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φ Il y a le temps des grands soirs et le temps des blessures (ft. Luke) [Abandonné]

Kathleen Evans
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Sujet: φ Il y a le temps des grands soirs et le temps des blessures (ft. Luke) [Abandonné]
Lun 14 Sep - 14:55
Il y a le temps des grands soirs et le temps des blessures

Luke Farraway & Kathleen Evans


« Ce soir-là, la petite avait quitté son lit à défaut de trouver le sommeil. Elle marchait sur le vieux parquet grinçant du couloir, la main sur la rambarde de l’escalier, prête à descendre les marches. Des bruits suspects l’avaient tenue éveillée jusqu’ici, et elle ne pouvait plus contenir sa curiosité. Il fallait qu’elle sache. Sa main tremblante tenait une lampe de poche qu’elle avait trouvée dans le tiroir de sa table de chevet et ses pieds nus lui arrachaient quelques frissons au fur et à mesure de son évolution vers le rez-de-chaussée. Maintenant qu’elle se trouvait là, la maison était silencieuse – un silence qui l’oppressait au plus haut point. Alors qu’elle marchait vers la cuisine, le rythme de son cœur avait atteint son point culminant, et chaque inspiration lui brûlait la poitrine. Mais il fallait qu’elle continue. Comme enchantée, elle avança jusqu’à l’embrasure de la porte et se stoppa net. Une forme noire se tenait là, au beau milieu de la pièce, éclairée par un faible halo de lumière en provenance de la lune. Lentement, elle se tourna en direction de la fillette, deux trous noirs à la place des yeux, la gueule grande ouverte, des crocs acérés, fins comme des aiguilles. Sans crier garde, la créature se propulsa dans les airs… et tout devint noir. »

Se réveillant en sursaut, Kathleen poussa un hurlement qui réveilla probablement tout l’étage. Son corps entier ruisselait de sueur, et elle éprouvait un certain mal à contenir ses tremblements. Cela faisait quelques temps maintenant qu’elle rêvait de cette fillette, sans jamais voir son visage. À chaque fois, elle se trouvait à sa place, était la protagoniste d’un rêve dont la signification lui échappait totalement. Était-ce un message de son subconscient, ou une simple fantaisie héritée des films d’épouvante qu’elle aimait visionner à ses heures perdues ? La réponse restait suspendue à ses lèvres. Après avoir retrouvé ses esprits, Kathleen prit une douche rapide et enfila sa robe de sorcière. Elle ne prit même pas la peine de peigner sa crinière, qui flirtait un peu trop avec l’électricité statique à son goût, et quitta les dortoirs à une vitesse fulgurante.

(…)

La journée passa comme une fleur – ou presque. Elle tenta de se changer les idées en pratiquant la magie et en absorbant avidement toutes les informations qui passaient par ses oreilles attentives. En sortant du cours de potion, au sous-sol, elle attendit que le flot de sorciers se dissipe pour partir à son tour. La tête rivée vers le sol et perdue à des kilomètres d’ici, elle n’avait pas remarqué la tribu d’élèves qui l’attendait un peu plus loin.

« Alors comme ça, on se balade toujours seule dans les couloirs ? avait demandé le plus grand de la bande, qu’elle reconnut sur le champ. C’était le serpentard qui l’avait bousculée l’autre soir, et contre qui elle s’était méchamment énervée. Seul, il ne faisait pas vraiment le malin et s’était même enfui quand elle avait brandi sa baguette. À croire que ce type d’ordure chassait en meute… Elle ne se laissa pas démonter.
- Tu n’as pas un cours à suivre, par hasard ? Oh non, j’oubliais. Les serpentards ne travaillent jamais, avait-elle répondu, le regard mauvais. Elle avait tendance à tous les mettre dans le même sac, et il lui arrivait de prendre conscience de la gravité de tels amalgames... Mais, en cet instant précis, elle avait envie de lui arracher les yeux et d’en faire des boulettes de papier mâché, alors n’importe quelle réplique faisait l’affaire.
- T’es vraiment une petite garce, n’est-ce pas ? Je vais te montrer ce qu’on leur fait, aux garces de ton espèce. »

