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On n'apprend jamais mieux que de ses erreurs [Eliott + qui veut]

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Sujet: On n'apprend jamais mieux que de ses erreurs [Eliott + qui veut]
Dim 9 Avr - 18:47
Faire cours aux premières années était à la fois particulièrement gratifiant et tout bonnement épuisant. D’un côté, leur curiosité sans fin vous encourageait à donner le meilleur de vous-même pour leur offrir toutes les chances de réussir. De l’autre, cette même curiosité était une source inépuisable d’inquiétude. Par exemple, lorsque l’un d’entre eux décidait que plutôt que de changer la texture de la boîte face à lui, il préférait essayer de lui donner des jambes comme « mon frère me l’a appris » et qu’au final, il ne réussissait qu’à faire exploser le tout.

Il y avait une raison pour laquelle l’animation d’objets n’était pas enseignée en première année mais – comme tous les ans s’il fallait en croire ses collègues – les petits nouveaux manquaient de patience. Pour leur défense, il comprenait l’attrait de la métamorphose animée mieux que personne mais il connaissait également les dangers de s’y adonner sans préparation adéquate. Pour ne prendre que la situation la plus alléchante, combien d’apprentis Animagi ne s’étaient-ils pas retrouvés coincés dans le corps ou pire l’esprit de leur animal sans jamais réussir à en ressortir ? Essayer de donner la vie à un objet inanimé ou, plus dangereux encore, de la retirer à un être vivant n’étaient pas des actions à tenter à la légère. Seule une compréhension particulièrement précise des subtilités de la transmutation de la matière permettait de s’y adonner sans risque.

Ce que le jeune Serpentard qui avait tenté d’épater la galerie au milieu de la séance avait appris à ses dépens. Outre la semaine de retenue que Luc lui avait collé, l’humiliation certaine que son échec lui avait causée serait sûrement le plus amer des rappels la prochaine fois qu’il aurait la brillante idée de s’essayer à de la magie hors de sa portée. Merlin soit loué, le cours ne rassemblait que les disciples de Salazar et Helga, ce qui avait évité les moqueries sans fin qu’un cours commun avec les Gryffondors aurait certainement amenées. Non pas qu’un ou deux des présents – dans les deux maisons soi-dit en passant – n’aient pas ri devant la déconfiture de leur camarade mais rien qui ne causât une dispute par-dessus la catastrophe magique déjà advenue.

Quoiqu’il en soit, Teddy s’était retrouvé à devoir gérer la fin du cours seul tandis que Luc s’assurait que le Vert-et-Argent n’avait pas causé plus de dégâts que les visibles. A vrai dire, le métamorphomage était pratiquement certain que McCarter n’avait pas eu besoin de vingt minutes pour régler le problème mais qu’il avait volontairement pris son temps pour observer comment il s’en sortait par lui-même. L’un dans l’autre, il était plutôt fier de lui. Tous les élèves n’avaient pas réussi la tâche mais tous avaient au moins saisi suffisamment la théorie pour transformer tout au moins partiellement le bois en métal, comme il leur était demandé.

Désormais, le cours était fini depuis quelques minutes et il ne restait plus que les derniers élèves, plus lents à ranger leurs affaires que les autres. Luc était déjà parti – il avait tout un paquet de copies de septième année à corriger – laissant à Teddy la charge de ranger la pièce. Après avoir redonné leur forme originale à chacune des boîtes, il était donc maintenant en pleine opération de rangement à la main. S’il avait été seul, il aurait usé de sa baguette pour régler l’affaire au plus vite, mais lui aussi avait appris de ses erreurs. La première fois qu’il avait voulu ainsi gagner du temps l’année précédente, il avait envoyé à l’infirmerie un élève quittant la salle à cet instant précis d’un coup de coupe en laiton dans la tempe. Autant dire qu’il avait déjà eu assez de chance que la famille ne demande pas son renvoi immédiat comme pour recommencer la même stupidité !


Dernière édition par Ted Lupin le Mer 26 Avr - 19:36, édité 1 fois
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Sujet: Re: On n'apprend jamais mieux que de ses erreurs [Eliott + qui veut]
Mar 18 Avr - 13:18
Vendredi 12 Octobre 2018, 15h30


Le petit Poufsouffle était encore un peu sonné. Les bruits sourds, comme quelqu’un qui joue du tambour, lui donnaient souvent un peu mal au cœur, à cause des vibrations. Alors un bruit d’explosion… Le Serpentard étant situé quelques tables derrière lui, il n’avait que légèrement ressenti le souffle de l’explosion, certes petite, mais elle lui avait fait peur. Jeffrey, installé comme bien souvent à côté de lui, avait bien vu que son ami n’allait pas très bien.

-T’en fais pas, Eli. Il n’a rien.

Il était vrai que le Serpentard, s’il paraissait secoué, ne semblait pas trop blessé. Sa boite en bois, par contre, était sûrement irrécupérable. Il n’était même pas sûr qu’un sort de réparation puisse la remettre dans son état d’origine. Le professeur emmena tout de même l’élève en dehors de la salle de cours et laissa les autres sous la surveillance de son assistant. Eliott pris quelques secondes pour se remettre de ses émotions puis reprit son travail. S’il y avait bien une matière dans laquelle il excellait, c’était la métamorphose. L’exercice du jour ne lui ayant posé aucun souci particulier, il passa la fin du cours à aider Jeffrey à réaliser le sortilège. A la fin du cours, Jeffrey arriva à un résultat satisfaisant. Eliott était à l’âge où on s’interroge sur les métiers que l’on veut faire plus tard et professeur venait de s’ajouter à magizoologiste et journaliste. Pouvoir travailler à Poudlard, ce devait être absolument fascinant.

-Pars devant. Faut que j’demande un truc, indiqua-t-il à Jeffrey lorsque la salle de cours commença à se vider.

La timidité d’Eliott le poussa à se poster près de la porte de la salle. Le professeur était déjà parti, mais l’assistant était toujours là, occupé à ranger les boites utilisées pendant le cours. D’autres que lui  auraient pu s’étonner qu’un sorcier préfère faire ce travail à la main plutôt qu’à l’aide de sa baguette magique, mais Eliott était habitué à voir son père travailler manuellement, sans magie, alors qu’il aurait très bien pu l’utiliser. Et puis Mitchell, quant à lui, était bien obligé de se passer de magie.

Il attendit un moment puis se décida à faire remarquer sa présence. Il toussa légèrement et lorsqu’il vit l’adulte le regarder, il s’avança timidement dans sa direction.

-Désolé de vous déranger Msieur…

Comment s’appelait-il déjà ?

-M’sieur Lupin…mais j’aurais besoin de vous demander un truc. Ce qu’il s’est passé tout à l’heure, avec cet élève…est-ce que c’est quelque chose qui peut arriver souvent si on ne maitrise pas bien ses pouvoirs ? Et qu’on essaye quelque chose de compliqué ?

