Nom : Crivey
Prénom : Dennis Jacob
Origines : Moldues
Date de Naissance : 26 janvier 1983
Profession souhaitée : Employé chez Ollivanders, gérant de la boutique de Pré-au-Lard
Diplôme : BUSE et ASPIC
Ancienne maison : Gryffondor
Animal de compagnie (Optionnel) : Deux rats, Minus et Cortex.

PHYSIQUE
Dennis n’est plus la petite souris surexcitée qu’il était à Poudlard, merci à la puberté et à l’âge adulte d’être passés par là. Il a bien grandi et il a pris des épaules, même si ce n’est pas une montagne de muscles. Transporter des caisses de matériel et aller chasser la créature magique pour lui arracher des poils de fesse aide visiblement à la forme physique. Il porte le bouc et le cheveu châtain-blond artistiquement décoiffé, et avec ses yeux bleus et son sourire rare mais charmeur, il lui arrive de faire tourner les têtes. Surtout des adolescentes de Poudlard, pour son plus grand malheur… Il préfère ses conquêtes majeures, merci bien !

Il s’habille exclusivement à la moldue, parce qu’il n’a jamais vraiment vu l’attrait des robes de sorcier. Il apprécie les vêtements pratiques et qui ne craignent pas la saleté, et il cultive un look débraillé, un peu rebelle, avec une touche de cuir quand il est de bonne humeur. Des fois, il se dit qu’à son âge, il pourrait se calmer. Après, il se traite de vieux, passe la nuit à lire des BD et ça va mieux. Ce genre d’habitude lui donne très souvent des cernes et les traits un peu tirés, mais ça rajoute à ce style un peu nonchalant qu’il travaille.

PSYCHOLOGIQUE
Dennis a beaucoup changé depuis Poudlard. En fait, il a beaucoup changé à Poudlard. La mort de son frère l’a naturellement beaucoup marqué, et il ne se passe pas un jour sans qu’il ne prenne une minute pour penser à lui. Il dissimule plus ou moins bien une agressivité qui trouve sa source dans sa peine et sa culpabilité. Et qu’on ne lui dise pas que c’était il y a presque vingt ans. Il a travaillé sur lui-même, il a même consulté quelqu’un sur l’insistance de son patron, mais Colin lui manque encore. Et si on lui dit que c’est malsain, il répond qu’au moins, il ne se laisse pas sombrer dans l’alcool… pas trop souvent, en tout cas. Le petit garçon insouciant et surexcité qu’il était a disparu, balayé autant par le chagrin que par le passage du temps.

Dennis est un homme plutôt taciturne, parfois bourru, même s’il se surveille, parce que ça n’est pas trop commerçant et qu’il a une boutique à faire tourner. Lorsqu’il est de bonne humeur, il peut se montrer avenant et souriant, mais son humour peut être corrosif pour les non-initiés quand on le met sur la défensive.  En fait, tout est une question d’humeur chez lui : s’il est bien luné, il sera agréable, sympathique, ouvert. Si en revanche, ça ne tourne pas rond, ce sera tout le contraire. Il n’est donc pas toujours facile à aborder. Cela ne veut pas dire qu’il n’a pas ou plus d’amis, il a réussi à garder le contact avec certains (on remercie l’entêtement des Gryffondors) et il se mettra en quatre pour leur venir en aide si besoin est. Mais au jour le jour, il est plutôt solitaire, la personne avec qui il a le plus de contacts étant son patron.

Il adore son métier : travailler sur les baguettes, les réparer, les étudier, aller rechercher des matières premières, quitte à s’embusquer trois heures dans la forêt pour attendre le passage d’une licorne pour lui tirer des poils… tout ça, il adore, et pas juste parce qu’il sait que ça lui a permis de sortir du trou où la mort de Colin l’avait plongé. Le mélange de travail manuel et de magie lui convient parfaitement et il trouve un réel apaisement dans son boulot. Ça ne remplacera rien, bien sûr, mais ça l’aide à trouver un équilibre qui lui a longtemps manqué.

