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Happy Sundays

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Sujet: Happy Sundays
Mer 14 Oct - 18:33
Happy Sundays
Eleni Δ Aylen Δ Roman


Leni n'était pas certaine de ce qu'il se passait dans son rêve, mais elle savait que c'était important. Il y avait un yéti, un vieil éclair de feu (l'un des premiers modèles) et, aussi étrange que ça puisse paraître, une théière. Son corps gémissait de l'effort qui lui était demandé et, alors que son sommeil laissait peu à peu place à la lucidité, elle se demanda quel était ce poids lourd qui comprimait sa poitrine et l'empêchait de bouger. Elle était certaine qu'il s'agissait du yéti. Il y avait une chaleur qui s'en dégageait, et puis des poils, des poils sombre, et…

Leni finit par cligner des yeux, pour se retrouver nez à nez avec ce qui était loin d'être un yéti, et serait plutôt considéré comme le fils de Satan : la boule de poil vil et mauvaise qui lui servait de chat. Assis sur sa poitrine. En train de la fixer de ses grands yeux verts.
La jeune femme laissa échapper un grognement, tentant de repousser la bête d'un geste du poignet, mais ses bras étaient encore glissés sous ses couvertures, et elle ne réussit qu'à se donner un grand coup dans le nez, qui la sonna légèrement. Un autre grognement, de douleur cette fois-ci, s'échappa de ses lèvres, et elle aurait juré que Purrfect venait de se moquer d'elle, avec son sourire carnassier et ses petites dents pointues qui sortait comme celles d'un vampire.
Pas étonnant qu'il se soit si bien entendu avec Vlad. Sangsue !

Eleni ferma de nouveau les yeux, tentant de replonger dans son rêve (elle voulait savoir à quoi servait cette théière !), mais bien entendu, comme chaque personne vivant avec un chat vous le confirmera, rien ne se passa ainsi.
Elle sentit la patte de son chat venir se poser sur sa bouche, la pointe des griffes sortie de manière à lui rappeler gentiment que c'était l'heure de s'occuper de lui, tandis que le chat se redressait, venant appuyer de ses pattes osseuses sur les seins de sa maîtresse.
Saleté !

Un bol de croquettes rempli plus tard, une boule de poil ronronnante et visiblement satisfaite, Eleni bailla à s'en décrocher la mâchoire avant de se jeter un coup d'oeil dans la glace : elle avait encore les yeux tout embués de sommeil, alors elle ne distingua pas grand chose, un short et un t-shirt, des pantoufles, et une masse de cheveux blonds sans ordre, loin de ses chignons, ou de ses tresses habituelles.
Son bâillement la prit de court, et sa réflexion dans la glace ne fit qu'empirer le tout, et elle songea qu'il serait peut être judicieux d'aller ingurgiter une tasse de ce liquide écoeurant que l'on appelait communément café. Avec beaucoup de lait, et beaucoup de sucre. Et ensuite du thé. Et puis des tartines. Des scones. Des muffins. Des oeufs. Du bacon.

Son estomac gronda à cette idée et, avec un sourire et des yeux encore endormis, elle attrapa sa robe de sorcier, la glissa sur ses épaules et la referma lestement pour avoir l'air présentable (ish), échangea ses chaussons pour des tennis, et sortit de ses appartements.
Elle descendit les escaliers en réussissant à ne pas se briser le cou, se cognant dans trois statues et deux armures, marmonnant une excuse pour les cinq d'entre elles.
Elle n'était pas sûre d'avoir croisé des élèves, ou des êtres vivants, et si vous lui aviez posé la question vous n'auriez certainement eu droit qu'à un regard vide, un peu hébété, et auriez sûrement dû reposer la question une fois. Peut-être même deux.

Elle se laissait guider par son nez, l'odeur des pancakes et des haricots en sauce la faisant saliver d'avance. Pour un peu, elle aurait fermé les yeux, se laissant guider par son nez seulement, telle une somnambule morfale.
Ce n'était sans doute pas loin de la vérité.

Pénétrant dans la salle par la porte du fond, qui donnait directement sur la table des professeurs et lui évitait donc de devoir remonter les rangées de table des quatre maisons, Leni se laissa tomber à sa place habituelle, avec Roman à sa droite, et généralement Phèdre à sa gauche (quand la jeune femme daignait les gracier de sa présence, diva qu'elle était !). Elle étouffa un bâillement dans sa manche, avant de venir abattre sa tête contre l'épaule de Roman.

"Pourquoi je dois me lever tôt un dimanche, mm, rappelle moi ?" marmona-t-elle d'une voix encore endormie.

L'odeur du gel douche, ou parfum peut-être, de la personne à qui appartenait l'épaule lui emplit les narines, et elle inspira doucement.

"Mmm. Tu as changé de gel douche. Shampoing. Whatever. J'aime bien. Faudra que tu me…" bâillement. "… me donne le nom. La marque."

Elle laissa échapper un petit soupir de contentement, nuzzling l'adulte à ses côtés, sa joue effleurant une masse encore humide de cheveux. Longs. Roux.
What.

Eleni redressa vivement la tête, reculant en même temps, les yeux équarquillés.

