Impedimenta
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Règlement de compte [Aleister - Libre]

Invité
Invité
Anonymous
Profil
Infos

Sujet: Règlement de compte [Aleister - Libre]
Dim 17 Juil - 23:08


Règlement de compte


“Le désaccord entre deux personnes qui veulent aller au bout de ce qu’elles croient être juste est forcément terrible.”

Jake Greenwich n'était pas venu en cours aujourd'hui. D'après ses comparses gryffondor, l'adolescent s'était enfermé dans le dortoir et avait refusé de sortir même s'il avait déjà perdu des points en divination pour cela. Il n'avait même pas mangé lors du temps de midi. C'était étonnant vu le phénomène. Adriel avait pris l'habitude de voir Greenwich attendre ses cours avec une pomme à la main, quand ce n'était pas une crêpe. Ce gamin avait du découvrir les cuisines dès sa première année... Le fait qu'il saute un repas était tracassant. Il ne devait vraiment pas être bien.

Fiennes en avait donc encore démolis un. D'habitude c'était les plus jeunes qui râlaient sur le terrible professeur mais là... il lui avait déprimé Jake ... et les gryffondor ne cessaient de médire sur son collègue. Fermant les yeux, Adriel les laissa un moment pour sortir de courtes minutes hors de la salle de classe. Il se sentait bouillir. Certes lui même avait déjà été blessant mais avec Aleister c'était quasi gratuit. C'était une saleté de la pire espèce.

Libérant ses élèves plus tôt que prévu, Adriel essaya d'aller aux nouvelles de Jake auprès de son fils aîné mais ce dernier ne voyait même pas de qui il parlait. « Il y a un souci ? » Hochant négativement la tête, Adriel haussa les épaules en évitant le regard de Newton. Ce dernier tenta bien de lui tirer les vers du nez mais le père termina la conversation laconiquement avant de le renvoyer à ses révisions des ASPICS.

Il n'avala rien ce soir là. Bouillonnant, il s'était posé à la porte du bureau de son collègue (face à la porte de son propre bureau... une abomination). Il l'attendait de pied ferme. Cette fois-ci, il avait vraiment dépassé les gonds. Il allait le payer. Vraiment. Il ne méritait pas d'être professeur. Il n'avait aucune pédagogie, il n'avait aucun savoir vivre... C'était un être de la pire espèce.

Ainsi, Adriel se redressa lorsqu'il aperçu la pâle silhouette d'Aleister. Le toisant avec des yeux de feu, il s'avança vers lui d'un pas déterminé qui résonnait dans le couloir, presque menaçant. « Il faut qu'on parle seul à seul. Maintenant. Et ne cherche pas une raison pour te débiner Fiennes parce que je te laisserai pas esquiver cette conversation. » Le ton d'Adriel était froid et l'on pouvait y sentir toute sa colère contenue. Il avait presque envie de lui en coller une, de le pousser contre le mur et de lui foutre son poing dans sa face de serpent... mais il ne le pouvait pas. C'était Fiennes qu'il fallait faire virer, pas lui. Et à défaut de le faire virer, il ne le laisserait plus jamais s'en prendre à ses élèves au points de les démolir psychologiquement. Plus jamais.


- Adrenalean 2016 pour Bazzart

Invité
Invité
Anonymous
Profil
Infos

Sujet: Re: Règlement de compte [Aleister - Libre]
Lun 18 Juil - 0:04

Règlement de compte


avec Adriel Morrison






La soirée était belle. La nuit prenait doucement la place du jour dans le ciel et la température s'en ressentait entre les murs de Poudlard, l'école de Sorcellerie. Aleister de Fiennes, professeur de Défense Contre Les Forces Du Mal revenait silencieusement de la grande salle où il venait de prendre un maigre repas, usant plutôt de ce temps donné pour observer et analyser ses élèves et ses collègues, perché tel un rapace à l'affût, à la table des professeurs. Table des professeurs où il manquait d'ailleurs curieusement quelqu'un... Et ce soir, le jeune Aleister savait pertinemment pourquoi.

