Nom : Sørensen
Prénom : Oriane Melysandre
Origines : Sang pur
Date de Naissance : 5 février 2005
Année souhaitée : Troisième année

Malgré l’approche de son treizième anniversaire, Oriane a un physique encore très enfantin. Ses joues rondes s’ajoutent à ses grands yeux gris pour lui donner un aspect innocent dont elle use régulièrement. Son nez légèrement aplati et les taches de rousseurs qui recouvrent son visage commencent à la complexer. L’embarras qu’elle ressent face à la toute nouvelle conscience de son être lui fait se mordre régulièrement les lèvres, parsemées de gerçures dont elle se passerait bien. Elle est en transition Oriane, elle ne s’aime plus, elle voudrait changer mais elle ne sait pas comment. Sa coupe de cheveux trop sage la contrarie, elle tire sur les mèches brunes et désespérément lisses qui pleuvent autour de son visage. Elle commence à grandir, et la distance sans cesse plus conséquente entre sa tête et le sol l’effraie au plus haut point.

Moi, je suis une grande. J’ai passé l’âge de faire des bêtises, c’est décidé. Cette année, je vais beaucoup travailler, je serai très mature comme ça tout le monde saura que je suis plus une enfant. On va faire attention à moi, on va m’écouter. Je suis sûre que je vais avoir des amis super cools, peut-être même que ça sera des gens des années supérieures ! Je n’ai plus besoin de ces camaraderies puériles, ça non, c’est fini. Faire des farces ça va bien cinq minutes. Ce que je veux, c’est qu’on m’admire. Si seulement j’étais jolie, calme et intelligente… Je dois absolument devenir intéressante.

Mais je ne sais pas comment faire. En fait, j’ai peur. Je pleure souvent, sans savoir pourquoi. J’essaye d’être forte, d’être grande, mais… Au fond, je me sens toute petite. J’ai l’impression d’être dans un jeu, que rien n’est vraiment réel. Je joue un rôle, un rôle bancal et je finis par me casser la figure. Je n’étais pas comme ça avant. Quand je suis entrée à Poudlard, tout était tellement plus simple. Je ne réfléchissais pas sans cesse à comment agir, je me contentais de m’amuser. Maintenant, j’ai honte de moi, toujours, et je ne sais pas comment me comporter. J’ai besoin d’aide, mais je ne sais pas ce que je veux.

Comme vous avez pu le constater, Oriane est actuellement en pleine crise existentielle. Mais qu’en était-il lors de son arrivée à Poudlard ? Avant d’être cette fille se remettant sans cesse en question, qui était-elle ?

Oriane a toujours été une petite fille très espiègle, un vrai boute-en-train ! Elle a un côté m’as-tu-vu qui peut être assez désagréable pour les autres, et elle est un peu mauvaise joueuse parfois (à cause de son orgueil relativement développé, c’est une personne très fière). Elle sait se montrer respectueuse envers les grandes personnes mais déteste s’ennuyer et est extrêmement curieuse, c’est comme ça qu’elle se retrouve à enfreindre le règlement pour faire des bêtises avec ses deux amis. Ils se retrouvent souvent dans des situations impossibles, dans ces moments-là elle sait se montrer très instinctive et elle réagit au quart de tour. Il arrive parfois (souvent…) qu’ils se fassent prendre, mais la petite brune est une très bonne comédienne. Avec le temps cette technique marche de moins en moins bien sur les professeurs, malheureusement.

Par rapport à ses relations avec les autres élèves, c’est quelqu’un de très affectueux et dynamique. Elle est assez susceptible et râleuse, mais pas rancunière pour un sou. Il lui arrive souvent de faire des gaffes, elle laisse échapper des choses qui devraient demeurer secrètes. Elle met sa main sur sa bouche mais trop tard, le mal est fait. En dehors de ce petit problème, Oriane est très ordonnée. Tout est généralement très clair dans sa tête, elle classe tout, c’est un automatisme.

Venons-en aux cours. Oriane est plutôt fainéante, à moins que ce ne soit un sujet qui lui tienne à cœur. Si le sujet l’intéresse vraiment, elle peut faire preuve d’un rare acharnement (qui ne durera jamais bien longtemps si les résultats attendus ne sont pas là). Elle a une bonne mémoire, ce qui l’arrange. Elle n’a pas à passer beaucoup de temps à étudier ! Elle ne sait pas ce qu’elle veut faire plus tard, pas encore tout du moins. Elle a de grandes ambitions, ça c’est certain en revanche ! Elle ne peut pas s’imaginer devenir autre chose que joueuse de Quidditch professionnelle et adulée de tous, écrivaine mondialement connue, ou encore Ministre de la Magie qui changera tout dans le monde des sorciers ! Pour le mieux, entendons-nous bien. Ce qu’elle voudrait, au fond d’elle, c’est que tout le monde puisse être heureux. (Et que ce soit grâce à elle, bien entendu. L’égocentrisme de l’enfance n’a pas encore tout à fait disparu).