"…"

Les mots se bloquèrent dans sa gorge, alors qu'à sa droite ne se tenait pas Roman, mais Aylen.
Et à la droite d'Aylen, Roman.
Well fuck me sideways.
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Sujet: Re: Happy Sundays
Mer 14 Oct - 20:33


Happy Sundays

Avec Aylen & Eleni

Ah, le dimanche matin : cet instant très précis du temps qui pouvait offrir la plénitude ou son contraire, selon qu’on devait se lever tôt… ou, l’âge aidant, selon qu’on s’était couché tôt la veille ou pas. Et ce matin là, bon sang que Roman se sentait vieux. Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même bien sûr. Il aurait pu poser son livre au moins une heure plus tôt, mais c’était toujours pareil… d’abord il attendait la fin de la page, puis du chapitre, et puis… Pourquoi? Pourquoi est-ce qu’il s’infligeait ça alors qu’il savait qu’il avait du mal à se lever ? C’était une question qui n’aurait bien sûr jamais de réponse… En tout cas, pas si tôt le matin, alors que la tasse de thé qui allait le réveiller n’était encore qu’une image un peu brumeuse dans son esprit.

Une fois péniblement levé et habillé, il s’arrêta devant son miroir pour inspecter son image. Tiens, pour une fois, il n’était pas trop mal coiffé, c’était une première. A moins que… Il plissa les yeux et se rapprocha du miroir. Ah oui, c’était pas tant qu’il était bien coiffé, c’était plus... où étaient ses lunettes ? Roman poussa un soupir tellement fatigué qu’il en était presque blasé. C’était reparti !

Lilas ? demanda-t-il à son oiseau, qui le regardait fouiller dans sa chambre, tu n’aurais pas vu mes lunettes ?

Pour seule réponse, Lilas se mit à siffler une mélodie à laquelle il ne prêta pas trop attention, trop occupé qu’il était à retourner les coussins et les couvertures de son lit en marmonnant. Au bout de quelques instants, il s’interrompit en reconnaissant l’air que sifflotait Lilas et regarda vers la cage, un sourcil levé.

Sérieusement ? Tu es en train de me siffler Mission Impossible ?” Un piaillement. Une exclamation triomphante. “Les voilà ! Merci pour rien, espèce de sale oiseau moqueur!

Roman tira la langue vers la cage en enfilant ses lunettes, puis sortit de sa chambre en claquant la porte. Un jour, il se rappellerait de ranger ses lunettes, au lieu de juste les laisser n’importe où.

Il se dirigea vers le Réfectoire et salua quelques élèves au passage. Il surprit quelques sourires vaguement moqueurs mais il ne parvint pas à leur en vouloir, surtout quand il se passa une main dans les cheveux. Un jour, Lilas n’aurait plus besoin de cage, elle pourrait nicher dans sa tignasse !

Une fois dans la Grande Salle, il s’approcha de la salle des professeurs en se frottant les yeux. Baillant un grand coup, il s’étira et se prit le pied dans une chaise, se rattrapa à une autre, et dans un manque artistique de coordination, finit par s’affaler dans une troisième chaise avec un grognement. Aussitôt, il posa un coude sur la table et affecta un air nonchalant. Voilà, tout à fait, c’était ça qu’il avait voulu faire ! S’asseoir à la place habituelle d’Aylen Nott. Absolument. La grande classe.

Roman ignora, vaguement gêné, les sourires amusés de ses collègues déjà présent et se servit une tasse de thé XXL. Il avait également attiré l’attention de certains élèves qui riaient. Une nouvelle fois, il ne put leur en vouloir. Il glissa un regard penaud vers la locataire habituelle de la place où il se trouvait.

J’espère que ça ne te gêne pas si je reste là pour ce matin, lui souffla-t-il en prenant un muffin. “Ma crédibilité ne survivra pas si je dois me relever.”

Il se gratta la nuque avant de souffler sur son thé. Et quelque part, une divinité quelconque dût sentir sa gêne, car le destin lui offrit une aide inespérée… en la présence d’Eleni, qui, encore moins réveillée que lui, vint s’affaler à sa place et s’installer tranquillement sur l’épaule d’Aylen. Il n’avait même pas eu le temps de réagir que la bibliothécaire frottait sa joue contre les cheveux humides de sa collègue.

S’étranglant à moitié pour retenir un rire face à ses grands yeux effarés, il rassembla tout le flegme qu’il pouvait pour la saluer de la main, de la place qui n’était pas la sienne.

Bonjour, Leni. Bien dormi ?

Voilà. Nonchalance. Faire comme si de rien était. La fameuse solidarité Poufsouffle à l’oeuvre, un sourire caché derrière sa tasse.

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Dernière édition par Roman Nightingale le Jeu 29 Oct - 17:24, édité 2 fois
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Sujet: Re: Happy Sundays
Mer 14 Oct - 22:47


Happy Sundays


Ce matin là Aylen s'était réveillée d'une humeur particulièrement joyeuse. Comme tous les dimanche matin bien sûr, elle était debout avant tout le monde pour pouvoir aller faire son jogging prolongé aux abords de la forêt interdite et du lac et entretenir son vol sous forme de corbeau. C'était là toute la difficulté d'être un animagus prenant une forme d'animal ayant un mode de déplacement totalement différent de celui des humains : il était très facile de perdre la main.

Et ça la professeure de métamorphose désirait l'éviter plus que tout autre chose.
Surtout qu'elle aimait pouvoir voler, sentir le vent entre son plumage, les courant sous son ventre. Ca avait quelque chose de grisant de se sentir ainsi libéré du monde qui l'entourait et d'un mode de déplacement tout de même limité et contraignant. Là elle pouvait faire ce qu'elle voulait, ou presque.

Mais pourquoi cette bonne humeur, me direz-vous ? Après tout elle n'avait rien changé à sa matinée habituelle pour le moment. Hé bien pour la simple et bonne raison qu'elle avait prévu de voir sa sœur pour déjeuner, à Pré-au-Lard.
Elle avait prévu de retrouver sa jumelle aux Trois Balais, celle-ci trouvant l'idée amusante en avançant que ça leur rappellerait leur jeunesse. Une remarque qui avait fait se retourner dans leurs orbites les yeux d'Aylen. Elles avaient encore de belles années devant elles tout de même, à seulement vingt-huit ans. Même si parfois la femme avait l'impression d'en avoir deux fois plus, surtout lorsque les élèves tentaient de deviner son âge.
Autant dire que dans ces moments là, elle prenait un coup de vieux, même s'ils ne le faisaient jamais devant elle. Ils avaient bien trop peur pour ça.

Avec sa bonne humeur et sa motivation, son jogging lui prit ainsi moins de temps que d'habitude et elle pu remonter rapidement jusqu'au château pour rejoindre ses appartements, se doucher et passer une tenue correcte afin de pouvoir se rendre dans la Grande Salle. Elle décida de laisser ses cheveux sécher un peu naturellement pour aujourd'hui, afin qu'ils puissent boucler comme ils tendent à le faire à l'état sauvage. Même si ce n'était pas vraiment flagrant.

Finalement, elle pu rejoindre la grande salle une fois une tenue correcte passée, et les poils de son maine coon retirés. Choisir de quoi s'habiller avait été compliqué : celle-ci travaillait dans la mode, et c'était loin d'être le domaine de prédilection d'Aylen.
Très, très, trèèèèès loin même.
Et elle savait parfaitement que sa sœur insisterait pour refaire sa garde robe si elle ne faisait pas un effort sur la tenue, une activité que la rousse n'était pas prête à assumer à l'heure actuelle. Elle avait dû faire des efforts tout particuliers sur sa tenue et choisir avec grand soin ce qu'elle porterait pour la journée. Car il était hors de question de passer son temps à aller se changer.
Mais nous reviendrons sur sa tenue plus tard.
Pour le moment, Aylen décida – une fois bien habillée – de se rendre dans la Grande Salle pour enfin se sustenter.

Quelle ne fut pas sa surprise en arrivant de constater que sa place habituelle était déjà prise. Elle haussa un sourcil en voyant son collègue d'étude des moldus assis sur sa chaise habituelle, et un léger sourire étira subtilement le coin des lèvres de la professeure qui se contenta alors de s'installer à la place de l'homme.
Elle déposa sa veste sur le dossier comme une mal élevée, d'ailleurs.

« Oh, non, ne t'en fais pas pour ça, je suis curieuse de savoir ce que nos chères têtes blondes vont inventés pour justifier de cet échange, » glissa-t-elle à son tour sur le ton des confidences, alors qu'elle commençait à se servir avec nonchalance.
Et ce jusqu'à ce qu'elle entende quelqu'un s'installer à côté d'elle avant de sentir qu'on envahissait son espace personnel.
Bon.
Finalement les élèves auront autre chose à propos de quoi discuter.

D'abord surprise, Aylen ne su pas vraiment comment réagir, ayant perdu l'habitude depuis cinq ans d'avoir des rapports aussi intimes avec quelqu'un.Elle se figea donc, bien incapable de réfléchir à la situation, un couteau suspendu au dessus de son toast qu'elle avait jusque là l'intention de beurrer.
Une idée qui lui échappa complètement.
Elle posa d'ailleurs son couteau en se rendant compte de ce qu'il se passait, et qu'elle devait avoir l'air bien bête ainsi figée. Surtout que le contact prit fin. Ce qui lui permit de retrouver ses esprit et jauger de la réaction la plus appropriée.

« Bonjour Eleni. Je ne savais pas que vous pensiez postuler pour remplacer mon chat, autrement j'aurais adopté une tenue de circonstance, » plaisanta-t-elle amicalement, le sourire amusé et un peu moqueur aux lèvres.
Son humour avait toujours eu un petit côté acide qui plaisait ou non, mais considérant l'embarras qui s'était peint sur le visage de la jeune bibliothécaire quelques secondes plus tôt, Aylen avait peut-être renversé sur la plaie plus de sel qu'elle le pensait.
Le tout en reculant sa chaise pour présenter sa tenue.
Une jupe assez simple – plus courte qu'on aurait pu l'attendre de la part d'Aylen même si ce n'était rien de scandaleux puisque l'effet venait surtout de ses jambes interminables – et un haut rouge sans manche du plus bel effet, même s'il en dévoilait un peu trop aux yeux de la femme – ceci dit simplement dévoiler ses bras était trop pour elle puisque cela autorisait l'oeil curieux à découvrir la cicatrice de griffure nacrée qu'elle portait en haut de son bras droit ainsi que celle dans son dos, qu'elle cachait avec ses cheveux heureusement, sans oublier son tatouage.
Cadeau de sa sœur.
Aylen ajouterait d'ailleurs cadeau empoisonné de sa sœur.
Heureusement qu'elle l'aimait, sinon elle ne porterait jamais des habits pouvant remettre en cause son confort et surtout sa capacité à se battre correctement.