La veille, il avait tenté de pousser le jeune Jake Greenwich a se surpasser dans son apprentissage de lutte contre les épouvantards en l'enfermant dans la salle de classe, seul avec une de ces  affreuses créatures en furie, ayant préalablement fait sortir tout le reste de la classe. Posté à l'extérieur, oreille contre la porte, pendant plusieurs minutes, le jeune professeur n'avait cessé de glousser et de rire comme un enfant écoutant des jurons en cachette. Et, il avait beau avoir essayé de rendre sa joie communicative au reste de la classe, les invitant eux aussi à écouter, la plupart d'entre eux avaient préféré fuir plutôt que de soutenir leur camarade prisonnier.

Quand le professeur avait ouvert la porte, une dizaine de minutes plus tard, il avait trouvé le jeune Greenwich en boule au fond de la pièce, tentant vaguement de repousser un énorme serpent avec une chaise déjà bien abimée. De Fiennes avait chassé l'épouvantard d'un coup de baguette et fondu vers le jeune Gryffondor, l'attrapant par le col et le jetant dehors, aux pieds des rares camarades qui étaient resté à la porte, attendant l'opportunité de libérer leur ami.

Le visage froid et les yeux noirs, il avait ainsi claqué la porte aux nez de ses élèves et une musique "jazz" et entrainante s'était alors mise à monter de la salle de cours, prouvant qu'une fois de plus, le professeur écoutait son morceau favori, comme totalement insensible à la détresse terrible dans laquelle il venait de plonger son élève.

À présent, il atteignait le deuxième étage d'un pas décidé et marchait avec élégance vers son bureau. Il savait déjà qui l'y attendait et à cette idée, il eut un sourire : la soirée promettait d'être passionnante ! Après quelques minutes à parcourir les vastes et déserts couloirs de l'école, il finit par tourner à un angle et apercevoir Morrison, son collègue chargé des Soins Aux Créatures Magiques, grand défenseur de la veuve et de l'opprimé et tout indiquait que ce soir l'opprimé était un élève de Poudlard incapable de repousser un épouvantard en classe.

L'homme qui se tenait face à lui était impressionnant tant physiquement que dans ce qu'il dégageait mais cela n'eut pas l'air de déranger De Fiennes le moins du monde qui ne lui prêta finalement que très peu d'attention. L'écoutant parler, il lui émit un vague sourire, passa devant lui, ouvrit la porte de son bureau d'un tapotement de baguette et s'y engouffra.

"Je t'en prie, entre Adriel !"

Dit-il avec un large sourire volontairement faux. Il referma ainsi la porte derrière son collègue et se dirigea vers son bureau, un énorme meuble de bois noir incrusté d'or, datant visiblement d'un autre âge sur lequel des centaines de choses semblaient se livrer un combat à mort. Le jeune professeur prit place, s'asseyant dans un gros fauteuil de cuir épais, chassant ce qui semblait bien être un crâne de loup énorme. Posant bruyamment ses pieds sur le bureau et attrapant une belle pomme rouge cachée sous un parchemin, il la lança à son collègue :

"Tiens, un cadeau du Professeur De Fiennes à Jake Greenwich... Il parait que le pauvre petit ne va pas fort depuis hier ?"

Sa voix était si moqueuse, si fausse que n'importe quel être humain normalement constitué lui faisant face à ce moment n'aurait eut qu'une seule idée en tête : lui arracher les yeux. Ses grandes dents scintillèrent alors à la lumière du jour tombant, Aleister souriait à présent d'un sourire de démon : la partie venait de commencer.



Invité
Invité
Anonymous
Profil
Infos

Sujet: Re: Règlement de compte [Aleister - Libre]
Jeu 21 Juil - 0:50


Règlement de compte


“Le désaccord entre deux personnes qui veulent aller au bout de ce qu’elles croient être juste est forcément terrible.”

L'air assuré de Aleister le faisait toujours grincer des dents. Cette impertinence. Cette assurance. Si les deux hommes pouvaient des fois être cassants, pour le cas Fiennes c'était volontaire... et il semblait en tirer un plaisir qu'Adriel ne pouvait comprendre. S'il avait vraiment été Jésus comme il avait pu le croire étant enfant (merci les pouvoirs magiques...), Aleister aurait été son Judas. Celui qui venait perturber sa quiétude. Celui qui le contredisait sans arrêt et cherchait le moindre prétexte pour le rabaisser (ce qu'Adriel lui rendait bien). Autant dire que leurs rapports étaient explosifs et que la proximité de leurs bureaux ne faisait qu'empirer cela.

