Impedimenta
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Evasion au pays des mots et des animaux

Invité
Invité
Anonymous
Profil
Infos

Sujet: Evasion au pays des mots et des animaux
Jeu 5 Jan - 0:43
Durant les deux premières heures de l’après-midi, Eliott et ses parents s’étaient entièrement consacré aux achats de fournitures scolaires du jeune garçon. Il avait reçu sa lettre pour Poudlard quelques semaines plus tôt et depuis il trépignait pour se rendre sur le chemin de Traverse. A chaque fois qu’il y était allé auparavant, c’était uniquement pour ses frères. Mais il avait dû attendre qu’Archibald rentre de Poudlard pour les vacances d’été, ses parents préférant s’occuper des achats de tout le monde en même temps. Il avait fait mine d’en vouloir à son grand frère mais celui-ci avait vite vu que son petit frère n’était pas réellement fâché et qu’il jouait un rôle. Pas très convainquant d’ailleurs, Eliott n’étant que très rarement en colère.

Mais maintenant que ses fournitures étaient toutes sagement rangées, même le lourd chaudron en étain, il ne savait plus quoi faire. S’il y avait eu Ethan, ils seraient allés regarder les équipements de Quidditch mais son grand frère rendait visite à la famille de sa petite amie. Et s’il y avait eu Mitchell, ils se seraient tout simplement promenés dans la rue, à flâner devant les vitrines des boutiques avant de s’arrêter pour manger une glace. Sauf que Mitchell était cloué au lit avec une forte fièvre.

Et maintenant que ses parents s’occupaient des fournitures d’Archibald, il était tout seul sur le chemin de Traverse, avec au moins deux heures de quartier libre, et il ne savait pas où aller. Le Quidditch sans les explications et les commentaires enthousiastes d’Ethan, ça ne l’intéressait pas. Et une glace sans Mitchell n’aurait certainement pas la même saveur.

Il ne voulut pas entrer dans l’animalerie lorsqu’il passa devant. Il aimait tellement les animaux qu’il détestait les voir enfermés dans des cages et il avait vraiment un problème avec le commerce d’êtres vivants. Car oui, Eliott mettait les humains et les animaux à la même enseigne. Pour lui, ils étaient tout aussi importants qu’un être humain. Bien évidemment, il n’en voulait pas au propriétaire de la boutique car il savait bien qu’il avait un avis un peu extrême sur la question des animaux.

Il s’arrêta alors devant la librairie et se décida à y entrer. Il y était déjà venu une heure plus tôt pour y acheter ses différents manuels de cours, mais il n’avait pas eu le temps de vraiment se perdre dans les rayons. Parfois, Eliott se disait que si son rêve de travailler avec les animaux n’aboutissait pas, il aimerait bien être libraire, que ce soit dans le monde sorcier que dans le monde moldu.

Un peu perdu dans ce labyrinthe d’étagères, il cherchait des rayons précis sans jamais tomber dessus. Lorsqu’il aperçut un libraire, il alla à sa rencontre.

-Bonjour monsieur. Je cherche les livres sur les animaux. Et sur la métamorphose. Sur les animagi surtout. S’il vous plait.

-Suivez-moi, jeune homme. Je vais vous montrer ce que nous possédons sur le sujet.


Le libraire l’accompagna devant un long rayon, lui indiquant où se trouvait les livres sur les sujets demandés. Il y en avait beaucoup et il ne savait pas trop où commencer. Le libraire vint à sa rescousse en lui montrant des livres qui iraient bien pour son jeune âge, lui montrant ceux qui seraient beaucoup trop compliqués pour lui.

-Merci.

Tandis que le libraire partait secourir un autre client en détresse, Eliott s’adossa contre un mur et commença à feuilleter un livre sur les animagi, tout en regardant des images d’animaux sur un autre livre.

-J’aimerai bien y arriver un jour, dit-il tout doucement en tournant une page du livre sur les animaux.

Il savait bien que s’il voulait le faire, cela lui demanderait de nombreuses années d’études à Poudlard avant d’espérer pouvoir arriver à quelque chose. Il savait que c’était compliqué car son père s’était lancé dans la procédure lors de la fin de ses études mais avait fini par abandonner devant la montagne de travail qu’il avait à faire en tant qu’apprenti médicomage.

Eliott fini par s’asseoir dans un fauteuil disponible, sa pile de livres posée à côté de lui dans un équilibre précaire, tenant toujours les deux ouvrages ouverts devant lui. Ainsi, il pourrait se plonger dans sa lecture et voir quels ouvrages il allait ajouter à sa collection, ses parents lui ayant accordé quelques gallions d’argent de poche.

