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Padma avait été déçue par Théo, le plus dur pour elle, s’était d’oublier les sentiments qu’elle ressentait pour lui depuis l’année précédente. Non seulement ils ne seraient à ses yeux, jamais partagés, mais elle se répugnait elle-même d’aimer un homme capable de telles atrocités sur un camarade. Elle gardait ça pour elle et souffrait en silence. Elle avait tellement honte qu’elle n’avait pas parlé à Parvati de ce qu’elle ressentait pour le serpentard. C’était sa jumelle pourtant, et elle se disait tout. Enfin, presque tout.
Elle s’était refugiée dans la salle sur demande ce soir là avec la résistance. Lorsqu’Harry, Ron et Hermione étaient arrivés, elle avait su que cette soirée serait décisive pour l’avenir. Sinon, pourquoi le trio aurait-il couru le risque de venir dans l’endroit le plus dangereux de l’Angleterre ?
La bataille était une véritable horreur. Un cauchemar indescriptible. Padma avait été séparée de sa sœur malgré toutes leurs tentatives pour rester ensemble. Elle lança un maléfice sur une acromentule qui s’apprêter à attaquer de dos une de ses camarades de Poufsouffle. C’est à ce moment là qu’un mangemort apparu soudain dans son champ de vision et lança un sort dans sa direction. Elle put à peine lancer un sort de protection qu’il lui envoyer déjà un nouveau sort. Se fut un retour à l’envoyeur. Le sort heurta un autre sort et revint vers son destinataire qui s’écroula aussitôt. Padma ne comprit pas vraiment ce qui venait de ce passé. Ce fut que lorsqu’une main vint se glisser dans la sienne de libre qu’elle réalisait enfin. Théodore venait de la rejoindre et la força à courir pour se mettre à couvert, l’entraînant avec elle derrière un bloc de béton qui s’était détachés de la tour au dessus d’eux. Théodore s’agenouilla forçant à son tour Padma à se baisser.
« -Mais qu’est-ce que… Lâche-moi ! »
« -Tu as manqué de te faire tuer ! non, reste baissé ! » grogna-t-il la gorge nouée en la forçant à rester à couvert à ses côtés.
« -Et puis quoi ? Rester cachés jusqu’à la fin ? Tu me fais pitié Nott ! » S’esclaffe-t-elle en dégageant brusquement sa main de celle du serpentard.
« -Tu ne comprends pas, je ne peux pas… Je ne pourrais pas te défendre si tu fonces. Je n’ai pas le choix, je… » commença-t-il.
« -Ecoute-moi bien Nott ! Je n’ai pas besoin de la défense d’un être aussi ignoble que toi ! Tout ce que tu sais faire c’est regarder. Et bien soit, Regarde ! Mais moi je refuse de laisser mes amis et ma sœur risquer leurs vies alors que je reste cacher. Je refuse tu m’entends ! Et tout ce que je constate avec tes actes, c’est que tu choisis de rester passif. Le jour ou tu sauras agir, ce sera un miracle ! Mais je vais pas attendre que ce jour là arrive, parce que si tu veux mon avis, il n’arrivera jamais ! » Grogne-t-elle en se redressant, baguette au point.
Et aussitôt ses paroles prononcées, Padma s’éloignait de Théodore dans le but d’aider ses camarades et retrouver sa sœur. Quelques instants plus tard, Théodore partis sur les traces de Padma, décidé à lui montrer pas un, mais deux miracles.
Il stupéfixa le mangemort qui attaquait Padma, par surprise, laissant la jeune femme stupéfaite alors qu’il venait se placer à côté d’elle, inquiet.
« -On reste ensemble. » dit-il aussi calmement que les battements de son cœur le lui permettait.
Ils avaient passés une bonne partie de la nuit à se battre côte à côte après avoir retrouver Parvati. Ce ne fut qu’au petit matin que la victoire fut scellée et que les deux adolescents purent se poser quelques minutes, exténués, regardant les mangemorts arrêtés se faire emmener par les aurors alors que les médicomages s’occupés activement des blessés. Leurs blessures n’étaient que superficielles, ils avaient eu beaucoup de chance.
Parvati n’avait pas cherché à comprendre pourquoi Théodore s’était battu à leur côté, elle était trop fatiguée et trop inquiète pour sa meilleure amie grièvement blessé pour se préoccuper de ça. Mais ce n’était pas le cas de Padma. Les deux jeunes gens, assis sur les marches d’un des escaliers centraux extérieurs se devaient de discuter. Ils le savaient tout deux.
« -Pourquoi ? » s’enquit Padma.
Elle n’eut que le silence pour réponse alors que Théo regardait les aurors embarqués son père. Ce père qui était sa seule famille et qui allait passer le reste de ses jours à Azkaban, probablement. Théodore Nott Senior appela son fils, lui sommant de l’aider à s’échapper alors que Théodore junior se contentait de le fixer sous le regard choqué de Padma.