Sur ces dires, il saisit sa baguette et prononça le sortilège d’Incendio. Presque qu’instantanément, la robe de Kathleen prit feu et le responsable rit à gorge déployée, suivi par ses complices. « Finite Incantatem ! » prononça Kathleen en pointant sa baguette sur les flammes, qui disparurent sur le champ. Irritée, elle serra les poings et courut vers lui sans réfléchir, trop énervée pour utiliser la magie. Elle avait furieusement envie de lui coller une gifle – mais fut arrêtée à mi-parcours par un « Incarcerem » lancé sournoisement par l’un de ses comparses. Ligotée de la tête au pied, elle s’écroula sur le sol et ne prit pas la peine de se débattre. Ses lectures lui avaient appris qu’avec ce type de sort, il fallait éviter les mouvements brusques, qui resserraient l’étreinte des cordes magiques, un peu à la manière des filets du diable. En constatant son immobilité, les serpentards en profitèrent pour approcher leurs mains douteuses de son corps emprisonné. Ses muscles se contractèrent séance tenante. « Et si on soulevait sa jupe, tu crois qu’elle ferait encore son intéressante ? » proposa en riant le petit-gros à côté du grand-mince, les yeux vicelards sortant dangereusement de leurs orbites.



Dernière édition par Kathleen Evans le Mar 15 Sep - 20:46, édité 1 fois
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Sujet: Re: φ Il y a le temps des grands soirs et le temps des blessures (ft. Luke) [Abandonné]
Lun 14 Sep - 19:54
Après le cours d'études des moldus qu'on avait en commun avec les Serpentards, je m'était dirigé vers les couloirs du cachot, car je m'était aperçu que j'avait oublié mes affaires non loin de la salle commune des verts et argent. Il fallait absolument que je récupère mes livres et surtout ma baguette magique qui se trouvait dans la salle de classe. Heureusement, il n'y avait personne dans la salle et la porte était ouverte, alléluia ! C'était vraiment mon jour de chance. Une fois mes affaires récupérées, je pris la direction de ma salle commune, mais alors que j'étais dans les couloirs, j'entendis une bande de Serpentard ricaner. Pour quelles raisons riaient-ils ainsi ? Ce que j'avais vu, me laissa sans voix et hors de moi.

Une élève de ma maison était en train de se faire malmener par des Serpentards. C'était donc eux que j'avais entendus en sortant de la salle pour reprendre mes affaires ? Probablement... Pourquoi fallait-il, à chaque fois, qu'ils s'en prennent comme ça aux personnes ?! Je détestais la violence gratuite et je ne pouvais pas les laisser faire. Étant courageux et n'ayant pas peur du danger ni de me recevoir des sorts en pleine face, je m'étais avancé vers celui qui était, apparemment, le chef de cette petite bande d'idiots et lui fit face en pointant ma baguette sur lui.


Vous êtes des lâches, oui des lâches et des brutes sans cervelles. Comment osez-vous vous en prendre aux filles ?! Et toi là, je ne te laisserais pas faire ce que tu aimerais. Je suis prêt à me battre contre vous tous, s'il le faut. Mais je n'ai pas peur de vous. Toujours utiliser la violence, vous me faite bien rire, avez-vous réfléchi aux conséquences de vos actes ?! Non, ça m'étonnerait. Vous avez intérêt à dégager vite fait, si vous ne voulez pas vous prendre violemment des sorts que je n'hésiterai pas à lancer dans votre figure. Quitte à vous envoyer à l'infirmerie.

Les camarades du chef de bande commencèrent à prendre peur et s'était enfuis, en laissant seul leur camarade face à moi. J'étais très mature quand il s'agissait de sauver une fille en détresse et non, je n'avais pas peur des Serpentards. Avec la voix glaciale que j'avais prise, ce n'était pas étonnant qu'ils prennent peur, même s'ils étaient plus âgés que moi.

Il ne reste plus que toi et moi, alors qu'en dis-tu ? Tu veux te battre ou t'enfuir comme un lâche ?

Pour toute réponse, le leader de la bande était en train de s'enfuir comme ses camarades. Il ne voulait pas se mesurer à moi. Tant mieux, je ne voulais pas me battre pour si peu, ils n'en valent pas la peine de toute manière. Je me rapprochais de la fille et la libérai de ses cordes.

Diffindo !

Avais-je dit en pointant ma baguette sur les cordes qui retenaient la jeune fille. Elle pourra se dégager librement maintenant.

Est-ce que ça va ? Je suis arrivé au bon moment, je pense. Comment tu t'appelles ?

Demandais-je en rangeant ma baguette dans la poche de mon uniforme.
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