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Sujet: Re: Happy Sundays
Sam 17 Oct - 16:44
Happy Sundays
Eleni Δ Aylen Δ Roman


    Lorsqu'Eleni sentit le corps contre lequel elle s'appuyait se raidir, elle n'y prêta pas attention, l'esprit encore trop embrumé de sommeil. Et, oh, quelle grossière erreur faisait-elle là.
    Quand ses yeux croisèrent ceux d'Aylen, la moquerie évidente dans sa voix, la jeune femme sentit ses joues venir se teinter avec violence de rouge, et ses cordes vocales se nouer.
    Elle ouvrit et ferma la bouche comme un poisson, cherchant du regard un soutien quelconque chez Roman, qui la salua de la main en lui offrant une échappatoire, aussi légère soit-elle.

    Reculant contre le dossier de sa chaise, mettant le plus de distance possible entre la rousse et elle, sans pour autant avoir l'air de fuir, Eleni se sentit soudainement extrêmement bien réveillée, comme après un seau d'eau glaciale déversé sur son corps (et, oui, elle savait l'effet que ça faisait, grâce à Phèdre et leurs années moldues.
    Elle déglutit, et offrit un sourire vacillant au professeur d'Etude des Moldus.

    "Pas assez visiblement…"

    Tournant les yeux vers Aylen de nouveau, elle manqua de s'étrangler avec sa salive en voyant le sourire moqueur qui accompagnait la tenue du professeur de Métamorphose, qui ne ressemblait ni de près ni même de loin à ce que la rousse avait l'habitude de porter. Thank God Phèdre n'était pas là, elle aurait certainement éclaté de rire devant l'air complètement perdu, dépassé, et misérable de son amie.

    "Je suis vraiment désolée pour…ça…" s'excusa Eleni, sa main décrivant un geste large, qui manqua de venir renverser la tasse qui était apparue devant elle. "Je crois que j'ai plus besoin de café que je ne le pensais…"

    La bibliothécaire laissa échapper un rire nerveux, venant passer sa main dans ses cheveux lâchés, ses joues toujours rosies par l'embarras.

    Elle versa quatre cuillères à café de sucre dans la tasse fumante, avant de venir y plonger tête la première, soufflant sur la surface avant d'en ingurgiter une longue gorgée.
    C'était absolument immonde. Il n'y avait vraiment aucun attrait au café, si ce n'était la caféine, et ses propriétés absolument stupéfiantes.

    Le nez toujours plongé dans sa tasse, Eleni se demanda combien de temps elle était supposée rester assise aux côtés d'Aylen. Pourquoi était-elle assise aux côtés d'Aylen, déjà ? Est-ce qu'elle était supposée… parler ? Essayer de lancer une conversation, une discussion ? Les choses étaient beaucoup plus simple quand elle avait Phèdre ou Roman autour d'elle, et elle n'avait pas besoin de se poser ce genre de questions.
    Mais mettez la aux côtés d'Aylen Nott, et elle avait tendance à ne pas ouvrir la bouche, se contentant d'acquiescer lorsque la jeune femme disait quelque chose d'intéressant en parlant avec quelqu'un d'autre (ce qui était à peu près tout le temps).
    Ce n'était pas comme si elle avait eu l'occasion d'avoir une discussion avec Aylen depuis qu'elle avait pris son poste à Poudlard.

    La chaleur du liquide noir et écoeurant se répandit rapidement dans son corps, venant réveiller doucement ses membres, et son cerveau. Elle s'enfonça un peu plus dans sa chambre, préférant laisser Aylen et Roman retourner à leur conversation précédente, celle qu'elle avait interrompu en venant ronronner contre l'épaule d'Aylen.
    Elle laissa échapper un gémissement plaintif inaudible, résistant à son envie de venir frapper sa tête contre la table répétitivement. Dieu merci, Leni n'avait plus treize ans. Être assise aux côtés de la rousse aurait déjà été cause d'évanouissement, mais se ridiculiser de la sorte devant elle ? Elle ne serait plus jamais sortie de sa chambre. Elle aurait attrapé un Portoloin pour rentrer chez elle, et ne plus jamais revenir à Poudlard.

    Perdue dans ses pensées, elle n'entendit pas la voix de Roman (ou étais-ce Aylen?) l'appeler une fois, et puis une fois encore. Ce n'est que lorsque la voix se fit plus puissante qu'elle tourna enfin la tête, sursautant légèrement dans un même mouvement.

    "Hein, quoi ?"

    Well fucking done, Leni.
    Elle reposa sa tasse à café désormais vide, la repoussant pour l'éloigner d'elle.

    "Désolée, désolée… Qu'est-ce qu'il y a ?"

    Son regard clair passa de Roman à Aylen, puis d'Aylen à Roman.

© GASMASK
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Sujet: Re: Happy Sundays
Dim 18 Oct - 16:52


Happy Sundays

Avec Aylen & Eleni

Lorsqu’Aylen se recula sur son siège, dévoilant une tenue tout à fait élégante, bien qu’un poil moins… pratique, que ce qu’elle portait d’habitude, les sourcils de Roman fusèrent vers le haut, se perdant dans ses mèches désordonnées. En l’espace d’une seconde, il se crut revenu à l’époque où Eleni et lui étaient deux Poufsouffles habitués de la bibliothèque de l’école. Une fois, Aylen était venue rappeler à Roman qu’ils avaient prévu une séance de révision de Sortilèges le soir-même, et Eleni… il ne se rappelait même plus bien comment elle avait agi pendant ces quelques secondes, mais il se souvenait de ses joues tellement écarlates qu’elles en avaient l’air presque douloureuses. A l’époque, il l’avait taquinée gentiment. Aujourd’hui, il était plus charitable.