« -Ce… C’est ton père ? » demanda-t-elle sous le choc.
« -Voilà pourquoi le choix était difficile, Padma. » dit Théodore sans tourner la tête vers elle.
« -Je…. Je vois… Alors, pourquoi as-tu combattus contre les mangemorts cette nuit en sachant que ton père était l’un d’entre eux ? » l’interrogea-t-elle à mi-voix.
Le soupire de Théodore l’interpela alors qu’il ne daignait toujours pas à la regarder, comme s’il craignait de croiser son regard.
« -Parce que… Parce que je ne pouvais pas me résoudre à te perdre sans rien faire… » marmonna-t-il gêné.
« -Que… Quoi ? » balbutia-t-elle pas sur d’avoir bien compris.
« -Je l’ai fais pour toi. » termina Théodore en fixant un point invisible devant lui.
Le silence s’imposa entre eux, pesant pour le garçon qui craignait d’être rejeter après s’être ainsi dévoilé à Padma. Mais il n’en fut rien. Doucement, la main de la serdaigle vint effleurée la sienne afin qu’elles s’entrelassent, sous l’air surpris de Théodore qui concéda à lui accorder un regard inquiet. Il comprit alors et s’autorisa à lui octroyer un sourire timide alors que Padma faisait de même.
« -Mais je ne peux… Je ne peux pas oublier les doloris que tu as infligés aux plus jeunes… » souffla-t-elle douloureusement.
« -Je m’en doutes bien. » répondit-il à mi-voix.
« -Laisses-moi du temps… » termine-t-elle alors qu’il acquiesce d’un signe de tête.
Ce jour-là, il n’y eut aucun baiser échanger, même si c’est ce qu’il se passe quand on se déclare des sentiments mutuels. Ce jour là, c’était juste le début d’une longue histoire qui promettait d’être semé d’embûches, mais que chacun souhaitait si ardemment qu’ils se battraient pour être ensemble, même contre soi-même…
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Comme je vous le disais, l'histoire de mes parents n'a pas forcément commencé dans les meilleures conditions pour que ça dure. Pourtant papa a été persévérant. Il a beaucoup travaillé, fait beaucoup d'efforts et a courtiser maman pendant longtemps sans jamais désespéré. Enfin, longtemps... tout est relatif n'est-ce pas? Passons. Revenons à nos petits hippogriffes, car finalement, c'est mon histoire qui vous intéresse? Par contre je tiens à vous prévenir, elle est lié à mon père, énormément. Et oui, je suis une fille a papa et alors?
31 Août 2004.
Aux alentours de neuf heures du matin.
Théodore Nott est pourtant réputé pour sa maîtrise de soi. Pourtant aujourd’hui, il fait les cents pas dans le salon principal du manoir ou ils habitent. Il est inquiet. Il arpente la pièce en long, en large et en travers, usant le tapis qui trône devant l’âtre de la cheminée sous les yeux de sa belle-sœur. Il a la boule au ventre. Il ne tient pas en place. Cela fait des heures déjà, pourquoi est-ce donc si long ? L’homme aux cheveux clairs coupés courts, et soigneusement coiffés vers l’arrière n’en peut simplement plus de cette interminable attente. Il tourne en rond tel un lion prisonnier d’une cage, regardant le cadran de la grande horloge prêt de la porte toutes les dix secondes.
« -Bon arrête d’user la carpette Nott ! Tu tournes en rond et ça me file le tournis ! »
Les yeux bleus électriques de l’ancien serpentard se posent sur sa belle-sœur assise dans le canapé en cuir sombre disposé en face de la cheminée. Elle tient dans ses bras la petite frimousse d’Aidan, la première fierté de Théodore. La mine soucieuse de ce dernier interpelle l’indienne qui resserre un peu plus son emprise sur la taille d’Aidan qui essaie d’attraper des balais miniatures ensorcelés. L’homme soupire, se dirige vers le canapé et s’installe près de sa belle-sœur. En règle générale, il s’installe dans le fauteuil, mais là, il a besoin de la proximité de l’indienne, comme pour se rassurer. Sa femme va bien, n’est-ce pas ? D’un geste doux il caresse les cheveux châtains clairs de son fils avant de prononcer :
« -Tu crois que c’est normal que cela prenne autant de temps ? » Demande-t-il sans pouvoir masquer son inquiétude. A-t-il seulement essayé d’ailleurs ? Non. Ça fait bien longtemps qu’il a laissé tomber le masque auprès de ses proches. « C’était beaucoup moins long pour Aidan il me semble, » se rappelle-t-il en jetant un nouveau regard sur l’horloge.