Matière préférée : Sortilèges
Matière exécrée : Etude des moldus
Options choisies (à partir de la 3è année) : Alchimie et arithmancie.

Oriane est issue de deux familles de sorciers, ce qui fait d’elle une sang-pur. Sa mère est la fille de Fabian Prewett, décédé lors de la première guerre des sorciers. Quant à son père, il est issu d'une famille de sang pure norvégienne, et a rencontré Christabel Prewett lors d'un voyage en Grande Bretagne. Ses deux parents se sont liés par amour, mais le fruit de cette union dérange. Ce qui autrefois était vu comme une qualité est à présent très mal perçu, et la fillette sent sur elle les regards inquisiteurs dès son plus jeune âge. Elle se fait toute petite, elle cache cette particularité le plus possible. Malgré tout, elle garde de son enfance des souvenirs heureux. Avec sa famille, elle vit dans une maison à l’écart de la ville, entourée de prairies verdoyantes et d’arbres tellement grands qu’ils semblent toucher le ciel. Elle joue sur un balai jouet, la pointe de ses pieds effleurant le sol alors qu’elle lévite légèrement, elle fait vite revivre les plantes de maman dont elle devait s’occuper pendant qu’elle était absente et qu’elle avait oublié, elle donne elle-même les mornilles au hibou venu apporter le journal, toute fière, elle va à la chasse aux nargoles et apprend par la suite qu’il s’agissait d’une farce de son père, elle va voir des matchs de Quidditch en s’extasiant devant les figures incroyables qu’exécutent les joueurs.

Et puis elle entre à Poudlard, surexcitée. Tout se passe pour le mieux, elle se fait des camarades dans sa maison, elle commence à apprendre à jeter des sorts et elle adore ça ! Elle est heureuse de voir qu’elle est plutôt douée. Tout dérape le jour où elle s’exclame en plein cours d’Etude des moldus : « Mais… ils sont bêtes ou quoi ? ». Elle ne comprend pas leurs coutumes, les trouve étranges. Elle ne les a jamais vraiment côtoyés, à vrai dire. Mais cette simple phrase suffit à ce que les regards autour d’elle changent. On découvre qu’elle est de sang pur, on se dit qu’elle doit être arrogante, orgueilleuse et hautaine, on l’ignore, on cache ses affaires. Elle pense même à quitter l’école, désespérée. Mais un jour, alors qu’un de ses camarades lui a lancé un sort de saucissonnage en plein dans le couloir et qu’elle s’est étalée de tout son long sur le sol, deux personnes prennent sa défense. Ils s’attaquent au malotru, se jetant sur lui en lui criant de la laisser tranquille. Après la bagarre, en sortant du bureau du Directeur de leur maison où ils se sont fait sévèrement réprimandés, Oriane fait convenablement connaissance avec eux. C’est un garçon et une fille, en première année comme elle. Colum est un irlandais aussi frêle qu’une fille, adepte du cabotinage et au caractère hargneux dès qu’il est témoin de moqueries (envers lui-même ou une tierce personne). Zoey est toute fine et plus grande qu’eux, pourtant elle ne se tient jamais penchée. C’est une brindille, un peu sotte, et il faut toujours lui expliquer plusieurs fois les choses avant qu’elle ne les comprenne.

Colum, Zoey et Oriane. Le trio de dégénérés. Toujours prêts à faire des bêtises et s’amusant d’un rien. Sa vie devient toute légère d’un seul coup. Son quotidien est rempli d’eux, elle attend toujours la fin des vacances avec impatience pour les retrouver. Même si ses parents rouspètent quand son bulletin est tout juste correct, même si les professeurs sont exaspérés de les voir chuchoter dans les couloirs en sachant pertinemment qu’ils prévoient un nouveau tour stupide, elle se sent heureuse. Les autres élèves finissent par oublier cette remarque incongrue qui lui avait valu tant de regards méprisants, et parlent d’eux en riant (un peu moins quand ils font perdre des points à leur maison).

C’est en fin de deuxième année qu’elle commence à ressentir des changements en elle. Quand ils rient tous les trois comme des idiots, le regard des gens autour commence à la blesser, elle se dit qu’ils doivent les prendre pour des ouistitis. Et elle ne veut pas être un oustiti. Elle est de plus en plus gênée, mais Colum et Zoey ne comprennent pas. En plus elle est tombée amoureuse d’un garçon plus âgé, et ne veut pas lui faire mauvaise impression… Elle évite petit à petit ses amis, ne sachant comment agir. Cette année-là, les grandes vacances qui arrivent sont un soulagement.

Maintenant, Oriane entre en troisième année. Elle a beaucoup réfléchi pendant l’été, et elle a décidé qu’elle devait grandir à présent. Alors elle prend son air de grande fille et elle se plonge dans ses livres, ignorant les sollicitations de ses deux amis, qui lui jettent à présent des regards d’animosité et d’incompréhension. C’est mieux comme ça. Alors pourquoi est-elle aussi triste ?

Prénom : Aveladenn
Age : 22 ans
Personne sur votre avatar : Georgie Henley
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