L'union fait la force [Ex. Terreurs & co]

L'union fait la force

“Par l’union, vous vaincrez. Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles.”

Dimanche 17 juin 2018

Il comptait se venger depuis le mois précédent mais il avait dû renvoyer des hiboux pour tout annuler à ses amis car son humeur s'était soudain dégradée. Ce n'était pas un niéme hibou de remontrance mais plutôt les supplications d'Ulricht qui l'avaient achevé. Il craignait qu'il soit renvoyé ou qu'il soit lié à l'affaire de Pré-au-Lard. Mais Niklaus n'avait rien à voir là-dedans... Il n'avait même aucune idée de qui avait commis ce vandalisme. Mais il avait réalisé une chose : s'il commettait son casse du siècle à si peu de temps de cette affaire, alors ... certains pourraient le penser coupable. Mieux valait laisser les choses se tasser.

En attendant, il était encore hésitant sur l'attitude à adopter envers Molly. Cette dernière s'était excusée (et elle lui avait même re-proposé son aide pour réviser)...mais... Cela lui faisait encore mal d'imaginer qu'elle n'ait rien pu faire pour empêcher ça. On pouvait toujours empêcher les choses... Elle devrait le savoir non ? C'était une Weasley non ? Ils étaient réputés pour changer les choses. Albus s'en vantait souvent de sa famille... Enfin vanter était peut-être trop fort comme verbe mais en attendant, il n'en parlait qu'en bien. En même temps, sa mère avait lutté pour que les elfes de maisons soient reconnus et payés... Bref. Molly elle aurait pu lutter pour qu'un gamin de première année ne soit pas ainsi humilié. Et elle n'avait RIEN fait. Démissionner, c'était pour les lâches. Cela ne comptait pas.

Le pire dans tout ça, c'était que plus les jours passaient et plus Niklaus se sentait seul. Certes, Alek restait présent mais rien à faire : il était trop rancunier pour passer l'éponge sur le comportement d'Albus... Et cela le minait profondément. Il voulait que ce dernier vienne s'excuser pour de bon en premier lieu au lieu de ne même pas réussir à convaincre sa mère de le laisser venir au tournoi de Köln. S'il n'y arrivait pas c'est qu'il ne voulait pas vraiment venir... C'était juste un lâche de plus dans cette famille de soit-disant héros.

Raturant son parchemin violemment, Niklaus jeta sa lettre au feu. Puis zut. Ludwig ne saurait pas l'aider. Il s'en fichait sans doute comme les autres de tout ce qu'il pouvait ressentir à ce moment précis. Même Alek était saoulant à le harceler au sujet de Scorpius. Un serpentard. Un fichu serpentard !... Mais d'un autre côté, le jeune allemand était hésitant quant à lui laisser une chance de faire partie des terreurs. Terreurs auxquelles il faudrait donner un vrai nom et un vrai blason. Un vrai clan. Et c'était le jour J. Il quitta la salle commune alors que le soleil se levait à peine. Il verrait bien s'ils valaient la peine de se joindre à lui.

Revêtu simplement d'un jeans et d'un t-shirt noir avec un renard apparaissant et disparaissant dans des volutes de fumée argentées, Niklaus alla à la volière pour envoyer un message à sa future confrérie et en profita ensuite pour aller là où personne ne les ennuierait un dimanche matin : dans la salle des trophées.

Le garçon se posa sur le socle d'une statue à l'effigie de Salazar Serpentard et il attendit des secondes, des minutes voire des heures. Il fit signe à ceux qui arrivaient de s'asseoir. Une fois que le silence se fut installé et que personne d'autre ne sembla les rejoindre, Niklaus se redressa et après s'être assuré qu'ils étaient seuls, il se retourna vers sa troupe de camarades.

« Si vous êtes présents c'est que vous en avez marre qu'on vous considère comme des moins que rien parce qu'on est en première année. Si vous êtes là, c'est parce que vous avez envie de faire vos preuves et de montrer que vous aussi vous êtes de grands sorciers, et que personne ne peut vous retirer ça. »

Il passa son regard sur chacun de ses camarades avant de reprendre. « Avec moi, plus personne ne se moquera de vous ou pensera que vous êtes des incapables. Autrefois, il y a eu l'armée de Dumbledore mais aujourd'hui est une autre époque. Nous aussi nous pouvons leur prouver qu'on est les héros de demain.» S'adossant à la statue de Salazar, le jeune gryffondor repris. « Si vous voulez être des héros, le meilleur moyen c'est de vous unir à nous. Ensemble nous serons invincibles. Nul n'osera remettre en doute nos capacités ! Tout Poudlard se souviendra de nous et à l'avenir, on racontera les extraordinaires aventures de notre confrérie ! Et pour se faire, vous devrez signer sur ce parchemin. »

Sortant un parchemin un peu froissé de sa poche et une plume à encre infinie offerte par Ulricht dans sa dernière lettre, Niklaus posa ce dernier sur une vitrine remplie de médailles diverses avant de tendre la plume au premier condisciple qui se présentait à lui. Il espérait qu'ils signeraient tous car enfin les choses sérieuses commenceraient.

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Dimanche 17 Juin 2018

*C'était le grand Big Day, hier il avait reçu la lettre d'un certain Dubois de Gryffondor qu'il n'appréciait pas particulièrement, ce n'est pas qu'il lui vouait une haine mais il n'aimait pas son caractère et là façon dont il était en cours, très vite la plupart de ses camarades disaient de lui que c'était un cancre, il ne voulait pas le croire et pourtant c'est ce que Dubois lui faisait voir. C'est ça avoir cours en commun avec Nik qui lui faisait voir toutes les couleurs, non pas qu'il ennuyait, encore heureux. Heureusement qu'il connaissait Alek avec qui, depuis son enfance ils se vouaient à une amitié, non pas soudée mais quand même, il appréciait le jeune garçon. Il avait déjà quitté la salle commune, baguette en main il marchait dans l'obscurité des cachots qu'il s'empressa de quitter sous les torches allumées.