A ce jour, Dennis cherche son bonheur plutôt dans le travail, mais une petit voix au fond de lui, qui ressemble un peu à celle de son frère lui rappelle de plus en plus qu’il n’est pas fait pour rester tout seul. A voir combien de temps il va réussir à l’ignorer.

Dennis Crivey est né dans la banlieue de Londres d’une petite famille des plus banales : un père laitier, une mère au foyer et un frère d’un an son aîné, Colin. A priori, rien ne présageait que les Crivey quittent un jour leur petite vie ordinaire et bien rangée… Jusqu’au jour où Colin, qui allait sur ses onze ans, reçut une lettre qui remua toute la maisonnée. Apparemment, tous ces petits évènements étranges qui entouraient leurs deux fils, la télévision qui changeait de chaîne toute seule, les brocolis qui disparaissaient mystérieusement de la casserole… tout ceci avait une raison étonnante mais bien réelle : la magie. Passée la stupéfaction initiale et une bonne dose de panique tout à fait normale, les Crivey se firent tranquillement à ce nouvel élément de leur vie. Colin partit pour Poudlard et y rencontra l’amour de sa vie sa toute nouvelle idole, Harry Potter. Dennis passa deux longues années à rêver à ce jour où il pourrait enfin lui aussi aller à l’école avec son frère ! Rencontrer Harry Potter ! Faire de la magie ! Finir pétrifié par un Basilik… bon, ça, peut-être pas, mais tous le reste, c’était tellement...magique ! Il n’était même pas question pour Dennis d’imaginer ne pas être un sorcier. Lui et Colin avaient toujours été inséparables, leur faible différence d’âge et leurs comportements semblables les faisaient même souvent passer pour des jumeaux, ils ne pourraient donc pas être séparés bien longtemps. Dennis ignorait tout des statistiques sur les enfants moldus dotés de magie, qui jouaient en sa défaveur, et il attendit donc impatiemment la lettre qui le ferait rentrer à son tour dans le monde sorcier… elle arriva au beau milieu d’un repas, et les parents de Dennis ne parvinrent pas vraiment à le gronder d’avoir fait sauter les plombs, face à son excitation.

Il rejoignit donc son frère à Poudlard en 1994, un petit bonhomme tout blond qui tomba dans le Lac lors de sa traversée en barque avec Hagrid et qui fit la rencontre d’une créature aquatique qui le remit très poliment dans son embarcation… à sa plus grande excitation. Cet enthousiasme caractérisa toute sa scolarité. Pour deux gosses de la banlieue londonienne, le monde magique était comme un parc d’attraction des plus impressionnants… les cours, les devoirs et les gros malades psychopathes en plus. Malgré toute l’agitation qui entoura leur scolarité, due en partie à la présence d’Harry Potter à Poudlard, Dennis fit de son mieux pour être un élève enthousiaste, à défaut d’être brillant partout. Prendre Divination comme option s’avéra être une erreur, mais il se révéla doué dans d’autres matières telles que les Sortilèges ou les Soins aux Créatures Magiques. Avec son frère, alors que Dennis n’était qu’en deuxième année, ils rejoignirent l’Armée de Dumbledore pour lutter contre Ombrage et apprendre ce que les adultes refusaient de leur enseigner, alors même que la guerre avec Voldemort semblait devenir inéluctable.

Malheureusement, son parcours scolaire fut quelque peu mouvementé au début de ce qui aurait dû être sa Quatrième année : en Septembre 1997, lorsque les Mangemorts prirent la tête de Poudlard, Dennis et son frère n’y retournèrent pas, leurs parents craignant à juste titre pour leur vie, alors que Voldemort se faisait toujours plus menaçant. Ils passèrent donc une bonne partie de leur année terrés chez des parents éloignés, à la campagne, à se tenir au courant des évènements extérieurs grâce à la radio sorcière des jumeaux Weasley… jusqu’à ce que l’annonce du Siège de Poudlard sépare à jamais Dennis de son frère. Colin implora son petit frère de rester avec leurs parents. Si Voldemort gagnait, ils seraient tous en danger, et il fallait bien quelqu’un pour protéger Papa et Maman… La mort dans l’âme, Dennis accepta de rester derrière, pour la première et la dernière fois, fit-il promettre à son frère. Dennis avait quinze ans, Colin seize. Il ne revint pas de la bataille de Poudlard.