Parvati reste silencieuse. Elle ne sait pas quoi répondre. Heureusement la porte jusqu’ici close du salon s’ouvre enfin laissant apparaître le médicomage, souriant. Les deux adultes se sont levés d’un bond et soulagés par ce sourire, l’expriment dans un soupir à l’unisson. L’homme s’avance et annonce à l’héritier Nott.
« - Tout va bien, votre petite fille avait juste envie de se faire désirer. Vous pouvez monter voir votre enfant et votre femme, mais elle a besoin de repos. Dix-sept heures de travail, ce n’est pas rien ! » admet le spécialiste.
Théodore lui serre la main et le remercie, soulagé. Un comportement qui peut surprendre quand on connait l’éducation qu’il a reçu, mais ça fait longtemps qu’il a laissé de côté la froideur de l’aristocratie. Et puis, sa femme va bien, et il est papa pour la seconde fois, alors il est heureux et le médicomage à son entière gratitude. Le médicomage prends congé en se retirant dans la petite chambre mis à sa disposition par la famille Nott, afin de se reposer, tout en restant sur les lieux pour s’assurer que tout ce passe bien et qu’aucune complication lié à l’accouchement ne vienne ternir leur bonheur. C’est donc tout sourire que Parvati, Théodore et son aîné s’aventurent à l’étage afin d’aller à la rencontre de la nouvelle petite héritière et de prendre des nouvelles de la mère.
Padma est allongée dans le lit conjugal. Les deux elfes de la famille se sont occupés de tout. Le lit a déjà était lavé, les draps changés. Lorsqu’il aperçoit sa femme sur le seuil de la porte, Théodore laisse apparaître un sourire doux, amoureux avant de s’avancer avec son allure qui lui est propre. Padma tient la petite dans ses bras, le sourire figé sur son visage malgré l’épreuve d’un accouchement long qu’elle a enduré. Parvati talonne Théodore, gardant dans ses bras le petit Aidan qui appelle sa maman, tendant les bras vers elle pour changer de bras.
Théodore est ému. Il se penche doucement pour regarder la petite merveille endormie dans les bras de sa mère. Il laisse un nouveau sourire chargé d’émotion apparaître sur son visage et tourne légèrement le visage pour être à quelques centimètres de celui de sa femme. Il l’embrasse avec douceur, passion et tendresse. Il la remercie à sa façon pour ce qu’elle a endurait pendant toutes ses heures afin que leur fille vienne agrandir la famille. Merlin qu’il l’aime sa Padma. Tellement qu’il a jeté les bienséances aux oubliettes en se permettant un geste de tendresse envers sa femme alors qu’une tierce personne est dans la pièce.
Avec la plus grande délicatesse, Théodore prends sa fille dans ses bras, la serrant contre elle, alors que Parvati confie son neveu à sa sœur. Padma sert son fils contre elle et Théodore s’assieds sur le bord du lit afin de montrer à Aidan sa petite sœur. Le petit garçon pose ses yeux curieux sur la petite tête brune du bébé qui dépasse de la couverture ou elle est lovée. Parvati se place debout à côté de l’ancien serpentard et regarde le petit ange endormi. Elle laisse éclater un « oh » de joie et d’émerveillement avant de demander à présent excitée.
« - Alors, comment vous allez l’appeler? » s’enquit-elle aussitôt.
Padma et Théodore s’échange un regard complice, leurs lèvres s’étirant en un léger sourire.
« - Nous avons décidé de l’appeler Théa Skye » annonce Padma fièrement.
Parvati éclate de rire faisant sursauter Théo et Aidan. Son regard passe successivement de sa jumelle à sa beau-frère avant que son sourire ne se fige.
« -Ah mais vous êtes sérieux ? » Demanda-t-elle en écarquillant les yeux.
Théodore fronce les sourcils alors que sa sœur lève les yeux vers le plafond.
« - Enfin Théa c’est très, Enfin… Ca fait très prénom donné pour se rapprocher du prénom de son père. Enfin ça fait très… Aristocrate quoi. » dit-elle gênée en tripotant la manche de son petit gilet.
L’aristocratie est un sujet assez tabou avec Théodore. Sa famille étant l’une des vingt-huit ayant toujours été porté par la suprématie du sang, il porte le fardeau d’un nom souillé et traîné dans la boue par des ancêtres aux idéologies régressives. Il porte la honte d’avoir un père emprisonné dans la tristement célèbre prison d’Azkaban. C’est un aristocrate pourtant et il ne peut pas changer ce fait. Il peut juste tenter de redorer le nom des Nott afin que ses enfants n’est pas à subir les conséquences des erreurs de leurs aïeux. La mâchoire de l’homme se crispe alors que Padma pose avec douceur, sa main sur l’avant-bras de son mari dans un geste de réconfort. En même temps elle répond à sa jumelle :
«-Nous aimons tous deux ce prénom Parvati, il ne se rapporte en rien à l’aristocratie ou à un égo patriarcale. Ils n’ont une signification que pour nous et non pour les autres familles ou la société, et c’est tout ce qui compte. »
Parvati accorde un sourire d’excuse à Théodore, mais ce dernier ne la regarde pas, trop occupé à couver du regard et à promettre silencieusement de donner monts et merveilles à sa petite princesse endormie.