Oh oh...” pensa-t-il en avalant précipitamment sa gorgée de thé. “Fais quelque chose, ne la laisse se noyer dans son café !

Il attrapa un petit pain qu’il entreprit de beurrer, plus pour se donner une contenance que par réelle faim et se tourna sur sa chaise pour faire face à Aylen, et à Eleni derrière.

Oh, je pense que les élèves ne se font guère d’illusions à mon sujet !” lança-t-il un peu maladroitement à Aylen, haussant une épaule maigre avec un sourire empli d’auto-dérision. “Je dirais bien qu’il y a quelque chose dans le café, mais non seulement je ne bois pas de café, mais en plus, pour moi, ça a commencé avant le petit déjeuner. J’ai encore passé dix minutes à chercher mes lunettes, ce matin. Même mon oiseau s’est moqué de moi !

Roman secoua la tête avant de cacher une grimace derrière sa tasse de thé à présent tiède. Eleni avait entrepris de se taper la tête contre la table. Son côté maman-poule le démangeait d’aller passer un bras autour des épaules de la jeune femme et potentiellement d’aller la planquer sous une couette avec un thé. Une bonne honte au réveil, il n’y avait rien de ça pour renvoyer un Poufsouffle au fond de sa tanière ! Il glissa un regard en coin vers Aylen, et continua, espérant donner un peu de temps à Eleni pour se reprendre.

Et pas la peine de me suggérer un Accio, la dernière fois, j’ai failli m’éborgner avec mes propres lunettes quand elles me sont revenues dessus. Je manque cruellement de réflexes…

Il haussa les épaules avec fatalisme. On lui avait toujours dit qu’il avait deux mains gauches (et deux pieds gauches, d’ailleurs), sauf lorsqu’il avait un instrument à la main. Ses lunettes n’avaient jamais été plus contentes que lorsqu’il avait appris le Reparo, mais son adresse ne s’était pas améliorée. Il mâchonna dans son petit pain avant d’en faire glisser un vers Eleni, s’excusant du regard auprès d’Aylen. Mais vraiment, si Leni s’obstinait à boire cette horreur qu’elle avait dans sa tasse, il lui fallait prendre autre chose avec.

Eleni, mange quelque chose avec ton poison. lança-t-il à son amie, sans obtenir de réaction. “Roman à Leni ? … Eleni !"

Il avait levé la voix légèrement, en se penchant vers elle sur la table, manquant au passage de mettre son coude dans le beurre. Heureusement, Eleni releva la tête à ce moment, et il put se redresser nonchalamment, après avoir de nouveau poussé le petit pain vers elle.

Mange un peu… lui conseilla-t-il avec ce sourire chaleureux qu’il lui réservait, essayant de la rassurer un peu.

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Dernière édition par Roman Nightingale le Jeu 29 Oct - 17:23, édité 1 fois
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Sujet: Re: Happy Sundays
Sam 24 Oct - 3:06


Happy Sundays


Les excuses d'Eleni firent d'autant plus sourire Aylen qui le cacha derrière une main discrète, le temps de reprendre une expression somme toute neutre. Elle aurait volontiers enfoncé le clou, toutefois elle n'oubliait pas que la femme était sa collègue avant tout et qu'elle devait conserver un certain professionnalisme, surtout devant ses élèves. Elle se voyait donc mal sortir sa baguette pour offrir des oreilles de chat de des moustaches du plus bel effet à la blondinette, même si l'image mentale resta incrusté dans son esprit une seconde.
Quel dommage qu'elle ne puisse en faire profiter personne.
Les années de son adolescence où elle n'aurait pas hésité une seconde lui manquaient presque en cet instant.
Toutefois elle se contenterait bien de son imagination farfelue du matin.

Fort heureusement, l'envie qui la démangeait de faire d'Eleni un chat pour de bon s'évanouit lorsque Roman reprit le fil de leur conversation précédente. Cacher une situation ridicule par une autre, en voilà une excellente idée qu'il avait. Aylen n'eut aucun mal à reprendre l'échange, comme si aucune interruption n'avait eu lieu, tout en se servant un thé bien chaud.
Elle n'aimait toujours pas le thé, mais l'odeur lui plaisait vraiment.
Un sourire étira le coin des lèvres de la rouquine, un sourcil repoussant les limites de son front face au récit palpitant de l'homme. Un oiseau moqueur ? A croire que ce matin l'histoire aimait à se répéter.
L'animagus corbeau aimait y voir là un parallèle que l'univers lançait à la figure d'un public inattentif.

« Comme quoi les volatiles ne sont pas dépourvu de sens de l'humour, » commenta-t-elle sobrement, non sans un regard pour la pauvre Eleni qui semblait lutter intérieurement.
Un conflit qu'Aylen releva sans réellement en comprendre la cause. Il était vrai que ce qu'il venait d'arrivé était peut-être un poil humiliant, mais de là à se noyer dans la gêne ?