La petite famille Crivey implosa suite à ces évènements tragiques. La mère de Dennis se remit jamais vraiment de la mort de son fils aîné, devant tantôt surprotectrice ou odieuse avec son cadet. Son mari, lui, brisé par la culpabilité d’avoir laissé partir Colin se battre aussi jeune, sombra dans l’alcool. Quand à Dennis, lorsqu’on lui proposa de retourner finir ses études à Poudlard, il eut tout d’abord l’instinct de refuser. Mais alors que ses parents le suppliaient de ne pas y aller, terrifiés à l’idée de perdre le dernier fils qu’il leur restait, il accepta. Rongé comme il l’était par la culpabilité d’être encore en vie, il ne savait plus quoi dire à ses parents, et ne voulait pas non plus être pour eux le symbole de ce qu’ils avaient tous perdu. Et puis, Colin n’avait pas fui. Lui ne fuirait pas non plus. La magie restait le dernier lien qu’il partageait avec son frère. Les Mangemorts lui avaient pris Colin, mais ils ne lui prendraient pas sa magie.

Il reprit donc sa Quatrième année avec difficulté. L’avantage, c’était qu’il pouvait partager une certaine forme de solidarité avec ceux qui avaient eux aussi perdu un proche. L’inconvénient, c’était que Dennis n’avait pas du tout envie de parler de tout ça… et qu’autant il s’en voulait d’être resté derrière, autant il en voulaient à tous ceux qui avaient participé à la Bataille de Poudlard et qui avaient survécu. Autant dire qu’il ne se fit pas que des amis, entre ses crises de rage et ses moments d’apathie profonde. La seule chose à laquelle il s’accrochait un peu, c’était ses études. Il voulait terminer, comme un défi à tous ces abrutis bouffés par les préjugés qui avaient mis le monde magique à feu et à sang et qui lui avaient pris son frère. Il obtint donc ses ASPIC de façon plus qu’honorable, bien que n’ayant aucune perspective d’avenir derrière.

Il trouva sa vocation sans le vouloir vraiment. Après la mort de Colin, les autorités magiques avaient rendu ses affaires à leurs parents. Un jour, alors que Dennis était assis devant la maison, à se demander ce qu’il allait faire de sa vie, sa mère lui avait demandé de l’aider à trier un peu. Entre un pull trop propre et une paire de chaussures qui paraissaient minuscules, à présent, Dennis avait trouvé une baguette brisée. Celle de Colin. L’après-midi même, il était au Chemin de Traverse, poussant la porte de chez Ollivanders. Il était entré pour faire réparer la baguette, mais quelque chose le retint, au moment où il la tendait à Gabriel Ollivander, qui travaillait à présent avec son père, ce dernier se remettait difficilement de la guerre et des tortures des Mangemorts.
Il lui avait demandé dans un souffle de lui apprendre. Et Ollivander avait accepté, sans que Dennis ne sache vraiment pourquoi.

Après un long apprentissage loin d’être de tout repos, il finit par travailler dans la boutique. Pas comme fabriquant, non, il n’était pas un Ollivander, après tout. Mais réparer et vendre, ça, il savait faire… Et lorsque Gabriel Ollivander prit la place de son père à la tête de la boutique et qu’il décida d’ouvrir un petit magasin à Pré-au-Lard, il proposa le poste de gérant à Dennis, qui ne vit pas trop comment refuser.

Il est donc à présent installé au dessus de sa petite boutique, où il est en gros responsable du service après-vente pour la majorité des élèves de Poudlard.

Prénom : Encore Roman (c’est le dernier, promis !)
Age : Toujours vieille
Personne sur votre avatar : Boyd Holbrook
Où nous avez vous trouvé ? Toujours pareil @@

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