| Sujet: Le petit va pas durer... [Terminé] Lun 13 Juin - 23:26 PrésentationPersonnage à Durée DéterminéeÉtat CivilNom : Gallagher Prénom : Benjamin Origines : Né-moldu. Date de Naissance : 16 Mars 2001 Année souhaitée : 6ème Animal de compagnie (Optionnel) : -
DescriptionPHYSIQUE Grand et d'une minceur et d'une blancheur presque maladive, brun au visage fin, aux yeux bleu azur, un regard un peu mélancolique, avec des sourcils plutôt prononcés et droits, un nez fin et rond, une petite bouche boudeuse, une fossette droite prononcée et une gauche qui l'est un peu moins, un long cou blanc, une silhouette longiligne, le longs membres, une voix douce. Ben. Ben est tendre, Ben est beau, Ben est apaisant, rassurant, autant dans ses gestes, dans sa façon de se mouvoir et de parler que dans sa taille et sa figure. Il ne pourrait jamais être une menace. Il est la personnification même de l'agneau.
Il fait toujours des efforts pour bien s'habiller, du moins, s'habiller "proprement". Dans l'idéal, il revêt des chemises cachées souvent pas un polo ou un pull. Un pantalon de couleur "normal" comme noir, beige, bleu marine ou gris, et des chaussures en cuir, à lacet, qu'il a depuis des lustres mais qu'il entretient très bien.
PSYCHOLOGIQUE Pour commencer, Benjamin n'aime pas son prénom, et n'aime pas qu'on se réfère à "il". Benjamin veut s'appeler Mary, et c'est "elle". Depuis tout petit, il sait qu'il est né dans le mauvais corps, avec le mauvais genre. Mais mettons cela de côté pour un moment. Parlons de lui comme un garçon "normal".
Au premier abord, Benjamin est gentil, sensible, aimable, un peu timide, souriant et serviable. Les "non" sortent rarement de sa bouche. Il sait écouter parce qu'il s'intéresse à vous, et essaiera de vous aider s'il le peut. Il est pas mal apprécié de la plupart des élèves, et malgré sa timidité et ce qu'il aurait pensé à sa première rentrée à Poudlard, il connait pas mal de gens au château et il a le sentiment d'être apprécié (sauf évidemment quelques exceptions). Il est vrai que, depuis qu'il est petit, il a toujours été calcifié de "nerd", de "tête d'ampoule" et tout ce qui va avec dû à sa grande intelligence assez hors-norme. On le qualifiait aussi de "bizarre", de "monstre" parce qu'il se comporte différemment des autres, il fait des choses différentes, et il ne traine qu'avec des filles. Alors les "pédé" et les "tapettes" fusent, mais Benjamin n'est pas "pédé", il aime bien les filles, parce qu'elles sont plus gentilles que les garçons.
Il a toujours été le petit protégé des professeurs, sensible, curieux, qui levait toujours la main pour poser des questions, dont certaines qui n'ont jamais eu de réponse tant elles étaient complexes et d'un autre niveau qu'elles posaient des colles aux professeurs d'élémentaire. Ils ont toujours vu en lui un excellent élèves. Pourtant dans certaines matière, ses notes étaient très faibles, et dans d'autres au sommet de l'excellence. Ils ont quand même décidé de lui faire sauter une classe, ce type de résultat étant fréquent chez les enfants sur-doués.
A cette époque, Benjamin était perçu comme obéissant et docile, mais il était juste prudent, sachant très bien comment se comporter dans chaque situation, ayant compris les "enjeux", il avait décidé que de cette façon, il s'attirerait le moins d'ennuies possible, la reconnaissance et la confiance des adultes, et plus de libertés surtout. Mais il n'avait pas compris que tout les enfants ne sont pas comme lui, comme des adultes, et pour cela il s'était souvent fait embêté, et marché sur les pieds. Tout le monde le croyait naïf. La plupart des gens continue à penser qu'il est naïf. Mais pas du tout.