Ainsi Adriel haussa t-il les épaules d'un air dédaigneux en passant devant son collègue pour pénétrer dans son bureau. Ce dernier était paradoxalement aussi désordonné que le sien. Des copies d'élèves traînaient de ci de là... mais les commentaires sur leurs devoirs étaient bien plus laconiques et l'écriture était plus petite et moins travaillée. Il fallait presque une loupe pour déchiffrer les pattes de mouche d'Aleister. En attendant ce dernier prenait déjà place avec cette désinvolture qui faisait se hérisser les poils d'Adriel. Il avait cet air de 'tu es dans mon domaine, le roi ici c'est moi' que l'américain détestait plus que tout. Et il avait cette pomme.

Rattrapant le fruit plus par réflexe que par réelle agilité, Adriel fusilla son collègue du regard en entendant ses propos. Si son regard avait été de feu, ce dernier aurait été transformé en cendres. En attendant, Adriel ne put s'empêcher d'afficher un splendide rictus sur ses lèvres. « Comme si tu te souciais des gosses... » Le ton d'Adriel se voulait glacial mais on y sentait plus de la lassitude et de la tristesse. « C'est à se demander comment un taré dans ton genre a pu être nommé... Enfin à ce qu'il paraît c'est pas la première fois que ça arrive à Poudlard... » Cédric, le cousin de Liam en avait fait les frais...comme Harry Potter... tout ça à cause d'un mangemort qui avait pris l'apparence d'un auror.

Secouant sa tête en signe d'incompréhension, Adriel posa ses mains sur le bureau de son collègue en le surplombant. Plongeant son regard dans celui de ce dernier, il essayait de le comprendre mais n'y parvenait pas. « Quoiqu'il en soit... la prochaine fois que tu blesse un élève je te promets que je t'écorche vif et je te sers à manger aux hypogriffes. » Cette fois ci, la menace était réelle et vrillante. Adriel pouvait sentir ses tempes battre sous l'effet de la colère tandis qu'il resserrait ses mains autour de plumes qui traînaient sur le bureau de son collègue. Il avait presque envie de lui enfoncer dans la gorge pour qu'il cesse de parler et de faire du mal. C'était juste du gâchis. Avec le talent qu'il avait, il aurait pu être un bon professeur s'il ne frôlait pas la psychopathie. En attendant, le plus menaçant et dangereux actuellement était sûrement le professeur Morrison qui aurait pu très bien passer pour un fou à lier à cet instant précis où il serrait les plumes en se mettant plein d'encre sur les doigts.


- Adrenalean 2016 pour Bazzart

Invité
Invité
Anonymous
Profil
Infos

Sujet: Re: Règlement de compte [Aleister - Libre]
Jeu 21 Juil - 1:32

Règlement de compte


avec Adriel Morrison






Il explosa littéralement de rire. Un rire sincère mais si froid et mauvais qu’il en aurait fait pleurer un détraqueur. Le rire dura longtemps. Trop longtemps. Cela devenait inquiétant. Le jeune Aleister riait aux éclats en applaudissant lentement, assit sur sa chaise, les pieds posés sur la pile de copies oubliées sur son bureau. Puis, son rire s’effaça progressivement, en quelques petits sursauts et une profonde respiration. Le jeune professeur de Défense Contre Les Forces Du Mal s’éclaircit alors la gorge :

« Des hypogriffes et un écorchement à vif ? Mon dieu, Adriel, c’est d’un solennel… »

Il continua de soupirer et de toussoter comme pour se remettre de son fou-rire, et il se pencha alors légèrement sur sa chaise, ouvrant un tiroir sur l’immense pièce de bois qu’était son bureau. Il en sorti une bouteille en verre finement gravée et un verre du même acabit. La bouteille contenait un liquide vert clair, presque brillant et lorsque le jeune professeur en retira le bouchon, une forte odeur de plantes et d’alcool s’en échappa. Il remplit la moitié du verre de ce liquide parfumé et referma la bouteille avant de s’écraser contre le dossier de son siège, le verre dans le creux de la main.