Il ne devait pas avoir l’air bien à l’aise devant l’adulte. Depuis que l’accident avait eu lieu, sa question lui tournait dans la tête sans vouloir s’effacer et s’il ne l’avait pas posé maintenant, elle aurait tournée encore tout le week-end et jusqu’au prochain cours de métamorphose. Ce qui aurait été bien embêtant et qui l’aurait sans doute empêché de suivre convenablement ses autres cours de la semaine.

-J’demande ça parce que…ben parce que je m’intéresse beaucoup à la métamorphose et particulièrement aux animagi. Je sais bien que ça demande beaucoup de travail et une expérience que je suis loin d’avoir et je peux vous jurer que je ne me lancerais pas dans un truc pareil à la légère.

Il se sentait toujours obligé de se justifier lorsqu’il parlait d’animagus avec des adultes. Ceux-ci semblaient persuadés que le jeune garçon risquait de vouloir apprendre à le faire seul, sans aide et surtout, à un âge non-approprié.

-Eh bon, voir l’explosion, ça m’a fait un peu peur. Parce que là, je vois que ça peut être vraiment dangereux si c’est mal fait. Et c’était juste un sort de première année. Alors un truc aussi…puissant je dirais, que se changer en animal…si c’est mal fait…ça doit être horrible pour le sorcier qui essaye. Eh bon…comme je suis à peu près sûr que j’essayerais quand je serais plus grand, bien plus grand…ben je voudrais en savoir le plus possible sur le sujet avant. Et puis j’aime vraiment bien la métamorphose aussi.

Même s’il était particulièrement doué, il ne lançait que des sorts du niveau d’un première année. Son père, connaissant son ambition, lui avait fait promettre de ne pas tenter l’impossible avant d’avoir au moins passé ses Buses. Et il y avait mis une condition. Si Eliott n’avait pas un Optimal à l’épreuve de métamorphose, il serait préférable qu’il attende d’avoir fini ses études à Poudlard. Le petit Poufsouffle avait tout accepté sans réserve, heureux que son père prenne soin de lui.

C’était la première fois qu’il parlait de ça avec un adulte à Poudlard et attendait donc la réaction de celui-ci. Il se rendait compte qu'il avait beaucoup parlé, comme à chaque fois qu'il évoquait un sujet qu'il aimait.
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Sujet: Re: On n'apprend jamais mieux que de ses erreurs [Eliott + qui veut]
Mer 26 Avr - 21:17
Concentré sur sa tâche, Teddy n’entendit pas l’élève s’approcher et, lorsqu’un bruit prononcé de toussotement se fit entendre derrière lui, il en sursauta presque. Sa surprise fut néanmoins perceptible l’espace d’une demi-seconde alors que, perdant le contrôle de sa métamorphogie sous le coup de l’émotion, ses cheveux prirent une teinte carmin qui n’avait rien à envier à celle du plus roux des Weasley. Il reprit néanmoins vite le contrôle de ses émotions et posa son regard sur le responsable de son état.

C’était un petit blaireau aux boucles brunes et l’air anxieux, auquel il ne put s’empêcher d’adresser un sourire encourageant pour tenter de le détendre. Le gamin – Eli…jah… non Eli…ott Fergquelque chose si ses souvenirs étaient bons – était un des meilleurs élèves de première année dans sa matière mais sa discrétion n’en faisait pas un élément particulièrement mémorable de la classe. Ted appréciait néanmoins la manière que le jeune Jaune-et-Or avait de proposer naturellement son aide aux élèves plus en difficulté. Il était néanmoins curieux de savoir ce que son cadet chez les disciples de la joviale Helga pouvait bien lui vouloir. Il lui accorda donc toute son attention.

La question ne le surprit pas vraiment. Beaucoup d’élèves, surtout parmi les plus jeunes, étaient facilement impressionnés par les dégâts qu’un sort raté pouvaient causer. D’autant plus s’ils étaient d’origine moldue mais était-ce ou non le cas d’Eliott, il n’en avait pas la moindre idée. Quoiqu’il en fut, il avait appris la meilleure façon de rassurer les petits nouveaux et s’apprêtait à la mettre en œuvre. Cependant, les remarques d’Eliott ne s’arrêtèrent pas là et Ted fut étonné d’entendre prononcer le mot Animagi de la bouche d’un première année. Ce dernier semblait pourtant avoir une connaissance assez précise du sujet s’il en croyait la façon qu’il avait d’évoquer les dangers de la pratique. A vrai dire, l’enthousiasme que l’on percevait chez le garçon derrière l’angoisse tira un nouveau sourire au jeune assistant.

Reposant la boîte qu’il avait entre les mains sur la table la plus proche, il s’appuya donc sur le rebord de celle-ci dans le but de trouver une position relativement confortable pour la conversation à venir. Il était en effet sûr que venir lui parler avait dû requérir tout le courage du petit Poufsouffle, il ne comptait par conséquent pas le renvoyer de sitôt. Et ce d’autant moins qu’il connaissait suffisamment l’emploi du temps de ses élèves pour savoir que les première années terminaient la semaine avec lui. Rien ne retenait donc Eliott et il pouvait prendre le temps de lui répondre tranquillement. Il avait en effet toujours eu horreur des professeurs qui ne prenaient pas ses questions au sérieux sous prétexte de son âge lorsqu’il était lui-même élève et, désormais qu’il était passé de l’autre côté de la barrière, il se faisait un devoir de répondre avec toute la précision possible aux questions qui lui était posées, à condition bien entendu qu’elles fussent en rapport avec la Métamorphose.


-Et bien, tout d’abord, permettez-moi de vous dire que je suis ravi de savoir que votre talent pour la métamorphose s’accompagne d’un véritable goût pour la discipline. Une fois cela dit, il ne sert à rien de vous mentir, comme tout art non maîtrisé, la magie peut se révéler particulièrement dangereuse à l’utilisateur imprudent.

Il s’arrêta là, laissant le poids de ses mots s’imprégner dans l’esprit de son jeune vis-à-vis. Si celui-ci semblait doué de suffisamment de bon sens pour ne pas se lancer dans des rituels dépassant ses capacités, il considérait toujours utile de rappeler la dure réalité de temps à autres. En effet, il avait beau être foncièrement gentil et vouloir encourager ses élèves au maximum, donner de faux espoirs était tout aussi destructeur que dénigrer constamment quelqu’un. Sans compter que lorsque de la magie avancée était en jeu, c’était tout bonnement inconscient. Ce qui ne signifiait pas pour autant qu’il fallût s’interdire de rêver par peur de l’inconnu. Il convenait cependant de prendre ses précautions.