La femme mordit dans son toast pendant que le récit se poursuivait. Un œil éborgné dans de telles circonstances...
« Ca me rappelle l'histoire d'un mage que j'ai arrêté un jour. Il avait un œil borgne, avec une longue cicatrice. Il racontait à tout le monde qu'il l'avait eu à cause d'un dragon, mais lorsqu'on a interrogé sa mère, elle a raconté que c'était arrivé alors qu'il volait après une poule de son grand-père et que celle-ci a décidé de ne pas se laisser faire. On a pu entendre le rire du chef d'interrogatoire résonner dans tout l'étage. » Elle eut une seconde de pause. « Mais comme quoi on en revient toujours aux volatiles. Même si c'est sans doute mieux qu'avec ses propres lunettes, je te l'accorde. »
Elle secoua la tête, l'air toujours très sérieuse.

Elle s'écarta pour laisser le bras de Roman passer, et elle se préoccupa de son petit déjeuner une seconde en le laissant échanger avec une Eleni qui ne semblait pas très réceptive. Et pour cause, elle finit par se réveiller brusquement, l'air soudainement alerte.
« Ah, vous voilà réveillé, moi qui me demandais si votre cerveau allait se transformer en gelée et si j'allais pouvoir en goûter un morceau. » La plaisanterie est là, sourire narquois en prime, même s'il n'y a rien de méchant derrière. Pour marquer plus nettement la plaisanterie, elle pose son coude sur la table et sa tête penchée contre sa paume, croisant les jambes en se tournant un peu vers Eleni, son index venant alors presser la joue molle de la bibliothécaire. « J'espère juste que vous n'avez pas considéré l'idée d'aller chasser les poules ou les lunettes pendant que vous étiez perdue dans votre tête. »


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Sujet: Re: Happy Sundays
Mer 28 Oct - 16:28
Happy Sundays
Eleni Δ Aylen Δ Roman


Eleni baissa les yeux vers le pain tendu par Roman, et un sourire vint illuminer son visage, la reconnaissance lisible dans ses yeux. Il faudrait qu'elle lui offre un cadeau de Noël très onéreux pour le remercier de le sortir de ce mauvais pas (comme il le faisait toujours. tout le temps. lorsque la situation l'exigeait).

"Merci !" ajouta-t'elle rapidement avant de tendre la main pour se saisir du morceau de pain beurré, et de venir le tremper dans son café, plus éveillée qu'elle ne l'avait été jusqu'à maintenant : l'objectif de la matinée était de cesser d'avoir l'air d'une idiote devant Aylen. Et Roman. Et le reste du personnel de Poudlard. Et les élèves debout.
Juste… Ne pas avoir l'air ridicule.

Eleni mordit à pleine dents dans le pain, tournant la tête vers les deux professeurs lorsqu'Aylen s'adressa de nouveau à elle, les yeux grands ouverts, lui donnant l'air d'un faon surpris en train de manger des baies en pleine forêt.
A croire que c'était le matin des comparaisons animalières.
Elle déglutit rapidement, camouflant au mieux l'excitation qui venait de la parcourir. Oui, bon, vous l'excuserez, elle ne s'était pas encore tout à fait habituée à travailler aux côtés d'Aylen Nott. La jeune femme était tout de même une sacré personnalité dans le monde sorcier. Respectée, et admirée.
Oui, d'accord, Eleni était une groupie. Cut her some slack.
Il était d'ailleurs plus qu'étonnant qu'elle ne se soit pas mise à couiner comme une petite souris (comme je le disais plus haut, le matin des comparaisons animalières) au contact du doigt de la rousse contre sa joue.
La sensation de la main de la rousse sur son épaule, il y a si longtemps maintenant, lui avait laissé l'impression d'une brûlure au fer rouge dans la chair pendant des semaines.
Fort heureusement, Eleni était une adulte semi-fonctionnante, et elle leva rapidement les yeux vers Roman, comme pour le rassurer, l'air de dire Non, ça va, t'en fais pas, je ne vais pas me liquéfier sur place.

"Euh… Non. Généralement, j'essaie de me tenir le plus éloigné possible des animaux de basse cour."

La jeune femme grimaça légèrement au souvenir qui lui revint en mémoire : Roman savait très bien de quoi elle parlait, pour lui avoir envoyé un très long parchemin à ce sujet, lors de ses voyages.

"J'ai laissé à mon ex le soin de nous faire transplaner une fois… Et on a atterrit au beau milieu d'une ferme moldue. Heureusement, il était encore très tôt, et personne n'était levé… mais ça a réveillé le coq, qui s'est mis à chanter, et a réveillé par la même occasion les chèvres qui dormaient dans l'enclos."

La bibliothécaire passa une main dans ses cheveux encore sauvage, laissant échapper un petit rire entre la moquerie et la nervosité.

"Je ne l'ai plus laissée s'occuper de nous faire transplaner après ça !"

Un sourire nostalgique se dessina sur ses lèvres, disparaissant aussi soudainement qu'il était apparut.

"Les poules et les coq sont des créatures vicieuses ! Ceci dit, c'est vrai qu'une cicatrice de dragon, c'est tout de même plus impressionnant !"

