu’une supposition, mais ce ne serait pas une mauvais chose de mon point de vue, même si je me doutais que les deux époux avaient dû longuement parler de tout cela, discuter de ce qu’il en serait, la force qui les unissait étant très grande. Un couple qui avait vécu beaucoup de difficultés au cours des années, mais qui n’avait fait que les renforcer. Au fond peut-être que je les enviais, que je trouvais cette relation si forte et envoutante, ayant toujours eu cette fascination pour ceux qui arrivaient à continuer de vivre malgré les obstacles. Je pris une gorgée de ma tasse de thé, pour éviter de penser à d’autres sensations, l’écoutant me demander comment se passait mes cours de divination à Poudlard. Je lui parlais alors des élèves qui ne semblaient pas des plus assidus à écouter, pourtant intrigué par cette matière ou le changement de professeur. Elle me prêterait des choux mordeurs de Chine et si l’idée était bonne, je plaignais mes pauvres élèves si jamais j’en utilisais. J’hochais la tête en signe de négation. «  Non cela ne me surprends pas réellement. Mais à notre époque, le professeur était, on ne va pas se mentir, particulier. Et même moi avec mon don je n’étais pas le plus assidus. Je suppose que cette matière a toujours eu une mauvaise réputation. » affirmais-je. Parce qu’on ne la comprenait, parce qu’elle n’intéressait pas alors que la divination avait tant de chose à montrer, à faire comprendre au monde, bien loin de simplement prédire l’avenir. C’était un totalité, une découverte de la magie autrement que par les biais habituels. Mais je ne pouvais pas réellement forcer mes élèves à s’y intéresser, espérant trouver des failles afin de les rendre plus attentif.

Je terminais de lire la missive, attentivement, avant de me rendre compte que je n’avais pas été réellement honnête, m’excusant qu’Astoria ait dû garder Elliot plus longtemps que prévu. Elle chassa mes excuses d’un revers de main, me sentant pourtant gêné, pensant que je lui devais des explications. J’avais passé quelques jours pour me préparer à mon futur poste, et rien ne s’était passé comme prévu, ayant fait une rencontre qui me hantait encore aujourd’hui, le cœur s’accélérant. Et il n’y avait surement qu’à Astoria que je pouvais si aisément en parler. «  C’est vrai. » avouais-je dans un léger sourire. Clairement ce n'était pas le genre de phrase que je prononçais souvent, ni même le genre de nouvelles que je venais à dire de manière avare. Rencontrer des gens, je lui avais déjà parler de la plupart, en parlant de mes voyages et de mes aventures. Mais là c’était différent. Je relevais mon regard vers mon amie. «  A pré-au-lard, au détour d’une ruelle. »  Aussi incongru que la plupart de mes rencontres. «  J’ai été comme intrigué par sa présence et tu me connais, mes rencontres ne sont jamais conventionnelles. Je lui ai probablement fait peur dans un premier temps. » Le souvenir de sa baguette pointé sur moi et des mots que j’avais prononcé revenant à la surface avec une certaine facilité. Je me mis à jouer avec l’anse de ma tasse dans mes mains, le sourire toujours présents sur mon visage. «  Mais la suite a semblé si logique, si naturel. Nous avons passé quelques jours sur l’île de Skye, avant que je ne doive retrouver mes responsabilités. » Et elle les siennes. J’ignorais quand je pourrais la revoir, pensant à elle que trop régulièrement au point d’avoir la sensation de la dessiner à l’angle d’un couloir à Poudlard, ne lui ayant pas encore écrit pour l’instant, certains pourtant que nos pas retrouveraient ceux de l’autre à un moment ou un autre.


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