Il aurait bien du mal à faire un choix.
Invité
Invité
Anonymous
Profil
Infos

Sujet: Re: Evasion au pays des mots et des animaux
Jeu 9 Mar - 0:51
La nervosité chez Samwell pouvait se manifester de diverses manières. Par exemple, un tic tordait légèrement le côté droit de ses lèvres vers le bas, il avait tendance à pianoter avec les doigts, il s'agitait, parlait un peu trop et de n'importe quoi, dérangeait ses affaires davantage sous prétexte de les ranger, se lançait dans trente-six activités en même temps et allait et venait comme un dragon en cage. Dennis le taquinait sur le sujet en disant qu'il ne savait pas cacher ses émotions, ce qui n'était pas faux. Ce stade de nervosité, pas si fréquent chez lui, il l'atteignait le plus souvent quand il se tracassait pour une personne aimée. Ses fils, à tout hasard. Juste avant leur rentrée à Poudlard, par exemple. Séparés de lui pour une longue période une deuxième fois, privés de sa surveillance attentive au moindre symptôme de rechute.
Depuis quelques jours donc, Sam manifestait tous les symptômes d'une anxiété contenue qui ne faisait que grandir à l'approche du jour fatidique. Être séparé de ses fils ne l'aurait pas inquiété s'il avait un moyen de veiller sur eux à distance. Il ne craignait pas vraiment que ceux-ci lui manquent, étant indépendant de son naturel et ne crachant pas sur un petit surplus de tranquillité occasionnel. Non, vraiment, seule la maladie le tracassait : heureusement, Aodrena Bonnefoy, l'infirmière de Poudlard, s'était révélée active et compétente, et bien sûr, tout le personnel de Poudlard serait là pour les surveiller, comme pour l'année passée, elle n'était pas la seule au courant. Bien sûr. Bien sûr, bien sûr, bien sûr.

Bref, en ce jour de courses sur le Chemin de Traverse, Samwell était au bord de l'explosion. Déjà, il n'avait pas tellement de plaisir à s'y rendre : la rue et les commerces étaient magnifiques, bien sûr, mais quel monde ! Tout le monde venait acheter les fournitures pour ses enfants. Grimaçant, pianotant des doigts sur sa cuisse en diable, souriant maladroitement à Dennis en hochant la tête pour faire croire (sans succès) que tout allait bien et couvant du regard ses protégés, si petits et si faibles d'apparence (n'allaient-ils pas se faire piétiner par ces maudits passants pressés ?), il se balada d'une boutique à l'autre en lisant et relisant avec un soin maniaque la fameuse liste d'achats à réaliser. Après s'être assuré pour la trente-cinquième fois que non, ils n'avaient pas oublié un ingrédient chez l'apothicaire, s'être désespéré en silence de voir Dennis commenter avec enthousiasme la vitrine de Quidditch à Miles et avoir proposé d'acheter des glaces, ce qui avait été décliné par son mari au grand dam des garçons ("on a les bras remplis à craquer et trop de choses à faire, calme-toi"), Sam, renonçant à paraître normal, décida de retourner encore une fois à la librairie pour voir s'ils n'avaient pas ce bouquin sur les créatures magiques qui ne figurait pas sur la liste mais lui avait tellement plu à leur âge.


— Calme-toi, répéta encore Dennis, en pure perte.

Plantant là mari et enfants, Sam se hâta donc chez Fleury & Bott, où il fut heureusement distrait de son état d'ébullition par un petit événement imprévu. Pendant qu'il parcourait le rayon sur les créatures magiques, pianotant, coin des lèvres tordu vers le bas, les cheveux en bataille comme d'habitude et sa cape bleue voltigeant derrière lui, il repéra un gamin assis sur un fauteuil, deux livres ouverts sur ses genoux et une pile de livres à côté de lui. Il avait l'âge des jumeaux et son intérêt pour des livres de créatures magiques fit plaisir à Sam, qui se permit de s'approcher avec curiosité. Après tout, c'était sûrement un des camarades de classe de ses fils... Sam avait lu à peu près tout ce qui existait de pertinent sur ce qui concernait de près ou de loin les créatures magiques et publié en langue anglaise : de loin, il reconnut des ouvrages sur l'animagie qu'il connaissait.


— Bonjour, lança-t-il avec une tentative de sourire et son air timide habituel. Pianotage, hochement de tête, regard fuyant, regard qui revint à Eliott. Tu hésites ?

Il pointa du menton les deux ouvrages que le garçon examinait.