« En admettant, mon ami, que tu aies la volonté et le courage suffisants pour t’en prendre à moi, m’écorcher et me donner à manger à tes oiseaux… Ce serait si prévisible, si surfait, si logique. On t’attraperait. Et on en viendrait même peut-être à plaindre le pauvre Professeur De Fiennes, qui, bien qu’étant quelque peu « bizarre », avait été sauvagement assassiné par son collègue… »

Il dit cela en souriant, le liquide de son verre se reflétant dans ses yeux brillants de mauvaise malice. Il regarda la nuit prendre place dans le ciel par la fenêtre puis tourna lentement son regard vers Adriel et son sourire disparu :

« Je pourrais glisser un poison si pur dans ton jus de citrouille journalier, m’arranger pour que ta route croise celle de tant de créatures si mauvaises et perfides, m’occuper de t’embrouiller l’esprit si violemment que tu en viennes à tuer l’un de tes petits protégés à mains nues… Mais non. Non, ça ne me plait pas. Non, ça ne m’intéresse pas… »

Et sa voix soudain s’éleva dans la pièce. Plus forte, et plus agressive qu’auparavant alors que, comme par instinct, comme le serpent se dresse pour frapper sa proie, il se relevait lentement sur son siège, ses muscles se tendant sur son visage et ses mains…

« Ce qui m’intéresse en revanche, ô cher Adriel, c’est de voir chaque jour ces misérables incapables mourrir d’effroi devant moi, sentir combien ils me craignent et combien j’ai tout pouvoir sur eux. Qu’ils soient mes jouets, mon amusement quotidien ! Les voir se débattre avec cette vie et ce monde qui les écrase, qui les saigne lentement ! Cette vie à laquelle ils ne comprennent rien, dont ils ne savent rien, et qu’ils ne méritent pas ! OUI, ADRIEL, MON AMI, JE ME SOUCIE DES GOSSES, JE ME SOUCIE DE LEUR PEUR, DE LEUR SOUFFRANCE ET DE LEUR MALHEUR ! OUI ADRIEL, J’AI ÉTÉ NOMMÉ À CE POSTE ET OUI, ADRIEL, JE CONTINUERAIS DE BLESSER LES ÉLÈVES EN Y PRENANT CHAQUE JOUR UN PEU PLUS DE PLAISIR. Oui, Adriel, mon ami. »

Et alors que sa voix était montée si haut et fort en un éclair, au fil des mots, elle disparu à l’instant même où il terminait sa phrase lorsqu’apparut sur ses lèvres un sourire énorme. Plein de vice et d’orgueil. Il était à présent si calme, si lent et assuré qu’il était impossible de croire que quelques secondes auparavant son corps entier était tendu, menaçant Adriel de toute sa hauteur, sa voix grave résonnant avec violence sur les murs de pierre froide. Il bu une grosse gorgée du contenu de son verre en fixant son collègue avec affront, se lécha délicatement les lèvres et se remit à lui sourire avec insistance et provocation. Son visage tout entier était un quolibet. La tension de la situation l’emplissait d’une joie telle qu’il aurait tué pour que cela dure encore des heures, ainsi provoquait-il ouvertement Adriel, priant pour que celui-ci réplique avec encore plus de violence et de véhémence.



Invité
Invité
Anonymous
Profil
Infos

Sujet: Re: Règlement de compte [Aleister - Libre]
Jeu 21 Juil - 2:11


Règlement de compte


“Le désaccord entre deux personnes qui veulent aller au bout de ce qu’elles croient être juste est forcément terrible.”

Il riait. A gorge déployée. Il était vraiment barge. Complètement cinglé. On aurait dit Bellatrix dont le rire résonnait encore dans les oreilles d'Adriel certains soirs. Bellatrix et ses endoloris, réincarnée en ce timbré. Interdit, l'américain ne pouvait quitter des yeux son collègue en se demandant comment la directrice avait pu laisser passer ça. Ses poings se serrèrent un peu plus sur les plumes de son collègue. Il lui en foutrait du solennel. Il lui enfoncerait ses plumes là où il pense... Vu la noirceur de ses entrailles, ça changerait pas grand chose. En attendant il venait de s'entailler légèrement la main à force de serrer ses maudites plumes. Il ne montra néanmoins aucune réaction, trop occupé à tuer mentalement son collègue de mille et une manières. Il ne put s'empêcher de pouffer légèrement lorsque Aleister parla du fait qu'il pourrait se faire attraper. Wow la super menace. En même temps comme s'il était capable de tuer... il avait vu trop de personnes mourir et en avait déjà tué suffisamment pour sa vie entière. Il ne comptait pas recommencer réellement. Jamais. Il n'était pas un monstre. Pas comme cette espèce de Judas qui faisait tournoyer son alcool comme profitant de la colère qu'il déclenchait en lui. Il le noierait bien dans son alcool verdoyant lui et son fichu air satisfait.