C'est peut-être le sourire rêveur sur ses lèvres qu'il a parfois, l'habitude de dire oui, d'hocher la tête, en vous regardant dans les yeux. En réalité, la plupart du temps, Benjamin est dans son monde. Un monde meilleur, dans lequel tous les problèmes des gens s'effacent à l'aide des câlins que Benjamin aime donner et recevoir. Mais de cette façon là aussi, il pense éviter tout conflit. Car il sait qu'il pourrait très bien perdre le control dans un conflit. Il se connait plutôt bien, et il sait que s'il s'énerve, son allure de gringalet n'a plus rien à voir avec la force des coups et l'intensité des cris qu'il est capable de lâcher. Il ne contrôle plus rien de ses émotions et de ses gestes, la rage prenant totalement le dessus, et ne sachant jamais quand est-ce qu'il pourra s'arrêter. Les émotions et sentiments qu'il peut ressentir, il les ressent beaucoup plus intensément que la normal. Un vrai fléau qui le fait souvent pleurer.
"On avait dit pourtant que Ben était pas une menace !" Il ne l'est que dans ces moments-là. Ou non ? On ne peut pas très bien le savoir. Personne ne sait vraiment ce qu'il se passe dans cette tête. Il pense différemment, par rapport à sa propre logique. Celle-ci d'ailleurs est très efficace pour les puzzles et les énigmes qu'il adore résoudre. La plupart de ses cadeaux étant enfant étaient des puzzles ou des livres d'énigmes qu'il résolvait en un temps record. Ça et les séries policières moldues qu'il regardait en famille après le dîner lui ont toujours donné envie de travailler pour la police d'investigation ou scientifique. Les sciences étant aussi une de ses passions, avec la lecture, l'écriture, l'apprentissage de tout ce qu'il ne pourrait pas connaitre ou savoir, et les films et séries.
Malgré sa nature optimiste et tolérante, Benjamin se déteste. Son corps d'homme qu'elle est obligée de supporter chaque jour. Pourtant, il aime les autres, il aime les humains, la vie. Il aime les livres, leur odeur, le bruits des pages qui se tournent; il aime le ciel, les étoiles, les planètes; il aime la musique, les ondes sinusoïdales, les notes les unes après les autres, les notes en même temps, le timbre d'un instrument, les émotions qui sont transmises; il aime rire, pleurer, courir, respirer, compter le temps qui passe; il aime les gens, les animaux, les plantes, les créatures magiques. Mais il se déteste tellement qu'il en oublie la beauté de la nature, de la vie, de l'humanité.
Aussi, une des choses qui tracasse Benjamin, c'est de ne pas pouvoir expliquer la magie qui lui a été offerte par la science moldue. S'il pouvait se consacrer à ce genre de recherches, s'il avait l'argent et la détermination, il aimerait pouvoir trouver une solution à cette énigme.
Vous et les ÉtudesOptions choisies (à partir de la 3è année) : Divination et Magie des éléments Notes aux BUSEs : Astronomie : O Botanique : E Défenses contre les forces du mal : A Etudes des Moldus : P Histoire de la Magie : O Métamorphose : O Potions : O Sortilèges : O Options Divination : A Magie des éléments : T
Votre HistoirePassé Chaque famille moldue a des problèmes avec leurs enfants. De n'importe quel type. Petit ou grand. Avec tout leurs enfants ou seulement un seul. Les Gallagher, eux, avaient des problèmes différents avec leur deux garçons. Alfie, l'aîné, était très perturbateur, s'attirait toujours des ennuis, brisait toujours les règles, répondait, était violent. Benjamin, le cadet, lui était renfermé, solitaire, très émotif et sensible, silencieux, mais quand il ouvrait la bouche pour parler (ce qu'il a appris à faire très tôt), il en sortait des questions ou des remarques surprenante. Vous me direz, Benjamin n'apporte pas tant de problème que ça. Alfie est beaucoup plus problématique. Mais Benjamin avait des problèmes à l'école. Pas les même problèmes qu'Alfie, des bêtises ou des conneries qu'il aurait faites. Non, Benjamin n'avait pas d'amis et se faisait embêtait à l'école. Cela arrive très fréquemment, chez les enfants un peu timide, un peu solitaire. Il pleurait beaucoup, s'ennuyait en classe, et pour se distraire un peu posait des questions beaucoup trop compliqués pour que ses camarades comprennent. Benjamin était très intelligent, ses parents l'avaient compris. C'est pour cela qu'il était le préféré. Il avait un avenir, alors qu'Alfie, lui, était irrattrapable. Alors ils lui mettaient une certaine pression pour ses notes. Qui parfois étaient désastreuses, et ils ne comprenaient pas, avaient peur qu'il devienne comme son grand frère. Et Benjamin ne supportait pas leurs reproches, il en souffrait beaucoup. Ça lui prenait trop la tête. Il ne pouvait pas seulement se concentrer sur ce qu'on lui apprenait en classe, il était trop curieux et voulait toujours savoir ce qu'on ne voulait pas lui apprendre maintenant. Et ses relations avec ses camarades n'étaient pas bonnes. Il se sentait trop différent, il les trouvait, pour la plupart, trop bêtes. Il se faisaient souvent embêter par les plus bêtes, qui lui disaient des choses méchantes, et Benjamin pleurait. Il pleurait tout les jours à l'école et à la maison. Il ne voulait plus aller à l'école. Il n'avait pas d'amis là-bas. Après une énième discussion entre Mrs. Gallagher et le directeur de l'école, on le présenta à une petite bande de fille. Elles acceptèrent de devenir leurs amies. Et les premiers mois parmi ses nouvelles amies, qui étaient du niveau supérieur, étaient les meilleurs de sa scolarité en élémentaire. Elles ne le rejetaient pas comme les autres enfants de sa classe. Il se sentait accepté. Elles jouaient avec lui, parlaient avec lui, se maquillaient avec lui, se déguisaient avec lui. Il passait toutes ses journées avec ses nouvelles amies. Et les garçons et les filles de sa classe l'avaient remarqué. Alors en plus de le discriminer à cause de son intelligence, on le discriminait à cause de ses choix d'amis. Ils n'avaient même pas neuf ans qu'ils insultaient déjà un de leur camarade de « pédé » et tout ce qui va avec. Pour le petit garçon si émotif et sensible qu'était Benjamin, il le prenait très mal et en souffrait beaucoup. On le traitait de fille aussi, mais là, il ne voyait pas où était le mal. Ça ne le dérangeait même pas. Il advint une période pendant laquelle il ne voulait plus aller à l'école. Personne ne l'aimait là-bas, et il commençait à penser que lui non-plus ne s'aimait pas. Ses parents étaient débordés entre les problèmes que leur causait le plus grand et les problèmes du petit mais ils essayaient de résoudre les deux en même temps. Ils les envoyèrent tout les deux chez une psy, bien que ça leur coute beaucoup. Benjamin aime croire que ça l'aidait. Mais il se sentait toujours aussi différent et exclu par les autres, et était toujours aussi émotif. La médecin conseilla aux parents d'envoyer Benjamin faire des colonies de vacances, pour rencontrer des enfants d'environ son âge. Ce qu'ils firent. Leur fils eu de très bonne comme de très mauvaises expériences en colo : soit il arrivait par miracle à s'intégrer au groupe vers la fin de semaine et il s'amusait comme un petit fou, soit il se faisait humilié par les plus grands tandis que les autres se moquaient et le regardait pleurer. L'année suivante, alors qu'il retrouvait ses amies de l'année dernière, il fut déçu. Elles avaient changé. Elles avaient des centres d’intérêt trop différents de ceux de Ben, et il dû renoncer à l'espoir d'une ancienne amitié retrouvée. Il essaya alors de ne pas se faire remarquer. Il réussissait plutôt bien, mais les remarques à son égard et la méchanceté gratuite continuait, parce qu'il était toujours tout seul, il n'essayait pas trop de se sociabiliser, de peur de se faire avoir. Il souffrait de cet isolement qu'il avait lui-même choisi. Puis au cours de l'année, un garçon plus grand vient vers lui et après avoir fait sa connaissance, l'introduit dans son groupe d'amis. C'était bien avec eux, ils étaient drôles et sympa, mais n'étaient pas dans sa classe et il ne pouvait pas tout le temps trainer avec eux. Et dans sa classe, tout le monde l'ignorait ou l'évitait le fayot qui se faisait donner des devoirs différents et supplémentaires par les profs. Il endurait pendant la journée, avec quelques pauses pendant lesquelles il retrouvait ses amis, puis à la fin des cours, il sortait avec eux, les suivait là où ils allaient, et s'amusait. C'était plutôt bien. Il s'ouvrait alors de plus en plus à eux, se confiait. Même si des fois, ils trouvait que Benjamin sortait des trucs bizarre, ils en riait et passaient à autre chose. Etrangement, cette quatrième année de primaire se termina plutôt bien, pour revenir en force à la rentrée suivante. Il était tombé dans une classe beaucoup plus brute que celle de l'année dernière. Les meneurs s'acharnaient sur lui, le harcelaient, se moquaient, l’humiliait. Ben n'avait jamais su se battre et ils en profitaient. A ce stade-là, il se demandait si vivre en valait la peine, en plus de s'apercevoir qu'il ne se sentait pas bien dans son corps. Il développe alors des crises d'angoisses et ne retourne plus à l'école. Ses parents sont très inquiets et recherche une institution dans laquelle ils pourraient l'envoyer. C'est alors qu'une dame vient, le jour de son anniversaire, les informer que Benjamin est un sorcier. La nouvelle fut durement accueillit. Mr et Mrs Gallagher n'en croyait pas un mot, mais Benjamin s'était bien dit que les verres brisés quand il était en colère et les mauvaises paroles qui ne sortaient plus de la bouche des bully, c'était lui. Il en été tout excité. Après avoir réussit à convaincre les parents des aptitudes de leur fils, ils ont accepté qu'il soit scolarisé à Poudlard. Ils lui ont donc laissé la liberté de retourner ou non au collège, car de toute façon, l'année prochaine il prendrait des cours de magie et que ce qu'il apprendrait entre temps à l'école, il pouvait l'apprendre tout seul s'il le voulait.
Il fit sa rentrée à Poudlard, et pour la première fois, il ne trouvait pas les cours ennuyants et ne connaissait rien sur les matières farfelues enseignées. Du moins jusqu'en deuxième année ou il avait commencé à s'avancer sur le programme. Ce frais changement eu de bonne répercussion, car il devint plus ouvert et se fit même vite des amis grâce à son empathie et à sa rapide compréhension des cours. Pourtant, son sentiment de n'être pas né dans le bon corps grandit et grandit, et il complexa. Bien qu'il eu des amis, il y avait des autres qui ne l'aimait pas du tout, et qui le lui firent comprendre. Benjamin ne pouvait pas être « normal », et si pour certains, ce n'était absolument pas un problème, pour d'autre ça l'était. Et les moqueries continuaient. Et il se sentait trop différent, même de ses amis, ce qui contribua au développement de tendances suicidaires. Poudlard était cependant son petit nuage, son paradis. Et quand il revenait à la maison, où l'ambiance était tout le temps gâchée par un frère jaloux et mauvais, il tombait brutalement de haut. Son tempérament émotif ne faisait que des montagnes russes, et un été, il fit une première tentative de suicide à quinze ans. Il avait avalé le plus de médicaments divers et variés qu'il avait trouvé dans la salle de bain et les avait ingurgité. Après un lavage d'estomac et une journée passée à l'hôpital, il ressortit tranquillement et sans problème. C'était juste sur un coup de tête. Il continuait de voir sa psy qui après cet incident lui fit passer un test qui révéla son très haut quotient intellectuel et la nature de son sentiment de différence : il était surdoué. Cette information soulagea ses parents, mais ne répondait pas à la question plus importante de Benjamin : pourquoi était-il un garçon et pas une fille ? Petit à petit il comprit. Il était transgenre, et tant qu'il ne serait pas une fille, il ne serait pas heureux. Il avait beau avoir des amis, des capacités intellectuelles hors-normes, et une baguette magique, tant qu'il ne serait pas Mary Gallagher, il ne vivra pas heureux.
Si vous deviez choisir, comment aimeriez-vous que votre personnage à durée déterminée disparaisse ? Une tentative de suicide qui mène à un internement en hôpital psychiatrique, ou ses parents qui décident de le déscolarisé pour le mettre dans un institut spécialisé. Dans les deux cas il s'en va quoi ^^
Hors RPPrénom : Luciaaaa Âge : 16 (enfin) Personne sur votre avatar : Freddie Highmore Où nous avez vous trouvé ? Je réponds plus :p Pourquoi avoir choisi un PDD ? Parce que j'ai envie de tester un genre de personnage assez particulier et je pense pas que le jouer à très long terme sois nécessaire (et même possible), et parce que j'aime les fins tragiques, et créer des persos, et ce fo, et voilà
Dernière édition par Benjamin Gallagher le Dim 19 Juin - 12:38, édité 11 fois |