— Je te conseille celui-là. Plus long, un peu plus difficile d'approche mais bien plus complet et moderne...

Pianotage, pianotage. Craignant de déranger, il se préparait à ne plus parler mais ne put s'empêcher de reprendre la parole : il ne tenait pas en place.

— Non, vraiment, je préfère de loin ce livre-ci... L'autre convient davantage à un jeune public — oh, tu en fais partie, je suppose, bien sûr, mais...

Son discours n'allait pas tarder à devenir incohérent s'il continuait comme cela.

— Tu rentres en première année ? J'ai des jumeaux en deuxième année, tu vas sans doute les rencontrer. Miles et Desmond Crivey.

Un sourire anxieux étirait ses lèvres.

— Peut-être serez-vous dans la même maison... Tu aimes les créatures magiques ? Tu t'intéresses à l'animagie ?

Peut-être le pauvre garçon ne savait-il pas ce qui l'attendait si jamais répondait par l'affirmative. En digne petit-fils de son grand-père, Sam était presque aussi intarissable sur les créatures magiques que sur la médicomagie.
Invité
Invité
Anonymous
Profil
Infos

Sujet: Re: Evasion au pays des mots et des animaux
Lun 13 Mar - 11:47
Le jeune garçon lisait tranquillement un des livres, lorsqu’il sursauta, manquant de faire dégringoler la pile de livres qui tenait dans un équilibre précaire sur la chaise. L’accident évité, il se tourna vers la personne qui avait interrompue sa lecture, s’attendant à voir un libraire qui venait lui signifier que s’il voulait lire, il fallait qu’il achète les livres. Ou son père qui venait le chercher en avance (à moins que, plongé dans sa lecture, il n’ait pas vu le temps passer)

Il ne connaissait pas l’homme devant lui, mais il ne ressemblait pas à un des libraires. Mais vu qu’il semblait lui proposer son aide pour faire son choix, il devait bien l’être. Il lui montra un livre, lui conseillant celui-là plutôt que l’autre. Drôle de choix. Un adulte aurait peut-être eu plus tendance à proposer l’ouvrage le moins compliqué à un enfant de l'âge d’Eliott. Il hésitait justement à choisir cet ouvrage là car il craignait qu’il soit un peu trop ardu pour lui. Mais il voulait avoir le livre le plus complet sur le sujet et il semblait que c’était celui-ci. S’il avait du mal à le comprendre pour le moment, il finirait par grandir et par avoir les compétences et les savoirs pour le lire. Et puis s’il lisait des livres qui n’étaient pas de son niveau, il pourrait sûrement développer plus vite ses compétences.

-Merci, M’sieur. Je vais sûrement prendre celui-là. Le premier est un peu trop facile à comprendre et je préfère apprendre de nouvelles choses. Et puis, si je reste au niveau “enfant” des livres, je ne risque pas de beaucoup évoluer.

L’homme semblait à la fois terriblement anxieux et timide (fait étrange pour Eliott qui, dans son innocence enfantine, était persuadé que la timidité disparaissait avec l’âge) mais aussi terriblement désireux de faire la conversation, de parler de ce qu’il aimait. En cela, Eliott se reconnut beaucoup. Quand il n’avait rien à dire, il était juste timide. Mais quand il pouvait y avoir un sujet de conversation en commun, il passait sa timidité au second plan. Il fut cependant surpris que l’homme s’intéresse à lui et qu’il lui parle lui-même de sa famille. Il n’était peut-être pas libraire après tout. Il y avait tant de monde dans la boutique qu’ils devaient être tous bien occupés. Il devait donc être simplement un client en vadrouille.

-Oui, j’entre à Poudlard à la rentrée. Je pense que ça va être plutôt cool. Oui, je les rencontrerais surement. Ils sont dans quelle maison? Je ne sais pas trop dans celle que j’irais, les quatre sont biens.

Quand l’homme évoqua les créatures magiques et l’animagie, Eliott se mit à sourire. Comme il semblait désireux de discuter avec lui, Eliott n’allait pas manquer cette occasion.

-Oh oui, beaucoup! Je veux travailler avec les animaux moldus et les créatures magiques depuis que je suis tout petit. II y a plein d’animaux chez moi, mais je ne vais pas pouvoir tous les emmener avec moi à Poudlard.

Il se renfrogna à cette affirmation. Tous ses protégés allaient énormément lui manquer lorsqu’il serait à l’école. Mais il retrouva son sourire en parlant de l’animagie.