Les propos suivants de son collègue lui arrachèrent un sourire méprisant. Le tuer ? Comme s'il s'en souciait. Bon...évidemment...il y avait Newton... Ce pauv' gosse qui n'avait pas choisi de naître... mais quelle vie devait-il mener avec un père qui avait du mal à ne pas re-sombrer dans l'alcool ? Avec un père qui était resté bloqué dans le passé. Il était déjà mort, le tuer entièrement ne changerait rien au monde. Quant à lui embrouiller l'esprit...c'était d'une arrogance... Il en avait connu bien d'autres. Quoiqu'il en soit, Adriel ignorait si c'était parce qu'il ne réagissait pas mais son collègue sembla soudain se désintéresser de ces possibilités de réjouissances.

S'il n'avait pas réagit jusque là, Adriel s'entailla un peu plus la main en entendant les propos suivants d'Aleister. Il hallucinait. Que ? Comment ? Que disait-il ? ... S'il avait eu son smartphone sur lui, Adriel aurait tout filmé et l'aurait montré à la directrice. Au pire, il pourrait utiliser une pensine. Il était certain désormais : De Fiennes était un monstre. Un psychopathe. Un sadique. Un pervers. Une enflure. Un être abject de la pire espèce. Il était littéralement fou. Un fou qui tentait de le dominer, de lui faire peur en se redressant et en hurlant mais il parvint juste à lui faire s'entailler les deux mains et ainsi à faire couler doucement des gouttes de sang sur son bureau aussi noir que son âme. Son ''ami''... Il ne le serrait jamais. Le simple fait de l'avoir entendu dire ces atrocités faisait frissonner le professeur Morrison. Il en avait perdu sa répartie légendaire. Il le voyait juste savourer son alcool en se ra-léchant les lèvres d'une façon bien trop envoûtante pour le démon qu'il était. Elles étaient si lisses si brillantes.

Serrant sa main plus fort sur la plume, Adriel revint à la réalité. Qu'avait-il osé penser ? Une horreur. Une atrocité. JAMAIS il ne penserait quelque chose d'aussi dégueulasse. Il était immonde avec ses cheveux noirs en baguette, ses yeux de démons, sa bouche...ravissante... meurtrière, son corps squelettique. Lâchant un soupir du plus profond de ses entrailles, Adriel attrapa la bouteille avec vivacité, l'ouvrit et avala une grosse gorgée. Il aurait bien besoin de ça pour ne pas l'écorcher là maintenant tout de suite. Reposant la bouteille avec fracas, Adriel ne put s'empêcher de trouver cet alcool plus à son goût que ceux qu'il buvait habituellement. Passant sa main sur ses lèvres pour en enlever quelques gouttes, il lâcha un rire qui sonnait faux à son tour.

« Tu es vraiment un beau psychopathe. Les gens comme toi finissent à Azkaban mon très cher collègue... En attendant si tu veux t'en prendre à quelqu'un alors choisi quelqu'un à ta taille... Quel intérêt de s'en prendre aux plus faibles ? Serais-tu lâches à ce point ? »

Oui. Clairement qu'il était lâche à ce point. Nul doute là-dessus. « En attendant je me demande qui a bien pu te carboniser le cerveau pour qu'il ait à ce point disparu. Ce n'est pas parce que quelqu'un s'est servi de toi pour satisfaire son égo que tu as le droit de faire pareil. » Bien au contraire. Et si ce n'était en rien la vérité, peu importait... C'était la seule explication qu'il avait trouvée.

« Ah...au fait... Tu peux me tuer si ça te chantes. J'en ai strictement rien à foutre. » Le ton d'Adriel était passé de froid et menaçant à un ton limite amusé, comme s'il plaisantait avec un vieux pote. Lâchant les plumes, il regarda doucement couler son sang sur  le bureau de son collègue avant de planter ses yeux verdoyants dans le regard d'Aleister et de reprendre d'une voix doucereuse. « On m'a déjà tué il y a bien longtemps... Tu perdrais ton temps à essayer de tuer un zombie. »

Regard toujours planté dans celui de son collègue, on n'y percevait rien de bien spécial si ce n'est une certaine sincérité. Après tout...Il n'en avait vraiment rien à faire. Tout ce qui lui importait c'était le bien être de ses élèves...même s'il semblait oublier son fils à cet instant précis.