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24 Juin 2008.
Aux alentours de seize heures.
« - Oh, moi aussi je veux monter dans l’arbre Aidan ! » s’enthousiasme-t-elle émerveillée par l’exploit de son grand-frère.
Aidan est perché sur une branche, un mètre au dessus de sa tête, balançant ses pieds dans le vide au dessus des cheveux bouclés de sa petite sœur. Il lui fait un sourire narquois, narguant sa cadette sans scrupule. Il est assez grand pour monter seul dans cet arbre et s’asseoir sur la branche les plus basses situées à un bon mètre cinquante du sol. Mais pas sa sœur et il le sait. Alors il aborde un sourire fier tandis que la petite Théa fait sa petite moue. Elle ne pleure cependant pas et décide de prendre le dragon par le feu en s’approchant du tronc. Elle s’agrippe comme elle peut, passe les bras autour de l’arbre et tente de trouver des prises sur des morceaux d’écorces. Elle pose un pied sur le tronc puis le deuxième. Mais c’est petites sandales ne sont pas vraiment conseillés pour escalader aux arbres. Elle glisse, s’érafle les genoux contre le bois, mais réessaye. Elle a bien du faire au moins cinquante tentatives sous les rires de son frère avant de comprendre comment s’y prendre. Elle est têtue et peut se montrer obstinée lorsqu’elle veut vraiment quelque chose.
Elle parvient à s’hisser jusqu’à la branche ou se trouve son frère sous le regard médusé et impressionné de ce dernier. Alors qu’elle enjambe la branche pour s’asseoir, son frère se laisse glisser et se suspends dans le vide pour descendre. Il vient de voir leur père arriver dans le jardin, et Aidan sait qu’ils n’ont pas le droit de grimper dans l’arbre. Théodore les aperçoit et son regard se fige d’horreur. Théa ne parvint pas à s’hisser correctement sur la branche et chute.
« -THEA ! » hurle Théodore horrifié en amorçant une course vers l’arbre.
Il se fige au bout de deux mètres. Théa s’est arrêté à quelques centimètres du sol, elle plane. C’est la première surprise. Aidan se laisse tomber aussitôt de la branche, atterrissant avec difficulté sur ses jambes alors que la chute de Théa est moindre, sa magie instinctive l’a protégé. Aidan donne la main à sa sœur pour qu’elle se relève, soulagé qu’elle n’ait rien. Si elle n’a rien, leur père ne sera pas fâcher contre eux, n’est-ce pas ?
Théodore arrive près de ses deux enfants et se jette à genoux devant Théa vérifiant qu’elle n’a rien et la serre dans ses bras, soulagé. Quelques secondes plus tard, Théodore se retourne vers Aidan et le gifle. C’est la première fois qu’il lève la main sur un de ses enfants. Ce fut aussi la dernière, mais ça a suffit à traumatiser Aidan et Théa pendant des mois, et lui-même d’ailleurs. Il s’était promis de ne jamais être comme son père. Aidan s’était fait sévèrement punir ce jour là. Non seulement il avait désobéi à son père en grimpant dans un arbre alors que ça lui était formellement interdit, mais il avait donné le mauvaise exemple à sa petite sœur.
Théodore se redresse et prends sa fille dans ses bras avec douceur et agrippe plus durement son fils de six ans en pleurs, par le bras. De retour dans le manoir, Padma regarde ses deux aînés puis son mari, sans comprendre la raison des pleurs, alors que le petit dernier, Duncan âgé de deux ans depuis quelques jours, joue avec son cousin. Théodore dépose Théa dans le salon et envoi aussitôt son aîné dans sa chambre, puni et privé de goûter.
Bien sur, Theo a regretté le soir même d’avoir levé la main sur son fils. Il s’en est longuement voulu et même Padma n’a pas été des plus ravie en apprenant le geste de son mari. Mais elle a été compréhensive. Ce jour là, Théa a utilisé pour la première fois sa magie instinctive, et ce n’est certainement pas cette mésaventure qui l’aura dissuadé de se mettre dans des situations farfelues et dangereuses.
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14 Février 2012.
Aux alentours de dix-huit heures trente.
Cette année-là, Parvati s’est dévoué pour garder ses deux enfants et les trois de sa sœur pour la Saint Valentin. Son mari auror est un auror, et il effectue actuellement une mission. en mission, elle n’avait rien prévue de particulier, alors autant permettre à Padma et Théodore de passer une Saint Valentin à deux sans se tracasser pour leurs enfants. Parvati est donc venue au manoir à Dunvegan pour les garder. Quant-à Thea s’est mise en tête de combattre le Dragon en haut de la colline. Une histoire que son père lui raconte souvent le soir lorsqu’il la borde.