-Je me dis que si je peux me transformer en un animal, je pourrais mieux les comprendre, mieux comprendre leur besoin et comment ça fonctionne pour eux. Si je veux aider des animaux, je pense que ça peut être utile. Mais je sais que c’est très long pour essayer et qu’il faudra beaucoup de travail. Et que j’attende d’avoir passé mes Buses.

Cela voulait dire, pas avant sa sixième année. Et dire qu’il n’était même pas encore rentré à l’école.

-Et vous, m’sieur? Vous travaillez avec les créatures magiques? Ou bien vous avez étudié l’animagie?

La perspective de rencontrer quelqu'un qui pourrait le renseigner sur le sujet enchantait le petit garçon qui ne regrettait pas d'être venu s'installer dans la librairie pour lire sur ses sujets préférés d'investigation.
Invité
Invité
Anonymous
Profil
Infos

Sujet: Re: Evasion au pays des mots et des animaux
Mer 15 Mar - 22:34
Lorsque Samwell s'adressa à lui, le garçon, peut-être nerveux de naturel, tressaillit, au risque de faire s'effondrer la pile de livres en équilibre sur son bras de fauteuil. Il leva un visage un peu joufflu et surmonté de boucles brunes épaisses vers l'inconnu qui l'apostrophait de la sorte. Il semblait bien plus robuste que ses pauvres petits jumeaux qui ne cessaient de lui donner matière à s'inquiéter et pourtant, il devait être moins âgé. Bien loin de s'offusquer, il lui adressa des remerciements assortis de commentaires plutôt étonnants de la part d'un enfant si jeune. Apparemment, le petit n'était guère moins timide que lui-même, ni moins passionné par la matière. Sam aimait bien discuter avec les enfants en général, mais plus encore quand ils partageaient ses goûts, et il l'interrogea sur son année d'études, songeant qu'il pourrait peut-être faire un bon camarade de classe pour ses fils. Ceux-ci ne quittaient jamais son esprit.

— Oui, j’entre à Poudlard à la rentrée. Je pense que ça va être plutôt cool. Oui, je les rencontrerai surement. Ils sont dans quelle maison ? Je ne sais pas trop dans celle que j’irai, les quatre sont bien.

Sam sourit à ce dernier commentaire. Cet état d'esprit lui convenait. L'esprit de compétition qui régnait parfois entre les quatre maisons lui avait toujours paru désolant, que ce fut du temps de sa scolarité ou maintenant, en dépit de sa fervente admiration pour l'institution de Poudlard par ailleurs. Il répondit :

— Ils sont à Poufsouffle. Une maison très accueillante. C'était la mienne aussi. Mais tu as raison, elles sont toutes aussi sympathiques. J'espère que tu te plairas à Poudlard. Il n'y a pas de raison, d'ailleurs, c'est la meilleure école qui soit...

L'emphase ne faisait jamais reculer Sam quand il s'agissait de Poudlard. C'était La Meilleure École de Sorcellerie du Monde, point barre ! Cependant, il continuait à parler avec nervosité, avec un débit de mots à la minute nettement supérieur à sa moyenne personnelle, ce qui en disait long sur son niveau de stress ; mais d'échanger deux mots avec ce jeune l'apaisait quelque peu.
Tandis qu'ils commençaient à discuter animaux et créatures, le garçon parla de son envie de devenir Animagus. De nombreux galopins avaient nourri le même fantasme après en avoir entendu parler en cours de métamorphose (Sam gardait un souvenir impérissable de la démonstration que le professeur McGonagall leur avait faite à cette occasion). Heureusement, le garçon semblait assez raisonnable pour ne pas tenter ce genre d'exercice tout seul, ce qui était primordial aux yeux du médicomage qui connaissait très bien les risques d'un apprentissage de l'animagie raté. Il sourit à nouveau, quoique d'un air toujours malaisé.


— Tu veux devenir vétérinomage ? C'est un beau métier.

Les questions du garçon firent remonter en lui un flot de souvenirs de son enfance.

— Non, je ne travaille pas avec les créatures magiques. Mais mon grand-père me les a fait découvrir. Quand j'étais petit...

Il s'interrompit. La discussion était en train de les mener vers Newton Scamander, son grand-père archi-célèbre, auteur de Vie et habitat des animaux fantastiques qui figurait au programme de Poudlard. Malgré la fierté qu'il éprouvait pour les réalisations de celui-ci, il s'était lassé depuis longtemps des commentaires et des questions des gens, sans compter qu'on lui avait dit plus d'une fois qu'il ressemblait comme deux gouttes d'eau à Newton. Ceci dit, il estima n'avoir rien à craindre d'un enfant et reprit :

— Je ne suis pas spécialiste de l'animagie, non. Je sais juste que c'est une discipline extrêmement dangereuse et délicate. Fais attention, hein ? ajouta-t-il avec un sourire un peu nerveux, comme si le garçon avait menacé de tenter quelque chose à la seconde même. Miles aussi adore les créatures magiques, vous vous entendriez bien, j'en suis sûr... Comment t'appelles-tu, si je peux le demander ?