- Adrenalean 2016 pour Bazzart

Invité
Invité
Anonymous
Profil
Infos

Sujet: Re: Règlement de compte [Aleister - Libre]
Mar 26 Juil - 4:46

Règlement de compte


avec Adriel Morrison






Attrapant une pomme qui trainait là d’un geste rapide et précis, Aleister croqua bruyamment dedans et sourit, la bouche pleine, à son collègue. On aurait dit un enfant. Il mâcha avec fracas pendant de longues secondes puis, toujours aussi souriant, il observa Adriel de haut en bas :

« Mon pauvre ami ! Quelqu’un vous a fait des misères ? Vous voulez m’en parler mon petit ? »

Sa voix était horrible. Comme un mélange entre une mauvaise imitation de la voix d’une mère aimante et celle d’un mauvais acteur de théâtre au rabais tachant d’apporter du dramatique à du théâtre de boulevard simplet. Tout cela sonnait si tranchant et moqueur que s’en devenait presque fascinant. Il croqua à nouveau dans le fruit, faisant grand bruit, et détourna la tête vers la fenêtre de son bureau : le soleil venait de disparaitre à l’horizon, la nuit tombait à présent, implacable et froide.

« Je ne désire guère vous tuer Adriel, mon ami. Loin de moi cette idée. Voyez-vous, il serait malvenu de ma part de saboter moi-même l’une de mes distractions favorites au château… Cependant… »

Il se leva lentement de son fauteuil, avec une élégance, toujours très surprenante aux vues du personnage en question, et alla s’asseoir sur le rebord de sa fenêtre. La lumière du soir creusa ainsi encore plus ses traits cadavériques et ses dents étincelèrent de mille-feux quand il se mit à sourire soudainement comme un dément. Ses yeux se plantèrent alors dans ceux d’Adriel.

« Je n’ai pût m’empêcher de laisser trainer une oreille ou deux, à droite et gauche, depuis mon arrivé dans l’école et il semblerait que certains tendent à parler parfois de vos petits… Problèmes. De certaines de vos addictions… Et de votre cher garçon qui se ballade parfois dans les couloirs la nuit, très tard. Avoir son propre enfant au travail n’est-il pas quelque peu inquiétant quand on connait le passé de cette école ? Mmh ?»

Son sourire s’intensifia alors en un clin d’oeil, son corps se tournait lentement vers son collègue, comme un monstre se préparant doucement à frapper avec malice.

« Oh Adriel, cher, Adriel… Dans quel pétrin venez-vous de vous fourrer mon ami… »

Et il se mit à rire. Lentement. Sans bouger. Il était véritablement terrifiant. Son rire n’était pas puissant mais il allait en s’intensifiant. Ses yeux brillaient dans l’obscurité grandissante de la pièce et d’un revers de baguette délicat et presque invisible, Aleister alluma les différentes lampes de la pièces, éparpillées à travers tout ce foutoir. Il détourna finalement les yeux du professeur de soins aux créatures magiques et se dirigea lentement vers la porte de son bureau, passant devant son collègue sans un regard, le sourire toujours aux lèvres…

« Il est tard. Et j’ai à faire… Sans vouloir vous chasser cher collègue, foutez-le camp d’ici. Passez mon bon souvenir à Monsieur Greenwich et dîtes à votre fils que sa première retenue aura lieu lundi prochain ici-même, à 20h, que la directrice est au courant et qu’il serait très mal venu que son « petit papa » ne fasse preuve de favoritisme en lui épargnant cette punition. Cela étant dit… Le « petit papa » pourrait peut-être s’emporter, et frapper l’un de ses collègues… Oh, cela serait si triste. Si dramatique… Mais après tout, l’alcool… Ça vous change un homme, pas vrai ? »

Et sur ce dernier mot il ouvrit grand la porte de la pièce avec violence et le courant d’air qui s’en suivit éteignit alors toutes les lampes dans un vrombissement sonore. La pièce fût plongée dans l’obscurité, seules semblaient encore briller les dents d’Aleister, comme des crocs fantomatiques et menaçants, pesants sur Adriel.