Oui, Eleni écoutait quand même les conversations, même quand son esprit vadrouillait ailleurs : il fallait juste qu'elle fasse un effort pour retrouver le sens derrière les sons entendus mais non classés dans sa mémoire.
Ca lui avait sauvé la vie plus d'une fois en classe : quand son esprit s'envolait par la fenêtre, et que la voix de son professeur la rappelait à l'ordre, elle avait appris à faire fonctionner ses méninges pour se sortir de mauvais pas.
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Sujet: Re: Happy Sundays
Jeu 29 Oct - 17:15


Happy Sundays

Avec Aylen & Eleni

Roman venait de mordre dans son bout de pain quand Aylen leur raconta son anecdote sur le mage borgne. Il s’étrangla juste un tout petit peu de rire, discrètement, derrière sa main, en imaginant l’attaque de la poule… Comme quoi, des fois, il valait mieux être comme lui et admettre son ridicule plutôt que de s’empêtrer dans un mensonge et perdre la face devant des Aurors !

Il faut avouer, qu’un même objet me donne la vue et manque de me faire perdre un oeil, c’est assez ironique!” reconnut-il en s’essuyant la bouche, une fois sa crise de rire passée.

Il eut la moue de la mère poule satisfaite en voyant Eleni commencer à manger et il se détendit en la voyant reprendre un peu ses esprits. Elle et son air de petit animal surpris ! Bon, évidemment, les taquineries d’Aylen n’aidaient pas, il se demandait même si elle ne faisait pas un peu exprès, tout aussi naïf qu’il soit. D’expérience, il savait la Serpentard taquine, voire moqueuse, il en avait fait l’expérience à Poudlard quand elle lui donnait des cours de soutien, mais il n’avait jamais trouvé de vraie méchanceté derrière, du moins pas envers lui. Alors, il se demandait un peu si elle savait pour les sentiments qu’Eleni avait eu pour elle à l’époque, mais il se voyait mal poser la question.

La dégustation de cerveaux, c’est une passion récente ?” marmonna-t-il, amusé, sans pouvoir se retenir, mais espérant presque qu’Aylen ne l’entende pas.

Il rajouta machinalement une cuillère de sucre dans son thé, le sourire aux lèvres pour se donner quelque chose à faire pendant que Leni racontait sa petite mésaventure avec Liv, le coq et les chèvres (dit comme ça, ça faisait un peu bizarre…). Il se souvenait combien il avait ri en lisant sa lettre et combien il avait été content que son amie voyage et fasse des expériences. Du coin de l’oeil, il la regarda et saisit son sourire mélancolique. Elle n’avait pas l’air trop triste, c’était bien.

Roman secoua la tête, pour chasser ces pensées surprotectrices qu’il avait envers… en réalité envers tous ses amis (qui n’étaient pas si nombreux, mais bon). C’était une vilaine déformation qu’il avait, et il fallait qu’il travaille dessus et qu’il apprenne à vivre un peu pour lui-même. Sauf qu’il secoua la tête peut-être un peu trop fort, vu les regards interrogatifs qu’il reçut de la part des autres. Il remonta ses lunettes en toussotant.

Le citadin que je suis était juste en train de s’imaginer dans une ferme… Je pense que je ne ferais pas le poids face aux poules. Alors les dragons... ” expliqua-t-il en feignant un frisson. “Encore qu’ils n’auraient pas grand chose à manger sur moi !

Pour illustrer ses propos, il leva le bras et se toucha le ventre du bout du doigt, pour montrer l‘étendue négative de sa masse graisseuse.

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Sujet: Re: Happy Sundays
Mer 2 Déc - 10:11


Happy Sundays


Ironique était le mot. Aylen sentit ses lèvres se retrousser dans un petit sourire qui s'agrandit à la remarque suivante de Roman. Elle leva les yeux au ciel sans rien ajouter, surtout qu'Eleni prenait enfin la parole pour aligner plus de trois mots. Elle n'allait pas l'interrompre pour une plaisanterie à peine entendue.

Décidément, ce matin était plein d'images mentales des plus hilarantes. Aylen n'avait aucun mal à imaginer la pauvre jeune femme au milieu de l'enclos des chèvres agrippée au fameux ex – la professeure ne songea pas vraiment à la possibilité qu'il puisse s'agir d'une femme malheureusement trop ancrée dans une société coincée bien souvent sur des normes imposées – et elle dû retenir un rire. Elle ne couvrit toutefois pas son sourire cette fois-ci, car clairement, si Eleni n'avait pas dû apprécier la situation dans l'immédiat il était plus que probable qu'aujourd'hui elle en rit et que si elle décidait de la partager avec ses collègues c'était dans ce but.

Aylen trempa ses lèvres dans son thé et n'enregistra pas la mélancolie sur le visage d'Eleni – sans doute parce que depuis qu'elle était à Poudlard elle tentait d'analyser le moins possible son environnement et qu'elle savait qu'elle pouvait se le permettre en présence de la bibliothécaire et de Roman. Et puis ce n'était pas en le remarquant qu'elle pourrait y faire grand chose, restait à espérer que sa bonne humeur saurait se montrer contagieuse.

Toutefois elle releva quand Roman agita la tête et elle haussa un sourcil, soudainement de nouveau attentive à ce qu'il se passait autour d'elle. La remarque amusa Aylen qui reposa sa tasse qui émit un tintement contre la soucoupe.
« Oh, tu sais Roman, tant que tu ne t'amuses pas à essayer de chevaucher un dragon et que celui-ci ne se sent pas menacé, il n'y a pas de raison que ça se passe mal. Crois-moi. »
Elle eut un mouvement de tête et une expression qui indiquait clairement qu'il y avait une histoire sous cette remarque, toutefois elle n'élabora pas immédiatement, se contentant de rebondir sur les paroles d'Eleni.
« Ils sont toutefois certainement moins vicieux que les galliformes. » Elle eut une seconde de réflexion. « Mais certainement moins que les oies ou les cygnes, aussi majestueux soient ces derniers. » Souvent les plus belles créatures étaient également celles dont il fallait le plus se méfier, malheureusement. Le pire était certainement que ceux-ci étaient protégés par la royauté anglaise. Enfin...
« Ceci dit très cher, si tu le souhaites je pourrais t'aider à entretenir ton absence de muscle pour nourrir les dragons. Tu pourrais venir courir avec moi le matin par exemple. » Aylen s'occupa dans un temps suivant de ses toast dont elle coupa méticuleusement la croûte pour la laisser de côté et manger le morceau de pain croustillant beurré. Après avoir couru il était toujours agréable de se sustenter.
Bien sûr, sa remarque avait été lancée sur le ton de la plaisanterie, mais si jamais l'homme avait le malheur de faire ne serait-ce que semblant d'accepter, la rousse n'hésiterait pas à aller le chercher.
Et cela se lisait sur son sourire malicieux et dans le regard pétillant qu'elle lui lançait.



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Sujet: Re: Happy Sundays
Sam 30 Jan - 15:57
Happy Sundays
Eleni Δ Aylen Δ Roman


    Observant les deux professeurs échanger à ses côtés, Eleni s’autorisa un sourire amusé : s’il était vrai qu’elle avait une assez bonne relation avec la majorité du staff de Poudlard (encore un peu hésitante avec certains, puisqu’elle avait été leur élève, et il était toujours un peu difficile de passer d’une relation de subordonné à égal), elle n’avait pas passé une aussi bonne matinée que celle-ci depuis qu’elle était arrivée. Revenue. Vous voyez ce que j’veux dire.
    Sans doute étais-ce parce que c’était Aylen. Il fallait l’admettre, l’admiration et la fascination ressentie à l’époque n’étaient pas dûes qu’au fait que la jeune femme était incroyablement belle, loin de là : Aylen avait toujours été quelqu’un avec qui Eleni aurait aimé pouvoir être amie : elles étaient bien différentes certes, et beaucoup pourraient s’interroger sur la possibilité d’une amitié entre une Serpentard aux remarques moqueuses, et une Poufsouffle timide, mais Leni avait toujours été persuadée que les choses auraient pu se faire naturellement. Il y avait toujours eu chez Aylen quelque chose qui avait attiré Eleni, comme une pie avec des objets brillants.
Et puis, les amitiés Serpentard/Poufsouffle étaient loin d’être impossible : il suffisait de voir combien Leni et Liv avaient été proches.

    Eleni laissa échapper un rire à la proposition d’Aylen. Elle serait prête à payer une pleine bourse de Noises pour voir ça ! Roman joggant autour du lac, en tenue de sport moldue. Peut-être des jambières fluorescentes, dignes des années 80.

    « Si vous arrivez à le convaincre de se joindre à vous, je suis prête à me lever tôt exprès pour venir l’encourager ! »  Tout le monde avait besoin d’une cheerleader de temps en temps.

    La bibliothécaire se saisit d’un second morceau de pain (l’appétit vient en mangeant, après tout, et son estomac commençait à se réveiller : elle commençait à avoir faim).

    « Mais je pense que Roman a surtout besoin de se nourrir d’autre chose que de liquide et de marshmallow, s’il veut faire un repas digne de ce nom pour dragon ! »

    La jeune femme haussa les sourcils en direction du professeur d’Etude des Moldus, une expression sur le visage qui criait « N’est-ce pas très cher ? ». Le côté mère-poule n’était pas réservé qu’au professeur. Ca avait été leur lot quotidien pendant de nombreuses années, après tout.
    La blonde se tourna vers Aylen.

    « Je suis certaine que vous ne saviez pas que Roman était le vainqueur indétrônable du Marshmallow Challenge ! Combien est-ce que tu pouvais en mettre dans ta bouche déjà ? Plus d’une quinzaine, quelque chose comme ça ? C’était vraiment impressionnant ! »

    Par les froides soirées d’hiver, quand le feu ronronnait dans la cheminée et que les Poufsouffles étaient massés dans les fauteuils et les canapés en cuir, drapés dans des couvertures…
    Oui.
    C’était cliché.
    Eleni avait toujours adoré ça !

    « Personnellement, après dix marshmallows, j’étais incapable d’aller plus loin ! De toute façon, je les préfère flottant dans du chocolat chaud. »

    Et bientôt, elle se mettrait à raconter comment elle avait essayé de se mettre au tricot, et que son premier pull avait eu une manche plus courte de plus de dix centimètres, et absolument aucune forme.
    Elle plongea le nez dans sa tasse désormais tiède, se trouvant décidément bien brave ce matin là. Tant que Roman n’en faisait pas tout un plat (il en serait capable : voilà qu’elle était là, parlant librement à Aylen Nott, sans bafouiller, ou rougir comme une beuglante!) et qu’elle ne s’étouffait pas avec son pain…

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Sujet: Re: Happy Sundays
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