« -Aidan, tu viens avec moi ? On va combattre le dragon qui garde le trésor de la colline, » murmura la petite fille à son grand frère.
« -Y a pas de dragon ici Théa, c’est pas vrai ce que raconte papa, » dit-il sans lever le nez de son livre.
« -Mais bien sur que si ! Allez vient ! je te prouverai qu’il existe. » s’obstine l’enfant.
« -Non Théa, et puis, il fait nuit et y a plein de neige, et on a pas le droit de sortir seuls quand il fait nuit ! » se défends son frère.
Il se tourne dans son fauteuil afin de faire comprendre à sa petite sœur que c’est son dernier mot, et Théa croise les bras, vexée par le refus de son frère.
« -T’es qu’un boursouf mouillé de toute façon ! » s’esclaffe-t-elle avant de prendre la direction de la sortie du salon.
L’enfant monte dans sa chambre, fait les cents pas. Parvati est occupé avec Leo et Lavande ses propres enfants, ainsi que Duncan le petit frère. Un sourire malicieux s’étire sur le visage de l’enfant alors qu’elle ouvre la porte de la penderie. Elle enfile un blouson, une paire de bottes, des moufles et une écharpe et elle descend a pas de loup l’escalier principal, tentant de faire le moins de bruit possible. Elle atteint sans difficulté la grande porte et quitte le manoir en courant. Elle court, elle court. Elle atteint le bout de l’allée et tourne à droite. L’endroit est désert, le vent marin souffle fortement et il fait très sombre. La petite a du mal à s’orienté, et ne voit que les cimes des arbres. Elle tremble. Elle a un peu peur quand même et regrette déjà de ne pas être rester au chaud dans le manoir. La colline est loin, et elle ne peut même pas la repéré visuellement. Elle ne sait même pas si elle peut faire demi-tour pour rentrer. Il fait trop sombre.
Théa regrette, sanglote et tente de faire marche arrière. Mais elle n’a que sept ans et elle bien qu’elle soit d’un tempérament aventureux, ce n’est qu’une enfant qui est terrifié par son escapade à l’extérieur. Elle avance sur le chemin, tourne, tombe les pieds s’enfonçant violemment dans la neige. Elle tourne encore, plusieurs fois sur elle-même, ses sanglots redoublent. Elle a froid et elle a peur. Elle a peut-être du rester une bonne heure sur le bord du chemin à la lisière du petit bois. C’est le temps qu’il a fallu pour que Parvati remarque sa disparition. Le temps qu’il a fallu pour que son grand-frère et sa tante ne la cherche dans le manoir et appel les parents. Le temps qu’il a fallu a Theo et Padma pour revenir et la trouver frigorifiée et terrifiée dehors, sur ce petit chemin de terre.
A vrai dire, elle aurait pu être sévèrement punie pour avoir désobéi à la règle qu’Aidan lui avait rappelée. Mais Théodore et Padma étaient tellement soulagés de la retrouver qu’ils n’y ont pas vraiment pensé. De toute façon, Théa avait bien retenue la leçon. Elle ne sortirait plus jamais seule dans la nuit pour aller combattre le Dragon ! Quant-au traumatisme causé à sa tante, vous pensez bien que Parvati ne s’est pas reproposé de suite pour garder la petite, de toute façon Théo aurait probablement refusé.
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19 Avril 2014.
Aux alentours de quinze heure trente.
Théa ne comprends pas qui est cette personne qui lui pose des questions, et pourquoi. Elle regarde la porte du salon, presque ennuyée d’être là. Elle ne veut pas parlé à cet homme. Ses parents lui disent tout le temps de faire attention et de ne pas parler aux inconnus. Et puis, il lui pose des questions sur ses parents, sur ce qu’elle a le droit de faire ou ne pas faire, ou est-ce qu’elle sort quand elle va en ville, qui sont les gens que ses parents voient, y a-t-il du monde qui vient à la maison.
L’enfant balance ses pieds en avant et en arrière, silencieuse pas vraiment encline à coopérée alors qu’elle veut aller jouer dans sa cabane que papa a construit l’été dernier dans le jardin.
« - Puis-je disposer ? » demande-t-elle poliment.
« - Hum, tu peux m’accorder encore une petite question. Est-ce que ton papa ou ta maman te punisses beaucoup ? » tente l’assistant social après le refus de coopération de la jeune fille.
Théa fait non de la tête et se lève. Il a dit une question, alors elle peut partir jouer maintenant. Elle sort de la pièce en sautillant jusqu’au bureau de son père ou elle entends des voix qui s’élèvent. Elle sourit et pousse la porte d’un coup pour rentrer en courant dans la pièce.
« - T’es déjà rentré ? On va pouvoir… » elle se tait.
Il n’est pas seul. Un autre homme est avec lui. L’homme est assis devant le bureau de Théodore. Ce dernier le grand bureau au côté de sa femme. Le couple se soutient comme toujours, ou plutôt Padma soutient Théo, car elle sait que ces contrôles sont difficiles pour son mari. C’est le prix à payer quand le précédent patriarche a commis l’inconcevable.
Théa remarque de suite que son père est contrarié. Il a la veine de sa tempe qui frémis, et la mâchoire crispée. L’enfant court jusqu’à lui et lui saute dans les bras. Il la réceptionne sans difficulté et son regard jusque là implacable s’adoucit instantanément. Le bureaucrate se lève.
« -Je vous remercie d’avoir pu vous dégager docteur Nott, je vous souhaite une bonne fin d’après-midi. » dis l’homme avec un sourire typiquement hypocrite.
« -Ce n’est pas comme si j’avais le choix. » Rétorque l’héritier sans détour, malgré la pression de la main de sa femme sur son bras.
L’homme n’ajoute rien et Padma reconduit les deux assistants sociaux jusqu’à la porte. Théa n’a pas comprit ce qu’il venait de se passer. Elle n’a pas compris que sa famille devait des comptes à la société. Son père avait choisi délibérément de cacher à ses enfants le passé peu glorieux de leur famille. Théodore savait qu’il ne pourrait pas les protéger indéfiniment, mais il voulait les préserver au maximum comme il aurait voulu être lui-même préservé jadis.
Théa ne le savait pas à ce moment là, mais bientôt elle découvrirait que le monde n’était pas aussi rose qu’elle ne l’avait connu et vécu jusqu’ici.
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31 Décembre 2013
Aux alentours de vingt-heure.
Il est rare que Théodore et Padma Nott donne réception au manoir de Dunvegan. Ce soir est une exception. Ils ont ouvert les portes du manoir à des invités, leurs proches amis mais aussi des connaissances et des collègues qui n’ont jamais été conviés dans leur havre.
Théa est avec sa mère qui l’aide à se préparer. L’enfant est aux anges, du haut de ses 9 ans. Sa mère la coiffe, alors qu’elle se contemple avec plaisir dans le grand miroir sur pied. Son sari est magnifique, rouge et argenté avec des petites ballerines claires. Sa mère ajuste sa coiffure et termine avec un Tikka, un bijou frontal indien.
Padma n’est pas a cheval sur les traditions indiennes, mais c’est un cadeau d’une grand-mère pour sa petite fille, et elle y tient beaucoup. Théa sourit, se pavane devant le miroir en écoutant d’une oreille distraite les dernières recommandations de sa mère. Sa conduite doit être irréprochable ce soir et même si elle a eu une excellente éducation, Théa ne veut pas non plus faire honte à ses parents, même si elle ne pourra pas s’empêcher d’être elle-même.
La soirée bats son plein. Il est aux alentours de vingt-deux heures, et la petite fille réprime un bâillement. C’est rare qu’elle veille si tard et la fatigue se fait sentir. Son grand-frère est avec deux de ses amis, enfants des convives, son petit frère est avec ses cousins. Théa à bien deux-trois enfants de son âge, mais n’en connait qu’un, et il est assis, épuisé également. Un ami de Aidan s’éloigne de son frère et s’approche d’elle le sourire aux lèvres.
« -Tu t’amuses bien Théa ? Tu veux venir avec nous, on va à l’étage. » propose-t-il en montrant Aidan et son autre ami.
« -Il est inconvenant de s’éclipser ainsi. » répondit la petite avec retenue.
« -Allez, les adultes ne s’apercevront même pas de notre disparition. » Dit-il en lui accordant un clin d’œil.
Elle regarde ses parents qui sont un peu plus loin, discutant avec des convives, puis son frère aîné et un sourire de malice se fige sur son visage. Les adultes n’ont pas besoin des enfants alors s’absenter de la réception ne sera pas dramatique. Théa rejoint donc son frère et ses amis et finit par se retrouver à l’étage. Ils se lancent dans une grande partie de cache-cache dans les étages, Théa a toujours été douée à ce jeu. Son frère la surnomme la p’tite fouineuse d’ailleurs, parce qu’elle ne peut pas s’empêcher de mettre son nez partout, même dans ce qui la regarde pas. Et bien sur, les deux fois ou Théa les a chercher, elle les a rapidement trouvé ce qui ne plus pas forcément à l’ami d’Aidan que je ne connaissais pas.
« - C’est pas possible ! Tu triches ! » rugit-il.
« - C’est pas vrai ! Je n’y suis pour rien si t’es capable de trouver une cachette digne de ce nom ! » Rétorque-t-elle
Le jeune garçon n’hésite pas à pousser la jeune fille assez fortement. Elle tombe à la renverse. Avant même qu’elle n’est eu le temps de se lever, son frère jusqu’ici silencieux et en retrait a fini par se jeter sur son ‘ancien’ copain alors que le troisième garçon qui a proposé à Théa de se joindre à eux tente de les séparer. Sauf qu’il n’a pas pensé à la possibilité que Théa pouvait elle aussi se mêler à la bataille, et c’est d’ailleurs ce qu’elle fit aussitôt sur ses pieds. C’est finalement les bruits de la bagarre et des cris de celui qui tenter de les séparer qui attirent les adultes à l’étage, enfin pas tous, mais juste suffisamment pour que la réputation de la famille Nott puisse en prendre un coup.
Théodore ordonne d’une voix puissante à ses enfants d’arrêter de se donner en spectacle. Si Aidan s’est stoppé aussitôt, Théa continue dans sa lancé et frappe encore le garçon plus âgé qu’elle, si bien que Théodore est obligé d’intervenir et de l’éloigner du jeune homme, sous le regard sévère de Padma. Les enfants sont débraillés et quelques contusions sont visibles au niveau de leurs visages, démontrant la violence de la bagarre. Un homme, d’une quarantaine d’année fait un commentaire à Nott, lui faisant comprendre qu’il espère de la sévérité dans la punition à infligée à ses enfants alors que Théodore lui jette un regard noir tout en tenant toujours sa fille qui se débat furieusement. Padma prend aussitôt la parole, ferme et autoritaire.
« - Théa, je te prie de te calmer sur le champ ! Et que s’est-il passé exactement ? Aidan ? »
« - Nous jouions à cache-cache, et Antonin à accusé Théa d’avoir triché. Théa a dit que c’était pas vrai, mais Antonin ne l’a pas cru et a poussé Théa qui est tombé… Alors… je l’ai frappé. » avoua-t-il en baissant la tête, honteux.
Théodore tourne doucement la tête vers l’adulte qui a parlé de sévérité. Le regard qu’il lui lance est aussi polaire qu’une tempête en plein Antarctique. Padma remercie son fils de son honnêteté, et avant que Théodore ne prononce des paroles qu’il pourrait regretter, s’adresse aussitôt aux enfants.
« - Vous devriez avoir honte de vous battre ainsi, tous les trois, vous deux, allez dans vos chambres sans discuter, quand à vous monsieur Milanov, je vous serai gré de ne pas nous dire comment éduquer nos enfants, surtout quand on sait maintenant que le votre n’est pas irréprochable. » dit-elle durement.
L’homme reste bouche-bée par l’audace de madame Nott et regarde son mari, s’attendant à ce que celui-ci recadre sa femme, ce qu’il ne fait bien évidemment pas. Les deux enfants s’en vont dans leurs chambres, obéissants docilement à leur mère. Alors que Théodore prends à son tour la parole.
« - Je vous serai d’ailleurs gré de quitter les lieux avec votre famille sur le champ Todor. » Dit Théodore en restant le plus calme possible.
L’homme tourne les talons, furieux d’être vulgairement congédier de la réception devant autant de monde, se sentant humilier. Padma invite les quelques personnes ayant assisté à l’échange de regagner la salle de réception ou la soirée se termine sans aucun autre incident.
Bien sur, le lendemain la réputation de Théodore en avait très certainement pris un coup, non pas parce que ses enfants n’avaient eus aucune retenue mais parce que s’était sa femme qui avait gérer le conflit en public et pas lui. Cela lui passa bien entendu au dessus. Théodore et Padma avait longuement discuté avant de se mettre d’accord sur ce qu’il convenait de faire avec les enfants. Théodore s’opposant à toute sanction, jugeant que Théa n’avait fait que se défendre et qu’Aidan avait voulu protégé sa sœur. Padma voulu être plus sévère, jugeant le comportement de Théa déplacé, mais punir Théa était toujours difficile, Théodore surprotégeant sa fille unique à chaque occasion. Finalement, Padma fit la morale à Aidan et Théa, mais aucun des deux enfants n’avaient étés punis.
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1er Août 2015
Aux alentours de neuf heures.
« -Je l’ai ! Je l’ai ! Je l’ai ! » S’écrit-elle depuis cinq bonnes minutes en sautillant joyeusement sur place sous les yeux amusés de ses parents.
« -C’est quoi ce boucan ? » ronchonne Aidan qui rentre encore un pyjama dans la salle à manger.
« -Y en a qui essaie de dormir Théa, » grogne le plus jeune sur les talons de son aîné.
Les garçons embrassent leurs parents pour leur donner le bonjour alors que Théa sautille jusqu’à Aidan pour lui montrer la fameuse enveloppe ou le sceau de Poudlard trône. Aidan regarde l’enveloppe, puis sa sœur, puis à nouveau l’enveloppe et ricane, faisant froncer les sourcils de sa sœur.
« -Quoi ? » demande-t-elle piquée au vif.
« -Et bien, ça fait quoi ? cinq bonnes minutes que tu hurles pire qu’un loug-garou à la pleine lune et tu ne l’as même pas ouvert. S’il faut, la lettre t’annonce que tu n’es pas accepté à l’école ou que Papa et maman ont oubliés de t’y inscrire et que c’est trop tard. » Dit-il très sérieusement.
Théa pâlît, tourne la tête à se la décrocher du cou vers ses parents, horrifié à l’idée que ce que dit Aidan soit vrai et déchire presque sa précieuse enveloppe pour en lire le contenu. Elle laisse aussitôt échappé un soupir de soulagement lorsqu’elle lit la première ligne sous le regard hilare de ses deux frères. Elle grogne, et peste contre Aidan.
« -Surveille ton langage, Théa et excuse-toi auprès de ton frère. » Ordonne Padma.
Elle s’excusa sans grande conviction et passa à table. La journée fut des plus agréables, et Théodore annonça qu’il irait le dix au chemin de Traverse afin d’acheter les fournitures pour la rentrée.
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1er Juillet 2018.
Cher journal,
Maman a trouvé l’idée intéressante de m’offrir un journal intime alors elle me l’a donné hier soir quand nous sommes rentrés de Poudlard. Je ne sais pas trop pourquoi elle trouve que c’est une bonne idée, je ne sais même pas quoi dire, ni par quoi commencer.
Peut-être te décrire la première fois que je suis rentrée à Poudlard ? Ouais, on va commencer par là, c’est pas mal comme idée. C’était le 1er septembre 2015. On est arrivé sur le quai une demi-heure avant le départ du train. J’étais extrêmement surexcitée, mais aussi très nerveuse. C’était un nouveau départ, j’allais enfin aller au collège. Qui n’a jamais rêvé d’aller à Poudlard sérieusement ? J’étais tellement impatiente que je ne tenais plus en place. J’ai vu des enfants de mon âge sur le quai, mais quand j’ai voulu les rejoindre dans le train, Aidan m’a simplement traîné avec lui dans un compartiment avec ses amis, parce qu’il était je cite « impossible de me laisser toute seule cinq minutes au risque que je créais un cataclysme. » En d’autres termes, Aidan a juste voulu jouer au grand frère protecteur et je soupçonne aussi papa d’être un peu derrière tout ça.
Quand nous sommes arrivés à Poudlard, j’ai fini par rejoindre mes nouveaux camarades pour la traversée du lac noir. Je dois dire que s’il n’y avait pas souvent du vent et plein de moustiques, je le ferai tout les jours cette traversée. C’était juste magique de voir le château du lac. Puis on a rejoint les autres élèves et les professeurs dans la grande salle. L’angoisse est montée d’un cran lorsque la répartition a commencé. Je n’avais aucune préférence au niveau des maisons, je savais juste que maman avait été à Serdaigle, et papa a Serpentard, pour le reste, je ne savais que ce qu’Aidan avait bien voulu me raconter.
Lorsque mon nom fut appelé, je me suis avancé courageusement vers le choixpeau et j’ai attendu quelques secondes en silence, avant qu’il ne se prononce enfin. J’ai donc fini à ….
J’adore Poudlard autant que Dunvegan. Je m’y sens chez moi et je me suis fais quelques amis. J’ai des notes correctes, je m’amuse beaucoup. Parfois, Aidan est un peu sur mon dos, mais j’ai tendance à vite le recadrer parce que même si j’adore mon frère, il est un peu trop protecteur et que ça m’use beaucoup.
Sinon, je corresponds beaucoup avec Tante Parvati. Je crois qu’elle prend un malin plaisir à m’envoyer du maquillage, juste pour provoquer papa qui ne veut pas que je me maquille. Heureusement que je lui dis pas d’ailleurs, parce que je n’imagine pas l’esclandre qu’il ferait.
Autre chose, il y a cet idiot de Milanov qui m’a dit que papa était un mangemort durant la seconde guerre, Je ne peux simplement pas le croire, pas papa ! Je veux dire, il est médecin ! Il a épousé maman et maman est une sang-mêlé. Il ne peut pas avoir rejoint les rangs de ce cinglé psychopathe ! Et puis, il était un élève alors comment il aurait pu être mangemort ? De toute façon, Milanov c’est une bouse de dragon, rien de plus.
Bon, il est temps que j’aille rejoindre Carla pour aller se baigner, c’est une de mes meilleures amies, elle habite à Dunvegan même, c’est une moldue. C’est dur de lui cacher que je suis une sorcière, elle croit que je suis en pension dans une grande école à l’étranger durant l’année, mais je n’ai pas le choix de lui mentir sur ça, et je dois dire que je me sens affreusement mal à chaque fois.