-Pour prendre l’exemple que vous me citez, les risques de la pratique de la métamorphose humaine sont grands. Outre le danger de se retrouver à jamais avec un appendice animal – et croyez-bien que si des oreilles de lapin peuvent se révéler embarrassantes, des poumons de chat dans un corps d’humain sont tout bonnement mortels – le plus gros risque est celui de se retrouver bloqué dans sa forme animale sans possibilité de se retransformer. Ou pire encore de voir sa personnalité animale prendre le dessus même sous forme humaine. C’est pourquoi le processus est long et doit être supervisé par un Animagus accrédité. En cela, si vous êtes toujours intéressé dans quelques années, la Directrice est un des Animagi les plus brillants de notre époque, elle pourra donc à défaut de vous tutorer tout au moins vous conseiller un mentor qualifié.

Réalisant qu’il avait parlé longuement des dangers et risquait par conséquent de plus traumatiser Eliott qu’autre chose, il termina néanmoins sur une note plus positive.

-Malgré mes mises en garde, n’allez pas croire que je vous décourage de continuer sur la voie de la métamorphose, voire même sur celle de devenir Animagus si c’est là votre envie. Loin de moi l’idée de vous dissuader, encore moins au vu de vos facilités et votre enthousiasme. Bien au contraire, je me ferais un plaisir de répondre à toutes les questions que vous pourriez avoir. Mais je tenais néanmoins à vous rappeler les dangers encourus pour que vous ne vous lanciez pas dans l’aventure mal préparé le moment venu. Ce serait une erreur que vous regretteriez amèrement, croyez-moi.


Dernière édition par Ted Lupin le Lun 1 Mai - 18:10, édité 1 fois
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Sujet: Re: On n'apprend jamais mieux que de ses erreurs [Eliott + qui veut]
Lun 1 Mai - 14:08
Eliott s’attendait rarement au fait qu’un adulte réponde à ses questions sérieusement parce qu’il n’était qu’un enfant. Les seules personnes, pour le moment, à l’avoir fait sans préjugé sur sa jeunesse avaient tous appartenu à la maison Poufsouffle. Il y avait eu son père, un des pères des jumeaux Creevey qu’il avait rencontré sur le chemin de Traverse, et maintenant, l’assistant de métamorphose. Il savait que c’était le cas car il avait entendu à plusieurs reprises Abby ou bien encore Galahad parler de lui dans la salle commune. Vu son visage, il n’avait pas dû quitter Poudlard depuis longtemps. Eliott avait toujours un peu de mal à considérer les personnes plus jeunes que son frère Ethan, qui avait 25 ans, comme étant des adultes, car lui-même ne considérait pas Ethan comme appartenant à cette catégorie et Monsieur Lupin devait avoir tout juste 20 ans. Mais d’un côté, c’était sans doute plus simple pour lui d’être plus proche des élèves que d’autres professeurs plus âgés.

En tout cas, il prenait un ton très professionnel en s’adressant à Eliott, ce qui plut bien au jeune garçon qui appréciait qu’il ne lui parle pas comme à un gamin. La dernière maîtresse qu’il avait eu à l’école moldue passait son temps à infantiliser ses élèves et cette différence était tout ce qu’il fallait à Eliott pour se sentir en confiance.

Il apprécia également qu’il ne lui mente pas en tentant de diminuer la dangerosité d’une mauvaise pratique de la magie. Certes, cela pouvait paraitre rude, mais il valait mieux le savoir dès le début et faire attention que de le découvrir à cause d’une erreur regrettable.

Il savait bien que la magie pouvait se révéler dangereuse (les anecdotes de son père sur sa formation aux urgences sorcières étaient suffisamment claires sur le sujet), mais il n’aurait jamais pu imaginer que la simple pratique de la métamorphose, une matière enseignée à l’école, pouvait également être pleine de danger. Les exemples cités par le jeune adulte étaient très parlantes.

Des poumons de chat ? Vraiment ?

Il pensait à Doc’, le chaton qu’il avait récupéré dans la rue. Celui-ci, malgré ses bons soins, peinait à grossir et il était encore à une taille mini alors qu’il venait d’avoir cinq mois. S’il se retrouvait avec des poumons de la taille de ceux de Doc’ (ou même de tout autre chat), il ne tarderait pas à mourir. Et si jamais il restait coincé avec sa personnalité animale, ce n’était pas cool non plus. S’il était une souris, il serait terrorisé par les chats et par d’autres animaux. Et s’il était un loup, il risquait de devenir violent, voire meurtrier.

C’était un peu macabre tout ça. Mais nécessaire à savoir et cela confortait Eliott dans le fait qu’il devait attendre, comme lui avait dit son père.

Monsieur Lupin évoqua alors le professeur McGonagall. Eliott était d’ailleurs un peu déçu de ne pas avoir pu, comme ses parents, assister à la métamorphose du professeur. Ce devait être incroyable à voir. Et à vivre. Pour l’instant, tout ce qu’il savait à ce sujet, c’était ce qu’il avait pu lire dans les livres. En ce moment, le livre qu’il avait acheté pendant les vacances était son livre de chevet. Il ne l’avait pas fini et peinait à avancer. Le niveau demandé pour sa compréhension était plus élevé que celui qu’il possédait et il devait sans cesse faire des allers-retours dans plusieurs dictionnaires pour comprendre ce qu’il lisait. Ce n’était pas des plus pratiques mais Eliott savait ce qu’il l’attendait et il n’avait pas voulu acheter un ouvrage destiné aux enfants, trop simpliste à son goût.

Eliott grimaça un peu à la dernière parole de l’adulte, même s’il savait que sa mise en garde était tout à  fait pertinente. Surtout qu’il était assistant dans un cours de métamorphose alors il devait parfaitement savoir de ce dont il parlait.

-Merci, M’sieur. Au moins, c’est plus clair comme ça. Ça fait un peu peur mais au moins, ça oblige à faire attention à ce qu’on fait. Et à le faire que quand on est vraiment prêt. Mon père veut que j’ai au moins un optimal à l’épreuve de métamorphose en cinquième année pour tenter. Sinon, ce sera quand j’aurai fini Poudlard.

Devoir attendre la fin de ses études, ce serait tellement long. Mais si c’était nécessaire, c’est ce qu’il ferait.

-Il avait commencé à s’entrainer pour devenir un animagus, mon père. Mais…avec la guerre, il a abandonné et maintenant, son travail lui prend trop de temps. Il est médicomage, alors des métamorphoses ratées, il a dû déjà en voir à l’hôpital.

Peut-être ne lui en avait-il pas parlé pour ne pas l’effrayer et ne pas le décourager de suivre cette ambition ? Il resta silencieux quelques secondes.

-Dites, m’sieur ? Par hasard, est-ce que vous savez comment on choisi l’animal? Est-ce que c’est le sorcier qui le choisi? Ou est-ce que c’est aléatoire, un peu comme une loterie ?

Il n’en était pas là dans son livre et les passages qui en parlaient étaient soit très flous, soit beaucoup trop durs pour Eliott.
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Sujet: Re: On n'apprend jamais mieux que de ses erreurs [Eliott + qui veut]
Dim 21 Mai - 16:31
Sans avoir jamais rencontré le père du Poufsouffle, Ted était désormais convaincu qu’il s’agissait d’un homme sensé, ayant à cœur d’encourager son fils sans mettre sa sécurité en danger pour autant. En effet, l’obtention d’un Optimal en Métamorphose lors des BUSEs semblait le prérequis minimum avant de se lancer dans le processus pour devenir Animagus. Maîtriser à la perfection les bases de la théorie ainsi que posséder un certain talent en pratique étaient ainsi deux choses nécessaires avant d’espérer réussir dans ce parcours difficile. L’âge n’avait par contre pas grand-chose à voir dans l’histoire comme le démontraient aisément les élèves d’Uagadou célèbres dans le monde entier pour leur maîtrise de l’Animagie. Non pas que le jeune Métamorphomage pût évoquer la chose personnellement puisque c’était justement sa prédilection naturelle pour la métamorphose qui l’empêchait de procéder à la transformation complète en animal que requérait l’Animagie.

N’étant pas particulièrement intéressé par la question, il n’avait cependant pas tenté de s’informer plus longuement pour savoir s’il s’agissait d’une incompatibilité profonde ou tout simplement d’une voie si dangereuse qu’elle était vivement déconseillée. Tout ce qu’il savait c’était qu’il n’avait pas besoin d’Animagie pour passer inaperçu, se lancer dans la difficile tâche de devenir un Animagus ne l’attirait par conséquent nullement. Ce qui ne l’empêchait pas d’avoir une grande maîtrise théorique du sujet par intérêt pour toutes les branches de la métamorphose. Ainsi, lorsqu’Eliott l’interrogea sur la découverte de son animal totem, il lui répondit avec aisance.


-Ni l’un ni l’autre. La légende veut que ce soit l’animal qui choisisse son sorcier, un peu comme ce qui arrive lorsqu’on découvre sa baguette. Il ne s’agit ni d’un choix conscient, ni de l’œuvre du hasard mais d’une rencontre prédestinée entre une conscience humaine et sa contrepartie animale. Après coup, lorsqu’un sorcier a découvert son animal, il est facile de reconnaître des traits de celui-ci dans sa personnalité humaine, mais tenter d’inverser le processus est particulièrement hasardeux.

Non pas dangereux en soi, mais il fallait reconnaître qu’une qualité ou un défaut étaient difficiles à associer à un animal en particulier. Ce n’était après tout pas parce qu’on avait du mal à se lever le matin qu’on se retrouvait dans la peau d’un paresseux une fois le processus terminé.

-Pour trouver sa forme animale, plusieurs étapes sont requises et cela avant même de tenter la première transformation. Tout d’abord, il est nécessaire de garder une feuille de Mandragore en bouche pendant un mois complet. Les raisons en sont multiples et inintéressantes – sans compter que les spécialistes ne se sont toujours pas mis d’accord sur la question – mais le fait est que, c’est seulement une fois le mois terminé qu’on peut entamer la seconde phase qui consiste à méditer plusieurs heures par jour jusqu’à aboutir à un état où aucune pensée ne parasite l’esprit. Alors, il convient d’avaler la potion de révélation auparavant réalisée et c’est là que, en quelques secondes ou plusieurs jours, tout dépend de la personne, l’animal se dévoile à son humain.

D’après ce qu’il avait entendu, une des raisons pour lesquelles les Ougandais s’avéraient plus rapides que les Européens ou Américains en la matière étaient que le chamanisme exigeait déjà de vider son esprit de toute pensée parasite, ce qui facilitait le contact avec son animal totem.

-Une autre façon plus rapide de découvrir son animal peut être de lancer un Patronus corporel mais, pour commencer, tout le monde est loin d’en être capable – la plupart des sorciers n’arrivant jamais à produire plus qu’une fumée argentée – et, qui plus est, il n’a jamais été prouvé que forme du Patronus et de l’Animagus soient liées. C’est le plus souvent le cas mais pas toujours. Notamment, car la forme du Patronus est susceptible de changer en cas de grand bouleversement dans la vue du sorcier alors que sa forme animale est inchangeable.

S’arrêtant là pour laisser au première année le temps de digérer toute l’information qu’il venait de lui fournir, il vérifia que tout le monde avait quitté la pièce à part eux et lança un rapide sort informulé pour que la pièce finisse de se ranger d’elle-même. Après tout, s’il n’avait aucun don inné pour la magie informulée, Andromeda l’avait suffisamment soulé pour qu’il range sa chambre durant son adolescence pour s’efforcer de maîtriser au moins les plus basiques des sorts de rangement, histoire de gagner du temps.
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Sujet: Re: On n'apprend jamais mieux que de ses erreurs [Eliott + qui veut]
Dim 25 Juin - 15:19
La question de l’animal était ce qui interpellait le plus le petit Poufsouffle. Il pensait souvent à l’animal en lequel il se métamorphoserait quand le moment serait venu. Comme il était encore un peu jeune, il pensait surtout à un chien. Un animal plutôt banal mais dont le caractère lui faisait souvent penser au sien. Cela dit, depuis qu’il avait été réparti, il pensait aussi parfois à un blaireau, animal qu’il connaissait relativement mal. Il aurait bien le temps de se plonger dans son bestiaire d’ici là.

Et puis de toute manière, si ce n’était pas le sorcier qui choisissait l’animal, ça ne servait pas à grand-chose de penser à un animal plus qu’à un autre. Il verrait ça le moment venu et il serait sûrement ravi de ce qu’il découvrirait. Eliott n’était pas un garçon bien difficile et il était facile à satisfaire.

L’idée qu’une forme animale lui était destinée depuis sa naissance lui plaisait beaucoup. Il se disait que cet animal vivait en permanence en lui et qu’il ne demandait qu’à être dévoilé. D’ailleurs, une forme animale devait vivre à l’intérieur de tous les sorciers. Et peut-être même à l’intérieur des moldus, même si eux ne pourraient jamais la faire ressortir. Eliott aimait à croire que la magie existait dans le cœur de tout être vivant.

Il écoutait ce que disait monsieur Lupin sur la révélation de la forme animale et même s’il avait déjà lu en diagonale dans son livre, il fut surpris par les différentes étapes. En gros, se balader pendant un mois avec une plante dans la bouche, ce qui ne devait pas être pratique pour manger ou juste pour parler, puis faire du yoga.

Trop bizarre pour des sorciers.

Bon, il était vrai que l’étape suivante faisait un peu plus « magique » puisqu’il fallait boire une potion. Cela dit, Eliott doutait un peu de son efficacité sur la partie Yoga. Il avait l’esprit sans cesse encombré par tout un tas de pensées parasites et ne voyait pas du tout comment il pourrait se vider complètement l’esprit.

-Est-ce qu’il existe des potions qui aident à se vider plus facilement l’esprit ? Parce que ça doit être sacrément compliqué à faire. Et la potion de révélation, il faut la faire tout seul ou c’est quelque chose où on peut avoir de l’aide ?

Il doutait fortement que tous les animagus aient pu être de brillants potionistes. Au moins, s’il pouvait avoir de l’aide, il savait où il irait la chercher. Son père, de toute façon, ne le laisserait jamais utiliser une potion s’il n’était pas sûr à 100% de son efficacité et de sa sûreté.

La partie sur les patronus l’intéressa particulièrement. S’il connaissait le sortilège du patronus que son père et son frère ainé utilisaient parfois pour faire passer des messages, il n’avait jamais eu l’idée que ce sort pouvait être lié aux animagus. Si ce que Monsieur Lupin racontait était vrai, son père aurait pu se transformer en une sorte de musaraigne. Et Ethan en lion. D’ailleurs, il valait mieux qu’Ethan ne se transforme jamais, il serait alors légèrement imbuvable. L’ancien Gryffondor qui se transforme en lion, il serait trop content de le crier sur tous les toits.

-Et on l’apprend quand ce sort, à Poudlard ? Il sert à quoi, à part peut-être connaitre sa forme animale ?

Le jeune Poufsouffle se doutait bien qu'il ne pouvait pas simplement s'agir d'un sort pour s'envoyer des messages, les hiboux étant déjà là pour ça. Pourtant, Eliott n'eut pas le temps de se poser plus de question lorsqu'il vit le jeune enseignant faire quelque chose d’impressionnant. Sans même prononcer son sort, il réussit à faire en sorte que le reste de la salle de cours se range d’elle-même. Et Eliott était sûr qu’il n’avait même pas chuchoté son sort, il était resté silencieux. Il regardait les derniers objets se ranger, d’un air admiratif.

-Wah…Comment vous avez fait ça ? Je ne vous ai pas entendu lancer un sort, pourtant.

C’était bien la première fois qu’il voyait ça. Ces parents prononçaient tout le temps leur formule. Cela dit, il se rappela qu’Ethan avait évoqué un cours dans son cursus d’auror où il devait apprendre à lancer la plupart de ses sortilèges offensifs sans les dire, pour garder un effet de surprise.
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Sujet: Re: On n'apprend jamais mieux que de ses erreurs [Eliott + qui veut]
Dim 25 Juin - 17:47
Robbie n'avait plus cours et c'est par celui de vol qu'il avait terminé sa journée. Il avait donc décidé de traîner un peu en attendant l'heure du dîner et de se coucher. Après une rapide douche prise dans la salle de bain de son étage près de son dortoir, il était venu traîner ici juste parce qu'il voulait descendre mais avait eu subitement envie d'aller uriner aux toilettes des garçons.

Alors qu'il passait devant la porte ouverte du cours de métamorphose, il vit Monsieur Lupin en pleine conversation avec un autre élève. Robbie s'arrêta pile lorsqu'il vit la classe se ranger toute seule. Il mit un moment à se tirer de cette vision.

C'est alors qu'il aperçut son ami Eliott Fergusson de dos.

"Waouh !! J'veux savoir lancer un sort sans parler moi aussi. Qaund je serais grande j'y arriverais..."

Robbie qui avait sa baguette sur lui la plupart du temps, la sortit de la poche droite de son pantalon. Il la tint devant lui sans faire attention aux élèves qui passaient derrière lui rapidement, sûrement des retardataires à leurs cours. Il tendit son bras droit et la main tenant le bout de bois magique.

Il commençait à tout oublier autour de lui. Le monde devenait sourd et invisible. Plus rien ne comptait que de vouloir lui aussi essayer de lancer un sort muet. Il était vraiment trop curieux surtout pour un second année qui ne connaissait pas encore assez la magie pour cela.

Tant pis !!

Il fallait qu'il le fasse juste pour assouvir sa curiosité maladive.

Robbie lança alors un sort qu'il crut muet mais dont les paroles retentirent dans le couloir et la salle de classe où se tenaient Teddy Lupin et Eliott Fergusson.

"Avifors" dit-il en visant une petite craie posée sur un bureau près de la porte.

Celle-ci se changea directement en un petit oiseau blanc et se mit à voleter dans la classe en passant au dessus de la tête de Monsieur Lupin et d'Eliott.

Robbie était fier de lui sans savoir qu'il venait de faire une bêtise.
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Sujet: Re: On n'apprend jamais mieux que de ses erreurs [Eliott + qui veut]
Lun 17 Juil - 15:50
La question du gamin me laisse pensif. Existe-t-il des potions permettant de se vider l’esprit ou tout au moins de calmer ses pensées pour atteindre plus facilement la tranquillité d’esprit nécessaire à la recherche de son animal totem ? Je suppose que oui – le contraire serait franchement surprenant – mais les Potions n’ayant jamais été ma passion pour utiliser un bel euphémisme, je ne saurais dire lesquelles. En effet, en dehors des potions d’usage quotidien et celles utilisées dans certains rituels métamorphiques avancés, je n’y connais pas grand-chose en la matière. A vrai dire, j’ai tout juste réussi à obtenir un Acceptable à mon BUSE de Potions de manière à être autorisé à continuer la matière en ASPIC, mais force est de constater que ça ne m’a pas franchement réussi étant donné le Piètre que je me suis tapé audit ASPIC. Bref, autant dire qu’en cas de nécessité, j’ai recours aux services d’un potionniste professionnel plutôt que de me lancer dans l’hasardeuse aventure que représente la confection d’une potion. Heureusement, la deuxième question du gosse est plus simple et je commencer par y répondre, à défaut de pouvoir donner m’atteler à la première.

-Il n’est nul besoin de confectionner soi-même sa potion de révélation et ce d’autant moins qu’il s’agit d’une concoction hautement complexe. A vrai dire, la plupart des sorciers et sorcières qui s’adonnent à la recherche de leur animal totem achètent une potion déjà prête. La difficulté de préparation en fait néanmoins des denrées rares et leur prix est par conséquent particulièrement élevé. Ce qui amène les personnes moins aisées à tenter la préparation elles-mêmes. A mon humble avis néanmoins, étant donné le prix de certains des ingrédients de la potion, mieux vaut ne pas tenter le diable et recourir aux talents d’un professionnel.

Une fois cette question réglée, je poursuis mes explications sur le thème des Patronus. Or, je suis presque intarissable sur le sujet puisque j’ai toujours eu une affection particulière pour ce sort. Ainsi, les histoires qu’Harry racontent sur les cours que papa lui prodigua me fascinant depuis tout petit, dès que j’en ai eu la possibilité, je me suis adonné à la pratique dudit sort. Autant dire que je n’ai pas rencontré le succès fulgurant de mon parrain mais après presque un an de pratique, c’est avec une soulagement intense que je vis un panda s’élancer sans grande grâce hors de ma baguette. Sur le moment ma déception fut difficile à contrer et elle faillit mettre à mal la réussite de ma tentative mais je me repris bien vite. Je ne suis après tout pas papa alors il n’est pas surprenant que, malgré mon envie, mon Patronus ne soit pas un loup. A la place, le panda avec sa maladresse légendaire, son goût de la compagnie et sa gourmandise me ressemble fort. Seule ma silhouette dégingandée détonne avec les rondeurs de mon protecteur.


-Le sortilège du Patronus ne fait pas partie du curriculum officiel de Poudlard, même s’il n’est pas rare qu’il soit abordé lors des cours de septième année. A vrai dire, une grande partie de la population étant incapable d’en produire un, le conseil d’administration préfère éviter de frustrer une majorité d’élèves et par association leurs parents. Ce qui est bien dommage selon moi car je suis certain qu’enseigné correctement il serait à la portée de bien plus de sorciers et sorcières. Mais n’enseignant pas les sortilèges ce n’est pas mon problème. Surtout qu’il est parfaitement possible de l’apprendre par ses propres moyens à condition d’obtenir l’aide d’une personne compétente en la matière comme ce fut mon cas.

Un léger sourire éclaire mes traits au souvenir des heures passées en compagnie d’Harry lors des vacances d’été mais je ne me laisse pas partir au pays des rêveries étant donné que je n’ai pas fini mes explications.

-Pour ce qui est de son utilité, il est bien plus qu’un révélateur d’animal totem. Il s’agit de la seule protection connue à ce jour contre l’attaque d’un Détraqueur ou d’un Moremplis, la force des souvenirs heureux ayant aidé à le créer protégeant le sorcier contre l’influence néfaste de ses deux monstres. En temps normal, il peut également servir de messager, puisqu’il peut se rendre n’importe où bien plus vite que le plus rapide des hiboux.

Alors que je finis mon explication, la dernière des boîtes retrouve sa place sans un bruit devant le regard halluciné du Poufsouffle qui n’hésite pas à m’interroger sur ce qu’il vient de se passer. Réprimant un sourire amusé – j’avais oublié l’effet que pouvait créer le plus simple des Informulés puisque je ne m’y adonne que rarement – je m’apprête à répondre à a question, lorsqu’une voix s’élève à la place de la mienne.

-Avifors !

Rassuré sur l’absence de danger suite au sort prononcé, j’observe une de mes craies se transformer en un petit volatile blanc qui commence à voleter au-dessus de nos têtes avant d’élire domicile dans les boucles confortables du petit Ferguson. L’image est adorable soi-dit en passant. Je n’ai cependant pas le temps de m’y attarder puisque mon regard se pose sur un deuxième année un peu trop fier de lui. Robbie quelque chose si mes souvenirs sont bons. M’emparant délicatement de l’oiseau pour éviter qu’il n’arrache des cheveux à Eliott, je me dirige donc vers le Serdaigle et lui présente la créature :

-Il me semble que c’est à vous. Pourrais-je donc savoir ce qui vous a amené à transformer ainsi une de mes innocentes craies ? Métamorphose fort réussie par ailleurs mais malvenue néanmoins.

Malgré le sérieux de mon ton, l’esquisse de sourire qui étire mes lèvres laisse assez clair que le garçon n’est pas en danger d’une quelconque punition mais je dois avouer que je suis réellement curieux de comprendre ses motivations puisque, de ce que j’ai pu observer en cours, Robbie n’est pas du genre farceur.
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Sujet: Re: On n'apprend jamais mieux que de ses erreurs [Eliott + qui veut]
Jeu 3 Aoû - 19:42
Voilà que Monsieur Lupin était fasciné par la métamorphose de Robbie. A moins qu'il n'attende le moment propice pour punir le serdaigle. Robbie était vraiment inquiet mais n'en montrait rien. Il ne voulait tout simplement pas faire perdre de point à sa maison. Il était un peu trop respectueux du règlement.

Et là d'un coup, il pensait avoir fait une bêtise finalement.

"Bonjour. Heu... Je... Heu.."

Robbie ne savait pas quoi répondre et surtout pas ce que voulait savoir Monsieur Lupin. Il dit juste :

"Je voulais lancer un sort sans parler. Comme vous tout à l'heure. J'ai fait une bêtise ?"

Robbie rougit honteusement et prenant l'oiseau que lui tendait Ted, il espérait qu'Eliott ne vienne pas le rejoindre. Il se sentait honteux et ne voulait pas que son ami poufsouffle voit cette triste scène. Un élève se faire punir par un assistant professeur.

Mais pas de punition. Juste une réprimande de la part de son professeur de métamorphose.

Robbie ne savait même pas quoi faire de l'oiseau blanc et dit alors :

"Désolé... Mr Lupin, je ne connais pas le contre-sort pour rendre son aspect de craie à l'oiseau..."

Il tendait le volatile à son professeur tout en baissant la tête afin de ne pas croiser le regard de Ted.
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Sujet: Re: On n'apprend jamais mieux que de ses erreurs [Eliott + qui veut]
Mar 22 Aoû - 16:15
Les réponses de l’assistant à ses questions le satisfaisaient. Il était content de savoir qu’il n’aurait pas besoin de confectionner lui-même la potion. Il n’était qu’en première année, mais il se doutait bien que ses résultats dans cette matière ne seraient jamais aussi excellents que nécessaires. Il ne serait jamais assez précis et c’était une qualité indispensable pour bien concevoir une potion.

-Tant mieux, alors. Mon père fait aussi des potions pour Sainte Mangouste, alors il saura m’aider pour que tout soit parfait.

Ses explications sur le patronus l’intéressent même  s’il est déçu de savoir qu’il n’apprendra pas ce sortilège à l’école. Et Eliott a bien l’intention de réussir à se transformer en animal avant sa sortie de Poudlard. Cela dit, s’il arrivait qu’il doive prendre plus de temps que prévu, cela serait un bon moyen pour savoir ce qu’il voulait.

Mais dès que Monsieur Lupin fait voler les boites à leur place, il ne pense plus du tout à ses questionnements. Il est fasciné par ce que vient de faire l’adulte. Et il ne tarde pas à ouvrir les yeux en grand lorsqu’une craie se transforme en une sorte d’oiseau voletant dans la salle de classe avant de se poser tout en douceur dans ses cheveux. Eliott lève les yeux dans l’espoir vain de l’apercevoir quand l’assistant le retire de son nid douillet. Eliott avait bien entendu le sortilège utilisé et il lui semblait bien qu’il connaissait la voix qui l’avait lancé. Mais à son avis, son ami ne ferait pas une telle chose devant un adulte.

Pourtant, c’était bel et bien Robbie qui se trouvait devant la porte de la salle de classe, pris en flagrant délit, au grand étonnement d’Eliott. Ce n’était pas l’habitude de son ami d’agir de cette manière. A moins qu’il ait eu envie de montrer qu’il savait lancer ce sortilège. Ce n’était pas impossible car il semblait à Eliott que son camarade avait très souvent envie de faire ses preuves.

Et c’était effectivement ça. Robbie avait voulu faire comme Monsieur Lupin. Il avait dû passer devant la salle de classe au moment où Eliott s’enthousiasmait devant l’acte de magie informulée de l’assistant et il avait voulu tenter sa chance. Ça ne l’étonnait même pas de son ami alors il  lui adressa un sourire.

-Très réussi ton oiseau, Robbie.

Malgré tout, Robbie semblait s’attendre à recevoir des points en moins, une retenue ou une remontrance. Même si sincèrement, le visage qu’affiche Monsieur Lupin n’est pas celui d’une personne qui se prépare à sévir. Il a surtout l’air amusé devant la situation. Mais comme Robbie croit qu’il a fait un bêtise, il ose à peine le regarder.
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Sujet: Re: On n'apprend jamais mieux que de ses erreurs [Eliott + qui veut]
Mer 6 Sep - 19:52
La gêne du Serdaigle déclencha chez Teddy des instincts de bienveillance. Le pauvre gosse avait l’air déjà tellement mal à l’aise à l’idée de s’être fait attrapé la main dans le sac à s’adonner à des sortilèges au-delà de ses capacités qu’il n’allait pas enfoncer le clou beaucoup plus loin. Il pensait se contenter de lui expliquer que si la curiosité et l’esprit d’entreprise étaient des qualités des plus louables, ça ne signifiait pas pour autant qu’on pût tout essayer dans n’importe quelle condition. Ainsi, réprimant un sourire alors que Robbie lui annonçait penaud ne pas connaître le contresort à sa métamorphose, il tenta de poser le cadre sans traumatiser outre mesure le deuxième année.

-Raison de plus pour ne pas vous adonner à des expériences en dehors du cadre des cours. En l’occurrence, il n’y a aucune conséquence de taille au fait que ma craie continue sa vie d’oiseau mais, dans une autre situation, votre incapacité à défaire les effets d’un sortilège aurait pu se révéler plus grave. Faites donc attention à réfléchir aux implications de vos actes lorsque vous vous adonnez à un exercice magique. Mais, quitte à avoir transformé cette craie, autant en profiter pour vous poser une question à tous les deux. Connaissez-vous le plus basique des contresorts qui, en l’occurrence, ne fonctionnerait pas ici car il s’agit d’une métamorphose animée et qu’il faut s’y prendre avec un peu plus de délicatesse ?

En effet, en cas de métamorphose en être vivant recourir à une simple annulation de sort n’aurait produit aucun effet, ou plutôt aurait risqué de blesser l’animal créé plutôt que de lui rendre sa forme originelle. La meilleure façon de s’y prendre dans cette situation était donc de retransformer l’oiseau en craie plutôt que de tenter de défaire la première métamorphose. Ce qu’il fit instantanément.

-Crayoformars.

Il ne put cependant s’empêcher de titiller un peu Robbie.


-Pour le coup, si vous voulez apprendre ce sort, il est accessible à un deuxième année. Je pense même qu’avec un peu d’acharnement Eliott pourrait réussir également. Vous n’aurez qu’à vous entraîner ensemble si vous voulez. Je suis même prêt à sacrifier une de mes pauvres craies pour l’avancée de vos études s’il le faut. Mais promettez-moi de ne pas vous lancer dans l’étude des Informulés sans la supervision d’un professeur. Sinon, vous risquez réellement de vous retrouver dans une situation dangereuse. En effet, la prononciation du sortilège permet de focaliser votre énergie magique et par conséquent de faciliter l’action magique. S’en passer peut donc rendre la vie plus facile lorsque l’on veut rester discret ou au contraire vous la compliquer si vous perdez la concentration nécessaire et ratez par conséquent votre sort. En ce qui me concerne par exemple, je n’ai recours aux Informulés que pour les sortilèges les plus quotidiens qui soient. Je ne m’y risquerais pas dans d’autres circonstances. Et ne parlons même pas de la magie sans baguette qui est réservée à une petite élite ayant une affinité plus développée que la norme avec la magie ambiante.
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Sujet: Re: On n'apprend jamais mieux que de ses erreurs [Eliott + qui veut]
Ven 22 Sep - 17:27
Le serdaigle ne bougeait toujours pas. Ou bien il attendait que son ami Eliott ait fini ce qu'il avait à faire ?

Non !!

Robbie écoutait ce que disait son professeur de métamorphose. Il lui expliqua beaucoup de chose que le deuxième année essayait de retenir. il dit juste :

"Je ne le referais plus. Et je crois qu'il s'agit de Finite..."

C'était un contre-sort censé annulé les sorts lançés précédemment mais Robbie ignorait complètement si cela marchait sur un oiseau. Il n'essaya même pas. Autant ne pas se faire plus disputer encore. Il se sentait déjà assez mal à l'aise comme ça.

Et Monsieur Lupin qui continuait de parler. Robbie n'avait qu'une envie et c'était de partir loin d'ici pour ne pas rougir plus.

"Oui professeur. Puis-je y aller ?"

Robbie se demandait si Eliott allait aussi se faire gronder ou retenir par Teddy. Il espérait pouvoir prendre un peu de bon temps avec son ami poufsouffle et décompresser un peu. Il n'allait pas de sitôt retenter un sort informulé. Ca il en était sûr.

Enfin aussi sûr que pouvait être l'avenir...
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Sujet: Re: On n'apprend jamais mieux que de ses erreurs [Eliott + qui veut]
Sam 23 Sep - 15:08
Robbie ne semblait pas comprendre que Monsieur Lupin n’avait pas l’intention de le punir. Le Serdaigle devait être tellement habitué à respecter le règlement à la lettre qu’il devait être terrifié par la moindre petite incartade. Il avait vraiment l’air mal à l’aise et avait le visage tout rouge, Eliott n’avait jamais vu son ami ainsi. Pourtant, il aurait pu aussi être content que son sortilège ait aussi bien fonctionné, même si ce n’était pas de la manière escomptée.

En plus, voir la craie voler était vraiment sympathique. C’était assez poétique, à vrai dire. Mais entendre Monsieur Lupin parler des conséquences de certains sorts, il se mit à réfléchir. Il était vrai que si son ami avait lancé un sort plus…embêtant qu’une simple craie qui vole comme un oiseau, cela aurait pu être plus perturbant dans la salle de classe. L’assistant parla alors des contre sorts. Eliott n’avait jamais encore étudié ces sorts-là à l’école, même s’il savait à quoi ils servaient.

-Incantatem. S’exclama-t-il, après que Robbie ait donné une partie de la réponse. Finite Incantatem.

Il avait déjà vu la famille de sa mère utiliser ce sortilège. Un de ses oncles avait allumé un feu grâce à un sort et au lieu de l’éteindre grâce à un sort faisant apparaitre de l’eau, il avait préféré annuler tout simplement son enchantement grâce à « Finite Incantatem ». Robbie paraissait de plus en plus en mal à l’aise et Eliott se demandait sérieusement s’il n’allait pas commencer à blanchir voire à verdir. Il avait l’air de vouloir quitter la salle de classe au plus vite.

Il regarda l’assistant de métamorphose rendre sa forme normale à la craie blanche en utilisant un autre sortilège que celui qu’avaient donné comme réponses les deux jeunes garçons. Eliott avait trouvé que le sort avait l’air dur à prononcer et il savait bien qu’une bonne prononciation était primordiale pour lancer correctement un sortilège. Il écouta ce que Monsieur Lupin avait à dire et il se disait qu’il ne tenterait pas de lancer d’informulés tant qu’il ne maitriserait pas totalement les sortilèges. Et puis de toute manière, si même un adulte comme l’assistant ou ses parents ne le faisaient pas ou peu, il doutait que ce soit un acte de magie à la portée de tous. Ce serait gratifiant de savoir le faire, mais pas nécessaire à sa vie de sorcier.

Une phrase que le jeune adulte prononça retint son attention et lui fit avoir une mine très pensive. Il réfléchissait tellement qu’il n’entendit pas Robbie demander s’il pouvait s’en aller.

-On peut faire de la magie sans baguette ? Je pensais que la baguette était un outil obligatoire pour un sorcier.

Pourtant, un déclic se fit dans son esprit et une lueur de compréhension anima son visage.

-Oh…C’est pour ça qu’on a des manifestations de magie quand on est petit. On n’a pas de baguette mais on fait un peu de magie quand même. C’est comme si la baguette permettait de...de...de concentrer la magie…

Il se fit encore plus pensif, ne comprenant pas un détail de ce qu’avait dit Monsieur Lupin.

-Mais alors…pourquoi seulement certaines personnes peuvent faire de la magie sans baguette et pas tous les sorciers ?
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Sujet: Re: On n'apprend jamais mieux que de ses erreurs [Eliott + qui veut]
Dim 8 Oct - 16:34
Le pauvre gamin semblait traumatisé. Que ce fût le ton de sa voix quand il répondit ou encore la façon dont il essaya de fuir dès que l’occasion se présenta à lui, les signes ne trompaient pas. Teddy en vint même à se demander s’il avait été trop dur avec le Serdaigle. Il s’apprêtait donc à le libérer pour qu’il puisse, au minimum, reprendre contenance loin des regards inquisiteurs mais Eliott l’en empêcha en reprenant la parole. Il essaya donc d’inclure les deux garçons dans ses explications pour voir si Robbie reprenait peu à peu pied, le tout en lui laissant parfaitement clair qu’il était bien évidemment libre de partir quand bon lui semblait. Après tout, la conversation initiale était avec le Poufsouffle, ils pouvaient donc tout à fait continuer sans lui.

Quoiqu’il en fût, il avait en tous les cas bon nombre de choses à rajouter à la suite des questions du petit blaireau. Il se lança donc dans des explications qu’il espérait le plus claires possibles.


- La baguette est effectivement un catalyseur de la puissance primaire qu’est la magie. Comme vous l’avez dit, c’est le fait que cette dernière existe partout dans la nature, et notamment dans chaque être vivant, qui permet les accès de magie intempestive. Tant qu’on ne la contrôle pas, elle peut « exploser » hors de nous. C’est certes plus courant chez les jeunes enfants qui ne se maîtrisent pas mais cela peut également arriver, en cas de situation extrême, à un adulte.

Dans son cas par exemple, il n’était pas rare que ses humeurs se reflétassent dans la couleur de ses cheveux et ce sans qu’il le désire nécessairement. Ses accès de colère notamment lui causaient une couleur cramoisie, signe bien plus annonciateur qu’aucun autre de son humeur massacrante.

- Par ailleurs, l’origine extrahumaine de la magie est ce qui explique que certains rituels particulièrement puissants fassent appel directement à la magie naturelle. Je pense notamment aux rituels shamaniques ou plus proche de nous culturellement aux cérémonies runiques. Néanmoins, dans tout type de rituel, usage de la baguette ou pas, un catalyseur est nécessaire. Pour revenir au cas des runes par exemple, c’est le fait de graver les runes qui sert à ancrer la magie de manière durable, à l’inverse de la baguette qui ne permet qu’un geste éphémère.

De son côté, il n’avait jamais étudié les runes à Poudlard, leur préférant la magie élémentaire, mais Andromeda avait été une brillante élève et il adorait l’entendre parler des subtilités de la combinaison de runes. Il ne se perdit cependant pas en précisions inutiles et revint à la question de la magie sans baguette.

- La seule chose qui est sûre, c’est que contrôler sa magie sans baguette n’est pas un exploit à la portée de tous et ce pour une raison bien simple. Accéder à sa propre magie est instinctif mais la ressentir e l’est pas. Etre en phase avec les courants de magie du monde demande en effet une sensibilité extrême qui peut certes s’exercer mais n’en reste pas moins développée chez les uns que les autres. En cela, c’est comme la mélomanie. Tout un chacun peut reconnaître une fausse note et apprécier une belle symphonie, mais les arcanes de l’harmonie musicale restent le domaine réservé d’un petit nombre. Or, pour en revenir à notre affaire, sans cette « vision » de la magie primaire, on ne peut pas la modeler à son gré sans l’aide d’une baguette. D’où le fait que peu de gens puissent y avoir recours. Certaines personnes sont néanmoins capables de s’en servir dans des cas très précis comme celui de l’Animagie ou la Métamorphagie. C’est mon cas par exemple, changer mon apparence ne requiert aucun travail conscient de ma part, ma magie se contente de répondre instinctivement à mes désirs mais cela ne signifie nullement que je puisse recourir à la magie sans baguette dans d’autres circonstances.

En cela, les Animagi étaient bien plus doués que les Métamorphages puisqu’eux devaient maîtriser une compétence qui ne leur était pas innée. Le Professeur McGonagall en était d’ailleurs un exemple des plus brillants. Après tout, elle n’était pas une des meilleures sorcières de sa génération sur la question pour rien. En cela, selon la légende, elle était même meilleure que Dumbledore. Lui pouvait faire des miracles baguette en main, notamment sans avoir même besoin de formuler ses sorts, sa volonté suffisant à s’imposer à la matière. Mais, côté magie sans baguette, c’était Minerva qui dominait, à condition cependant de formuler ses désirs.

HJ:
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Sujet: Re: On n'apprend jamais mieux que de ses erreurs [Eliott + qui veut]
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On n'apprend jamais mieux que de ses erreurs [Eliott + qui veut]

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