Il répugnait encore à donner son nom, craignant d'attirer des oreilles indiscrètes.
Invité
Invité
Anonymous
Profil
Infos

Sujet: Re: Evasion au pays des mots et des animaux
Dim 19 Mar - 11:24
Eliott sourit en entendant dire que ses fils étaient à Poufsouffle et que lui-même l’avait été. Même si le petit était fier de la diversité au niveau des maisons dans sa famille, il savait qu’il allait se retrouver rapidement seul sans frère à Poudlard, encore plus vite s’il n’était pas chez les Serdaigles avec Archibald.

-Comme mon Papa. Quand il parle de Poufsouffle, on sent que ça lui manque de ne plus être à Poudlard. Je sais qu’il y a d’autres écoles dans le monde, mais on m’a toujours dit que Poudlard était une super école.

Bon, en même temps, il n’avait jamais rencontré que des sorciers britanniques qui n’étaient pas forcément très objectifs. Les Américains affirment sûrement avec fierté que Ilvermorny était la meilleure école de magie du monde.

Il allait demander à son interlocuteur s’il avait connu Russell à l’école, mais il se ravisa. Son père était beaucoup plus âgé. Lui, il avait l’air jeune. La trentaine, probablement pas plus que 35 ans. Russell avait facilement dix ans de plus que lui.

Quand l’homme lui demanda s’il voulait être vétérinomage, Eliott resta pensif un moment. Il n’avait jamais vraiment réfléchi au métier qu’il voulait faire. Il était un gamin et quand il pensait à un métier, il pensait à travailler avec les animaux. Mais à vrai dire, il ne connaissait pas bien les métiers liés à ce projet.

-Vétérinomage? Ben...je sais pas trop. C’est sûr que c’est pile dans ce que je veux faire mais...je ne sais pas si je serais à la hauteur.

Il se renfrogna. Il ne voulait pas passer pour un gamin qui abandonnait au premier obstacle. Car ce n’était pas pour cela qu’il ne s’imaginait pas forcément vétérinomage.

-Mais pas parce qu’il faut beaucoup travailler. Ca, je sais que je peux y arriver. C’est plus le côté émotionnel. En fait, mon papa est médicomage à Sainte Mangouste et il parle parfois de son métier. Médicomagie et vétérinomagie, c’est la même chose sauf que...que...la nature des patients change. Et savoir que la moindre erreur peut causer des mauvaises choses sur...sur les patients, je crois que je n’y arriverais pas….Je...Je suis beaucoup trop sensible pour ce métier, je crois. Mais ça changera peut-être quand j’aurais grandi.

Eliott avait beaucoup parlé, beaucoup plus qu’à son habitude, mais ça lui avait fait du bien de sortir ça. Il espérait vraiment qu’il serait moins sensible lorsqu’il serait en âge de travailler. Il était content de ne pas aller au collège moldu et de ne pas avoir les cours de svt. Mitchell lui avait raconté qu’il avait dû disséquer une pauvre petite souris. Quelle horreur.

Il sourit en entendant l’homme raconter que c’était son grand-père qui lui avait fait découvrir les créatures magiques. Lui-même partageait cet intérêt avec son père et il aimait vraiment pouvoir en discuter avec lui.

-Oh, oui, je ferais attention. Déjà, je vais lire tout ce que je peux sur le sujet. Il doit bien y avoir des livres qui parlent de ça à Poudlard. Et quand je serais assez grand, j’essaierais….Enfin, je demanderais sûrement l’aide du professeur de métamorphose avant de tester. J’ai pas envie de faire n’importe quoi.

Il n’était pas encore arrivé aux chapitres qui parlaient de transformations ratées, mais ils devaient être bourrés de conseils et d’avertissements. Vu le niveau en magie demandé pour réussir à devenir un animagus, c’était probablement normal.

-J’m’appelle Eliott Ferguson, m’sieur, répond-il après qu’il lui eut demandé son nom. Et vous?
Contenu sponsorisé
Profil
Infos

Sujet: Re: Evasion au pays des mots et des animaux
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» 3 Mots, 1 Phrase
» Méli-Mélo de mots
» Flash back: Première rencontre, premiers mots Feat Ester

Evasion au pays des mots et des animaux

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: