Nom : Rhodwise
Prénom : Eristre, Tullia
Origines : (Sang-pur, sang-mêlé, moldues) née-moldue
Date de Naissance : 6 janvier 1991
Profession souhaitée : commerçante, tenancière de Derviche et Bang
Diplôme : BUSES et ASPICS
Ancienne maison : Poufsouffle
Animal de compagnie (Optionnel) : aucun

PHYSIQUE
Une touffe blonde pas toujours peignée, une taille peu haute, si l'on peut le dire ainsi et des yeux bleus parfois cachés par des lunettes aux verres de couleur douteuse : voici comment est Eristre Rhodwise. Une femme mince et peu forte, certes, mais dotée d'une habilité sans pareil, d'une remarquable agilité : absolument pas une pauvre petite chose ne demandant qu'à être protégée.

PSYCHOLOGIQUE
Rhodwise est une personne singulière : d'apparence solide et dure à cuire, de nombreuses facettes composent en réalité sa personnalité. Selon la situation et la personne à qui elle fait face, elle choisit la face qui convient le mieux. Devant les clients de sa boutique, elle se montre généralement un poil bourrue (mais les clients sont chiants, soyons clairs) néanmoins ce n'est pas l'image qu'il faut retenir d'elle : en privé, Eristre se montrera plutôt compréhensive, sensible et posée.
Il fut un temps où Eristre était une gamine joyeuse, loyale, extravertie, naïve et solidaire, les raisons pour laquelle elle finit à Poufsouffle d'ailleurs. Hélas, les temps ont changé : la dépression l'a rongée, l'anxiété l'a lessivée, des mauvais coups l'ont endurcie et, au final, seule la solidarité est restée en elle. Son cœur ne s'est pas endurci mais il a perdu tout esprit d'équipe. Elle ne recherche plus à tout prix l'amitié des autres, elle se fiche éperdument du regard qu'ils ont d'elle : ce sont des réflexes stupides.
En réparant dans sa boutique, le matin, l'ancienne jaune se sent bien : elle est seule, personne ne vient lui faire de quelconques remarques ; elle peut bricoler à sa guise, observer d'anciens mécanismes, fabriquer de nouvelles pièces, chanter à plein poumons des ritournelles peu polies. L'après-midi est une autre affaire : les clients s'attroupent au comptoir, braillent, s'énervent sur les tarifs, les délais de réparations, les devis, les autres clients, le parquet qui grince, le plafond bas... Un vrai calvaire, heureusement achevé le crépuscule arrivé et récompensé par un doux whiskey Pur-Feu siroté aux Trois Balais. Aussi, Rhodwise aime son travail et n'a aucune envie d'en changer, bien qu'ayant de temps à autre affaire à des objets de magie noire détraqués qui explosent dans son atelier et à des clients qui lui hurlent dessus suite à l'explosion desdits objets.  
Quelques années auparavant, son plus grand rêve aurait été d'en finir avec la dépression de n'importe quels moyens possibles. Désormais ce vœu exaucé, Rhodwise n'en n'a aucun autre et n'en cherche plus. Ses phobies restent les mêmes : peur des espaces confinés, peur de l'eau (car oui, en vingt-sept ans elle n'a jamais appris a nager) .

Passé
Tout commence dans un coin miteux d'Irlande du Nord en 1991. Le six janvier, une enfant naquit d'un couple de boulangers, Arrold et Annah Rhodwise. Ils lui donnèrent le nom d'Eristre puis celui de Tullia, en honneur à la gens de l'auteur romain Cicéron. Ils lui donnèrent de l'attention, lui offrirent une éducation, lui apprirent des centaines de choses : ils l'aimaient.
Au bout d'une dizaine quelques années quelconques, les Rhodwise remarquèrent une différence chez leur fille : quand elle allait quelque part, il n'était pas rare que quelque chose d'étrange survienne : livre qui tombe, chien qui fait un vol plané, robinetterie qui se dérègle... Et cela n'allait pas sans s'arranger : au départ, c'étaient les livres qui tombaient. Puis les livres de plus en plus gros. Puis les poteries et les vases. Puis, parfois, des bouts de tuyauterie ou des tuiles. Un jour, ce fut même une chèvre du voisin, celle qui avait l'habitude de grimper sur tout ce qui était possible et qui, ce jour-là, était sur le toit de la grange.
Parallèlement, Eristre allait à l'école primaire, comme tout enfant normal, et se faisait des amis. Elle faisait partie de la petite bande des gamins du patelin où elle vivait, ceux qui prenaient le même arrêt de bus qu'elle. Parmi eux, les enfants Mildred.
Les Mildred étaient une famille nombreuse du village d'à côté, toujours considérés comme un poil illuminés par leurs voisins. Ils possédaient une grande ferme d'un style ancien mais toujours brillante de propreté, une demi-douzaine d'arpents de terre où étaient plantés d'énormes choux frisés et des plants de blé d'une taille remarquable ainsi qu'un petit bois coquet envahi de chèvrefeuille et de crocus.
Ces derniers remarquèrent rapidement que leur amie leur ressemblait plus que les autres enfants du village : il lui arrivait aussi de faire parfois léviter ou tomber des trucs sans faire exprès et surtout, elle aussi faisait parfois tomber la chèvre de Sezin. Ils en discutèrent avec leurs parents. Ces derniers comprirent que leur amie était de la même nature qu'eux. Finalement, ils invitèrent la jeune Rhodwise à dîner.
Sitôt Eristre arrivée, ils s'empressèrent de lui expliquer des dizaines de choses abracadabrantes : la magie existe, ils sont sorciers tout comme elle : elle est « née-moldue », sorcière née de parents non-sorciers. Et que l'année prochaine, elle n'irait pas au collège, non, elle irait à une école de magie, une école pour sorciers : Poudlard, en Ecosse.
Mais il ne fallait surtout pas qu'elle s'inquiète : elle n'irait pas seule, elle serait avec Conrad, un Mildred faisant aussi sa première rentrée. Et puis avec Ruth, et Brandon, et Bryan, et Rosetta, les aînés de la fratrie.
Le Ministère envoya une lettre aux Rhodwise à propos de Poudlard, leur fit parvenir une bourse, bref, la procédure habituelle en cas de né-moldu. Un représentant du Ministère, ressemblant à n'importe quel agent administratif ennuyeux (à la différence qu'il avait réussi à faire le trajet Londres-patelin irlandais en deux heures seulement), expliqua aux parents la condition de leur enfant plus en détail, le principe de l'école Poudlard et celui du monde magique en général. Les Rhodwise furent dans un premier temps éberlués, puis, au fur et à mesure des explications du magistrat (et peut-être avec l'aide d'un brin de magie, personne ne sut jamais), finirent par comprendre et accepter la situation. Par ailleurs, l'homme leur présenta les Mildred, leur expliqua qu'ils étaient aussi sorciers et qu'en cas de questions, ils pourraient parfaitement aller boire un thé chez eux.
Les Rhodwise rencontrèrent donc Mr et Mme Mildred en personne, apprirent quelques autres choses fort importantes (notamment la monnaie sorcière qui leur apparut comme un immense casse-tête) et, lorsque les Mildred leur proposèrent de s'occuper du voyage d'Eristre jusqu'à Poudlard, ils acceptèrent.
Et il en fut ainsi : en septembre, Eristre embarqua avec la ribambelle Mildred dans le Poudlard Express. Eux connaissaient déjà de nombreux sorts, qu'ils lui avaient montrés lorsqu'elle avait été les voir en août. Elle avait tenté de les reproduire, mais sans baguette, c'était complexe.
C'est pour cela que quelques jours avant la rentrée, Mme Mildred l'avait emmenée, avec Conrad, chez Ollivander. Eristre en était ressortie avec une baguette de 19,2 centimètres de long, 1,5 de diamètre, d'une forme de sablier: aux deux-tiers de la baguette, le diamètre était de sept millimètres seulement. Elle était composée de bois de poirier et d'un crin de licorne, de couleur claire se dégradant progressivement vers le roux jusqu'à l'extrémité, une longue rainure s'étendant de l'extrémité du manche à la pointe.
Le Choixpeau lui indiqua Poufsouffle puis indiqua Serpentard à Conrad Mildred, le faisant rejoindre sa fratrie. La scolarité à Poudlard fut agréable. Rhodwise eut ses BUSES puis ses ASPICS sans encombre. Elle était clairement meilleure en matières pratiques qu'en matières théoriques. A partir de la cinquième année, une légère bête grandit dans sa tête : la dépression. En quelques années, elle s'amplifia jusqu'à être à l'étroit dans son crâne.  La maladie resta une grossière décennie, puis finit par la quitter après de grands efforts.
Parallèlement, la sortie de Poudlard signifia aussi « métier ». D'abord, Eristre pensa à aller au bureau de régulation des créatures magiques du Ministère, s'attendant à passer des journées trépidantes au milieu de dragons et d'hippogriffes. Voyant que le travail consistait uniquement à tamponner des passe-ports pour boursoufflets et à écouter les plaidoiries de vieux sorciers voulant garder leurs chevaux ailés et autres dahuts sur le balcon de leur appartement à Dublin, elle oublia vite l'idée et retourna à Pré-au-Lard. Après quelques mois en tant que vendeuse à Gaichiffon, elle trouva un contrat à Derviche et Bang. Quand le propriétaire partit en retraite, Rhodwise devint la gérante et seule employée. Elle n'eut jamais besoin d'un autre salarié, s'en sortant parfaitement seule, aussi bien financièrement que dans l'exécution des commandes.
Elle vit donc depuis une bonne décennie à Pré-au-Lard, loin de sa famille adoptive, dans une maison de chêne à l'entrée d'une ruelle. Elle s'y sent bien, y est plutôt heureuse et n'a qu'une envie : que rien ne change.


Si vous deviez choisir, comment aimeriez-vous que votre personnage à durée déterminée disparaisse ? Une mort ! \o/ Douloureuse, longue et cruelle si possible...

Prénom : Céline
Âge : 14 ans (ou « comment perdre sa crédibilité en 5 caractères ? »)
Personne sur votre avatar : Kate McKinnon
À l'avenir, accepteriez-vous que le prénom de votre personnage soit doublé ? : aucun souci !
Où nous avez-vous trouvés ? J'ai des... relations avec un membre de ce forum... (enfin pas dans le sens de...)
Pourquoi avoir choisi un PDD ? Je ne suis pas sûre de rester là indéfiniment, j'aime changer de persos et, surtout, je veux tuer mon perso !

Félicitations ! Nous sommes ravies de vous accueillir au sein des commerçants de Pré-au-Lard ! Nous nous occupons de vous donner les accès à votre Magasin.

Etre commerçant à Pré-au-Lard comporte certaines responsabilités, c'est pourquoi nous vous demandons beaucoup de sérieux dans votre travail. Nous ne doutons pas que vous relèverez le défi haut la main et saurez vous montrer professionnel et attentif avec les clients qui viendront vous voir !

Trêve de bavardage, il est temps pour vous d'aller rejoindre votre établissement et de préparer l'ouverture avant que n'arrivent les clients.