Ce n'est qu'une demi heure qu'il atteignit le 3ème étage, là où se trouvait la salle des Trophée, il y entra, il pouvait apercevoir qu'il y avait pas mal d'élèves et surtout il reconnut assez vite Dubois qui se trouvait debout sur le socle de son fondateur, Salazar Serpentard, lui même ne savait pas comment il devait le prendre, si c'était un Défi ou autre, il pensait à croire que le jeune Dubois aurait voulu être à Serpentard, c'est sans un mot qu'il rejoignit les autres membres de la confrérie, il s'installa à gauche d'Alek, il faisait frais dans la pièce, très vite, il regretta de ne pas avoir pris de pull. C'est alors que Nik commença son Speech, en plus de cela il parlait à eux comme le chef suprême d'une future confrérie. Non seulement de penser Nik bête comme un Troll, il fut surpris de le voir en tant que Leader, il était fait pour ça rien que de l'entendre. Attentif au discours du Gryffondor il prit la parole dès que Niklaus eut fini de parler.*

Dubois, pour ma part je ne vois pas ce que l'on pourrait faire, d'autant plus que nous pouvons pas utiliser la magie à tout va & vient. Pour ce qui est de moqueries, en aucun cas personne se moque de moi et euh... Que proposes-tu exactement que l'on fasse pour "Sortir de l'ombre" afin que nos ainés nous respectent comme nous les respectons. Tu veux créer quoi? Une sorte de confréries Jr. de mini héros?

*Scorpius disait cela non pas sur un ton moqueur, il était calme et posé, il voulait en savoir plus avant de signer un parchemin vierge.*

Si je comprends bien c'est une sorte de confrérie clandestine? Quelles sont nos preuves pour faire partie de la confrérie?

*Scorpius n'aimait pas non plus d'être mené à la baguette, surtout si c'est un Gryffondor dont il ne connait pas assez bien et qu'il n'entretient pas non plus de bons rapports.*

Robbie descendait de sa salle commune après y être remonté. Il avait pris son petit déjeuner dans la grande salle tout en ayant une boule au ventre. Il avait pourtant décidé de manger afin de ne pas s'évanouir au cour de la journée. Robbie se demandait encore ce que leur voulait Niklaus Dubois dont la réputation de cancre n'était plus à faire. Les rumeurs des couloirs magiques s'en chargeaient d'elles-mêmes.

Il arriva dans la salle des trophées et s'assit à une place au hasard tout en regardant le peu de gens qui étaient déjà là. Le serdaigle ignorait à qui Niklaus avait envoyé un hibou mais il vit que le dernier arrivant était le fils du fameux "Drago Malefoy". C'était drôle d'inviter des gens n'ayant aucun lien d'amitié entre et venant de maisons différentes. Que Niklaus était difficile à comprendre.

Robbie était venu intrigué mais lorsque le discours du gryffondor fut achevé, le serdaigle de première année fut énervé. Il ne le montrait pas mais ça bouillait à l'intérieur de son petit corps de garçon de onze ans. Il avait la preuve de ce qu'il redoutait devant lui.

Niklaus voulait encore faire des siennes et le pire c'est qu'il se prenait pour un leader. Ce que Robbie trouvait juste inapproprié de la part de son camarade. Niklaus, selon Robbie Newton, était un être difficile à cerner, chiant et ayant bien besoin d'aller chez le psychologue à vie. Mais il se tut encore une fois.

Scorpius pris la parole mais Robbie écoutait d'une oreille distraite. Il ne retint que "Confrérie clandestine" et cela lui plut bien si seulement ce n'était pas Niklaus qui voulait en être le chef. Si seulement, Niklaus ne voulait pas qu'on prouve sa valeur par des actes répréhensibles.

Robbie revit en mémoire la lettre qu'il avait adressée à Niklaus et là, ce fut le drame. Il se leva d'un bond, la colère commençant à vouloir sortir au grand jour. Tant pis s'il se tapait la honte devant tout le monde.

"Non, non , non et non !!! Je vais m'en aller si tu continue comme ça Dubois. T'as lu mon hibou où quoi ? Je t'ai dit que je venais si ce n'étais pas pour faire des chose répréhensibles. Et puis pourquoi ça serait toi le chef de ton groupe débile secret. Personne ne se moque de moi à part toi quand on a cours commun."

Robbie avait encore beaucoup à envoyer dans la figure de son camarade mais devait reprendre un peu de bouffées d'air avant.

"Je pensais qu'on auraient pu être ami car je voyais de la gentillesse au fond de toi mais tu semble encore pire qu'avant. Change de comportement et tu verras que les gens arrêterons de te critiquer. Fais des trucs biens pour une fois dans ta vie. Fais comme moi où les autres ici. Personne ne se moque d'eux, je crois..."

Robbie allait partir mais se dit que rester serait un bon moyen de voir comment tout cela allait évoluer et surtout il voulait que Nik' réponde à sa colère verbale.

L'union fait la force Dimanche 17 Juin 2018.
Ludwig et la ribambelle des Première Année.

Ludwig dévalait, deux à deux, les escaliers de la tour de sa maison. Manquant, une ou deux fois, de s'étaler au sol et finir sa course, en bas de la descente, en mode paillasson. Il était excité, pressé, mais surtout, en retard. L'Aiglon avait traîné au déjeuner. Comme à chaque week-end, à dire vrai. Puis, il s'en était allé rejoindre son dortoir pour y bouquiner. Et ce, jusqu'à ce qu'une chose fasse tilt dans son esprit : aujourd'hui n'était pas un dimanche comme les autres. Non, non, non ! Il avait été convié, par courrier, à une réunion de la grande troupe réunissant ses amis et camarades première année. Réunion organisée par son vieil ami et auto-proclamé leader de la bande : Niklaus. Certains de ses copains râlaient sur ce fait, mais lui, ne voyait aucun inconvénient à l'auto-décision d'être meneur du Griffon. De dernier étant, après tout, à l'origine de la confrérie. Il méritait bien ce titre, non ? Enfin, là n'était pas la question. Le petit blond devait, plutôt, s'attarder sur l'heure qui passait. En continuant à cette foulée, il devrait arriver pile à temps pour le créneau demandé, là-bas, dans la salle des trophées.

Une fois le couloir de la destination atteint, le petit bleu et bronze diminua la cadence. Devenant subitement plus prudent. On lui avait clairement dit de se faire discret. De ne pas se faire suivre. Et Dieu savait à quel point le jeune Ziegler haïssait décevoir ses proches. Alors, il vérifiait. Il surveillait... La voie semblait, définitivement, libre. Parfait ! Il frappa donc à la porte avant d'entrer et fut agréablement surpris de voir qu'il était loin d'être le dernier. Il manquait, encore, bon nombre de noms à l'appel.
Salut les gars ! Désolé, j'ai fait du plus vite que j'ai pu ! L'aiglon fit un signe de la main, tel un soldat aux ordres de ses comparses, avant de venir s'installer aux côtés de Scorpius et Robbie, déjà présents avant lui.

Le temps passa, les retardataires pointèrent le bout de leur nez et Niklaus put enfin commencer.

A la fin de sa tirade, Ludwig ne put s'empêcher d'avoir un regard pétillant de mille feux, de mille étoiles. Il était très admiratif des mots de son ami. Au point qu'il se mit à l'applaudir, sans même le remarquer. Il n'y avait vraiment pas à dire... La naïveté et l’enthousiasme débordant du blondinet s'avéraient toujours aussi risibles et, à la foi, adorables.
Il était, donc, prêt à signer le bout de papier lorsque le Serpentard, suivit de son confrère Serdaigle, se mirent à parler. Le faisant subitement douter avant de, finalement, donner son opinion sur le sujet.
Robbie ? Pourquoi tu parles de bêtises ? Nik n'a jamais dit qu'on en ferait. Au contraire, je trouve que, pour une fois, son idée est géniale tout en étant dans les règles. Il dévia la tête vers le Gryffondor, lui lançant un 'xcuse moi pour le "pour une fois" sous-entendant que ce n'était jamais vraiment le cas avant ça. Et, Scorpie, je dirais pas que c'est du clandestin... Juste une super organisation secrète où seuls des élus peuvent être membres. Et les élus, c'est nous ! Moi je trouve ça plutôt chouette ! Je suis pour.

Quand les autres voyaient de l'inutile, Ludwig voyait de l'amusant.
Quand les autres qualifiaient un truc de futile, Ludwig le qualifiait d'important.
Le jeune adolescent avait beau, de temps en temps, avoir des différents avec le Dubois pour x ou y raison, il n'en demeurait pas moins proche et attaché à ce dernier. Et il lui avait déjà bien souvent dit et promit que, quoi qu'il arrive, il le suivrait dans ses idées. Quitte à mentir et faire des sottises pour le protéger. Telles étaient les grandes règles d'or des Terreurs : amitié et loyauté.

Dimanche 17 juin 2018

Enfin, le jour J était arrivé. Dévalant les escaliers et courant dans les couloirs du château, Alek prenait la direction de la salle des trophées, où Niklaus avait donné rendez-vous. L'adolescent craignait d'être en retard, mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il s'aperçut qu'il était arrivé dans les premiers. Il s'assit sur une chaise. Très vite, la salle se replissa et Scorpius vint s'asseoir à côté de son camarade. Alek adressa un sourire à son camarade de Serpentard, tandis que Niklaus commençait son petit discours. À la fin de celui-ci, les réactions des autres élèves ne tardèrent pas. Mais celle qui énervait les plus le jeune Dolenec fut probablement celle de Robbie. Finalement, le Gryffonodr finit par se lever et par aller se placer devant les autres élèves aux côtés de son meilleur ami :

« Je suis pour aussi. Ce n'est pas parce qu'on est jeunes qu'on n'a pas le droit de faire entendre notre voix. Robbie si tu as peur qu'un acte qui sorte un peu de l'ordinaire touche à ta petite réputation de bon élève, personne ne te retient. Et ne t'en fais pas Scorpius, on ne fera rien qui risque de nous faire renvoyer ou quoi, on ne dépassera pas certaines limites. »

Il lança un regard à Nik', guettant la réaction de son ami. Parce que oui, son compère était déjà sur la se-let, ce n'était pas le moment qu'il se fasse renvoyer pour de bon.

« Je pense, et arrêtez-moi si je me trompe, qu'il nous faudrait élire un chef, que tout le monde reconnaîtrait et qu'on aurait élu tous ensemble, afin d'éviter les conflits ou quelque chose dans ce genre. »

En réalité, Alek tenait à éviter que Nik' soit le chef officiel de l'organisation. Non pas qu'il estime que le Gryffondor soit mal placé pour diriger les opérations, simplement il craignait réellement qu'il ne soit renvoyé pour de bon cette fois-ci s'ils se faisaient prendre et et que le jeune Dubois s'avère être le meneur.

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*Après que Scorpius eut finit son petit discours, Robbie fit de même, ce dernier était totalement contre et en était si on pouvait dire énervé, on pouvait en conclure que lui aussi n'appréciait pas non plus Niklaus, il avait la désagréable sensation que cela allait partir en vrille, très vite Ludwig prit la parole lui aussi, tout comme Alek, il était pour il répondit mais pas agressivement, Scorpius les appréciait, même si de voir Alek parler froidement à Robbie ne lui plaisait pas vraiment, en aucun cas il ne voulait que cela tourne à la bagarre. Toujours réfléchissant il optait doucement pour en faire partie lui aussi, il allait essayé et de voir ce que cela donnerait. Lorsque qu'Alek reprit la parole il eut une idée géniale ou autre, pourquoi choisir quelqu'un d'autre pour cette organisation, après tout c'était bien Nik qui avait eut l'idée.*

Pourquoi choisir quelqu'un d'autre Dolenec, après tout c'est bien Dubois qui a eut l'idée, c'est à lui d'assumer je crois au cas où... Enfin je dis ça je dis rien, mais si il faut voter pour élire quelqu'un d'autre pourquoi pas toi ou Ziegler. Si je m'inscris j'espère que ce sera bien une aventure dont on ne nous oubliera pas d'aussi tôt. Je pense qu'il ne faut pas non plus à aller jusqu'au bêtise pour nous faire bien voir, on pourrait faire autre chose mais quoi?

*Peut importe ce que ses amis pensaient d'eux, lorsqu'il était avec d'autre élèves il les appelait par leur nom de famille. Sauf lorsqu'il était avec la personne concernée il l'appelait par son prénom. Cela pouvait être surprenant, Scorpius se leva et alla signer le parchemin qui se trouvait sur un miroir, il regarda le Gryffondor dans les yeux et sourire en coin lui dit.*

Je veux bien faire le premier pas, prouve-moi que je n'ai pas tord Dubois, au moindre faux pas, je n'hésiterai pas à me retirer.

*Le Serpentard avait parlé discrètement de faire en sorte juste que le jeune Gryffondor comprenne et pas les autres. Il signa le parchemin en dessous de la signature de Ludwig, il lui donna sa plume et alla s'assoir à nouveau dans le cercle, il avait hâte que cela se finisse.*

Ce n'est pas tout mais à quand un voter pour un "Délégué" de l'organisation? Mieux vaut ne pas trop trainer.

*Déjà qu'il était le seul Serpy dans l'organisation il allait devoir en parler à Zacharias, son camarade de chambrée, peut-être qui sait serait-il intéressé ou pas.*

Robbie alla signer ce parchemin après son ami Scorpius. Il n'était pas enchanté de faire parti de ce groupe mais il ne voulait pas être mis à l'écart. Il avait donc signé sans savoir pourquoi il devait le faire. Il attendait juste de voir la suite des évènements.

Tout le monde semblait avoir une opinion sauf Robbie. Il ne savait même pas ce qui se passerait ensuite et le fit savoir quand il vint se rassoir dans le groupe.

"Vous parlez et parlez encore et encore. On ne sait même pas ce qui va se passer demain ou dans un mois pour ce groupe. Je ne vois toujours pas à quoi il va servir bien que j'ai signer ton fichu papier Niklaus."

Il ajouta aussi :

"Alors là, je suis à 100% avec vous. Faut voter pour qui sera notre chef. Pourquoi se serait Dubois tout ça parce qu'il à lancer l'idée du groupe ? J'dis pas que je veux être chef hein ? Y'a trop de responsabilités à avoir et je préfère me concentrer sur mes études."

Il vint s'assoir à côté de Scorpius quitte à pousser d'autres premières années mais il sentait que seul le serpentard était de son côté. Tous les autres étaient soit pour Niklaus soit n'avaient pas encore d'avis clair et net. Robbie sourit à scorpius en lui murmurant :

"On se retrouve après pour faire un truc ensemble ou pas ? J'peux plus supporter ce Dubois depuis notre dispute au stade. On dirait qu'il a toujours un truc à prouver aux autres... J'en peux plus de lui."

Il se pencha vers l'oreille de son ami et mis sa main droite devant pour cacher le faite qu'il allait dire des choses que ce Dubois aurait pu mal prendre s'il les entendait.

"En faite, j'ai signer le parchemin juste pour être avec mon pote Scorpius et certains autres. Au fond, je me fiche trop de ce club. J'ai pas besoin de ça pour être apprécié des adultes et des élèves..."

Dimanche 17 juin 2018

Rose n'écoutait que d'une oreille distraite les blabla des garçons. Elle ne savait pas trop quoi penser de tout ça et toutes les informations se mélangeaient un peu dans sa tête. D'un côté, elle approuvait l'idée de Niklaus, même si cela risquait de lui coûter cher dans son ego pour l'avouer. Elle estimait en avoir assez dans le ciboulot pour qu'on arrête de la regarder comme une simple première année qui n'avait rien à apprendre aux autres. Aussi, pendant que Alek, Scorpius et Robbie débattaient pour savoir qui serait le chef, elle se leva et alla à son tour signer le parchemin. Elle expliqua son choix au jeune Dubois :

« Si je signe, c'est parce que j'apprécie l'idée de montrer qu'on peut être doué à tout âge et parce que je veux qu'on arrête de regarder comme des incapables sous prétexte que nous sommes les plus jeunes. Tant que ça reste dans les règles, ça me va. »

Elle s'adressa ensuite au reste des élèves présents.

« Ensuite, pour votre histoire de chef, là. C'est vrai que ce serait pas mal de l'élire pour que tout le monde soit d'accord. Simplement, pour moi, il doit simplement être là pour nous représenter si besoin, pas pour diriger les autres. Si on veut faire un groupe, on doit avant tout être unis, et on se fiche de qui aura plus de pouvoir. »

La rouquine retourna ensuite à sa place à côté de Robbie et attendit la suite des événements.

L'union fait la force feat. les terreurs
Zacharias avait décidé de se taire pour ce début de séance. Si l'idée de Niklaus l'intéressait prodigieusement, il voulait cependant se faire une idée de la manière dont il comptait mener ce projet à bien. Voulait-il se faire petit leader de la bande des premières années pour intimider les professeurs ? Ou voulait-il au contraire se mettre en valeur autant que les autres, intelligemment, et enfin effacer sa réputation de cancre ? Impossible à dire après une simple tirade. Mais il appréciait l'expression de Niklaus ; claire, forte, puissante. Exactement ce que Zacharias recherchait chez un camarade.

Posté près de Scorpius, il observa avec amusement l'enthousiasme de Ludwig (décidément adorable), mais sa bonne humeur s'effaça vite aux interventions de Robbie Newton, un Serdaigle qu'il avait pu croiser plusieurs fois. Peut-être que personne ne se moquait des autres - il n'allait certainement pas affirmer le contraire, de son côté, sa réputation n'était plus à faire - mais dans tous les cas, le faire remarquer de cette manière à Niklaus était le meilleur moyen de le vexer, et étant donné l'humeur du rouquin en ce moment, ce n'était pas très judicieux. S'il avait aussi peur du regard des professeurs, il n'avait qu'à partir et les laisser tranquille… Alek eut le bon goût de faire la remarque pour lui.

Il n'apprécia d'ailleurs pas que Robbie prenne son larbin à part, mais il y avait plus important dans l'immédiat : l'élection d'un chef. Zach se devait de les contredire. Rose avait d'ailleurs lancé une piste pour le début de sa tirade… pas bête. Pas bête du tout. Etrange venant d'une fille, pensa-t-il.

Il s'éclaircit la voix avant de prendre enfin la parole.
« Rose a touché juste… et c'est exactement pour ça que je suis contre l'idée d'un chef. »
Il n'avait toujours pas signé, mais s'approcha de la table où se trouvait le parchemin pour montrer que seuls certains détails étaient à régler avant qu'il ne le fasse.
« Si on élit un… représentant ? Chef ? Comme vous voulez l'appeler… alors c'est cette personne qui sera responsable des actes de TOUS les membres de notre organisation. Et c'est un problème pour moi. Après tout, comme l'a dit Rose, on doit être unis. Ça implique qu'on doit tous être à égalité, tant au niveau de l'implication que de la responsabilité. »
Il jeta un œil sur le parchemin avant de balayer l'assemblée du regard, sûr de lui et de ses propos.
« On doit même tous être capables de répondre de nos actes. Si une personne sort du lot, même une simple représentante… c'est elle qui prendra tout. Alors que ceux qui ont peur des conséquences s'en aillent maintenant, parce que moi, je refuse de les assumer à leur place. »

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HRP :

L'union fait la force Dimanche 17 Juin 2018.
Ludwig et la ribambelle des Première Année.

L'inscription irréfléchie (tant l’enthousiasme l'envahissait) de Ludwig sur le papier avait ouvert les prises de décisions. Toutefois, les autres, eux, préféraient penser avant de signer. Chose tout à fait logique... Maintenant que le petit aiglon prenait le temps d'écouter chacun des avis et conseils de ses camarades... Bwarf, trop tard ! Sa signature étant encrée sur le parchemin, nul retour en arrière n'était possible. Et puis, dans un sens, ses amis auraient eu beau dire et argumenter... Le résultat final aurait, quand même, abouti à la prise de cette plume grattant avec joie les initiales L.A.Z. sur la liste des membres du groupe !

L'enfant sage et poli qu'il était depuis tout petit attendait, patiemment, que ses compagnons répartis aux quatre coins des maisons ne terminent leurs tirades avant de s'autoriser à prendre parole.

Alors. J'ai déjà mis mon nom sur le papier. Ce qui veut dire que, quoi qu'il arrive et quoi qu'on décide, je m'engage à suivre la bande sans broncher. Son regard se pose, à tour de rôle, sur chaque visage ici présent. Tout le monde mérite d'être "chef". Donc l'idée de vote est géniale. On vit dans une démocratie, nom d'un mage ! Il glousse avant de toussoter, retrouvant son sérieux. Comme l'ont dit Rosie (Bijur surnom sorti de nul part x)) et Zach, être le leader veut pas forcément dire donner des ordres et s'est tant mieux parce que, sinon, j'ai un peu peur que ça fasse des disputes... C'est pas top, une bande qui fait que ce chamailler au lieu d'être liée comme les doigts de la main, non ? Après... Faut voir ça à l'unanimité ? Il faut, il se met à compter sur ses doigts, un, voir qui veut voter et qui veut pas. Deux, savoir qui se présente comme délégué de la bande et, trois, comme le dit Alek, que tout le monde soit sûr de chez archi sûr de vouloir s'engager quoi qu'il puisse arriver. Même si je pense pas que des catastrophes se produiront, donc, on a pas grand chose à craindre. Il fronça, machinalement, les sourcils en un air songeur. 'Fin... J'crois ?

L'union fait la force

“Par l’union, vous vaincrez. Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles.”

Dimanche 17 juin 2018

Ils étaient presque tous là quand Niklaus commença son discours. Soit les derniers seraient vachement en retard, soit ils dormaient encore ou soit ils ne viendraient pas. En attendant, il fallait qu'il expose son plan. Passant son regard sur chacun de ses comparses de première année, ils distinguaient chez certains une espèce de doute qui lui déplaisait. Bon, pour Robbie à la limite il pouvait comprendre. Mais les autres ? Qu'importait. Il fallait redoubler d'efforts, être encore plus convainquant, leur prouver que son idée était bien fondée.

Parchemin à la main, il attendait désormais les réactions de ses camarades. Et celles-ci ne tardèrent pas. En effet, un blondinet assis au premier rang lui avait presque coupé la parole tant il avait bondit sur son silence final pour placer ses propos. Scorpius. Il l'avait invité parce qu'Alek ne cessait de lui parler. Un peu agaçant avec ses questions sans fin mais jusque maintenant il ne perdait pas de points. Hochant la tête aux propos de son comparse, Niklaus repris la parole vivement (afin de pas se la faire arracher à nouveau). « En quelque sorte oui... »

Mais déjà Robbie bondissait. « Non, non , non et non !!! Je vais m'en aller si tu continue comme ça Dubois. » Sursautant légèrement, Niklaus le regarda sans comprendre. « Woh du calme Robbie... » Il fallait dire que c'était très rare de sa part de s'énerver ainsi et le gryffon en restait tout retourné. Surtout qu'il ne comprenait pas pourquoi il réagissait ainsi... A moins d'être un coincé du balais. « T'as lu mon hibou où quoi ? Je t'ai dit que je venais si ce n'étais pas pour faire des chose répréhensibles. » Son hibou ? Quel hibou ? « Je...euh non...mais tu sais... » Ce n'était pas pour faire des choses répréhensibles, qu'il aurait voulu dire. « Et puis pourquoi ça serait toi le chef de ton groupe débile secret. »

« Je sais Personne ne se pas...je propose moque de moi juste... à part toi quand on a cours commun. »

Les regards plantés l'un dans l'autre, les deux première année semblaient s'affronter au milieu de leur camarades. Tous s'étaient tut un instant comme pour voir qui aurait le dessus. Et ça Niklaus en avait conscience. Vrillant du regard Robbie, il respira le plus profondément possible pour ne pas perdre le contrôle à nouveau.

« C'est bon t'es calmé ? T'as craché tes idioties ? » Lui lâcha t-il d'une voix glaciale. Avant de se retourner vers les autres. Il allait leur dire que si ça leur plaisait pas la porte était là mais déjà l'aigle ré-attaquait. « Je pensais qu'on auraient pu être ami » *Mais ferme là* Se retournant vers Robbie, Niklaus se retenait de bondir lui casser la figure devant tout le monde. « Les amis car je voyais ça s'écoute de la gentillesse tu sais au fond de toi » De la gentillesse...Ouais il en avait peut-être avant mais là...ça allait être compliqué. « mais tu semble encore pire qu'avant. » Très compliqué. Ricanant pour se défendre, Niklaus était au bord de la crise de nerf. « Change de comportement et tu verras que les gens arrêterons de te critiquer. Fais des trucs biens pour une fois dans ta vie. Fais comme moi où les autres ici. Personne ne se moque d'eux, je crois... » Figé dans un sourire sarcastique, Niklaus serrait les poings en chiffonnant son parchemin par la même occasion. « Donne moi une raison de pas lui casser la figure » Chuchota t-il, sans même parler à Alek.

Il venait de se ressaisir et allait lui répondre lorsque Ludwig pris la parole à son tour. Et Niklaus le remerciait mentalement. A chaque mot du jeune autrichien, il sentait son cœur se desserrer ainsi lui envoya t-il un regard plein de reconnaissance lorsque ce dernier sembla s'excuser de prendre sa défense. Curieux ce Ziegler. De plus en plus sympathique aussi. De plus, il s'enquit de donner les explications que Scorpius aurait encore pu longuement attendre tant Niklaus concentrait toute son énergie pour pas casser la figure à Newton. En attendant, il respirait déjà mieux et il acquiesça aux propos de Ludwig. Propos que vint renforcer son ami de toujours, Alek. L'inverse eut été surprenant.

Désormais plus calme, Niklaus avait repris ses couleurs normales (vous imaginez bien qu'il était alors rouge pourpre). Hochant la tête en signe d'approbation, Niklaus tomba cependant de haut aux paroles suivantes d'Alek. Élire un chef ? Et si l'idiot de Robbie est élu ? Que ce soit Alek ou Ludwig bon passe encore mais ... Robbie ? Puis même... L'idée d'avoir un chef au dessus de lui chiffonnait Niklaus qui regarda son ami avec stupeur et en l'interrogeant du regard en mode ''Qu'est-ce-que tu m'fout ?'' Depuis quand Alek le lâchait ? A moins qu'il ne cherche à le faire élire... Du coup, c'était une bonne technique. Hochant finalement la tête Niklaus allait soutenir son ami quand il se fit à nouveau couper l'herbe sous le pied, par Scorpius cette fois. Scorpius qui ne voyait pas de raison d'élire quelqu'un d'autre que lui... un point pour le serpent !

« De grandes choses, voilà ce qu'on pourrait faire. Je n'aurai pas invité Robbie le peureux pour faire des bêtises, aucun doute là-dessus »

Sur ces mots, Scorpius venait de se lever et de saisir son parchemin pour y inscrire le premier nom dessus. Deux points pour le serpent. Serpent qui en profita pour lui chuchoter de manière inaudible pour les autres des propos auxquels Niklaus hocha la tête avant de lui répondre sur le même ton un « Tu ne seras pas déçu Malefoy ».

Et paradoxalement le jeune Malefoy reparla de délégué. Néanmoins ce terme piquait moins l'égo du gryffondor qui haussa les épaules en mode ''Faites ce que vous voulez''. Décidément les gens étaient étrange. Tout comme Robbie qui s'était levé pour signer le parchemin (que Niklaus avait légèrement retiré comme pour l'en empêcher en le faisant déraper dans sa signature). Peut-être vexé par cela (ou juste excessivement peureux), le jeune Newton repris son discours rébarbatif.

Haussant les épaules, Niklaus soupira. « Alors pourquoi tu l'as signé ? On t'as déjà dit que t'étais libre de partir tu sais... » Mais déjà, il ne l'écoutait plus et parlait d'élire un chef. Ah, c'était donc ça sa technique ? Essayer de prendre sa place ? Eh bien il rêvait le monsieur je-sais-tout.

« Répète le en me regardant droit dans les yeux que tu veux pas être le chef Newton et peut-être que j'te croirais. » Lui lâcha Niklaus en le prenant clairement de haut. Non mais ! Pour qui il se prenait celui là ? Ridicule ! Mais déjà une vision l'empêcha de continuer sur son énervement. Rose. Elle venait signer son parchemin ! Et elle appréciait l'idée de la confrérie, si ça c'était pas cool !

De meilleur humeur, Niklaus osa un léger sourire et il ne put s'empêcher de hocher la tête à ses propos suivants même s'il espérait secrètement que le fameux chef ce serait lui. Mais l'un des Worczinski marqua son opposition. Zacharias avait cruellement raison d'ailleurs dans ses propos. « Bien vu Zach' Je suis d'accord avec toi. On sera tous au même niveau dans ce cas. D'autres oppositions ? »

A priori non vu les propos de Ludwig que Niklaus songea un instant inviter au tournoi de Köln. Avant de se rappeler qu'il ne pourrait pas y aller. Quel gâchis. « Ouais... Bon qui veut voter ? » Demanda t-il sans lever la main. « Et qui ne veut pas ? » Cette fois ci il leva la main.

Une fois cela fait, Niklaus repris la parole. « De toute façon je pense qu'un chef servirait pas tant que ça. Le but c'est de s'entraider et de se serrer les coudes afin de faire de grandes choses. Inventer des sorts, des potions ou que sais-je. Tout est possible. Et entre frères ...et sœurs... d'encre, eh bien notre but c'est de se serrer les coudes et quand les gens découvriront nos talents ils seront sidérés ! Moi j'vous l'dit. Enfin maintenant c'est à vous de voir ce qu'vous voulez. »

Code by Joy

L'union fait la force

I'm not a loser.

Gabriella & Les terreurs

Le week-end était enfin là !
Malheureusement, Gabriella devrait encore travailler pour rattraper son retard. Elle avait un emploi du temps très chargé quand on comptait tous ses cours particuliers et le temps qu'elle prenait pour faire ses devoirs. Parfois, il arrivait même qu'elle fasse des crises tellement elle était fatiguée. Mais aujourd'hui, c'était dimanche. Et le dimanche, c'est le seul jour de la semaine où elle ne fait rien. Mais alors, vraiment rien ! Le plus souvent, elle allait voir Ludwig pour parler de tout et de rien, se raconter la semaine qu'ils avaient passée, ou profité un peu de se voir en dehors de leurs cours en commun, tout simplement. Mais pour une fois, elle avait quelque chose de prévu. Niklaus, un de ses plus proches amis, l'avait invité à la réunion des Terreurs et ce petit groupe comportait beaucoup de ses amis alors évidemment, elle se joindrait à eux ! Par contre, elle ne savait plus quand est-ce qu'il fallait aller dans la galerie des armures... Bon, c'est sûr qu'ils doivent être habitués à ce que la jeune italienne soit en retard, mais quand même, elle savait que c'était très impoli. Il était 10h30 quand elle quitta la salle commune des blaireaux pour se rendre au point de rendez-vous.

Tuuuu vaaaas être en retaaard ! AHAHAH ! Et tu veux vraiment avoir des amis ? Ils ne peuvent même pas compter sur toi ! Tu as de la chance, ce n'est que ta première année. Mais tu crois sincèrement que dans trois ou quatre ans, ils continueront de te supporter ? Ma pauvre fille. On verra bien comment tu t'en sortiras quand tu seras seule.

►

Gabriella fronça les sourcils. Sofia était vraiment dure à vivre. Toujours en train de la rabaisser. La blonde n'avait même pas envie de lui répondre. Mais elle n'eut pas besoin de le faire, car Leo rappliqua presque instinctivement.

Tais-toi ! Elle a des amis, des bons amis, et je suis sûr qu'ils resteront près d'elle quoi qu'il arrive. Gabriella est adorable, il n'y a que toi qui ne l'aimes pas et c'est de ta faute si les gens la trouvent bizarre et ne veulent pas l'approcher.
Gabi, ne fais pas attention à elle, Mia Bella, tu sais qu'elle dit n'importe quoi.

►

Bah oui, parce que toi, t'es la sagesse incarnée, n'est-ce pas ? Laisse-moi te dire une chose, espèce de...

►

Gabrielle ferma les yeux et se boucha les oreilles à l'aide de ses mains.

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MAIS TAISEZ-VOUS TOUS LES DEUX ! Tout le monde me regarde par cause de vous ! Me dérangez pas quand je serais avec les copains, parce que pour la fois je aimerais pouvoir oreille ce qu'ils disent !

La petite fille en avait assez, elle était arrivée et ces deux-là continuaient à se disputer pour rien. Elle entra dans la galerie et vit que tout le monde était déjà là. Sofia avait donc raison... La blondinette se dirigea vers le groupe de premières années et afficha un sourire gêné.

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Je suis désolée d'être en retard. Je ne me souvenais plus du temps que tu m'avais donné Nik... J'ai manqué des choses ?

Un an, ce n'était pas assez pour apprendre une toute nouvelle langue et il arrivait qu'elle confonde des mots ou qu'elle ne sache pas conjuguer, mais elle faisait ce qu'elle pouvait pour s'améliorer. On lui fit le résumé de ce qu'il venait d'être dit et elle s'empressa de signer le parchemin déjà barbouillé de noms. Elle était arrivée lorsqu'ils se demandés s'il fallait un chef à leur petit groupe ou non. Et si oui, fallait-il procéder à un vote ? Gabi n'en voyait pas vraiment l'utilité, pour elle, celui qui avait eu l'idée géniale de faire cette petite organisation secrète de première année devait être le chef. Quoique qu'un vote c'est pas mal non plus... Si on peut éviter les conflit ! Mais d'un être côté, elle était d'accord avec Rose, le chef devait agir qu'en cas de grande nécessite, par exemple s'il y avait un problème.

Mais l'idée générale du projet lui plaisait beaucoup. Généralement, elle n'était pas moquée par les grands (sauf Sofia, mais ça, c'est une autre histoire) ou sinon ce n'était pas pour ses compétences magiques, mais parce qu'elle parlait toute seule et qu'elle était bizarre à changer de ton d'une minute à l'autre.
Quand Nik demanda qui voulait procéder à un vote, la petite italienne leva la main en faveur du vote. Il fallait qu'il y ait quelqu'un d'élu pour prendre les devants et les responsabilités qui allaient avec, par exemple si quelqu'un venait à se disputer avec un autre membre, il faudrait bien intervenir pour régler le conflit.

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Euh... Je sais pas créer des sorts ou des potions... déjà que je sais pas faire ce que les professeurs demandent en classe... Mais je vais essayer de m'améliorer ! Je certaine que avec ensemble on peut y arriver !

code de sceaudelaine

HRP:

T-shirt ajusté au short court lui arrivant un peu au-dessus des genoux, son appareil photographique accrochée autour du cou, il parcourrait une nouvelle fois le château, à croire qu'il n'allait jamais s'en lasser. Sa première année allait bientôt toucher à sa fin et il rentrerait chez lui, chez ses papas, l'été passerait et alors, il reviendrait entamer sa deuxième année. Il avait hâte de rentrer chez lui, de pouvoir raconter son année, montrer ses photos et surtout celle de ses nouveaux amis. A petit pas de loup, il s'avançait dans les couloirs, s'arrêtait devant une fenêtre et prenait une photo de la scène qui se présentait à lui dehors. Il avait tellement d'images que ça remplissait pratique son sac à dos, celui avait servi à transporter son oreiller. Car, oui, il avait pris son oreiller avec lui au grand dam de Dennis. Il n'avait pas pu les coller dans son journal intime, rester dans sa chambre, malencontreusement échangé par un autre livre qui lui ressemblait beaucoup. Il les collerait en rentrant pour les montrer. Grimpant les escaliers tranquillement pour se rendre au troisième étage, il tomba nez à nez avec son double, qui s'amusait à faire voler des avions en parchemins, à l'aide d'un Wingardium, avec ses amis. Un signe, deux trois échanges pour déblatérer sur ceux qu'ils faisaient de leur dimanche, un énorme sourire et leurs chemins se séparèrent aussi rapidement.

Rapide détour dans la salle des Trophées, s'était-il dit, mais au détour d'un recoin de la salle, des voix se fient entendre. Curieux de savoir ce qui se tramait et ayant presque oublié la lettre de Niklaus, il se permit d'entrer et de pouvoir contrasté que ce n'était que des compagnons de premières années. Les Terreurs comme ils s'étaient nommés. Exaspéré par les propos pour commettre une certaine vengeance, il ne pouvait que soupirer. Alors qu'ils déblatéraient tous un par un et ce, sans avoir le petit Crivey, ce qui était une bonne chose pour le moment. Celui-ci dégaina son arme, se positionna tranquillement avant de prendre un premier cloché dans un petit cliquetis. Arrachant soigneusement le polaroid et le secouant assez énergique pour que la photo apparaisse, il prit la parole.

« Qu'est-ce que vous manigancez encore ? Pourquoi vous voulez un chef ? Ce n'est pas déjà Niklaus ? ... Etant donné que c'est lui qui nous a tous donné l'invitation pour venir ici ... Je supposais. »

Car, oui, mine de rien, il s'était souvenu de la lettre peu après être rentré dans la salle. Il avait été flatté de savoir qu'il pouvait les rejoindre, mais il n'avait pas spécialement envie d'y aller, d'être mêlé à leur bêtise. Pourtant, il y était. L'image apparaissait petit à petit sur le polaroid, il ne put que lâcher un petit et presque inaudible : « Whoa, vous êtes sacrément photogénique. ». Mais tout le monde n'était malheureusement pas dessus, il reprit une nouvelle fois son arme fatale, on pourrait presque le prendre pour un touriste, releva un peu son appareil et pris un plan plus large pour y mettre à peu près tout le monde. Il manquerait certainement un bras ou un bout de jambe, mais sinon, tous les visages étaient là. Observant un à un les visages du groupe, un petit sourire gêné se dessina sur ses fines lèvres.

« Ça ne vous dérange pas j'espère ? Ça peut faire de bons souvenirs. »

L'union fait la force

#iwhae