NOM : Nightingale
Prénom : Roman
Origines : Sang-mêlé
Date de Naissance :  27 octobre 1991
Profession souhaitée : Professeur d’Etude des Moldus
Diplôme : Niveau généralement moyen pour les Buses et Aspic, à l’exception d’un O en Sortilèges. A la sortie de Poudlard, il fait un Master en Etudes Musicales à l’Université de Nottingham
Ancienne maison : Poufsouffle
Animal de compagnie (Optionnel) : Une Calopsitte nommée Lilas

Roman ressemble au naturel à un oiseau aux plumes ébouriffées, avec ses boucles brunes un peu ébouriffées qu’il a depuis longtemps renoncé à dompter. Il a de grands yeux gris expressifs soulignés de sourcils plutôt fournis, dont il joue avec virtuosité. Selon sa motivation du moment, il porte ou non le bouc, ce qui lui donne par moments un air un peu négligé, sentiment renforcé par ses cheveux qui semblent dotés d’une vie propre. Si on y rajoute son teint pâle et son expression souvent pensive, il dégage une impression un peu éthérée et mélancolique. Il porte également des lunettes lorsqu’il lit, qu’il repousse dans ses cheveux quand il n’en a plus besoin, et qu’il cherche ensuite partout.

Il est de taille moyenne et plutôt malingre, mais son port droit et fier tend à le faire sembler plus grand qu’il ne l’est. Il a de longs doigts fins, qu’il passe et repasse dans ses cheveux. Ses mouvements sont gracieux, comme empreints d’une musique intérieure dont lui seul entendrait les accords. Par contraste, il s’habille de façon plutôt simple et à la moldue. Il affectionne les couleurs neutres et les vêtements confortables, son uniforme étant le jean, tshirt et/ou pull selon la saison. Plutôt frileux, dès que les températures tombent, il est extrêmement rare de le voir sans une petite laine et une écharpe, aux couleurs de Pouffsouffle, of course.

Le mot le plus simple pour décrire Roman, c’est Artiste. Au delà même de son apparence qui frise un peu l’artiste bohème et miséreux, il en a également un peu le comportement. C’est un être rêveur et tête en l’air, à tel point qu’il peut paraître hautain et dédaigneux, mais qui est en réalité surtout timide. Il est empreint d’une grande maladresse dans ses relations avec l’être humain en général, et avec sa façon d’exprimer verbalement ses pensées en particulier. Sa grande sensibilité et sa timidité le poussent à rester silencieux, par peur de blesser l’autre ou de faire un faux pas. En réalité, sa meilleure façon de s’exprimer passe par la musique, sa véritable passion. Il en a été bercé depuis l’enfance, et c’est dans cette pratique qu’il trouve un vrai réconfort. L’enseignement l’a également poussé à dépasser cette timidité, et dans ce contexte, il sait se montrer confiant et avenant, sans doute car il s’agit là encore, tout comme la musique, d’un partage, d’un échange.

Conséquence directe de sa timidité, il a parfois du mal à se lier aux gens, mais en contrepartie, il considère chaque amitié comme quelque chose de très précieux, à conserver et à entretenir. Il est donc un ami prévenant et à l’écoute, un peu trop parfois, dans le sens où il a tendance à écouter plus qu’à parler lui-même de ses propres problèmes. Ce n’est pas par manque de confiance qu’il ne se livre pas, mais plutôt car il a appris très tôt à cacher ses peines pour ne pas accabler son entourage. Il est l’ami qui se réveille en plein milieu de la nuit pour écouter les peines de coeur ou les coups de blues de ses amis, celui qui fait une bonne tasse de thé et qui met une cuillère de miel dedans, pour soulager un chagrin ou un mal de gorge… Mais ce n’est pas l’ami qui se confie. Comme pour compenser, Roman est quelqu’un de tactile, qui laisse souvent parler ses gestes d’affection pour lui-même. Il rêve souvent de pouvoir se faire comprendre d’une simple attention, d’une légère caresse du doigt ou d’un simple sourire tendre.

Il dit souvent tout ce qu’il lui faut pour être heureux, c’est qu’on lui laisse son violon et sa musique. Ce n’est pas forcément vrai, d’ailleurs car pour autant qu’il se déclare solitaire, il lui faut des gens autour de lui, des personnes dont il peut s’occuper. Il est donc très protecteur et patient avec ses élèves

En réalité, la seule chose à laquelle Roman aspire, au plus profond de lui, c’est de trouver un équilibre intérieur entre son côté moldu et son côté sorcier. En effet, depuis son enfance, de par son histoire familiale, il ressent un déchirement entre les deux, comme s’il n’était vraiment à sa place nulle part.

Roman Nightingale nacquit à l’automne, la saison de la mélancolie, des feuilles qui tombent et des jours qui raccourcissent. Il nacquit d’une mère mélancolique, surprotectrice et rongée par un secret qui prenait dans sa vie une place démesurée : la magie. Née cracmol dans une famille de sang-purs, Magdalena Nightingale avait très vite tourné le dos à ce monde qui pour elle la rejetait. Sa famille n’avait pourtant pas la Pureté du sang comme credo, mais elle avait été traumatisée par cette absence de magie qu’elle voyait comme une honte. S’étant exilée dans le monde moldu, elle avait essayé d’y faire sa vie et avait fini par trouver un poste de fleuriste dans une petite boutique. Elle avait bien rencontré un homme, avec qui elle avait espéré faire sa vie, mais il l’avait laissée bien vite, avec pour seul souvenir un enfant à naître, qui allait vite devenir sa seule raison de vivre. De ce père, Roman ne saurait jamais rien. Enfant, couvé, à la limite de l’étouffement, par sa mère, il n’en ressentit jamais le manque. Une fois devenu adulte, il réalisa qu’il avait réussi à se construire seul et fit son deuil d’un homme qui n’avait jamais vraiment voulu de lui.

Roman grandit donc élevé par une mère aimante, mais quelque peu abîmée par la vie. Il eut une enfance tranquille, bercée par la musique. Ayant très vite détecté chez lui un don pour la musique, Magdalena dédia sa vie à développer chez lui ce talent, comme pour pallier en quelque sorte à ce talent qu’elle-même n’avait jamais acquis : la magie. Intimement persuadée que son fils serait comme elle, l’arrivée de la lettre de Poudlard fut un véritable séisme dans leur petit foyer. Magdalena accepta très mal que son fils soit doté de magie, et ne parvint pas à le lui cacher. Ce qui aurait pu être une fierté pour elle, s’avéra être comme une trahison de sa propre chair.

Le petit Roman partit à l’école un peu à reculons, persuadé, d’après la réaction de sa mère, qu’il n’y serait pas le bienvenu, car elle lui avait si souvent répété que ce monde ne voulait pas des gens comme eux. Pourtant, après son arrivée et sa répartition à Poufsouffle, il se surprit à se plaire dans cet univers étrange. La musique lui manquait, certes, mais il répétait dans sa tête ses partitions préférées, pianotait sur son bureau et chantonnait en faisant ses devoirs. Il s’épanouit, se fit des amis et se régala à découvrir la magie et tout ce que le monde sorcier avait à lui offrir, un monde si coloré et si libre aux yeux d’un adolescent qui avait toujours vécu avec une mère mélancolique et trop présente.

Lui qui avait rêvé de pouvoir émerveiller sa mère en lui racontant mille histoires, la rendre fière en lui montrant ses bonnes notes en Sortilèges, seule matière où il excellait vraiment, la faire rire des facéties des fantômes et des tableaux enchantés… Il n’en fut rien. Chaque tentative fut repoussée par de l’indifférence ou des larmes et Roman apprit bien vite à ne pas insister. Sa seule magie, dans le foyer familial, resterait celle qu’il pouvait tirer des cordes de son violon ou des touches du piano droit un peu bancal que sa mère s’était endettée pour acheter.

Magdalena, de son côté, préparait son fils à la fin de sa scolarité et à son retour dans le monde “normal”. Se refusant à le perdre pour le monde Sorcier, elle lui imposa de prendre également des cours par correspondance moldus et à passer chaque année, aux vacances d’été, des tests de niveau, pour pouvoir ensuite se réintégrer dans le cursus scolaire moldu. Cette charge supplémentaire lui pesait, mais il n’osait pas reprocher à sa mère ce qui ressemblait à une tentative désespérée de le garder auprès d’elle.

Après une scolarité sans histoire à Poudlard, c’est toujours dans cette optique de rassurer sa mère que Roman s’engagea dans des études moldues dans le domaine de la musique. Ce n’était évidemment pas une corvée et il retrouva avec plaisir sa musique bien aimée. Mais après quelques années, il se rendit compte qu’il était tiraillé entre ces deux mondes, entre sa magie, une partie si intime de lui, et sa mère, sa seule famille. Une fois son diplôme en poche, il se rendit compte qu’il n’avait pas de but précis dans la vie, à part contenter une mère toujours plus accrochée à lui.

Ce n’est qu’au prix d’une période d’errance, de petits boulots en petits boulots, taraudé entre ses amis sorciers qui faisaient leur vie et cette dépendance envers sa seule famille, qu’il se rendit compte qu’il ne voulait pas avoir à choisir, que sa mère n’avait pas le droit de lui demander de choisir. Une longue discussion houleuse, des pleurs et une bonne grosse dose de chantage affectif plus tard, il faisait ses bagages pour le Chaudron Baveur, première étape vers une nouvelle vie dans le monde Sorcier où il espérait enfin pouvoir trouver sa place.

Et si aujourd’hui, on lui demande comment il a atterri à Poudlard, à enseigner depuis un an aux jeunes élèves de l’école ce qu’il y a à savoir sur ce monde moldu qui l’a si longtemps accueilli et qui fait partie de lui, Roman répond bien volontiers qu’il a surtout eu une bonne dose de chance.
Et un peu de magie.

Prénom : Llyria
Age : Majeure depuis un bail, maintenant
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Où nous avez vous trouvé ? Une recherche un poil désespérée sur google