La partie était terminée pour ce soir.
Aleister : 1 / Adriel : 0. La suite était cependant, des plus prometteuses.


Invité
Invité
Anonymous
Profil
Infos

Sujet: Re: Règlement de compte [Aleister - Libre]
Lun 1 Aoû - 20:55


Règlement de compte


“Le désaccord entre deux personnes qui veulent aller au bout de ce qu’elles croient être juste est forcément terrible.”

Vous voulez la vérité ? A cette instant précis, Aleister offrait un spectacle étrange. Tout en lui reflétait du démon. Un démon croquant sa pomme. Ouais ça y est... Death Note. Adriel cherchait la référence alors que ce dernier se payait sa tête avec une voix tellement fausse qu'on aurait dit une imitation d'un homosexuel bien stéréotypé. Quoiqu'il en soit, il ne lui répondit que par un regard noir. Ne pas le frapper.

Les poings serrés, Adriel se fascina un instant pour le sang qui coulait sur ses phalanges, s'évertuant à l'essuyer avec sa chemise avant de reprendre une mine indifférente lorsque le regard de l'affreux De Fiennes se reposa sur lui et qu'il se leva. Sur ses gardes, Adriel était prêt à brandir sa baguette. Il suivit son parcours des yeux et le regarda s'asseoir à la fenêtre. Un véritable hyperactif qui ne tenait pas en place deux secondes... On aurait dit un rapace tournant autour de sa proie. Mais il ne serait pas sa proie. Jamais.

Sa main se resserra sur sa baguette en l'entendant faire allusion à sa propension à boire de l'alcool... Il faillit vraiment la sortir lorsqu'il osa parler de Newton. Adriel savait que ce dernier n'était pas parfait mais il avait décrété qu'il n'interviendrait qu'en cas de faute grave... Il était ici un professeur et pas son père... Enfin pas totalement... Cela ne serait pas correct de le rabrouer à chaque fois qu'il faisait un pas de travers. Et pourtant, il le regrettait à cet instant car quelque chose lui disait qu'Aleister n'hésiterait pas à se servir de son fils pour l'atteindre, surtout sa dernière phrase. Et en plus cela le faisait rire ! Respirant aussi profondément que possible, Adriel luttait de toutes ses forces pour ne pas l'empoigner alors qu'il prenait son temps pour allumer les lumières alentours alors que la pénombre grandissait peu à peu autour d'eux avant de se diriger vers la porte.

Adriel le connaissait assez bien pour savoir que ça, en Aleister, ça voulait dire ''casse toi de mon territoire''. Et il allait pas se faire prier car il avait vraiment du mal à se retenir. Se dirigeant vers la porte, l'américain tourna son regard vers son collègue lorsqu'il évoqua son fils et une retenue. Ce dernier avait dû remarquer qu'il s'était figé à ces mots car il venait d'évoquer le fait que la directrice était au courant... Super... Qu'est-ce qu'il avait encore fait ? Bon en même temps, il allait pas tarder à avoir 17 ans... Il ne saurait pas le protéger toute sa vie...Mais quand même...Aleister quoi ! Fixant la porte, Adriel devait vraiment vraiment vraiment se faire violence pour ne pas lui en coller une. Et en plus ça l'éclatait. Il s'en amusait. Cela se sentait, cela s'entendait. Il aurait bien ouvert la porte lui même si son collègue n'avait pas déjà mis sa main dessus... Tout était calculé. Saleté.

Lorsqu'elle s'ouvrit, Adriel lança un regard meurtrier à son collègue avant de partir ''bien loin'' du bureau de ce dernier, au fond du couloir dans sa chambre. Arrivé dans celle-ci, il donna un coup dans le mur tout en grommelant de douleur. Il passa ensuite sans doute son temps à se soigner et à râler en buvant ce qui lui passait sous la main. A ce rythme, il n'allait pas seulement le frapper... Il allait le tuer.

- Adrenalean 2016 pour Bazzart

Contenu sponsorisé
Profil
Infos

Sujet: Re: Règlement de compte [Aleister - Libre]
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Aleister de Fiennes [terminé]
» Aleister de Fiennes - LIENS
» Dark necessities feat. Aleister de Fiennes
» Hooooly night, siiiiilent night [PV Jade & Aleister]
» Le Règlement du Forum

Règlement de compte [Aleister - Libre]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: